Avant/Après : Un refuge douillet et lumineux sur l’île de Ré
À Bois-Plage-en-Ré, la transformation modèle d'une maison de vacances familiale entre charme rétais et modernité
Sur l’île de Ré, une maison secondaire de 100 m², bien protégée par ses hauts murs, a séduit un couple parisien et leurs deux enfants. Achetée via une agence immobilière, cette demeure rétaise, avec ses murs blancs et ses volets verts, avait tout pour plaire… surtout à l’extérieur. À l’intérieur, elle manquait clairement de charme et surtout de chambres afin d’accueillir confortablement toute la famille. Pour transformer leur nouvelle maison de vacances en un refuge lumineux et fonctionnel, les propriétaires se sont tournés vers Aurélie Génin, architecte d’intérieur de MAD Architecture Intérieur, recommandée par l’agence qui leur a vendu la maison. Celle-ci va piloter une métamorphose élégante, en veillant à marier style contemporain et esprit rétais.
Plan de masse du projet
Située au cœur d’une des charmantes communes de l’île de Ré, cette maison secondaire de 100 m² séduit par son extérieur typique aux murs blancs, volets verts et toiture en tuiles orangées. Pourtant, lors de sa première visite en 2024, Aurélie Génin, architecte d’intérieur installée à Sainte-Marie-de-Ré, découvre un intérieur daté, sombre et mal agencé. Le rez-de-chaussée, composé d’une pièce de vie ouverte de 50 m², manque de structure. À l’étage, les 40 m² abritent deux chambres, une mezzanine sous-exploitée et une salle de bains vétuste. Un cabanon attenant de 10 m², servant de garage à vélos, complète l’ensemble.
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Située au cœur d’une des charmantes communes de l’île de Ré, cette maison secondaire de 100 m² séduit par son extérieur typique aux murs blancs, volets verts et toiture en tuiles orangées. Pourtant, lors de sa première visite en 2024, Aurélie Génin, architecte d’intérieur installée à Sainte-Marie-de-Ré, découvre un intérieur daté, sombre et mal agencé. Le rez-de-chaussée, composé d’une pièce de vie ouverte de 50 m², manque de structure. À l’étage, les 40 m² abritent deux chambres, une mezzanine sous-exploitée et une salle de bains vétuste. Un cabanon attenant de 10 m², servant de garage à vélos, complète l’ensemble.
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Plan extérieur après travaux
« La maison présentait un volume intéressant car non morcelé en plusieurs corps de bâtiments accolés comme c’est souvent la règle sur l’île. Mais l’espace intérieur était impersonnel et vieillot alors qu’ils souhaitaient une maison de famille au style rétais tout en restant modernes. Et il y avait également un problème de place car il n’y avait que deux chambres », se souvient-elle.
Forte de son implantation locale, cette architecte d’intérieur va se montrer une alliée précieuse pour ce projet, d’autant qu’elle affectionne les restructurations et leurs aspects techniques. « Sur l’île de Ré, les règles d’urbanisme sont très strictes. C’est notamment le cas sur les couleurs des menuiseries et tous les éléments de façade en général ou encore les extérieurs qui sont soumis à des conditions spécifiques pour préserver le paysage traditionnel et réduire les risques d’inondation. À force de pratiquer le PLU, je fais gagner du temps à mes clients avec les bonnes options pour le dépôt de permis et j’ai également développé une certaine connaissance des dossiers d’aides pour la rénovation énergétique », glisse-t-elle.
« La maison présentait un volume intéressant car non morcelé en plusieurs corps de bâtiments accolés comme c’est souvent la règle sur l’île. Mais l’espace intérieur était impersonnel et vieillot alors qu’ils souhaitaient une maison de famille au style rétais tout en restant modernes. Et il y avait également un problème de place car il n’y avait que deux chambres », se souvient-elle.
Forte de son implantation locale, cette architecte d’intérieur va se montrer une alliée précieuse pour ce projet, d’autant qu’elle affectionne les restructurations et leurs aspects techniques. « Sur l’île de Ré, les règles d’urbanisme sont très strictes. C’est notamment le cas sur les couleurs des menuiseries et tous les éléments de façade en général ou encore les extérieurs qui sont soumis à des conditions spécifiques pour préserver le paysage traditionnel et réduire les risques d’inondation. À force de pratiquer le PLU, je fais gagner du temps à mes clients avec les bonnes options pour le dépôt de permis et j’ai également développé une certaine connaissance des dossiers d’aides pour la rénovation énergétique », glisse-t-elle.
Photo Avant
Avant. Les photos avant travaux dévoilent cet extérieur typique de l’île de Ré : murs blancs, volets verts, et une vigne grimpant sur la façade. La maison au coeur du village est bien protégée par ses hauts murs.
Après. Passé le porche, le but était de créer un jardin nécessitant peu d’entretien, tout en conservant de la végétation et du mouvement. « En jouant sur les matériaux au sol et sur la façade, ainsi qu’avec la végétation, nous avons créé un jardin dynamique et chaleureux », partage la professionnelle.
Photo Avant
Avant. Au départ, l’extérieur se résume à une cour pavée, ne proposant aucun coin convivial.
Après. Aurélie Génin a proposé un aménagement extérieur modernisé tout en respectant les traditions rétaises : un sol en travertin clair pour une continuité intérieur-extérieur, des volets d’un vert plus clairs pour un rendu doux en cohérence avec la végétation environnante et surtout, plusieurs zones de vie qui semblent avoir agrandi la petite cour d’origine. « Nous avons créé l’extérieur en symétrie de l’intérieur avec une zone salon, une autre salle à manger et un jardin sec pour se détendre », indique-t-elle.
Photo Avant
Avant. Accolé sur la gauche de la maison, ce cabanon de 10 m² servait de garage à vélos.
Après. Nous visiterons un peu plus tard le cabanon transformé en chambre d’amis supplémentaire. Une partie garage à vélos et des rangements pour les planches de surf ont été conservés car ces distractions sont les grands plaisirs de l’été de cette famille.
À l’extérieur, la professionnelle a veillé à créer un jardin à faible entretien, parfait pour une maison de vacances avec une partie dallée et un jardin sec recouvert de sable comme un bord de plage. « Sur l’île, nous avons désormais la contrainte de créer des espaces “en pleine terre” pour éviter la bétonisation excessive des sols », fait-elle savoir.
À l’extérieur, la professionnelle a veillé à créer un jardin à faible entretien, parfait pour une maison de vacances avec une partie dallée et un jardin sec recouvert de sable comme un bord de plage. « Sur l’île, nous avons désormais la contrainte de créer des espaces “en pleine terre” pour éviter la bétonisation excessive des sols », fait-elle savoir.
Photo Avant
Avant. Voici le fond de la cour avant travaux. L’extérieur était un espace sous-exploité, avec des zones végétales en désordre et une absence totale de lien avec l’intérieur.
Après. « Nous avons capitalisé au maximum sur la végétation existante, l’albizia qui apporte de l’ombre au coin lecture, le somptueux rosier Pierre de Ronsard, l’oranger du Mexique et ajouté des “cheveux d’ange”, qui ondulent avec le vent, pour la note graphique et contemporaine », explique-t-elle.
Derrière le coin repas en métal noir thermolaqué, un aménagement maçonné offre un coin lounge et des assises complémentaires tout en restant très compact. « Nous retrouvons exactement l’ambiance de l’intérieur », annonce-t-elle.
Afin que les surfeurs se rincent en rentrant de la plage, cette douche a été aménagée au fond du jardin, à l’abri des regards ; « une douche très fonctionnelle avec eau chaude et eau froide, exactement comme celles de l’intérieur. Nous avons recréé les évacuations nécessaires », précise l’architecte d’intérieur.
10 douches extérieures rafraîchissantes
10 douches extérieures rafraîchissantes
Plan du rez de chaussée avant travaux
La grande pièce de vie occupait le rez-de-chaussée sans zones bien définies hormis le sommaire coin cuisine.
La grande pièce de vie occupait le rez-de-chaussée sans zones bien définies hormis le sommaire coin cuisine.
Plan du rez-de-chaussée après travaux
Au rez-de-chaussée, l’annexe a été muée en suite pour les amis tandis que la pièce de vie a été structurée.
Au rez-de-chaussée, l’annexe a été muée en suite pour les amis tandis que la pièce de vie a été structurée.
Photo Avant
Avant. Dans la maison, la disposition était simple, avec une entrée directe dans la pièce de vie offrant dans un coin un escalier menant à l’étage. « La pièce était spacieuse (50 m²), mais elle était sombre et la cuisine rudimentaire. De plus, il n’y avait pas de toilettes à ce niveau », observe Aurélie.
Après. Les propriétaires souhaitaient apporter de la luminosité et moderniser l’espace. L’architecte d’intérieur a proposé de sublimer l’enveloppe en l’éclaircissant et en soulignant les contrastes pour éviter la fadeur. Des touches graphiques noires et blanches, adoucies par des textures naturelles et la quête de matériaux de qualité, offrent un rendu moderne et intemporel.
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En ce qui concerne la décoration, l’architecte d’intérieur a pour coutume de laisser les maîtres d’ouvrage faire leurs choix, tout en les guidant pour harmoniser l’ensemble. « J’ai fait pas mal de 3D pour les aider à se projeter et les propriétaires ont beaucoup apprécié. Ils se sont même mis en quête de retrouver les meubles que j’avais choisis à des fins d’illustration », partage-t-elle.
Remplaçant une ancienne fenêtre, une verrière à six travées en double vitrage inonde la pièce de lumière. « Cette verrière a vraiment ouvert l’espace. C’est un élément clé du style rétais moderne », apprécie Aurélie.
Les poutres apparentes, peintes en blanc, accentuent la hauteur sous plafond, et un tapis rond en fibres naturelles adoucit l’ensemble. « Les textures naturelles, comme le bois et les fibres, permettent d’apporter une chaleur qui équilibre le côté industriel et moderne des éléments noirs et blancs », précise-t-elle.
Remplaçant une ancienne fenêtre, une verrière à six travées en double vitrage inonde la pièce de lumière. « Cette verrière a vraiment ouvert l’espace. C’est un élément clé du style rétais moderne », apprécie Aurélie.
Les poutres apparentes, peintes en blanc, accentuent la hauteur sous plafond, et un tapis rond en fibres naturelles adoucit l’ensemble. « Les textures naturelles, comme le bois et les fibres, permettent d’apporter une chaleur qui équilibre le côté industriel et moderne des éléments noirs et blancs », précise-t-elle.
Coupes et images 3D faisant partie du dossier de conception de l’architecte d’intérieur Aurélie Génin.
Photo Avant
Avant. Le sol en carrelage vieillot et les murs blancs donnaient une impression de froideur. L’absence de délimitation entre les espaces (salon, salle à manger, cuisine) rendait l’ensemble impersonnel et les fenêtres peinaient à faire affluer la lumière.
Après. S’inspirant de la pierre de la cheminée existante, Aurélie a proposé de remplacer le sol de terres cuites vieillottes par un pavement en travertin (pierre calcaire très claire) qui illumine l’intérieur et se prolonge sur la terrasse extérieure en continuité. « Il s’agit du même matériau, mais ce ne sont pas les mêmes traitements de finition. À l’extérieur, nous avons fait un traitement antidérapant », précise-t-elle.
Dans le salon, la banquette a été habillée par une tapissière de coussins bleus et jaunes qui égaient la base neutre. Cette menuiserie sur mesure longe les fenêtres, offrant un coin cosy et de nombreuses assises supplémentaires tout en ne chargeant pas la pièce. « Nous avons aménagé le salon extérieur exactement dans le même esprit », rappelle l’architecte d’intérieur. Devant le canapé, la table basse provient d’un magasin de l’île. Les propriétaires l’ont cherchée longtemps pour coller aux rendus 3D proposés par l’architecte d’intérieur.
Photo Avant
Avant. La petite cuisine, intégrée succinctement dans un angle de la pièce de vie, ne correspondait pas à la vision des propriétaires, qui aiment beaucoup cuisiner et souhaitaient un espace moderne, équipé d’appareillages hauts de gamme.
Après. « Ils voulaient une cuisine qui s’intègre harmonieusement dans le design global, avec un style intemporel », se souvient la professionnelle qui a proposé une cuisine noire, en veillant à trouver un électroménager assorti, sans bandeau inox. « Ce n’est pas si facile ! », met-elle en garde.
Les meubles arborent des façades noires mates, en parfaite adéquation avec les appareils électroménagers noirs. « Ce n’est pas une cuisine Ikea. Un menuisier local a fabriqué la cuisine sur mesure, en utilisant des caissons standards avec des façades personnalisées », précise l’architecte d’intérieur.
Le cœur de la cuisine est constitué par la table à l’épais plateau de chêne surmontée de suspensions industrielles qui réchauffent la pièce au look contemporain. Les poignées coquilles laitonnées et le robinet, détails soignés, ajoutent des touches de brillance. « Les clients ont insisté sur des matériaux de qualité et une belle intégration et je suis quant à moi très attentive à préserver un style intemporel », partage-t-elle.
Le cœur de la cuisine est constitué par la table à l’épais plateau de chêne surmontée de suspensions industrielles qui réchauffent la pièce au look contemporain. Les poignées coquilles laitonnées et le robinet, détails soignés, ajoutent des touches de brillance. « Les clients ont insisté sur des matériaux de qualité et une belle intégration et je suis quant à moi très attentive à préserver un style intemporel », partage-t-elle.
Photo Avant
Avant. Le cabanon, attenant à la maison, était à l’origine un lieu de stockage. « C’était un garage à vélos trop grand, mal rationnalisé avec un point d’eau de type cabinet de toilette. Les propriétaires ne savaient pas vraiment quoi faire de cet espace toujours en désordre », se remémore la pro.
Après. Aurélie a transformé ce local en chambre d’appoint, idéale pour les invités, puisqu’elle offre un accès indépendant par le jardin. Une continuité avec le style de la maison principale a été conservée avec des touches de bois et des couleurs douces.
À la place du point d’eau d’origine, une petite salle d’eau compacte a été parfaitement agencée avec une douche sur la gauche, un meuble vasque minimaliste et des toilettes sur la droite. Cette salle d’eau a été rendue élégante grâce à son meuble vasque d’inspiration totémique et le carrelage imitation bois qui remonte sur le mur depuis le sol. « En principe, je fuis les matériaux d’imitation, mais mon showroom fournisseur a été de très bon conseil », remercie Aurélie.
Cette mini-suite accolée à la maison a également permis de résoudre un problème épineux : « Il y avait un vrai sujet avec les toilettes, car il n’y en avait qu’un à l’étage », expose Aurélie, qui ne souhaitait aucunement intégrer des toilettes supplémentaires dans un coin de la pièce de vie. Ces seconds petits coins sont donc bien pratiques, spécialement en été lorsque la famille vit les portes ouvertes.
À la place du point d’eau d’origine, une petite salle d’eau compacte a été parfaitement agencée avec une douche sur la gauche, un meuble vasque minimaliste et des toilettes sur la droite. Cette salle d’eau a été rendue élégante grâce à son meuble vasque d’inspiration totémique et le carrelage imitation bois qui remonte sur le mur depuis le sol. « En principe, je fuis les matériaux d’imitation, mais mon showroom fournisseur a été de très bon conseil », remercie Aurélie.
Cette mini-suite accolée à la maison a également permis de résoudre un problème épineux : « Il y avait un vrai sujet avec les toilettes, car il n’y en avait qu’un à l’étage », expose Aurélie, qui ne souhaitait aucunement intégrer des toilettes supplémentaires dans un coin de la pièce de vie. Ces seconds petits coins sont donc bien pratiques, spécialement en été lorsque la famille vit les portes ouvertes.
Plan 1er étage avant travaux
L’étage de 40 m², ouvert sur une mezzanine sous-exploitée, comprenait deux chambres et une salle de bains. « L’étage n’était pas adapté à une famille. Il manquait une chambre, et la salle de bains était à refaire », se souvient Aurélie.
L’étage de 40 m², ouvert sur une mezzanine sous-exploitée, comprenait deux chambres et une salle de bains. « L’étage n’était pas adapté à une famille. Il manquait une chambre, et la salle de bains était à refaire », se souvient Aurélie.
Plan du 1er étage après travaux
L’espace a été remodelé afin de comporter trois chambres fermées ainsi qu’une salle de bains familiale. Les toilettes ont été conservées.
L’espace a été remodelé afin de comporter trois chambres fermées ainsi qu’une salle de bains familiale. Les toilettes ont été conservées.
Photo Avant
Avant. Vue de l’étage avant travaux. On distingue la mezzanine sur la droite.
Après. La mezzanine existante a été légèrement agrandie pour être transformée en une chambre de 9 m², conforme aux normes. Cette modification de la structure de l’étage a permis de préserver une circulation fluide tout en optimisant l’accès à cette chambre en plus.
Sous l’escalier, des placards sur mesure ont été aménagés et habilement dissimulés par des portes ajourées. « Les portes persiennes sont un élément emblématique du style contemporain rétais, au même titre que les verrières », partage Aurélie, qui a par ailleurs optimisé le rangement dans toute la maison.
Sous l’escalier, des placards sur mesure ont été aménagés et habilement dissimulés par des portes ajourées. « Les portes persiennes sont un élément emblématique du style contemporain rétais, au même titre que les verrières », partage Aurélie, qui a par ailleurs optimisé le rangement dans toute la maison.
Un nouveau garde-corps en métal, plus contemporain, a remplacé l’ancien modèle en bois, en harmonie avec la verrière du rez-de-chaussée.
La chambre principale et la petite chambre de 8,3 m², situées sur l’arrière de la maison, ont été rénovées pour les enfants de la famille.
Dans la plus grande des chambres, dont la tête de lit a été peinte en vert pâle, le couvre-lit et la suspension en fibres naturelles insufflent une touche bohème.
La petite chambre, équipée d’un lit simple et d’une échelle décorative, joue elle aussi sur des touches bohèmes et des tons clairs pour une ambiance apaisante et un effet d’agrandissement.
Dans cette petite chambre de moins de 9 m², Aurélie a volontairement évité d’installer des placards fixes pour préserver l’espace au sol. Les propriétaires ont préféré chiner une commode ajoutant une note personnelle et fonctionnelle.
Photo Avant
Avant. Autre vue de la mezzanine avant travaux.
Après. La mezzanine est devenue la chambre parentale. Elle a été cloisonnée par une verrière sur mesure à pan coupé, créant une nouvelle chambre en plus de 9 m² baignée de lumière. Le sol en bois clair et les poutres peintes en blanc amplifient la luminosité, tandis que des rangements intégrés optimisent l’espace. « Nous avons incorporé des rangements directement dans la structure pour maximiser la fonctionnalité sans encombrer la pièce », explique Aurélie. Des touches jaune et bleu reprennent le discret code couleur choisi par les propriétaires, déjà aperçu dans le séjour.
Photo Avant
Avant. Voici la salle de bains de l’étage avant les travaux. La voyant démodée, les maîtres d’ouvrage ont souhaité la faire refaire entièrement.
Après. La salle de bains a été entièrement rénovée dans une poursuite du style industriel contemporain initié au niveau inférieur. La baignoire transformée en douche pour plus de commodité a été semi-cloisonnée par une verrière, les murs habillés de carreaux métro et le sol pavé d’un carrelage graphique blanc et noir. Le meuble vasque en bois brut rend l’ambiance chaleureuse. Les WC séparés ont été maintenus pour plus de commodité.
En six mois, ce chantier a métamorphosé la maison sombre, en manque de chambres et de rangements en un cocon lumineux, où la famille parisienne savoure désormais ses étés. Ce refuge rétais est désormais prêt à accueillir de nouveaux souvenirs pour de nombreuses années.
Au moment de conclure, Aurélie Génin revient sur les défis des projets portés par des maîtres d’ouvrage non résidents sur son île : « Beaucoup arrivent avec des idées déconnectées des réalités locales. Ma connaissance du PLU, des artisans de l’île et des contraintes saisonnières garantit un résultat de qualité pour des rénovations jusqu’à 150 m², dans des délais optimisés. »
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Qui vit ici ? Un couple avec deux enfants
Emplacement : Bois-Plage-en-Ré, île de Ré
Superficie : 100 m² (rez-de-chaussée : 50 m², étage : 40 m², cabanon transformé : 10 m²)
Dates : Conception sur 4 mois (incluant le dépôt de la déclaration préalable de travaux), chantier de 6 mois
Architecte d’intérieur : Aurélie Génin (MAD architecture d’intérieur)
Budget : 200 000 € pour l’intérieur, 50 000 € pour l’extérieur (hors honoraires)
Photos : Cédric Chassé / Île de Ré Habitat