Cuisine de la semaine
Avant/Après
Avant/Après : Une cuisine de 12 m² en Dekton à Lyon
Découvrez comment ce couple a décidé de refaire sa cuisine plutôt que de changer d'appartement
Quand ses grands enfants ont quitté le nid pour aller étudier, ce couple de quinquagénaires s’est posé la question de garder ou non son appartement familial passablement défraîchi. La cuisine en particulier datait de la construction de l’immeuble dans les années 70, un modèle en polymère mouluré passé de mode et décrépi. En tombant sur des réalisations du cuisiniste lyonnais Les cuisines d’Arno sur Internet, ils ont un coup de cœur pour le rendu du Dekton, un matériau qu’ils ne connaissent pas. L’idée germe alors de faire remettre la cuisine au goût du jour plutôt que de déménager et, aussitôt dit, aussitôt fait.
Coup d’œil
Qui habite ici : Un couple de quinquagénaires
Emplacement : Dans un appartement de Lyon, VIᵉ arrondissement
Date de la réalisation : 2018
Superficie : 12 m²
Cuisiniste : Xavier Desseaux de Les Cuisines d’Arno (Lyon VIᵉ)
Budget : 22 500 euros tout compris (meubles, pose, électroménager) dont 3179 euros pour le plan de travail en Dekton
Coup d’œil
Qui habite ici : Un couple de quinquagénaires
Emplacement : Dans un appartement de Lyon, VIᵉ arrondissement
Date de la réalisation : 2018
Superficie : 12 m²
Cuisiniste : Xavier Desseaux de Les Cuisines d’Arno (Lyon VIᵉ)
Budget : 22 500 euros tout compris (meubles, pose, électroménager) dont 3179 euros pour le plan de travail en Dekton
Certains détails allaient jusqu’à les insupporter : le ballon d’eau chaude telle une verrue en partie haute, la crédence en faïence 10 x 10 datée, le plan de travail en stratifié qui s’écaillait par endroits…
APRÈS
Il n’a fallu que quinze jours de conception entre le moment où les propriétaires ont franchi la porte des Cuisines d’Arno et celui où Xavier Desseaux leur a fait une proposition qui leur convienne. Il faut dire que le couple avait déjà passé en revue les nombreux projets de ce voisin cuisiniste exposés sur le Net, et avait pris en considération les bons commentaires clients sur cette entreprise dotée de 15 ans d’expérience.
Il n’a fallu que quinze jours de conception entre le moment où les propriétaires ont franchi la porte des Cuisines d’Arno et celui où Xavier Desseaux leur a fait une proposition qui leur convienne. Il faut dire que le couple avait déjà passé en revue les nombreux projets de ce voisin cuisiniste exposés sur le Net, et avait pris en considération les bons commentaires clients sur cette entreprise dotée de 15 ans d’expérience.
Ils avaient même une idée très précise du matériau de plan travail qu’ils désiraient : du Dekton. « C’était un bon choix car c’est le matériau le plus résistant qu’il existe actuellement pour un plan de travail. Plus résistant que le granit, le quartz ou la céramique. Comme nous le posons souvent, nous sommes devenus des distributeurs “élite” ce qui nous permet de le garantir 10 ans à nos clients », explique le cuisiniste. Le Dekton est un matériau de synthèse relativement récent, fabriqué par la firme espagnole Cosentino, issu de l’agglomération à chaud de quartz, verre, céramique. Il se décline en de nombreuses teintes mais celui qui a séduit le couple, le Entzo, se présente comme une imitation de marbre blanc veiné de brun.
« Dès le premier rendez-vous nous avons mis au point une ambiance. Ce plan de travail a déterminé le choix des teintes de façades de la cuisine en stratifié mat : du blanc et un brun léger dit “cachemire” afin de garder une ambiance lumineuse. Les propriétaires désiraient également des notes d’originalité comme des meubles hauts déstructurés ainsi que des plinthes et des gorges contrastantes, en alu finition titane oxydé », explique le cuisiniste.
Le cuisiniste les a ensuite invités à réfléchir sur l’implantation des éléments et leurs fonctions : « nous travaillons le plan sur la base de l’étude du cheminement réel de nos clients dans leur cuisine, de leur arrivée avec les courses à la façon dont ils cuisinent. »
Concrètement, ici le pro leur a concocté ce parcours : les propriétaires entrent chargés de paquets, les déposent sur le plan de travail, les rangent à droite dans le réfrigérateur, sortent les aliments, les lavent dans l’évier contigu, se déplacent d’un pas à gauche pour cuisiner, puis d’un autre pour faire cuire. Simplement en se tournant, ils préparent les assiettes ou prennent l’apéro sur le « retour épi », c’est-à-dire l’îlot collé au mur, et quand ils desservent les plats, ils disposent du lave-vaisselle pile en face de l’entrée pour se délester.
Concrètement, ici le pro leur a concocté ce parcours : les propriétaires entrent chargés de paquets, les déposent sur le plan de travail, les rangent à droite dans le réfrigérateur, sortent les aliments, les lavent dans l’évier contigu, se déplacent d’un pas à gauche pour cuisiner, puis d’un autre pour faire cuire. Simplement en se tournant, ils préparent les assiettes ou prennent l’apéro sur le « retour épi », c’est-à-dire l’îlot collé au mur, et quand ils desservent les plats, ils disposent du lave-vaisselle pile en face de l’entrée pour se délester.
Une fois l’ambiance et l’agencement validés, les propriétaires ont dû attendre deux mois leur cuisine, le temps de faire entrer en production les éléments. Les caissons proviennent de sociétés italiennes, lesquelles ont dû fabriquer une partie du mobilier sur-mesure : « Là où se trouve le réfrigérateur, nous avons fait placer un meuble haut pour cacher le ballon et sur la droite, une colonne coulissante de 26,5 cm de large pour ranger l’épicerie. Le retour épi est lui aussi constitué de deux meubles sur mesure accolés, un casserolier côté cuisine et des étagères côté salon », détaille Xavier Desseaux.
Pendant que les éléments se fabriquaient, les propriétaires ont ouvert leurs portes à l’équipe du cuisiniste venue préparer les lieux : « Nous avons ôté les deux couches de carrelage au sol que nous avons remplacées par du grès cérame anthracite pour ajouter du contraste. Nous avons également dû revoir la plomberie en ôtant le radiateur sous la fenêtre et en déplaçant une évacuation à droite du réfrigérateur », explique le cuisiniste. Une autre société s’est chargée de la mise en peinture et l’électricien du couple a posé une suspension.
La pose des éléments en elle-même a pris moins de 15 jours. Pour mettre en valeur le plan de travail en Dekton, le cuisiniste a travaillé sur une seule plaque taillée en deux, ainsi, les marbrures se suivent du plan à la crédence. Il a également conseillé une crédence de 40 cm de haut, qui ne monte pas jusqu’aux meubles hauts posés à 60 cm du plan : « Cela évite l’effet boîte à chaussures pas très esthétique », explique-t-il.
Ce détail a également permis de poser une barre de crédence en aluminium, un accessoire qui permet d’accrocher des ustensiles ou de malins récipients : « Les propriétaires ont opté par exemple pour un cache-éponge », explique le pro.
En ce qui concerne l’électroménager et les équipements, le couple a opté pour un four et un lave-vaisselle de 45 cm, un combiné réfrigérateur/congélateur posable, une hotte à recyclage et un évier de 40 cm. Les meubles hauts ont été équipés de LED pour profiter d’un bon éclairage en cuisinant.
« Les propriétaires ont accordé un budget certes conséquent à leur nouvelle cuisine (22 500 euros) mais ils ont fait le choix de l’accompagnement intégral, d’une conception sur mesure, de beaux matériaux, de finitions soignées et d’un SAV efficace. C’est une autre démarche que de faire la queue dans une enseigne de grande distribution », conclut le professionnel.
Plan de l’implantation de la cuisine.
ET VOUS ?
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La cuisine d’environ 12 m² était partiellement ouverte sur le salon au moyen d’une arche, sur laquelle s’enroulait un mange-debout. C’était une cuisine équipée des années 70 avec de nombreux éléments rapportés qui manquaient d’unité. Les propriétaires déploraient le manque de place sur le plan de travail et plus globalement son absence de fonctionnalité.