Avant/Après : Une cuisine de château pour un chef scandinave
Dans un château bordant la Loire, ce chef cuisinier a fait repenser sa cuisine sur mesure, dans le style scandinave
Agnès Carpentier
9 mai 2018
Contributrice HOUZZ. Journaliste.
Lars est un chef cuisinier suédois, Nirin un médecin danois. Après de nombreuses années passées à Nantes, ils réalisent leur rêve : celui d’acheter un château dans les environs. Ils posent leurs valises au domaine de Haute-Roche, à Oudon, dans une bâtisse XIXᵉ flanquée de tours rondes aux quatre angles et dont la grande terrasse, plein sud, embrasse la Loire. Ils ont envie de passer le plus de temps possible dans ce cadre enchanteur et, pour ce faire, aménagent trois chambres d’hôtes. Leur principale problématique de rénovation se cristallise autour de la cuisine qui nécessite d’être entièrement réinventée. En l’état, elle est composée de deux pièces adjacentes, cuisine et salle à manger, qui ne répondent en rien à leurs attentes. Le chef cuisinier, rêve d’un vaste espace, à la fois professionnel et design, chaleureux et ergonomique. Il souhaiterait en effet avoir un endroit efficace et agréable pour préparer les repas de sa table d’hôte et donner des cours de cuisine. Il voudrait également garder une partie de la pièce en accès libre pour que ses hôtes puissent prendre leur petit déjeuner à toute heure. Question style, le propriétaire a en tête la plus belle cuisine dans laquelle il a travaillé en Suède : artisanale, blanche, rehaussée d’Inox et de noyer. Le couple se met donc en quête d’un professionnel capable de repenser sur mesure le grand espace décloisonné, un cuisiniste à la fois architecte, décorateur et ébéniste. Contre toute attente, les recherches ne sont pas longues : à Nantes, seule la société Kopo répond à cet atypique pedigree.
Coup d’œil
Qui vit ici : Un couple de Scandinaves installés en France depuis de nombreuses années
Emplacement : dans un château en bordure de la Loire, à Oudon, au nord-est de Nantes
Durée des travaux : 1 mois et demi de préparation en atelier et mise en place
Date de livraison : mai 2017
Superficie : 32 m²
Professionnels : Antoine Dandonneau, ébéniste, et Aurélie Lesage, architecte d’intérieur (Kopo, cabinet d’habitat, cuisinistes décorateur)
Budget : 40 000 euros (ne comprend pas les travaux de décloisonnement, plafond, électricité et plomberie. Concerne la conception et l’aménagement sur mesure, la réalisation et la finition du mobilier, le choix des matières et coloris, les plans techniques, la livraison, la pose et le suivi de chantier)
Crédit Photos : Germain Herriau
Anecdote : « Le jour du shooting, tout était prêt. J’avais mis des heures à tout mettre en place et le photographe attendait le bon moment, car il ne travaille qu’en lumière naturelle. Le propriétaire est venu disposer des bougies en nous assurant que c’est l’élément indispensable dans une cuisine suédoise », plaisante Aurélie Lesage, de Kopo.
Coup d’œil
Qui vit ici : Un couple de Scandinaves installés en France depuis de nombreuses années
Emplacement : dans un château en bordure de la Loire, à Oudon, au nord-est de Nantes
Durée des travaux : 1 mois et demi de préparation en atelier et mise en place
Date de livraison : mai 2017
Superficie : 32 m²
Professionnels : Antoine Dandonneau, ébéniste, et Aurélie Lesage, architecte d’intérieur (Kopo, cabinet d’habitat, cuisinistes décorateur)
Budget : 40 000 euros (ne comprend pas les travaux de décloisonnement, plafond, électricité et plomberie. Concerne la conception et l’aménagement sur mesure, la réalisation et la finition du mobilier, le choix des matières et coloris, les plans techniques, la livraison, la pose et le suivi de chantier)
Crédit Photos : Germain Herriau
Anecdote : « Le jour du shooting, tout était prêt. J’avais mis des heures à tout mettre en place et le photographe attendait le bon moment, car il ne travaille qu’en lumière naturelle. Le propriétaire est venu disposer des bougies en nous assurant que c’est l’élément indispensable dans une cuisine suédoise », plaisante Aurélie Lesage, de Kopo.
AVANT
À l’origine, au château de Haute-Roche, la cuisine et la salle à manger étaient adjacentes, mais séparées par une cloison (photo). Les nouveaux propriétaires, souhaitaient disposer d’une vaste cuisine ouverte, capable d’accueillir plusieurs fonctions :
À l’origine, au château de Haute-Roche, la cuisine et la salle à manger étaient adjacentes, mais séparées par une cloison (photo). Les nouveaux propriétaires, souhaitaient disposer d’une vaste cuisine ouverte, capable d’accueillir plusieurs fonctions :
- un lieu pour cuisiner (pour eux, pour la table d’hôtes) et pour accueillir leurs cours ;
- un endroit bien défini qui fasse libre-service pour des petits déjeuners ;
- idéalement, un autre endroit à part pour cuisiner des desserts et ranger tout le matériel nécessaire à cette pratique, qui est l’un des dadas du propriétaire.
Photo Avant
Plan avant travaux
APRÈS
Pour le bureau d’agencement Kopo, la problématique a donc été de créer un espace ouvert, tout en scindant les fonctions et les usages.
Une fois la cloison abattue, la grande pièce de 32 m² s’est retrouvée baignée de lumière avec sa grande fenêtre au nord et sa porte-fenêtre au sud.
Pour décider de l’emplacement du linéaire et son îlot, de la partie libre-service et du coin à desserts, les architectes d’intérieur ont mené leur réflexion par rapport aux deux portes qui desservent la grande pièce. L’accès côté hall d’entrée a été réservé au couple tandis que l’autre accès allait permettre aux hôtes de venir prendre leur petit déjeuner.
Pour le bureau d’agencement Kopo, la problématique a donc été de créer un espace ouvert, tout en scindant les fonctions et les usages.
Une fois la cloison abattue, la grande pièce de 32 m² s’est retrouvée baignée de lumière avec sa grande fenêtre au nord et sa porte-fenêtre au sud.
Pour décider de l’emplacement du linéaire et son îlot, de la partie libre-service et du coin à desserts, les architectes d’intérieur ont mené leur réflexion par rapport aux deux portes qui desservent la grande pièce. L’accès côté hall d’entrée a été réservé au couple tandis que l’autre accès allait permettre aux hôtes de venir prendre leur petit déjeuner.
Plan après travaux
AVANT
La cuisine de la grande bâtisse XIXᵉ était à l’origine pavée de tomettes carrées et équipée d’un mobilier années 50. Elle ne faisait pas rêver les propriétaires…
La cuisine de la grande bâtisse XIXᵉ était à l’origine pavée de tomettes carrées et équipée d’un mobilier années 50. Elle ne faisait pas rêver les propriétaires…
APRÈS
Le chef se rappelait que la plus belle cuisine qu’il avait vue dans sa carrière était blanche, avec des détails en noyer et en Inox. La nouvelle cuisine a donc été imaginée ainsi, dans la veine scandinave. « Nous n’avons pas employé un blanc pur sur les éléments, mais un blanc teinté d’une pointe de vert grisé pour la douceur et l’originalité », corrige l’ébéniste et architecte d’intérieur, Antoine Dandonneau.
Notons qu’Aurélie et Antoine ont réalisé l’intégralité des dessins d’étude, d’implantation et l’ensemble du mobilier : armoires, étagères, desserte et tables. Ceci a représenté un mois d’étude plus un mois et demi de réalisation en atelier et de mise en place à deux personnes (ébéniste et menuisier).
Le chef se rappelait que la plus belle cuisine qu’il avait vue dans sa carrière était blanche, avec des détails en noyer et en Inox. La nouvelle cuisine a donc été imaginée ainsi, dans la veine scandinave. « Nous n’avons pas employé un blanc pur sur les éléments, mais un blanc teinté d’une pointe de vert grisé pour la douceur et l’originalité », corrige l’ébéniste et architecte d’intérieur, Antoine Dandonneau.
Notons qu’Aurélie et Antoine ont réalisé l’intégralité des dessins d’étude, d’implantation et l’ensemble du mobilier : armoires, étagères, desserte et tables. Ceci a représenté un mois d’étude plus un mois et demi de réalisation en atelier et de mise en place à deux personnes (ébéniste et menuisier).
AVANT
Au sol, il a un temps été question de conserver les tomettes pour garder au maximum l’esprit et l’histoire du lieu. Mais après avoir abattu la cloison cela s’est avéré impossible. Les propriétaires ont donc opté pour un carrelage blanc 20 x 20 avec quelques carreaux framboise qui rappellent les tomettes d’antan.
Au sol, il a un temps été question de conserver les tomettes pour garder au maximum l’esprit et l’histoire du lieu. Mais après avoir abattu la cloison cela s’est avéré impossible. Les propriétaires ont donc opté pour un carrelage blanc 20 x 20 avec quelques carreaux framboise qui rappellent les tomettes d’antan.
APRÈS
Côté nord, le coin correspondant à l’ancienne cuisine a été réservé au couple. C’est le cœur de la nouvelle pièce. La place préférée du chef cuisinier est bien entendu derrière l’îlot, où il s’installe pour cuisiner. Les architectes d’intérieur ont planché sur l’ergonomie avec un plan de chef : la circulation de 90 cm entre le linéaire et l’élément central, qui sert aux préparations, est idéale pour se retourner et atteindre la plaque de cuisson, la double cuve ou le réfrigérateur colonne. À l’avant de l’îlot, un espace plus vaste permet au propriétaire d’accueillir ses élèves lorsqu’il donne des cours.
Côté nord, le coin correspondant à l’ancienne cuisine a été réservé au couple. C’est le cœur de la nouvelle pièce. La place préférée du chef cuisinier est bien entendu derrière l’îlot, où il s’installe pour cuisiner. Les architectes d’intérieur ont planché sur l’ergonomie avec un plan de chef : la circulation de 90 cm entre le linéaire et l’élément central, qui sert aux préparations, est idéale pour se retourner et atteindre la plaque de cuisson, la double cuve ou le réfrigérateur colonne. À l’avant de l’îlot, un espace plus vaste permet au propriétaire d’accueillir ses élèves lorsqu’il donne des cours.
En ce qui concerne le mobilier, la cuisine a été réalisée à base de caissons du fournisseur italien Arredo3 habillés de façades en polyéthylène : « Il s’agit d’un stratifié à l’effet soyeux qui se rapproche de la laque et prend peu les traces de doigts. » Les gorges pour la prise de main des tiroirs casseroliers et les plinthes ont été plaquées en noyer.
En ce qui concerne le plan de travail et la crédence du linéaire, ils ont été façonnés en stratifié compact, gris vert, pleine masse : c’est un matériau à la pointe de l’innovation car, il y a peu, seuls les coloris blanc et noir étaient possibles en pleine masse. Les autres couleurs avaient un champ qui détonnait.
En ce qui concerne le plan de travail et la crédence du linéaire, ils ont été façonnés en stratifié compact, gris vert, pleine masse : c’est un matériau à la pointe de l’innovation car, il y a peu, seuls les coloris blanc et noir étaient possibles en pleine masse. Les autres couleurs avaient un champ qui détonnait.
D’une largeur de 90 cm, la plaque de cuisson professionnelle, de la marque suédoise Asko, est composée de cinq feux gaz, aux brûleurs en fonte montés sur vitrocéramique. À sa gauche, elle intègre un puissant brûleur volcan de chez Atag : « les meilleurs brûleurs au monde, qui permettent de saisir, ont la fonction wok, maintien au chaud et une précision de réglages extrême », détaille Antoine Dandonneau.
Le four, la hotte et le lave-vaisselle ont été sélectionnés chez Siemens, tandis que le réfrigérateur provient de chez Liebherr. Le chef n’a pas souhaité de congélateur, car il ne cuisine que du frais.
Comme il est très important pour Kopo de faire travailler l’artisanat local, l’évier Inox ainsi que la robinetterie proviennent de chez Bradano, une marque bretonne.
Le four, la hotte et le lave-vaisselle ont été sélectionnés chez Siemens, tandis que le réfrigérateur provient de chez Liebherr. Le chef n’a pas souhaité de congélateur, car il ne cuisine que du frais.
Comme il est très important pour Kopo de faire travailler l’artisanat local, l’évier Inox ainsi que la robinetterie proviennent de chez Bradano, une marque bretonne.
L’îlot de 2 mètres de long est équipé sur les deux faces de placards qui permettent au chef de ranger sa vaisselle, ses ustensiles et ses robots de cuisine. Le top a été recouvert avec de l’Inox de 5 mm d’épaisseur : « En principe, les clients nous demandent une finition vibrée ou brossée, mais le propriétaire a souhaité qu’il soit livré lisse. Il était très important pour lui de garder un contact avec la matière et de laisser le plan se patiner au fil de son usage », explique Antoine.
Les détails ont été traités avec beaucoup de soin, comme les retombées au-dessus des meubles de cuisine, la reprise du plafond en doublage, les spots intégrés aux endroits importants pour cuisiner, les interrupteurs vintage en porcelaine…
Les détails ont été traités avec beaucoup de soin, comme les retombées au-dessus des meubles de cuisine, la reprise du plafond en doublage, les spots intégrés aux endroits importants pour cuisiner, les interrupteurs vintage en porcelaine…
AVANT
Sous l’escalier du hall d’entrée se situait l’accès vers la salle à manger.
Sous l’escalier du hall d’entrée se situait l’accès vers la salle à manger.
La salle à manger d’origine paraissait sombre, étriquée et était meublée à l’ancienne.
APRÈS
Cet accès donne maintenant directement sur le second espace aménagé dans la cuisine. Il s’agit du coin libre-service, où les hôtes du couple peuvent venir prendre à toute heure leur petit déjeuner ou une collation. Les propriétaires ont choisi des chaises contemporaines dans la veine de la Fanett de Tapiovaara, qu’ils adorent. Quant à la table, elle a été fabriquée par Kopo avec un piétement en noyer et un plateau en stratifié compact blanc.
Cet accès donne maintenant directement sur le second espace aménagé dans la cuisine. Il s’agit du coin libre-service, où les hôtes du couple peuvent venir prendre à toute heure leur petit déjeuner ou une collation. Les propriétaires ont choisi des chaises contemporaines dans la veine de la Fanett de Tapiovaara, qu’ils adorent. Quant à la table, elle a été fabriquée par Kopo avec un piétement en noyer et un plateau en stratifié compact blanc.
« Les colonnes contenant le four et le réfrigérateur marquent la séparation des espaces », fait remarquer Aurélie Lesage.
Côté droit, des étagères ouvertes plaquées en noyer contiennent tout le nécessaire pour le petit déjeuner : « La machine à expresso, le toaster et l’extracteur de jus sont branchés en permanence. En dessous se trouve un petit réfrigérateur pour le lait, le beurre, les jus de fruits… Et il y a même un autre évier pour rincer la vaisselle. »
Côté droit, des étagères ouvertes plaquées en noyer contiennent tout le nécessaire pour le petit déjeuner : « La machine à expresso, le toaster et l’extracteur de jus sont branchés en permanence. En dessous se trouve un petit réfrigérateur pour le lait, le beurre, les jus de fruits… Et il y a même un autre évier pour rincer la vaisselle. »
« Les niches ouvertes ont été imaginées dans un but pratique, pour que les hôtes aient tout à leur disposition, mais pas seulement. Le propriétaire aime qu’une cuisine vive et, en réalité, il a demandé des niches ouvertes dans les trois espaces distincts de sa cuisine. Il les remplit principalement avec ses livres de cuisine », note Aurélie.
AVANT
Voici une autre vue de la salle à manger d’origine. La porte-fenêtre donne côté sud, sur la terrasse et sur la Loire.
Voici une autre vue de la salle à manger d’origine. La porte-fenêtre donne côté sud, sur la terrasse et sur la Loire.
APRÈS
Nous n’avons malheureusement pas exactement le même cadrage sur cette photo « Après », qui montre le troisième espace aménagé dans la nouvelle cuisine. Nous sommes juste à droite de la porte-fenêtre, près de l’accès emprunté par les hôtes.
Il s’agit de « l’espace sucré » du propriétaire, comme le laisse deviner la peinture framboise, dont le RAL a été emprunté aux carreaux du sol. Le chef y réalise toutes ses pâtisseries et stocke son matériel, sa vaisselle et ses fournitures dans cette grande armoire.
Peinture framboise : Ressource
Nous n’avons malheureusement pas exactement le même cadrage sur cette photo « Après », qui montre le troisième espace aménagé dans la nouvelle cuisine. Nous sommes juste à droite de la porte-fenêtre, près de l’accès emprunté par les hôtes.
Il s’agit de « l’espace sucré » du propriétaire, comme le laisse deviner la peinture framboise, dont le RAL a été emprunté aux carreaux du sol. Le chef y réalise toutes ses pâtisseries et stocke son matériel, sa vaisselle et ses fournitures dans cette grande armoire.
Peinture framboise : Ressource
L’armoire a été fabriquée d’un seul tenant par l’équipe d’ébénistes de Kopo en medium peint, rehaussée de montants en noyer massif et de niches plaquées en noyer. Comme dans le reste de la cuisine, les façades sont équipées de système d’ouverture push-pull. Les colonnes contiennent des étagères nécessaires au rangement des robots et des fournitures de pâtisserie.
La desserte mobile a également été réalisée par Kopo pour que le chef puisse disposer d’un plan de travail quand elle est sortie du renfoncement.
La desserte mobile a également été réalisée par Kopo pour que le chef puisse disposer d’un plan de travail quand elle est sortie du renfoncement.
Si le budget de 40 000 euros semble important, il est en réalité plutôt serré pour aménager une cuisine de 32 m² entièrement sur mesure avec trois coins techniques différents et des finitions haut de gamme. « Nos formations d’architecte d’intérieur et d’ébéniste nous permettent d’être créatifs et le fait de marier l’artisanat local et le meilleur de l’industrie européenne nous rend compétitifs sur les prix tout en nous permettant de garder une vraie éthique », s’en expliquent Antoine Dandonneau et Aurélie Lesage.
Les accessoires qui se trouvent dans la cuisine du couple ont été sélectionnés par Aurélie et proviennent de boutiques et artisans nantais : Maison Simone ; Atelier du Petit Parc ; Saint Market ; Barak ; Dodé ; Andrée Jardin ; Yoko Homareda ; Arcam Glass
ET VOUS ?
Que pensez-vous de la rénovation de cette cuisine ?
Inspirez-vous de milliers de photos de cuisines
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Les accessoires qui se trouvent dans la cuisine du couple ont été sélectionnés par Aurélie et proviennent de boutiques et artisans nantais : Maison Simone ; Atelier du Petit Parc ; Saint Market ; Barak ; Dodé ; Andrée Jardin ; Yoko Homareda ; Arcam Glass
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