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Maisons contemporaines
Avant/Après : Une maison islaise pensée dans les moindres détails
Sur l'île d'Yeu, la pépiniériste Marie Méchin et son architecte Lucie Rouland partagent leurs choix longuement réfléchis
Marie Méchin et son mari sont des Islais. Ils sont nés et ont grandi sur l’île d’Yeu. La jeune femme, tout juste trentenaire, a repris la pépinière familiale et le couple souhaite s’installer dans sa propre maison. Dissuadés de rénover une bâtisse ancienne en raison des prix élevés sur l’île, ils trouvent une solution grâce aux parents de Marie qui divisent leur jardin pour leur permettre de construire. Accompagnés par l’architecte nantaise Lucie Rouland qui connaît bien l’île pour y avoir de la famille, le couple se lance fin 2019 dans le chantier de construction de leur home sweet home. À la clef, une maison follement chaleureuse concoctée par Marie et Lucie qui se sont découvert une passion commune pour la décoration.
Le plan de la construction neuve
De style vendéen, la construction neuve se présente de plain-pied, orientée plein sud. À voir son extérieur si coquet, on ne devinerait pas que cette maison a finalement été une suite de concessions. Pourtant, Marie a d’abord dû renoncer à son rêve d’une « maison ancienne avec les parquets qui grincent et des balcons en fer forgé », en raison du prix exorbitant des maisons à rénover sur l’île.
Et même en optant pour une construction neuve et en consacrant un budget de 250 000 euros, le couple qui avait misé sur une maison de 120 m², n’a pu en faire sortir de terre que 90. « Nous avions imaginé au départ faire une maison passive mais c’était vraiment trop coûteux », se remémore Marie Méchin, la propriétaire. « Le prix de la construction sur l’ile est très élevé car tous les matériaux viennent du continent et sont acheminés en bateau moyennant trente minutes de traversée », renchérit Lucie Rouland.
De style vendéen, la construction neuve se présente de plain-pied, orientée plein sud. À voir son extérieur si coquet, on ne devinerait pas que cette maison a finalement été une suite de concessions. Pourtant, Marie a d’abord dû renoncer à son rêve d’une « maison ancienne avec les parquets qui grincent et des balcons en fer forgé », en raison du prix exorbitant des maisons à rénover sur l’île.
Et même en optant pour une construction neuve et en consacrant un budget de 250 000 euros, le couple qui avait misé sur une maison de 120 m², n’a pu en faire sortir de terre que 90. « Nous avions imaginé au départ faire une maison passive mais c’était vraiment trop coûteux », se remémore Marie Méchin, la propriétaire. « Le prix de la construction sur l’ile est très élevé car tous les matériaux viennent du continent et sont acheminés en bateau moyennant trente minutes de traversée », renchérit Lucie Rouland.
Après. La construction de la bâtisse a également mis à l’épreuve les maîtres d’ouvrage et leur architecte car, commencée en février 2020, elle s’est heurtée à la période de l’épidémie de Covid. « Nous avions opté pour un constructeur bois du continent, basé en Vendée, mais avec le confinement, le passage bateau avec l’île d’Yeu a été interrompu et nous avons attendu de longs mois pour que la construction redémarre », se remémore Lucie.
Par rapport à une maison islaise classique qui se présente avec de nombreux petits volumes et des décrochés, la maison de Marie a été simplifiée, là encore pour rester dans les clous du budget. « Nous avons construit avec des fermettes côté chambres et une ferme traditionnelle côté cuisine, en laissant une double hauteur au-dessus de la salle à manger. Nous avons économisé 10 000 euros en faisant le choix de nous délester d’une charpente intérieure apparente, comme il est de coutume dans la région », détaille Lucie Rouland.
Par rapport à une maison islaise classique qui se présente avec de nombreux petits volumes et des décrochés, la maison de Marie a été simplifiée, là encore pour rester dans les clous du budget. « Nous avons construit avec des fermettes côté chambres et une ferme traditionnelle côté cuisine, en laissant une double hauteur au-dessus de la salle à manger. Nous avons économisé 10 000 euros en faisant le choix de nous délester d’une charpente intérieure apparente, comme il est de coutume dans la région », détaille Lucie Rouland.
L’architecte a étudié avec soin l’implantation de la bâtisse dans une optique bioclimatique afin de limiter les besoins en énergie. « Nous avons tourné la maison vers le sud en plaçant une baie vitrée qui fait rentrer le soleil en hiver. Par ailleurs, la maison n’est chauffée que par un poêle à granulés dont la chaleur est diffusée dans les autres pièces via les gaines de ventilation », explique-t-elle, rappelant que sur l’île d’Yeu, les ouvertures sont traditionnellement limitées et les baies vitrées interdites côté rue.
Marie, qui a vécu un dernier été très chaud sur l’île, estime néanmoins que la maison aurait besoin de protections solaires côté sud et envisage de bâtir une pergola végétalisée devant sa baie vitrée et d’ajouter des volets.
Marie, qui a vécu un dernier été très chaud sur l’île, estime néanmoins que la maison aurait besoin de protections solaires côté sud et envisage de bâtir une pergola végétalisée devant sa baie vitrée et d’ajouter des volets.
Si, à l’extérieur, la plupart des maisons de l’île d’Yeu sont blanches avec des volets bleus, Marie ne souhaitait pas de ce style bord de mer classique. Elle a donc opté pour des encadrements de fenêtres et une porte, tous anthracite, qui apportent du contraste aux enduits lisses à la chaux et aux tuiles canal imposées par le PLU.
La jeune femme avait également des idées bien arrêtées concernant l’agencement intérieur. « Je souhaitais un plan façon appartement, avec une fonction par pièce et un espace parental bien séparé de la zone enfant. J’ai trouvé un plan dans un magazine d’architecture, car je trouvais difficile de ne partir de rien, et on l’a adapté », explique Marie.
Trois chambres et deux salles de bains étaient souhaitées, mais seules deux chambres et une salle de bains ont été conservées. « Nous avons tout de même anticipé une extension sur chaque côté de la maison pour un temps futur », poursuit l’architecte.
6 questions à se poser avant de faire construire sa maison
La jeune femme avait également des idées bien arrêtées concernant l’agencement intérieur. « Je souhaitais un plan façon appartement, avec une fonction par pièce et un espace parental bien séparé de la zone enfant. J’ai trouvé un plan dans un magazine d’architecture, car je trouvais difficile de ne partir de rien, et on l’a adapté », explique Marie.
Trois chambres et deux salles de bains étaient souhaitées, mais seules deux chambres et une salle de bains ont été conservées. « Nous avons tout de même anticipé une extension sur chaque côté de la maison pour un temps futur », poursuit l’architecte.
6 questions à se poser avant de faire construire sa maison
Après une difficile année de gestion du gros œuvre, les deux jeunes femmes se sont dédommagées en concevant l’ambiance déco, une étape pendant laquelle elles ont vraiment été en osmose. « J’avais un trop-plein d’idées, Lucie m’a aidé à me canaliser. Elle a des goûts très sûrs, notamment pour le choix des couleurs », lui rend hommage Marie.
La propriétaire rêvait d’un nid qui ait le cachet des beaux appartements anciens de la ville qui l’avaient subjuguée étudiante. Pour trouver les harmonies de ses rêves, elle a passé des heures sur les réseaux sociaux à scruter les couleurs et matériaux qui la faisaient chavirer, d’autant qu’en plein confinement, l’île et ses activités étaient à l’arrêt. « Je me suis beaucoup inspirée de l’univers coloré de l’architecte d’intérieur Marianne Evennou et du minimalisme chaleureux style nordique », partage Marie, qui a également consacré beaucoup de temps à dessiner aux feutres chaque pièce en 3D, avec le mobilier à l’échelle, afin d’aider son mari à se projeter.
Les deux femmes, en quête de couleurs pour créer une belle harmonie, sont également tombés amoureuses des peintures de la marque Bilboquet qui ont servi à peindre certaines pièces. L’entrée et son placard de rangement ont, quant à eux, été parés de la nuance chaude Florence de Ressource, associée à des carreaux de ciment de chez Casalux, à l’instar d’une maison de famille 1900.
La propriétaire rêvait d’un nid qui ait le cachet des beaux appartements anciens de la ville qui l’avaient subjuguée étudiante. Pour trouver les harmonies de ses rêves, elle a passé des heures sur les réseaux sociaux à scruter les couleurs et matériaux qui la faisaient chavirer, d’autant qu’en plein confinement, l’île et ses activités étaient à l’arrêt. « Je me suis beaucoup inspirée de l’univers coloré de l’architecte d’intérieur Marianne Evennou et du minimalisme chaleureux style nordique », partage Marie, qui a également consacré beaucoup de temps à dessiner aux feutres chaque pièce en 3D, avec le mobilier à l’échelle, afin d’aider son mari à se projeter.
Les deux femmes, en quête de couleurs pour créer une belle harmonie, sont également tombés amoureuses des peintures de la marque Bilboquet qui ont servi à peindre certaines pièces. L’entrée et son placard de rangement ont, quant à eux, été parés de la nuance chaude Florence de Ressource, associée à des carreaux de ciment de chez Casalux, à l’instar d’une maison de famille 1900.
La cuisine attenante à la salle à manger est la plus grande pièce de la maison. Elle a été volontairement placée au cœur de la bâtisse et, depuis que la famille s’est installée, s’est d’ailleurs affirmée comme la pièce où elle passe le plus de temps.
Marie souhaitait lui donner un air campagnard chaleureux, tant via les coloris que l’ameublement.
Plus de photos de cuisines vertes de style campagne sur Houzz
Marie souhaitait lui donner un air campagnard chaleureux, tant via les coloris que l’ameublement.
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La cuisine a été choisie chez Ikea et repeinte par Marie et son époux, tout comme les autres pièces de la maison d’ailleurs. « Nous avons choisi la teinte Une petite mousse, un vert kaki de chez Bilboquet qui allait bien en camaïeu avec les tomettes légèrement flammées qui étaient notre point de départ et les murs que nous avons peints dans le ton Cueillette », explique Marie.
Les plans de travail en noyer apportent de la chaleur. « La crédence n’a pas encore été posée car Marie avait envie d’un carreaux Normandy Ceramics et elle attend d’avoir le budget plutôt que de mettre un pis-aller », explique Lucie.
Les plans de travail en noyer apportent de la chaleur. « La crédence n’a pas encore été posée car Marie avait envie d’un carreaux Normandy Ceramics et elle attend d’avoir le budget plutôt que de mettre un pis-aller », explique Lucie.
Pour donner un cachet authentique à la cuisine, l’architecte a suggéré un pavement en terre cuite, ce qui, selon elle, lui apporte un air de « maison de vacances ». Elle apprécie particulièrement ce matériau naturel et sain qui se patine et s’embellit avec le temps. Si, parfois, elle chine des tomettes anciennes, il s’agit ici de carreaux de terres cuites neufs, fabriqués par la briqueterie vendéenne Les Terres Cuites d’Aizenay.
Pour se meubler à coût réduit sur l’île, il y a une bonne solution solidaire : « Il s’agit de Yeu troc, une communauté d’échange et de seconde main sur Facebook », explique Lucie. En chinant sur ce site et chez un antiquaire de l’île, et en récupérant du mobilier dans la famille, le jeune couple ne s’est pas ruiné tout en faisant un geste pour l’environnement.
10 idées reçues sur l’achat de seconde main pour la maison
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Dans sa pièce de vie Marie tenait à réaliser un affichage personnalisé, une idée qui lui trottait dans la tête depuis de nombreuses années. Elle a donc rassemblé des documents personnels qui lui évoquent des jalons de vie teintés de bonheur : « Il y a des dessins que j’ai réalisés en école d’art, des pages d’un carnet de lithographies retrouvé par mon parrain qui habite Nantes. C’est à lui que je dois ma fibre artistique et ma passion pour chiner et restaurer. Il y a aussi des dessins réalisés par des camarades de classe… », détaille-t-elle avec passion.
Le salon est follement chaleureux avec son ambiance un brin bohème, paré de bois et d’objets décoratifs en fibres naturelles. Au plafond, le lambris blanc est une concession au style bord de mer traditionnel de l’île.
La pièce phare du salon est incontestablement la banquette à habiter. Elle crée un bel ensemble menuisé en pin, dans lequel s’encastrent le poêle à pellets et une bibliothèque. « Avant même que la maison ne soit construite, Marie m’avait envoyé une photo de repérage d’une assise avec verrière. Elle y tenait beaucoup et nous l’avons fait réaliser sur mesure d’après son idée et les très bons conseils du menuisier Martin Mallet », se remémore Lucie.
La pièce phare du salon est incontestablement la banquette à habiter. Elle crée un bel ensemble menuisé en pin, dans lequel s’encastrent le poêle à pellets et une bibliothèque. « Avant même que la maison ne soit construite, Marie m’avait envoyé une photo de repérage d’une assise avec verrière. Elle y tenait beaucoup et nous l’avons fait réaliser sur mesure d’après son idée et les très bons conseils du menuisier Martin Mallet », se remémore Lucie.
Le canapé méridienne est l’un des rares achats de mobilier neuf du couple tandis que le sol, recouvert de parquet stratifié, accueille un tapis tissé en coton avec des motifs géométriques que les jeunes femmes ont trouvé chez By Meliana, une jolie boutique de déco sur l’Ile d’Yeu.
Coussins velours : Caravane, Cyrillus, Madam Stolz ; murs : teinte meringue de la marque Peintures 1825, Théodore Collection
Coussins velours : Caravane, Cyrillus, Madam Stolz ; murs : teinte meringue de la marque Peintures 1825, Théodore Collection
Quelques emplettes ont également été réalisées à Nantes, comme les coussins à motifs Ikat à la Cabane de Stella, rue de la Paix ou encore les tabourets Cyrillus et les textiles AM.PM.
Lucie Rouland à gauche et Marie Méchin à droite
L’ambiance est toute douce dans la chambre parentale, avec sa tête de lit en lambris gris bleuté.
Peintures : Fog et Pina Colada chez Peintures 1825 Théodore Collection
Peintures : Fog et Pina Colada chez Peintures 1825 Théodore Collection
La tête de lit menuisée de 10 centimètres de profondeur a permis d’encastrer de part et d’autres du lit de jolis interrupteurs Fontini en bakélite et porcelaine qui faisaient envie à la propriétaire.
À l’autre bout de la maison a été installée la chambre d’amis. Aujourd’hui, celle-ci est devenue celle du petit garçon, né peu de temps après l’emménagement de Marie et son mari. Un lit à barreaux a rejoint la chambre pour l’occasion.
Jeté de lit en lin : By meliana ; papier peint fleuri : Monsieur Papier ; peinture : Sudburry Yellow chez Farrow&Ball
La salle de bains, savant mélange des styles moderne et d’ancien, ne passe pas inaperçue avec son sol en imitation carreaux de ciment (chez As de Carreaux) qui remontent au-dessus de la baignoire. On aime les touches boisées qui réchauffent l’ambiance telle l’étagère style scandinave chinée 10 euros sur Yeu troc.
Pendant la réalisation, la jeune femme a eu une frayeur avec le tablier de la baignoire qu’elle n’avait pas anticipé. « L’artisan m’a proposé de mettre un cache en plastique ! », s’indigne encore Marie, qui a préféré ce lambris en bois repeint en couleur Camping Sauvage.
Pendant la réalisation, la jeune femme a eu une frayeur avec le tablier de la baignoire qu’elle n’avait pas anticipé. « L’artisan m’a proposé de mettre un cache en plastique ! », s’indigne encore Marie, qui a préféré ce lambris en bois repeint en couleur Camping Sauvage.
En revanche, elle n’avait pas manqué de préciser son envie de robinetterie encastrée à son architecte qui lui a trouvé ce modèle rétro en laiton chez Hudson Reed.
Quant au meuble vasque, c’est un modèle de débrouillardise. « Une commode Malm de chez Ikea, rehaussée de pieds Prettypegs et un miroir martelé de chez Cyrillus pour rehausser le tout. Quand on a un budget serré, il faut ruser pour avoir quelque chose de plus personnalisé ! », plaisante l’architecte.
Quant au meuble vasque, c’est un modèle de débrouillardise. « Une commode Malm de chez Ikea, rehaussée de pieds Prettypegs et un miroir martelé de chez Cyrillus pour rehausser le tout. Quand on a un budget serré, il faut ruser pour avoir quelque chose de plus personnalisé ! », plaisante l’architecte.
Les petits coins sont plein de bonne humeur grâce à un mur Balle de Match de chez Bilboquet et des carreaux de ciment à motifs ensoleillés de chez Casalux.
Si Marie et sa famille se sentent désormais parfaitement bien dans leur nid douillet, la jeune femme se rappelle de ces trois ans comme d’une période aussi palpitante que stressante. Aujourd’hui, elle porte néanmoins un regard très positif sur cette expérience de construction. « Le plus beau compliment que l’on m’ait fait, c’est de me dire que ça ne faisait pas maison neuve. Ca veut dire que j’ai réussi mon pari ! », partage-t-elle.
Cette réussite, elle l’attribue en bonne part à Lucie, avec laquelle elle a formé un binôme idéal, ainsi qu’à son mari qui lui a fait entièrement confiance sur le choix des matériaux et des coloris. L’architecte, de son côté, a beaucoup appris de ce chantier. Elle qui, depuis le début de son activité avait l’habitude de penser en termes de gros œuvre, entre extension, surélévations et constructions, a senti ressurgir sa fibre décorative grâce au projet de Marie. « J’ai désormais envie de m’occuper de projets clefs en main, où je pourrais aller jusqu’à l’ameublement et la décoration », nous a-t-elle confié.
ET VOUS ?
Que pensez-vous de cette maison nouvellement construite ?
Si Marie et sa famille se sentent désormais parfaitement bien dans leur nid douillet, la jeune femme se rappelle de ces trois ans comme d’une période aussi palpitante que stressante. Aujourd’hui, elle porte néanmoins un regard très positif sur cette expérience de construction. « Le plus beau compliment que l’on m’ait fait, c’est de me dire que ça ne faisait pas maison neuve. Ca veut dire que j’ai réussi mon pari ! », partage-t-elle.
Cette réussite, elle l’attribue en bonne part à Lucie, avec laquelle elle a formé un binôme idéal, ainsi qu’à son mari qui lui a fait entièrement confiance sur le choix des matériaux et des coloris. L’architecte, de son côté, a beaucoup appris de ce chantier. Elle qui, depuis le début de son activité avait l’habitude de penser en termes de gros œuvre, entre extension, surélévations et constructions, a senti ressurgir sa fibre décorative grâce au projet de Marie. « J’ai désormais envie de m’occuper de projets clefs en main, où je pourrais aller jusqu’à l’ameublement et la décoration », nous a-t-elle confié.
ET VOUS ?
Que pensez-vous de cette maison nouvellement construite ?
Coup d’œil
Qui vit ici : c’est la maison de Marie Méchin, 30 ans, son époux et leur bébé
Emplacement : Sur l’île d’Yeu
Livraison du projet : Décembre 2020 après 1 an de travaux
Superficie maison : 90 m²
Superficie terrain : 489 m²
Architecte : Lucie Rouland
Constructeur : Maison Art Bois (Sallertaine, 85)
Budget total : 250 000 euros TTC
Crédit photos : Sophie Masiewicz
Ce reportage retrace trois ans de réflexion qui ont débouché sur la sortie de terre de la maison de 90 m² du couple. Pour Marie, passionnée d’architecture d’intérieur, qui a fait des études d’art à Nantes, cette construction a représenté un moment très important de sa vie, depuis sa conception au suivi de chantier et jusqu’à sa minutieuse décoration. À chaque étape, elle a pu compter sur l’aide précieuse de Lucie Rouland, dont le double profil d’architecte diplômée des Beaux-Arts lui a permis de résoudre autant les équations techniques que de valider ses choix déco.
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