Visites Privées
Avant/Après : Vue inoubliable pour restructuration lourde
Sur la Côte d'Azur, une villa 1940-1950 renaît avec une vue magique pour une famille grâce à Julie Faudella
Direction Villefranche-sur-Mer, une commune escarpée sur la Méditerranée, dominant la péninsule de Saint-Jean-Cap-Ferrat. Une situation de rêve qui n’a rien perdu de sa magie depuis qu’en 1957, Cary Grant et Deborah Kerr y tournaient les scènes romantiques d’Elle et Lui (An Affair to Remember). C’est d’une nouvelle histoire d’amour qu’il s’agit ici : celle d’un couple de quadras avec deux enfants, tombés sous le charme d’une ancienne villa, morcelée en trois logements de vacances dans un état de quasi-abandon. Pour orchestrer cette rénovation ambitieuse qui vise à la transformer en demeure familiale, ils pensent immédiatement à Julie Faudella, une architecte d’intérieur basée à Cagnes-sur-Mer, avec laquelle ils ont déjà collaboré pour la refonte de bureaux. Son expertise en matière de suivi de chantiers d’envergure va leur permettre, en à peine un an, de métamorphoser la maison selon leurs rêves et de révéler une vue mer inouïe, comme il n’en existe que peu sur la Côte d’Azur.
Plan de masse de la villa
La belle endormie se niche au fond d’une impasse paisible de Villefranche-sur-Mer, entourée d’un jardin à l’état de jungle au moment de l’achat. Son emplacement dans l’escarpement de la localité est idéal, « ni trop haut, ni trop bas pour profiter pleinement de la vue incroyable sur la rade », le souligne Julie. Avec ses 176 m² – taille plutôt modeste pour le secteur –, cette villa datant probablement des années 1940 ou de l’immédiat après-guerre, se déploie sur deux niveaux et, malgré son état de décrépitude, dégage le charme des belles villas de la Riviera.
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La belle endormie se niche au fond d’une impasse paisible de Villefranche-sur-Mer, entourée d’un jardin à l’état de jungle au moment de l’achat. Son emplacement dans l’escarpement de la localité est idéal, « ni trop haut, ni trop bas pour profiter pleinement de la vue incroyable sur la rade », le souligne Julie. Avec ses 176 m² – taille plutôt modeste pour le secteur –, cette villa datant probablement des années 1940 ou de l’immédiat après-guerre, se déploie sur deux niveaux et, malgré son état de décrépitude, dégage le charme des belles villas de la Riviera.
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Plan du premier étage avant travaux
L’étage principal, le plus haut, est divisé en deux appartements jumeaux (photo). La villa comporte également un rez-de-jardin qui accueille un troisième appartement ainsi qu’une buanderie (voir le plan plus loin). Mais c’est à l’étage que se révèle l’atout majeur de la maison : une loggia vitrée spectaculaire, partagée entre les deux T2, offrant à chacun un espace solarium suspendu face à la Méditerranée. « Cette verrière semblait avoir été ajoutée ultérieurement. Elle était séparée du reste de la maison par un imposant mur porteur – probablement l’ancienne façade », a observé Julie Faudella lors de sa première visite.
L’étage principal, le plus haut, est divisé en deux appartements jumeaux (photo). La villa comporte également un rez-de-jardin qui accueille un troisième appartement ainsi qu’une buanderie (voir le plan plus loin). Mais c’est à l’étage que se révèle l’atout majeur de la maison : une loggia vitrée spectaculaire, partagée entre les deux T2, offrant à chacun un espace solarium suspendu face à la Méditerranée. « Cette verrière semblait avoir été ajoutée ultérieurement. Elle était séparée du reste de la maison par un imposant mur porteur – probablement l’ancienne façade », a observé Julie Faudella lors de sa première visite.
Plan du premier étage après travaux
Le cahier des charges des maîtres d’ouvrage était relativement simple, privilégiant les aspects structurels à la décoration, car l’acquisition de cette propriété représentait déjà un investissement de conséquence pour la famille.
Leur programme s’articulait naturellement sur les deux niveaux : en haut, les pièces de vie et la suite parentale profiteraient de la vue exceptionnelle, tandis que le niveau inférieur serait dédié à leurs enfants de 9 et 12 ans, avec deux chambres dotées chacune de sa propre salle de bains. « Une configuration idéale pour un garçon et une fille, leur offrant à la fois intimité et indépendance », précise l’architecte d’intérieur. Se sont rajoutés la création d’une buanderie, d’un espace bureau et d’une salle de cinéma au niveau inférieur afin d’optimiser les espaces.
Galvanisée par le potentiel du lieu, Julie Faudella n’a mis qu’un mois pour concevoir les plans d’étude à la base d’un chantier qui s’est étendu de juillet 2023 à juillet 2024 (sauf en août où il est interdit de faire des travaux dans cette localité). Selon elle, la transformation de ces trois appartements en une maison familiale cohérente reposait sur deux défis techniques majeurs : « l’intégration harmonieuse de la verrière dans l’espace de vie principal et la création d’un escalier intérieur – jusqu’alors inexistant – destiné à unifier les deux niveaux en un seul lieu de vie ».
Le cahier des charges des maîtres d’ouvrage était relativement simple, privilégiant les aspects structurels à la décoration, car l’acquisition de cette propriété représentait déjà un investissement de conséquence pour la famille.
Leur programme s’articulait naturellement sur les deux niveaux : en haut, les pièces de vie et la suite parentale profiteraient de la vue exceptionnelle, tandis que le niveau inférieur serait dédié à leurs enfants de 9 et 12 ans, avec deux chambres dotées chacune de sa propre salle de bains. « Une configuration idéale pour un garçon et une fille, leur offrant à la fois intimité et indépendance », précise l’architecte d’intérieur. Se sont rajoutés la création d’une buanderie, d’un espace bureau et d’une salle de cinéma au niveau inférieur afin d’optimiser les espaces.
Galvanisée par le potentiel du lieu, Julie Faudella n’a mis qu’un mois pour concevoir les plans d’étude à la base d’un chantier qui s’est étendu de juillet 2023 à juillet 2024 (sauf en août où il est interdit de faire des travaux dans cette localité). Selon elle, la transformation de ces trois appartements en une maison familiale cohérente reposait sur deux défis techniques majeurs : « l’intégration harmonieuse de la verrière dans l’espace de vie principal et la création d’un escalier intérieur – jusqu’alors inexistant – destiné à unifier les deux niveaux en un seul lieu de vie ».
Photo Avant
Avant. Vue sur la façade est de la maison lors du défrichage initial. À l’origine, la propriété disparaissait sous une végétation dense qui la privait de lumière. « C’était une véritable forêt tout autour de la maison », se remémore Julie.
La première phase, éprouvante, s’est étalée sur deux mois. Il a fallu d’abord débarrasser l’intérieur d’années d’accumulation de détritus, démolir les cloisons obsolètes et s’attaquer à la végétation envahissante. « À l’intérieur, l’atmosphère était insalubre au point que nous devions porter des masques, mais à l’extérieur nous avons eu une excellente surprise. Au fur et à mesure du défrichage, nous avons découvert que le terrain était bien plus grand qu’imaginé. Il entourait complètement la maison, ce qui a ouvert de nouvelles perspectives : mes clients se sont mis à rêver d’une terrasse pour les déjeuners en plein air, d’une place de parking et même d’une piscine. Nous avons immédiatement déposé les demandes préalables pour intégrer ces aménagements au projet de rénovation », raconte-t-elle.
La première phase, éprouvante, s’est étalée sur deux mois. Il a fallu d’abord débarrasser l’intérieur d’années d’accumulation de détritus, démolir les cloisons obsolètes et s’attaquer à la végétation envahissante. « À l’intérieur, l’atmosphère était insalubre au point que nous devions porter des masques, mais à l’extérieur nous avons eu une excellente surprise. Au fur et à mesure du défrichage, nous avons découvert que le terrain était bien plus grand qu’imaginé. Il entourait complètement la maison, ce qui a ouvert de nouvelles perspectives : mes clients se sont mis à rêver d’une terrasse pour les déjeuners en plein air, d’une place de parking et même d’une piscine. Nous avons immédiatement déposé les demandes préalables pour intégrer ces aménagements au projet de rénovation », raconte-t-elle.
Photo Avant
Avant. Nous commençons la visite de l’intérieur par l’étage. La chambre de l’appartement de gauche sur le plan a été reconfigurée en entrée principale de la maison.
La première phase des travaux intérieurs s’est concentrée sur les fondamentaux techniques : remise aux normes complète des réseaux, renforcement de l’isolation, ragréage des sols, et installation d’un système de chauffage hybride très efficace : une climatisation réversible avec diffusion par le plafond, associée à un plancher chauffant. « Cette solution offre le meilleur confort possible au quotidien. En été, l’air frais descend naturellement du plafond, tandis qu’en hiver, la chaleur monte progressivement du sol », explique Julie.
La première phase des travaux intérieurs s’est concentrée sur les fondamentaux techniques : remise aux normes complète des réseaux, renforcement de l’isolation, ragréage des sols, et installation d’un système de chauffage hybride très efficace : une climatisation réversible avec diffusion par le plafond, associée à un plancher chauffant. « Cette solution offre le meilleur confort possible au quotidien. En été, l’air frais descend naturellement du plafond, tandis qu’en hiver, la chaleur monte progressivement du sol », explique Julie.
Photo Avant
En cours de chantier. L’idée de l’architecte d’intérieur était de marquer l’entrée sans la cloisonner afin que, dès que l’on passe la porte, l’on soit aimanté par la nouvelle vue de la maison vers la mer. Elle a donc créé un sas en tasseaux de bois qui filtre sans fermer, empruntant l’idée au style des cabines de plage locales. Les toilettes ont été intégrées à l’arrière à ce sas. De l’autre côté, on aperçoit la création du nouvel escalier protégé par un garde-corps en tasseaux de chêne.
Après. « Nous avons travaillé sur la verticalité pour créer une entrée à la fois impressionnante et intime. Le miroir sur mesure met en valeur la magnifique hauteur sous plafond de 3 mètres, tandis que les tasseaux de chêne en partie haute redimensionnent le sas pour lui donner une échelle plus chaleureuse », explique la professionnelle.
Photo Avant
Avant. Voici le salon cuisine de l’appartement de droite sur le plan d’origine. En dépit d’un beau parquet en point de Hongrie et des plafonds culminant à 3 mètres, la maison était plutôt austère, sans ornementation très travaillée, ce qui laisse penser à une construction des alentours de la Seconde Guerre mondiale.
Après. La fusion de l’ancienne salle à manger avec celle de l’appartement voisin et des salles de bains arrières a permis de créer une belle pièce de vie familiale de plus de 50 m² dont le point d’orgue est la vue sur mer.
Pour sublimer cet espace, un nouveau parquet en point de Hongrie en chêne clair contrecollé a été posé sur le plancher chauffant. « Ce plancher restaure la sophistication des belles villas de Villefranche et a un petit côté deck de bateau qui va bien avec cette vue sur mer, car on se croirait pas tant dans une maison qu’à la proue d’un navire dans cette pièce », partage Julie.
Suspensions cuisine : Ferm Living Coloris Cashmere
Pour sublimer cet espace, un nouveau parquet en point de Hongrie en chêne clair contrecollé a été posé sur le plancher chauffant. « Ce plancher restaure la sophistication des belles villas de Villefranche et a un petit côté deck de bateau qui va bien avec cette vue sur mer, car on se croirait pas tant dans une maison qu’à la proue d’un navire dans cette pièce », partage Julie.
Suspensions cuisine : Ferm Living Coloris Cashmere
Une cuisine magistrale occupe la partie gauche de la pièce. Suivant le souhait des propriétaires, elle s’articule autour d’un îlot de 3 mètres en Dekton, complété par des colonnes de rangement et une niche habillée du même matériau. « Nous avons réalisé le mobilier sur la base de caissons Ikea, car c’est imbattable au niveau qualité-prix », confie Julie.
Sur un budget cuisine de 25 000 euros, électroménager compris, 8 000 euros ont été investis dans une pièce maîtresse : une table exceptionnelle en lave émaillée de 4,70 mètres de long. Son plateau, réalisé sur mesure en deux parties par l’artisan Pierre Versace à Cagnes-sur-Mer (entreprise labellisée EPV – Entreprise du Patrimoine Vivant), s’emboîte façon puzzle et repose sur des pieds coniques Ripaton.
Le débord de la table par rapport à l’îlot répond à un besoin précis : « Mes clients souhaitaient une très grande table pour recevoir, tout en gardant la possibilité de dîner à quatre côté verrière », explique-t-elle. Cette configuration astucieuse, avec une banquette filante au dos de l’îlot, permet de préserver la circulation au centre de la pièce et de maintenir les perspectives vers la verrière.
Plus d’idées pour aménager une cuisine de grande taille sur Houzz
Sur un budget cuisine de 25 000 euros, électroménager compris, 8 000 euros ont été investis dans une pièce maîtresse : une table exceptionnelle en lave émaillée de 4,70 mètres de long. Son plateau, réalisé sur mesure en deux parties par l’artisan Pierre Versace à Cagnes-sur-Mer (entreprise labellisée EPV – Entreprise du Patrimoine Vivant), s’emboîte façon puzzle et repose sur des pieds coniques Ripaton.
Le débord de la table par rapport à l’îlot répond à un besoin précis : « Mes clients souhaitaient une très grande table pour recevoir, tout en gardant la possibilité de dîner à quatre côté verrière », explique-t-elle. Cette configuration astucieuse, avec une banquette filante au dos de l’îlot, permet de préserver la circulation au centre de la pièce et de maintenir les perspectives vers la verrière.
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Le sol de la cuisine a été revêtu du même matériau que l’îlot : un Dekton Marmorio imitant fidèlement le travertin. Cette pierre synthétique, fabriquée par Cosentino, a été choisie pour sa résistance remarquable et son harmonie avec la roche des abords de la villa.
Toutes les portes des meubles ont été fabriquées sur mesure en stratifié effet chêne par l’entreprise partenaire de Julie. L’architecte d’intérieur collabore fidèlement avec cette entreprise pour la majorité de ses chantiers.
Toutes les portes des meubles ont été fabriquées sur mesure en stratifié effet chêne par l’entreprise partenaire de Julie. L’architecte d’intérieur collabore fidèlement avec cette entreprise pour la majorité de ses chantiers.
Photo Avant
Avant. Nous voyons ici la cuisine/ séjour de l’appartement de droite (voir plan existant) dans l’autre sens.
Après. À cet emplacement, une imposante bibliothèque maçonnée sur mesure fait désormais office de toile de fond à la table à manger. « Monsieur voulait y intégrer son tourne-disque design et Madame sa collection de vases. J’ai également conçu une partie fermée en bas afin de créer un grand vaisselier », explique l’architecte d’intérieur.
Photo Avant
Avant. Le séjour/cuisine du second appartement jumeau donnait accès à l’une des deux parties de la loggia suspendue offrant une vue exceptionnelle sur la mer. Dès leur première visite, les propriétaires ont perçu le potentiel de cette loggia et ont souhaité la réintégrer à l’intérieur pour en faire l’atout majeur de la maison.
Après. L’architecte d’intérieur a concrétisé leur vision et réalisé leur rêve : « Lorsque l’on rentre dans cette pièce, c’est toujours pareil depuis la première réunion de chantier. Tout le monde s’approche de la verrière et reste un moment bouche bée avant que les conversations ne recommencent. La vue sur la mer et la rade de Villefranche est dingue et happe les regards. L’ambiance est également magique la nuit lorsque l’on voit s’allumer les lumières de Saint-Jean-Cap-Ferrat sur la pointe », explique-t-elle.
Photo Avant
En cours de travaux. Lorsque les travaux ont commencé en intérieur, ils n’ont pas concerné tout de suite la verrière existante. L’ancienne façade sud, avec ses murs épais d’environ 50 centimètres, a d’abord été entièrement décloisonnée côté mer pour réintégrer la loggia dans la pièce de vie. Pour soutenir l’ensemble, un IPN d’une portée de 5,60 mètres a été installé, prenant appui de part et d’autre des pans coupés de la façade pour assurer la reprise des charges.
Après. Une fois le sol terminé, la verrière d’origine en fer simple vitrage a été entièrement refabriquée par un artisan de la région, et peinte en un coloris Ressource SC293- SKY BLUE. « Le thermofer permet de créer des montants plus fins que l’aluminium, tandis que le traitement solaire des vitrages évite que le soleil ne chauffe trop l’intérieur car ici, même en hiver, derrière les vitres, il peut faire chaud », explique Julie.
Conçue par l’architecte d’intérieur, cette verrière apporte plusieurs améliorations majeures. Ses montants métalliques, désormais espacés régulièrement, mettent en valeur la vue panoramique. La partie haute est équipée de fenêtres ouvrantes pour une ventilation optimale. Enfin, une allège fixe de 100 centimètres de hauteur a été intégrée. « Elle n’était que de 70 centimètres auparavant, ce qui engendrait un vrai risque de basculement », souligne-t-elle.
Conçue par l’architecte d’intérieur, cette verrière apporte plusieurs améliorations majeures. Ses montants métalliques, désormais espacés régulièrement, mettent en valeur la vue panoramique. La partie haute est équipée de fenêtres ouvrantes pour une ventilation optimale. Enfin, une allège fixe de 100 centimètres de hauteur a été intégrée. « Elle n’était que de 70 centimètres auparavant, ce qui engendrait un vrai risque de basculement », souligne-t-elle.
Photo Avant
Avant. Voici, d’un autre point de vue, le séjour de l’appartement de gauche sur le plan initial.
Après. Le salon, délibérément épuré pour magnifier la vue exceptionnelle, a nécessité des recherches minutieuses . « La configuration des lieux imposait que le canapé soit en deux morceaux si l’on ne voulait pas bloquer la vue sur mer depuis l’entrée. Il fallait aussi qu’il ne soit pas trop haut. Nous avons fini par trouver ce modèle assez sculptural dans le design italien (Papilo chez Ditre Italia) », explique l’architecte d’intérieur.
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Avec ses pieds en polycarbonate transparents, ce canapé minimaliste privilégie la vue et la légèreté. Ses lignes organiques s’harmonisent parfaitement avec la table Elements d’Ethnicraft. « Nous avons souhaité créer le décor autour d’un esprit minéral, d’où l’ajout des poufs de Stéphanie Marin qui ressemblent à des galets. C’est une interprétation contemporaine des alentours de la maison », décrypte la professionnelle.
Si la décoration reste volontairement sobre, l’architecte d’intérieur a particulièrement approfondi la conception de l’éclairage, qu’elle considère toujours comme un élément primordial du confort d’un lieu. « Nous avons beaucoup travaillé sur l’éclairage indirect dans cette maison. La cuisine est équipée d’un ruban LED dimmable très discret pour la souligner dans la nuit. Nous avons également équipé l’entrée en Led et préféré des appliques DCW Soul Story 2 et Soul Story 4 côté séjour », détaille-t-elle.
Éclairer un intérieur : Les 5 fondamentaux d’une designer lumière
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Photo Avant
Avant. Cette chambre est celle de l’appartement de droite sur le plan d’origine. Sur son périmètre se trouve désormais la chambre parentale.
Après. La suite parentale s’ouvre sur la droite de la bibliothèque vue précédemment. Elle fait donc face au bout de l’îlot de la cuisine. Pour profiter du panorama sur la mer, une double porte offre une large ouverture.
La décoration s’inscrit dans une recherche de design enveloppant, privilégiant les teintes claires et poursuivant le thème minéral. Le lit est encadré par des colonnes de rangement Ikea, personnalisées avec des portes et des chevets fabriqués sur mesure. Au mur, la peinture grège Farrow & Ball (skimming Stone n° 241) apporte une touche plus chaleureuse qu’un blanc pur. Cette chaleur est renforcée par les étagères en chêne stratifié et complétée par les lampes et appliques « Pebble » de Market Set, qui rappellent la forme des galets, perpétuant le thème minéral. La niche au-dessus de la tête de lit correspond à un renfoncement existant, idéalement mis en valeur.
Photo Avant
Avant. Voici l’entrée d’origine du niveau supérieur de la maison.
Après. Sur la gauche de la chambre parentale s’ouvre la nouvelle salle de bains privative du couple, aménagée en grande partie sur l’espace de l’ancienne entrée. L’agencement s’articule autour d’un meuble double vasque d’1,70 mètre de long, flanqué d’une douche et d’une baignoire. Le style décoratif s’inspire du carreau de ciment au sol, choisi par la propriétaire.
Le meuble vasque représente un bon exemple de l’optimisation budgétaire, telle que Julie la pratique souvent. Customisé par l’entreprise de travaux, il combine des modules de grande distribution. « Il nous est revenu à 850 euros contre classiquement 3 000 à 4 000 euros pour un meuble de salle de bains dédié de cette taille », explique Julie, qui a essayé de trouver des postes d’économie afin que ses clients puissent réaliser leurs travaux d’extérieur.
Sol : Terratinta Genesi Acqua rainbow 15×15 ; murs : Imola stile Mat et brillant beige ; meuble : Leroy Merlin réf. Remix Vert céladon ; vasque : Sensea réf. Studio (Leroy Merlin); robinetterie Hansgrohe réf. Metris
Sol : Terratinta Genesi Acqua rainbow 15×15 ; murs : Imola stile Mat et brillant beige ; meuble : Leroy Merlin réf. Remix Vert céladon ; vasque : Sensea réf. Studio (Leroy Merlin); robinetterie Hansgrohe réf. Metris
Plan du rez-de-jardin avant travaux
En rez-de-jardin, l’appartement indépendant était peu lumineux et d’une faible hauteur sous plafond (2,15 mètres). Il comprenait deux chambres, une salle de bains et une buanderie côté nord, tandis qu’une grande pièce cuisine/séjour était exposée sud (côté vue sur mer), située sous les salons/cuisine des appartements supérieurs.
En rez-de-jardin, l’appartement indépendant était peu lumineux et d’une faible hauteur sous plafond (2,15 mètres). Il comprenait deux chambres, une salle de bains et une buanderie côté nord, tandis qu’une grande pièce cuisine/séjour était exposée sud (côté vue sur mer), située sous les salons/cuisine des appartements supérieurs.
Plan du rez-de-jardin après travaux
Comme les pièces côté nord étaient vraiment sombres, il a été décidé de les transformer en buanderie et salon de cinéma. L’ancien séjour avec vue sur mer a été transformé en chambres pour les enfants.
Comme les pièces côté nord étaient vraiment sombres, il a été décidé de les transformer en buanderie et salon de cinéma. L’ancien séjour avec vue sur mer a été transformé en chambres pour les enfants.
Photo Avant
En cours de travaux. L’escalier aperçu au niveau de l’entrée nous mène au niveau inférieur de la maison. Comme les espaces étaient plus petits qu’à l’étage, la professionnelle a réfléchi à un plan qui maximise la superficie. Elle a tracé une circulation centrale large, comme si l’on se trouvait dans une pièce et non un couloir. « Ca change tout ! », estime-t-elle.
Après. Dans cette circulation, le bureau a été intégré sous l’escalier, un indispensable désormais dans tout foyer où l’on réalise des journées de télétravail. « Outre que l’on a utilisé un espace perdu, on est également très bien ici pour travailler car, dans la pièce de vie, c’est tellement lumineux que l’on a du mal à voir son écran », explique Julie.
Photo Avant
Avant. L’ancienne salle de bains du niveau bas, où a été placé l’escalier.
Après. L’escalier est équipé de lumière indirecte en partie basse afin de marquer un balisage aussi joli que sécuritaire. « C’est un vrai confort. Nous avons utilisé des appliques murales en plâtre de chez ByLed que nous avons encastrées dans le mur », indique l’architecte d’intérieur.
Photo Avant
Avant. Cette chambre du niveau bas côté nord était peu lumineuse. Elle a été transformée en salon télé.
Après. La famille ne souhaitait pas concurrencer la vue de la pièce de vie avec un téléviseur. Julie a proposé de transformer cette ancienne chambre en un confortable home cinema. « Nous avons fait venir l’entreprise niçoise spécialisée Coudert (www.coudert.tv) afin d’intégrer l’écran et le vidéoprojecteur et faire disparaître tous les câbles », explique-t-elle.
Comme la pièce était déjà sombre, la professionnelle a conseillé son traitement en couleur façon boîte pour rehausser l’effet enveloppant. Elle a été peinte dans un bleu gris minéral de chez Farrow & Ball (Oval Room Blue n° 85). Le canapé d’angle est convertible pour que la chambre serve au besoin de chambre d’amis. « Les plus de la pièce, ce sont les deux portes à galandage intégrées face à face comme dans la suite parentale, afin de créer une très grande ouverture. Lorsque l’on descend à cet étage, on n’a pas l’impression d’être dans un couloir mais dans un vaste espace ouvert », explique Julie (voir photo de l’escalier en cours de travaux, où l’on distingue sur la gauche les portes du home cinema).
Comme la pièce était déjà sombre, la professionnelle a conseillé son traitement en couleur façon boîte pour rehausser l’effet enveloppant. Elle a été peinte dans un bleu gris minéral de chez Farrow & Ball (Oval Room Blue n° 85). Le canapé d’angle est convertible pour que la chambre serve au besoin de chambre d’amis. « Les plus de la pièce, ce sont les deux portes à galandage intégrées face à face comme dans la suite parentale, afin de créer une très grande ouverture. Lorsque l’on descend à cet étage, on n’a pas l’impression d’être dans un couloir mais dans un vaste espace ouvert », explique Julie (voir photo de l’escalier en cours de travaux, où l’on distingue sur la gauche les portes du home cinema).
Photo Avant
Avant. Au niveau de cette ancienne entrée de l’appartement du rez-de-jardin et de la chambre contiguë (dont on distingue uniquement la porte à droite sur la photo) a été installée la buanderie.
Après. Julie Faudella a traité cet espace comme une pièce technique très pratique pour une famille. L’un de ses mantras est d’ailleurs : « Dans une maison familiale, il faut beaucoup de rangements ! ». Aussi, en plus des équipements classiques pour une buanderie (espace machine et évier), elle a créé un linéaire de placards toute hauteur servant de grand dressing et deux autres linéaires de meubles bas dévolus au rangement.
La buanderie, située côté ouest, dispose d’une nouvelle porte acoustique toute vitrée. Une rareté : la colonne lave-linge surmontée par un coffrage aéré par des ouvertures. « C’est un espace dédié au séchage du linge », explique Julie. La buanderie comprend également une cave à vin et un congélateur bas, deux appareils demandés par les propriétaires.
Photo Avant
Avant. La grande pièce avec vue sur mer était aménagée en cuisine et séjour. Elle a été scindée en deux chambres d’enfants.
Après. La chambre de la jeune fille a été personnalisée avec un panoramique Ida (chez AM.PM) dans les tons pêche.
Sa salle de bains contiguë a été équipée d’une douche et parée d’un carrelage baguettes. Son meuble vasque en chêne et les détails du carrelage au sol apportent chaleur et fantaisie.
Murs : Wow – sweets bar ; sol : Fioranese – Italian Landscape – 20×20 ; Peinture : Farrow&Ball Templeton pink n° 303 ; meuble : Ikea Ängsjön motif chêne
Murs : Wow – sweets bar ; sol : Fioranese – Italian Landscape – 20×20 ; Peinture : Farrow&Ball Templeton pink n° 303 ; meuble : Ikea Ängsjön motif chêne
Les deux chambres enfant bénéficient d’une vue sur mer qui n’était pas visible au moment de l’achat. Aujourd’hui, les chambres ont regagné de la clarté. Chacune a également été équipée d’un bureau et d’une étagère String.
Photo Avant
Avant. L’ancienne buanderie de ce niveau a été transformée en salle de bains pour le garçon.
Après. Nous n’avons pas de photo de sa chambre, mais elle a été réalisée dans les tons de vert comme sa salle de bains. La vasque se trouve à la place de l’ancienne buanderie, mais la douche se trouve à l’emplacement d’un ancien cagibi extérieur.
Murs : Wow – sweets bar ; sol : Fioranese – Italian Landscape – 20×20 ; Peinture : Farrow&ball Oval Room n° 85 ; Meuble : Ikea Havbäck blanc
Murs : Wow – sweets bar ; sol : Fioranese – Italian Landscape – 20×20 ; Peinture : Farrow&ball Oval Room n° 85 ; Meuble : Ikea Havbäck blanc
« C’était fou, nous avons retrouvé ce cagibi plein de pierres. Au prix du mètre carré à Villefranche, nous avons percé la façade de la maison pour le réintégrer dans l’espace intérieur et le transformer en douche », explique Julie.
Bon à savoir, le plancher chauffant installé dans cette maison passe aussi sous tous les espaces douche. « C’est un vrai élément de confort, mais assez technique à réaliser car la tension n’est pas la même que pour un plancher chauffant classique et requiert d’installer un transformateur », détaille-t-elle.
Bon à savoir, le plancher chauffant installé dans cette maison passe aussi sous tous les espaces douche. « C’est un vrai élément de confort, mais assez technique à réaliser car la tension n’est pas la même que pour un plancher chauffant classique et requiert d’installer un transformateur », détaille-t-elle.
Voici les toilettes communes des enfants.
Photo Avant
À noter que de vastes toilettes extérieures ont également été aménagées à la place de l’ancienne cave en prévision de l’installation de la piscine.
Photo Avant
Les abords de la maison restent en chantier, à l’exception du parking déjà aménagé et de la jardinière réalisée côté sud, devant les chambres des enfants (photo). Après un investissement de 650 000 euros dans cette première phase de travaux, la famille a préféré reconstituer sa trésorerie avant d’entamer la construction de la piscine et de la terrasse dînatoire.
Si Julie Faudella mentionne modestement un chantier plutôt rapide et exemplaire, les propriétaires ne tarissent pas d’éloges sur leur architecte d’intérieur, à laquelle ils ont laissé ce commentaire évocateur sur son profil Houzz : « C’est la deuxième fois que nous faisons appel à Julie. Cette fois pour un projet de rénovation complète de notre villa avec dépôt de DP.Julie fait un travail remarquable.Elle s’entoure d’une excellente équipe qui réalise les projets qu’elle crée.Elle reste très à l’écoute des envies et demandes de ses clients. »
ET VOUS ?
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Si Julie Faudella mentionne modestement un chantier plutôt rapide et exemplaire, les propriétaires ne tarissent pas d’éloges sur leur architecte d’intérieur, à laquelle ils ont laissé ce commentaire évocateur sur son profil Houzz : « C’est la deuxième fois que nous faisons appel à Julie. Cette fois pour un projet de rénovation complète de notre villa avec dépôt de DP.Julie fait un travail remarquable.Elle s’entoure d’une excellente équipe qui réalise les projets qu’elle crée.Elle reste très à l’écoute des envies et demandes de ses clients. »
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Qui vit ici ? C’est la maison d’une famille
Emplacement : à Villefranche-sur-Mer
Superficie de la maison : 176 m² sur deux niveaux (r+1 : 96 m² - RDJ : 80 m²)
Date des travaux : 1 an (juillet 2023 à juillet 2024) après 1 mois d’étude
Travaux : 3 chambres, 3 salle de bains, 1 pièce cinéma et 1 buanderie
Architecte d’intérieur : Julie Faudella de Archi Design
Budget (hors honoraires) : 650 000 € dont 16 000 euros pour le mobilier et l’éclairage
Photos : Anthony Lanneretonne