Terrasse de la semaine
Avant/Après
Avant/Après : 3 terrasses bois, 3 aménagements différents
Vous projetez de créer ou relooker une terrasse ? Ces trois chantiers vont vous donner des pistes pour faire votre choix
Vous aimeriez faire poser ou rénover une terrasse bois dans votre jardin et vous vous demandez comment vous y prendre… Quelle essence choisir, quel temps prendra la construction, quelle taille serait judicieuse, quel budget faudra-t-il envisager ? Trois professionnels, spécialistes de la création de terrasses ont décortiqué pour nous leurs réalisations et nous ont livré toutes leurs astuces et conseils pour vous aider à prendre les bonnes décisions.
Le choix du matériau
La famille était plutôt sceptique vis-à-vis des lames composites, fabriquées à partir de sciure de bois et de résine, mais Félix Pignoux a su les convaincre.
« J’avais déjà posé des lames alvéolaires (creuses) et j’y ai renoncé en raison de leur mauvaise qualité. Mais ces lames Silvadec sont de tout autre facture. Fabriquées en France, ce qui est important pour moi, elles sont garanties 25 ans par leur fabricant. Denses et pleines, elles sont composées de deux tiers de bois et un tiers de résine. Elles ne chauffent pas sous les pieds et ont un intéressant aspect granuleux antidérapant. »
La famille était plutôt sceptique vis-à-vis des lames composites, fabriquées à partir de sciure de bois et de résine, mais Félix Pignoux a su les convaincre.
« J’avais déjà posé des lames alvéolaires (creuses) et j’y ai renoncé en raison de leur mauvaise qualité. Mais ces lames Silvadec sont de tout autre facture. Fabriquées en France, ce qui est important pour moi, elles sont garanties 25 ans par leur fabricant. Denses et pleines, elles sont composées de deux tiers de bois et un tiers de résine. Elles ne chauffent pas sous les pieds et ont un intéressant aspect granuleux antidérapant. »
« J’ai conseillé ces lames à mes clients car elles existent dans une large gamme de couleurs et, en particulier, dans un anthracite proche de celui de leur salon de jardin Fermob. Le composite permet en outre une pose d’une rectitude parfaite et d’une pureté sans aucune vis, qui s’accordait bien à leur construction contemporaine. Enfin c’est un matériau durable, sans entretien, et qui ne connaît aucune variation de couleur dans le temps. »
Trouvez un architecte paysagiste sur Houzz
Trouvez un architecte paysagiste sur Houzz
La pose de la terrasse
La dalle de béton fait environ 20 m². Au plus large, elle fait 3 mètres. Félix Pignoux a opté pour une pose sur plots en plastique réglables, car il fallait récupérer une dizaine de centimètres afin que la terrasse affleure la porte-fenêtre : « Les plots sont la solution pour compenser jusqu’à 20-25 centimètres de hauteur et quand le dénivelé n’est pas le même sur toute la surface de la terrasse car ils sont télescopiques. Il suffit ensuite de vérifier la mise à niveau au niveau à bulle. »
Quant à la structure en lambourdes, elle a été réalisée en bangkirai, un bois exotique très dense. « Pour les plots, la règle est d’en poser sept au mètre carré. Quant aux lambourdes c’est 3 mètres linéaires par mètre carré, mais personnellement je préfère surdimensionner un peu, par acquit de conscience. »
La dalle de béton fait environ 20 m². Au plus large, elle fait 3 mètres. Félix Pignoux a opté pour une pose sur plots en plastique réglables, car il fallait récupérer une dizaine de centimètres afin que la terrasse affleure la porte-fenêtre : « Les plots sont la solution pour compenser jusqu’à 20-25 centimètres de hauteur et quand le dénivelé n’est pas le même sur toute la surface de la terrasse car ils sont télescopiques. Il suffit ensuite de vérifier la mise à niveau au niveau à bulle. »
Quant à la structure en lambourdes, elle a été réalisée en bangkirai, un bois exotique très dense. « Pour les plots, la règle est d’en poser sept au mètre carré. Quant aux lambourdes c’est 3 mètres linéaires par mètre carré, mais personnellement je préfère surdimensionner un peu, par acquit de conscience. »
Les lames de 4 mètres en bois composite auxquelles on ajoute des clips Inox sont extrêmement rapides à poser, car elles ne sont jamais voilées comme les lames de bois peuvent l’être. Pas de problème d’espacement, une rectitude parfaite dans leurs lignes graphiques et aucun trou de vis. C’est donc la finition de terrasse au rendu le plus minimaliste et pur.
En principe, les lames sont positionnées perpendiculairement à la maison, de sorte à donner une sensation de profondeur de la terrasse lorsque l’on franchit la baie vitrée. Ici, Félix les a placées volontairement dans le sens inverse, afin de souligner le graphisme des persiennes ajourées. La pose de cette terrasse a pris trois jours.
En principe, les lames sont positionnées perpendiculairement à la maison, de sorte à donner une sensation de profondeur de la terrasse lorsque l’on franchit la baie vitrée. Ici, Félix les a placées volontairement dans le sens inverse, afin de souligner le graphisme des persiennes ajourées. La pose de cette terrasse a pris trois jours.
Les conseils du professionnel
« Si vous choisissez du composite, prenez un matériau de qualité et des clips Inox pour que la terrasse dure longtemps. Même sur du béton, ne posez pas les lambourdes directement au sol, pour que l’eau puisse s’écouler et ne stagne pas sous la terrasse, ce qui favoriserait une humidité néfaste à sa durée de vie. Créez une lame d’air à l’aide de plots ou de cales PVC. Avec la pose clipsée, vous ne pourrez plus avoir accès à la zone sous la terrasse sans ôter toutes les lames, donc prévoyez des finitions latérales amovibles. »
Le budget
Cette terrasse a coûté environ 6000 euros TTC. « Les lames Silvadec coûtent 90 euros du mètre carré, ce qui correspond à un ipé de qualité, soit un bois exotique haut de gamme », précise Félix Pignoux.
« Si vous choisissez du composite, prenez un matériau de qualité et des clips Inox pour que la terrasse dure longtemps. Même sur du béton, ne posez pas les lambourdes directement au sol, pour que l’eau puisse s’écouler et ne stagne pas sous la terrasse, ce qui favoriserait une humidité néfaste à sa durée de vie. Créez une lame d’air à l’aide de plots ou de cales PVC. Avec la pose clipsée, vous ne pourrez plus avoir accès à la zone sous la terrasse sans ôter toutes les lames, donc prévoyez des finitions latérales amovibles. »
Le budget
Cette terrasse a coûté environ 6000 euros TTC. « Les lames Silvadec coûtent 90 euros du mètre carré, ce qui correspond à un ipé de qualité, soit un bois exotique haut de gamme », précise Félix Pignoux.
PROJET 2 : Création d’une terrasse en ipé de 25 m² avec accès jardin
La problématique
En 2012, un couple a acheté un pavillon à Tournefeuille, en banlieue toulousaine, mais il ne disposait d’aucun accès au jardin, pourtant bien situé au sud. Dans le cadre de la rénovation du pavillon, les propriétaires ont fait percer une porte-fenêtre côté jardin, mais un demi-niveau requérait de créer une descente. Les propriétaires en ont profité pour faire réaliser conjointement une terrasse, afin de déjeuner dehors et d’améliorer la qualité de leur extérieur. Ils ont demandé au professionnel Guillaume Cordier, de la société Toul’Bois, de concevoir en prime un espace de stockage et des jardinières intégrées pour végétaliser la terrasse.
La problématique
En 2012, un couple a acheté un pavillon à Tournefeuille, en banlieue toulousaine, mais il ne disposait d’aucun accès au jardin, pourtant bien situé au sud. Dans le cadre de la rénovation du pavillon, les propriétaires ont fait percer une porte-fenêtre côté jardin, mais un demi-niveau requérait de créer une descente. Les propriétaires en ont profité pour faire réaliser conjointement une terrasse, afin de déjeuner dehors et d’améliorer la qualité de leur extérieur. Ils ont demandé au professionnel Guillaume Cordier, de la société Toul’Bois, de concevoir en prime un espace de stockage et des jardinières intégrées pour végétaliser la terrasse.
Le choix du bois
Le couple a opté pour une terrasse à la structure en pin classe 4 et un plancher en ipé, un bois exotique provenant d’Amérique du Sud, réputé pour sa qualité. « C’est le bois haut de gamme pour une terrasse. Très denses, les bois exotiques sont imputrescibles, avec peu d’échardes et on peut compter sur une durabilité de plusieurs dizaines d’années », affirme Guillaume Cordier.
Le prix de l’ipé ayant toutefois fortement augmenté ces dernières années, il lui préfère aujourd’hui le padouk, pour son coût plus accessible, mais pas seulement : « Le bois est séché en séchoir et non à l’air libre comme l’ipé et, de ce fait, il est très stable et plus sûr à travailler pour les professionnels, car il ne connaît que peu de retrait et de déformation dans le temps. » Par ailleurs ces deux bois ne demandent aucun entretien. Ils grisent naturellement entre six mois pour le padouk et un an pour l’ipé.
Le couple a opté pour une terrasse à la structure en pin classe 4 et un plancher en ipé, un bois exotique provenant d’Amérique du Sud, réputé pour sa qualité. « C’est le bois haut de gamme pour une terrasse. Très denses, les bois exotiques sont imputrescibles, avec peu d’échardes et on peut compter sur une durabilité de plusieurs dizaines d’années », affirme Guillaume Cordier.
Le prix de l’ipé ayant toutefois fortement augmenté ces dernières années, il lui préfère aujourd’hui le padouk, pour son coût plus accessible, mais pas seulement : « Le bois est séché en séchoir et non à l’air libre comme l’ipé et, de ce fait, il est très stable et plus sûr à travailler pour les professionnels, car il ne connaît que peu de retrait et de déformation dans le temps. » Par ailleurs ces deux bois ne demandent aucun entretien. Ils grisent naturellement entre six mois pour le padouk et un an pour l’ipé.
Le choix de la taille
La terrasse fait 25 m² en tout (17 m² hors escalier + 8 m² d’escalier). Mais comment savoir quelles dimensions choisir lorsque l’on est un particulier ? « La taille d’une terrasse est souvent déterminée par un budget. Comptez aujourd’hui 210 euros TTC du mètre carré pour une terrasse en padouk posée et 230 pour une terrasse en ipé en création de surface, c’est-à-dire avec une TVA à 20 % [pour information, la TVA est de 10 % en rénovation soit pour les deux autres projets évoqués dans l’article NDLR]. Nous conseillons un recul minimum de 3 mètres pour pouvoir placer une table de quatre à six personnes et tourner autour sans encombre », explique le professionnel.
La terrasse fait 25 m² en tout (17 m² hors escalier + 8 m² d’escalier). Mais comment savoir quelles dimensions choisir lorsque l’on est un particulier ? « La taille d’une terrasse est souvent déterminée par un budget. Comptez aujourd’hui 210 euros TTC du mètre carré pour une terrasse en padouk posée et 230 pour une terrasse en ipé en création de surface, c’est-à-dire avec une TVA à 20 % [pour information, la TVA est de 10 % en rénovation soit pour les deux autres projets évoqués dans l’article NDLR]. Nous conseillons un recul minimum de 3 mètres pour pouvoir placer une table de quatre à six personnes et tourner autour sans encombre », explique le professionnel.
La pose
La terrasse étant préparée en atelier, sa pose n’excède pas trois jours sur place. Comptez en sus une demi-journée quelque temps avant pour couler les plots béton qui vont ancrer la structure au sol. En effet, Guillaume Cordier ne recommande pas la pose sur plots ou sur lambourdes directement sur un jardin sans fondations : « Les fondations en béton, réalisées à 40 centimètres de profondeur, sont le gage que la terrasse ne bougera pas dans le temps », insiste-t-il.
Les lambourdes sont fixées à ces fondations au moyen de platines en acier galvanisé, ce qui leur évite d’être en contact avec l’humidité du sol et donc de se détériorer au fil du temps. Les lames de terrasse sont vissées sur les lambourdes avec des vis Inox : « Quand le travail est bien fait, il faut que les trous soient bien alignés. Les planches doivent être chanfreinées pour ne pas être blessantes, pré-percées pour que le bois n’éclate pas et les trous fraisés pour que les vis ne ressortent pas. »
La terrasse étant préparée en atelier, sa pose n’excède pas trois jours sur place. Comptez en sus une demi-journée quelque temps avant pour couler les plots béton qui vont ancrer la structure au sol. En effet, Guillaume Cordier ne recommande pas la pose sur plots ou sur lambourdes directement sur un jardin sans fondations : « Les fondations en béton, réalisées à 40 centimètres de profondeur, sont le gage que la terrasse ne bougera pas dans le temps », insiste-t-il.
Les lambourdes sont fixées à ces fondations au moyen de platines en acier galvanisé, ce qui leur évite d’être en contact avec l’humidité du sol et donc de se détériorer au fil du temps. Les lames de terrasse sont vissées sur les lambourdes avec des vis Inox : « Quand le travail est bien fait, il faut que les trous soient bien alignés. Les planches doivent être chanfreinées pour ne pas être blessantes, pré-percées pour que le bois n’éclate pas et les trous fraisés pour que les vis ne ressortent pas. »
Le conseil du professionnel
« Je préfère employer des lames entières pour une question visuelle et également de mise en œuvre. En effet, les lames n’ayant jamais exactement la même largeur, leur aboutage pose problème. Sans compter les risques de variations de teintes. Ici, pour baisser le prix de la terrasse, nous avons employé côté escalier des “coursons”, c’est-à-dire des lames plus courtes. Pour faire monter en gamme une terrasse, je conseille de ne pas opter comme ici pour une structure en pin, car mariée à des lames exotiques, il peut à la longue y avoir du jeu dans les vissages. Nous doublons la structure pin par une lambourde en bois exotique pour que les vissages soient plus costauds dans le temps. »
Le budget
Cette terrasse a coûté dans les 5000 euros. L’escalier avec espace de stockage ainsi que les jardinières encastrées ont fait grimper l’addition, mais l’emploi de coursons sur la partie escalier a compensé ce surcoût.
« Je préfère employer des lames entières pour une question visuelle et également de mise en œuvre. En effet, les lames n’ayant jamais exactement la même largeur, leur aboutage pose problème. Sans compter les risques de variations de teintes. Ici, pour baisser le prix de la terrasse, nous avons employé côté escalier des “coursons”, c’est-à-dire des lames plus courtes. Pour faire monter en gamme une terrasse, je conseille de ne pas opter comme ici pour une structure en pin, car mariée à des lames exotiques, il peut à la longue y avoir du jeu dans les vissages. Nous doublons la structure pin par une lambourde en bois exotique pour que les vissages soient plus costauds dans le temps. »
Le budget
Cette terrasse a coûté dans les 5000 euros. L’escalier avec espace de stockage ainsi que les jardinières encastrées ont fait grimper l’addition, mais l’emploi de coursons sur la partie escalier a compensé ce surcoût.
PROJET 3 : La rénovation d’une terrasse de 50 m² en bois exotique
La problématique
À Versailles, une famille habitant en rez-de-jardin disposait d’une grande terrasse de 14 x 3,5 mètres qui bordait son appartement, mais dont le rendu n’était pas à la hauteur de ses attentes. Il s’agissait en effet de dalles de béton gravillonnées posées sur des plots en plastique, un revêtement bien peu esthétique mais fréquemment employé en raison de son prix plancher et de sa résistance dans le temps. La famille a craqué sur le rendu du massaranduba, un bois exotique rouge en provenance d’Amérique du Sud et contacte le paysagiste Frédéric Chevallier-Appert, de la société Chevallier-Appert Paysages, pour faire recouvrir sa terrasse.
La problématique
À Versailles, une famille habitant en rez-de-jardin disposait d’une grande terrasse de 14 x 3,5 mètres qui bordait son appartement, mais dont le rendu n’était pas à la hauteur de ses attentes. Il s’agissait en effet de dalles de béton gravillonnées posées sur des plots en plastique, un revêtement bien peu esthétique mais fréquemment employé en raison de son prix plancher et de sa résistance dans le temps. La famille a craqué sur le rendu du massaranduba, un bois exotique rouge en provenance d’Amérique du Sud et contacte le paysagiste Frédéric Chevallier-Appert, de la société Chevallier-Appert Paysages, pour faire recouvrir sa terrasse.
Le choix du bois
La famille avait déjà choisi son bois, le massaranduba. Il fait partie des bois les plus denses du monde, classe 5, soit quasiment imputrescible. Frédéric Chevallier-Appert le trouve assez difficile à travailler car il est dur : le pré-perçage avant vissage est impératif !
Il apprécie néanmoins cette essence sans échardes et d’une belle couleur naturelle rouge.
« Si vous ne voulez pas qu’un bois exotique grise », conseille-t-il, « il faut le lasurer tous les ans avec une lasure professionnelle en phase aqueuse, qui fonctionne comme un bouche-pores et protège également le bois des taches. Passez la lasure une fois le bois nettoyé à la brosse avec de la lessive Saint-Marc. C’est un meilleur moyen que le Kärcher, qui tend à redresser les fibres du bois. »
La famille avait déjà choisi son bois, le massaranduba. Il fait partie des bois les plus denses du monde, classe 5, soit quasiment imputrescible. Frédéric Chevallier-Appert le trouve assez difficile à travailler car il est dur : le pré-perçage avant vissage est impératif !
Il apprécie néanmoins cette essence sans échardes et d’une belle couleur naturelle rouge.
« Si vous ne voulez pas qu’un bois exotique grise », conseille-t-il, « il faut le lasurer tous les ans avec une lasure professionnelle en phase aqueuse, qui fonctionne comme un bouche-pores et protège également le bois des taches. Passez la lasure une fois le bois nettoyé à la brosse avec de la lessive Saint-Marc. C’est un meilleur moyen que le Kärcher, qui tend à redresser les fibres du bois. »
Le choix de l’orientation des lames
La terrasse a été entièrement recouverte et la question de sa taille ne se posait pas. En revanche, Frédéric Chevallier-Appert a invité ses clients à réfléchir sur leurs préférences quant à la pose des lames, en travers ou en longueur : « C’est comme lorsque l’on porte des rayures », explique-t-il, « la disposition des lames change visuellement les proportions d’une terrasse. Ici, la pose choisie fait paraître la terrasse plus profonde lorsque l’on sort de l’appartement. »
La terrasse a été entièrement recouverte et la question de sa taille ne se posait pas. En revanche, Frédéric Chevallier-Appert a invité ses clients à réfléchir sur leurs préférences quant à la pose des lames, en travers ou en longueur : « C’est comme lorsque l’on porte des rayures », explique-t-il, « la disposition des lames change visuellement les proportions d’une terrasse. Ici, la pose choisie fait paraître la terrasse plus profonde lorsque l’on sort de l’appartement. »
La pose
Pour cette terrasse de 50 m² environ, il a fallu quatre jours de travail à deux professionnels. Les lambourdes ont été placées directement sur les dalles gravillonnées tous les 50 centimètres, fixées au sol avec des chevilles à frapper. Les lames de massaranduba ont ensuite été vissées sur les lambourdes après pré-perçage. Un écartement de 3 à 4 millimètres a été respecté pour pallier les éventuelles dilatations.
« Nous n’avons pas trouvé de lames de 4 mètres de long à ce moment-là, ce qui nous aurait permis de travailler en lames entières. Certaines essences se raréfient et parfois le stock manque », explique le professionnel. « Nous avons dû partir sur des lames de 2,50 mètres et calepiner les découpes afin qu’elles tombent toujours au même endroit. Pour éviter le fléchissement au niveau des découpes, nous plaçons des lambourdes supplémentaires. »
Pour cette terrasse de 50 m² environ, il a fallu quatre jours de travail à deux professionnels. Les lambourdes ont été placées directement sur les dalles gravillonnées tous les 50 centimètres, fixées au sol avec des chevilles à frapper. Les lames de massaranduba ont ensuite été vissées sur les lambourdes après pré-perçage. Un écartement de 3 à 4 millimètres a été respecté pour pallier les éventuelles dilatations.
« Nous n’avons pas trouvé de lames de 4 mètres de long à ce moment-là, ce qui nous aurait permis de travailler en lames entières. Certaines essences se raréfient et parfois le stock manque », explique le professionnel. « Nous avons dû partir sur des lames de 2,50 mètres et calepiner les découpes afin qu’elles tombent toujours au même endroit. Pour éviter le fléchissement au niveau des découpes, nous plaçons des lambourdes supplémentaires. »
Le conseil du professionnel
« La règle absolue est de poser des lames en bois exotique sur des lambourdes en exotique, ou du pin sur du pin, ou encore des lames en composite sur des lambourdes en composite. Si on monte une lame dense sur une essence tendre comme du pin, ça ne tient pas dans le temps. Par ailleurs, je préfère la pose vissée pour le bois, bien que la pose clipsée soit plus rapide pour les professionnels. Les clips en plastique sont de mauvaise qualité et les clips Inox entraînent un important surcoût. Seule la pose vissée permet de démonter une lame si elle est endommagée, se tord dans le temps ou fléchit. »
Le budget
Cette terrasse a coûté environ 7200 euros TTC posée dont 80 euros HT de pose et 60 euros HT du mètre carré pour le massaranduba (prix susceptible de varier en fonction des particularités de pose et du cours du bois). Par comparaison, comptez 80 euros HT pour de l’ipé, 120 pour du teck. « On peut trouver du bois moins cher, mais quant à moi, je m’approvisionne toujours auprès de fournisseurs chez lesquels le bois est certifié FSC ou géré durablement », affirme le professionnel.
ET VOUS ?
Que pensez-vous de ces terrasses ?
Lire aussi :
Conseils de pro : Quel bois choisir pour la terrasse ?
Focus Matière : Tout savoir sur les terrasses en bois composite
Décryptage de 10 aménagements de terrasses en bois réussis
Conseils de pro pour aménager une terrasse en bois
Plus d’idée pour aménager une terrasse
Plus de photos de terrasses
Trouvez le un professionnel près de chez vous sur Houzz
« La règle absolue est de poser des lames en bois exotique sur des lambourdes en exotique, ou du pin sur du pin, ou encore des lames en composite sur des lambourdes en composite. Si on monte une lame dense sur une essence tendre comme du pin, ça ne tient pas dans le temps. Par ailleurs, je préfère la pose vissée pour le bois, bien que la pose clipsée soit plus rapide pour les professionnels. Les clips en plastique sont de mauvaise qualité et les clips Inox entraînent un important surcoût. Seule la pose vissée permet de démonter une lame si elle est endommagée, se tord dans le temps ou fléchit. »
Le budget
Cette terrasse a coûté environ 7200 euros TTC posée dont 80 euros HT de pose et 60 euros HT du mètre carré pour le massaranduba (prix susceptible de varier en fonction des particularités de pose et du cours du bois). Par comparaison, comptez 80 euros HT pour de l’ipé, 120 pour du teck. « On peut trouver du bois moins cher, mais quant à moi, je m’approvisionne toujours auprès de fournisseurs chez lesquels le bois est certifié FSC ou géré durablement », affirme le professionnel.
ET VOUS ?
Que pensez-vous de ces terrasses ?
Lire aussi :
Conseils de pro : Quel bois choisir pour la terrasse ?
Focus Matière : Tout savoir sur les terrasses en bois composite
Décryptage de 10 aménagements de terrasses en bois réussis
Conseils de pro pour aménager une terrasse en bois
Plus d’idée pour aménager une terrasse
Plus de photos de terrasses
Trouvez le un professionnel près de chez vous sur Houzz
La problématique
En région parisienne une famille a fait construire une extension contemporaine pour agrandir sa vieille maison en briques. Elle a conjointement fait couler une dalle de béton devant l’extension en vue de faire une terrasse et projette de la faire recouvrir de carrelage. L’extension a été traitée de manière très contemporaine avec un thème pictural rouge brique/anthracite que l’on retrouve aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. Félix Pignoux, le paysagiste qui aménageait les extérieurs, a proposé à cette famille de réaliser la terrasse qu’elle projette, mais en optant pour un matériau beaucoup plus en accord avec leur extension : du bois composite anthracite.