Avant/Après : À Bordeaux, un appart neuf de 80 m² personnalisé
Suite à un achat sur plan, ce couple, décontenancé par un appartement sans caractère, appelle à la rescousse deux pros
Au printemps 2016, le couple de propriétaires a emménagé dans un bien bel appartement en plein centre de Bordeaux : un 80 m² flambant neuf, avec une triple exposition et un salon/cuisine donnant sur une grande terrasse de 30 m², plein sud. Le logement est situé au troisième et dernier étage d’un programme neuf du promoteur Nexity, « le Carré Cheverus », composé d’un ensemble de boutiques et d’appartements de standing, à un jet de pierre de la mairie et de la cathédrale. Mais comme la plupart des appartements neufs, le grand trois-pièces livré blanc et sans cuisine manque de caractère…
Les propriétaires commencent par faire poser une cuisine, avant de se rendre compte qu’ils peinent également à aménager les autres espaces et à les personnaliser. Ayant repéré sur Houzz les photos d’un autre appartement de ce programme, réenchanté quelques mois auparavant par l’architecte d’intérieur Stéphanie Romon, ils l’appellent à la rescousse.
Coup d’oeil
Qui habite ici : Un couple de quadragénaires qui a vécu précédemment en Californie
Emplacement : Au troisième étage d’un immeuble neuf, le Carré Cheverus, en plein centre de Bordeaux
Date de la réalisation : premier contact octobre 2016, livraison avril 2017
Superficie : 80 m² + 30 m² de terrasse
Architecte d’intérieur : Stéphanie Romon, Expression Architecte Intérieur
Cuisiniste : AltiDéco
Décoratrice : Sophie Larricq
Budget : environ 30 000 € TTC, hors honoraires
Crédit photos : Eric Bouloumié
Les propriétaires commencent par faire poser une cuisine, avant de se rendre compte qu’ils peinent également à aménager les autres espaces et à les personnaliser. Ayant repéré sur Houzz les photos d’un autre appartement de ce programme, réenchanté quelques mois auparavant par l’architecte d’intérieur Stéphanie Romon, ils l’appellent à la rescousse.
Coup d’oeil
Qui habite ici : Un couple de quadragénaires qui a vécu précédemment en Californie
Emplacement : Au troisième étage d’un immeuble neuf, le Carré Cheverus, en plein centre de Bordeaux
Date de la réalisation : premier contact octobre 2016, livraison avril 2017
Superficie : 80 m² + 30 m² de terrasse
Architecte d’intérieur : Stéphanie Romon, Expression Architecte Intérieur
Cuisiniste : AltiDéco
Décoratrice : Sophie Larricq
Budget : environ 30 000 € TTC, hors honoraires
Crédit photos : Eric Bouloumié
Voici la vue de la cathédrale Saint-André que les propriétaires ont depuis leur salon. Ils sont revenus s’installer à Bordeaux centre après deux ans passés à Palm Springs, dans une grande maison californienne. Marqués par ces années, ils avaient dans l’idée de faire revivre cette architecture et cette qualité de vie qu’ils avaient appréciées à travers leurs choix décoratifs. Quant l’architecte d’intérieur Stéphanie Romon leur a rendu visite pour la première fois, une grande photo de l’artiste Slim Aarons, représentant l’une de ces maisons californiennes si innovantes dans les années 50-60, était d’ailleurs posée à même le sol de leur salon. Ils ont alors évoqué leur rêve de transposer dans leur intérieur ce type de décor californien, mais sans son côté vintage.
Hormis la terrasse de 30 m², que les propriétaires voulaient meubler eux-mêmes, et la cuisine qu’ils avaient déjà fait faire, ils espérait qu’en deux mois Stéphanie Romon pourrait prendre en main tous les travaux d’aménagement et de personnalisation du 80 m². Mais, entre l’invention d’une mise en couleur et les petits soucis d’architecture intérieure qui requéraient des menuiseries sur mesure, il y avait pas mal de travail. Même si, du point de vue de Stéphanie Romon, « il s’agissait davantage d’une mission de déco que d’un gros réagencement ».
Mobilier d’extérieur : boutique Acanthe, à Libourne
Mobilier d’extérieur : boutique Acanthe, à Libourne
« Pour aller plus vite et me délester sur quelques questions de déco pure, j’ai travaillé à quatre mains avec la décoratrice Sophie Larricq dont c’était le premier gros projet », poursuit la professionnelle qui nous a fait faire la visite de l’appartement, dont voici le plan.
AVANT
Les propriétaires avaient vraiment peiné à s’approprier l’espace salon. Tout était resté blanc et il n’y avait même pas d’ampoule au plafond… Ils avaient seulement acquis deux fauteuils jaunes, un canapé bleu et une table vert d’eau sur laquelle ils avaient posé leur télé, le tout dans une disposition flottante. « Le canapé tournait le dos à la cuisine, car ils m’ont d’emblée expliqué qu’ils n’avaient pas pu le placer sur le mur de droite en raison d’une porte qui donne accès à la chaudière… », explique Stéphanie.
Les propriétaires avaient vraiment peiné à s’approprier l’espace salon. Tout était resté blanc et il n’y avait même pas d’ampoule au plafond… Ils avaient seulement acquis deux fauteuils jaunes, un canapé bleu et une table vert d’eau sur laquelle ils avaient posé leur télé, le tout dans une disposition flottante. « Le canapé tournait le dos à la cuisine, car ils m’ont d’emblée expliqué qu’ils n’avaient pas pu le placer sur le mur de droite en raison d’une porte qui donne accès à la chaudière… », explique Stéphanie.
APRÈS
Le salon a totalement changé d’aspect ! Le tonique bleu Sarah Lavoine pare deux des murs de la pièce de vie. « Nos clients souhaitaient de la couleur, une ambiance vintage années 60 avec comme fil conducteur leur grande photo de Aarons Slim. Nous en avons donc repris les couleurs pour créer cette ambiance », explique Stéphanie.
Le salon a totalement changé d’aspect ! Le tonique bleu Sarah Lavoine pare deux des murs de la pièce de vie. « Nos clients souhaitaient de la couleur, une ambiance vintage années 60 avec comme fil conducteur leur grande photo de Aarons Slim. Nous en avons donc repris les couleurs pour créer cette ambiance », explique Stéphanie.
AVANT
Si les couleurs du salon ont été assez vite cernées, de multiples questions d’architecture intérieure se sont posées, donnant pas mal de fil à retordre aux maîtres d’ouvrage comme aux pros.
« Dans un programme neuf, c’est assez courant que le promoteur soigne l’enveloppe extérieure et que l’on se retrouve avec des aberrations dans le plan intérieur des pièces. Ici en l’occurrence, dans la partie salon, on constate que l’on pouvait très difficilement meubler les trois pans de mur disponibles, l’un étant occupé par une baie vitrée, l’autre par une fenêtre à l’allège très basse, et le troisième pris par un radiateur et la porte de la chaudière… »
Si les couleurs du salon ont été assez vite cernées, de multiples questions d’architecture intérieure se sont posées, donnant pas mal de fil à retordre aux maîtres d’ouvrage comme aux pros.
« Dans un programme neuf, c’est assez courant que le promoteur soigne l’enveloppe extérieure et que l’on se retrouve avec des aberrations dans le plan intérieur des pièces. Ici en l’occurrence, dans la partie salon, on constate que l’on pouvait très difficilement meubler les trois pans de mur disponibles, l’un étant occupé par une baie vitrée, l’autre par une fenêtre à l’allège très basse, et le troisième pris par un radiateur et la porte de la chaudière… »
APRÈS
Une solution a donc été cherchée pour agrandir le salon et en particulier le minuscule pan de mur où reposaient les fauteuils jaunes, qui le faisaient paraître exigu. Grâce à un bleu soutenu, un vaste espace a été redessiné, dans lequel se fondent la porte de la chaudière, la porte d’entrée et le retour créé par la gaine technique à la limite de la cuisine.
« Nous voulions placer le canapé sur ce pan de mur afin de profiter de la vue plein sud, sur la terrasse et la ville. Nous avons déposé la porte en plastique qui cachait la chaudière et avons fait réaliser une double porte sur mesure en menuiserie. Elle permet d’accéder en partie haute à la chaudière sans avoir à bouger le canapé », explique la pro.
Une solution a donc été cherchée pour agrandir le salon et en particulier le minuscule pan de mur où reposaient les fauteuils jaunes, qui le faisaient paraître exigu. Grâce à un bleu soutenu, un vaste espace a été redessiné, dans lequel se fondent la porte de la chaudière, la porte d’entrée et le retour créé par la gaine technique à la limite de la cuisine.
« Nous voulions placer le canapé sur ce pan de mur afin de profiter de la vue plein sud, sur la terrasse et la ville. Nous avons déposé la porte en plastique qui cachait la chaudière et avons fait réaliser une double porte sur mesure en menuiserie. Elle permet d’accéder en partie haute à la chaudière sans avoir à bouger le canapé », explique la pro.
De cette manière, les fauteuils jaunes ont pris l’ancienne place du canapé ce qui ne bloque plus le regard vers la cuisine.
D’autres réflexions d’architecture intérieure ont animé l’intervention. Un meuble a été dessiné pour étirer les lignes du salon dans son autre dimension et installer convenablement le téléviseur, les enceintes et la platine vinyle des propriétaires. Une partie banc accueille l’écran et les vinyles, tandis que, sous l’allège de la fenêtre, une partie moins large permet de ranger les CD. « Nous les avons laissés volontairement apparents. le propriétaire est un inconditionnel de France Gall. Il avait très envie de pouvoir embrasser sa collection intégrale depuis son canapé », glisse-t-elle.
Sur la gauche et la droite, de petits piédestaux bleus prolongent le meuble en chêne de façon à accueillir les enceintes haut de gamme des propriétaires mélomanes : « Nous voulions un ensemble bien intégré », justifie Stéphanie.
Autre problématique à gérer : « Ce salon n’était pas d’équerre, si bien qu’il aurait été impossible de le meubler avec un canapé d’angle par exemple… Dans notre cas, les propriétaires voulaient intégrer un tapis, mais un rectangle classique aurait fait ressortir cette géométrie étrange », déplore l’architecte d’intérieur. C’est la décoratrice Sophie Larricq qui, après bien des recherches, a trouvé le tapis idéal : un modèle à pans coupés dans les couleurs de l’ambiance mise en place.
Tapis dolmen chez Ligne Roset ; Tables basses : Red Edition ; Suspension : Spokes 1 et Spokes 2 chez Foscarini
Autre problématique à gérer : « Ce salon n’était pas d’équerre, si bien qu’il aurait été impossible de le meubler avec un canapé d’angle par exemple… Dans notre cas, les propriétaires voulaient intégrer un tapis, mais un rectangle classique aurait fait ressortir cette géométrie étrange », déplore l’architecte d’intérieur. C’est la décoratrice Sophie Larricq qui, après bien des recherches, a trouvé le tapis idéal : un modèle à pans coupés dans les couleurs de l’ambiance mise en place.
Tapis dolmen chez Ligne Roset ; Tables basses : Red Edition ; Suspension : Spokes 1 et Spokes 2 chez Foscarini
Le besoin de gérer l’ensoleillement dans la pièce de vie faisait également partie des problèmes du couple : « La terrasse plein sud était inondée de soleil au point que les propriétaires vivaient souvent volets fermés », explique Stéphanie Romon.
Toujours dans l’esprit du tableau de Slim Aarons, des stores californiens ont été installés : « Ce sont des stores à lames verticales orientables inventés justement dans les années 50-60 pour les belles maisons américaines où ont commencé à fleurir de grandes baies vitrées. Ces stores répondaient parfaitement au besoin de cet appartement, car ils protégeaient du soleil tout en laissant passer les regards », explique Stéphanie.
Toujours dans l’esprit du tableau de Slim Aarons, des stores californiens ont été installés : « Ce sont des stores à lames verticales orientables inventés justement dans les années 50-60 pour les belles maisons américaines où ont commencé à fleurir de grandes baies vitrées. Ces stores répondaient parfaitement au besoin de cet appartement, car ils protégeaient du soleil tout en laissant passer les regards », explique Stéphanie.
Sur les fenêtres latérales, à l’un et l’autre bout de la pièce de vie, des stores bateaux ont été préférés, car il s’agissait de se cacher des vis-à-vis plus que du soleil. Ils ont été fabriqués par un tapissier pour s’assortir aux couleurs du tableau que l’on distingue désormais accroché au mur, au centre de la pièce.
Suspension Aplomb de Foscarini
Dernier point à étudier côté salon : son éclairage ! « Il n’y avait qu’une sortie centrale et encore n’était-elle pas placée correctement au centre du salon. Nous nous sommes basées sur la suspension Foscarini que nous avions choisie dans la cuisine. Les trois abat-jour en béton étaient supportés par une platine. Nous avons choisi sur un coup de cœur deux autres suspensions Foscarini avec éclairage vers le bas et le haut et avons fait faire une rosace en bois sur le modèle de la platine de la cuisine pour déplacer le point d’éclairage », détaille Stéphanie.
En général les promoteurs ne livrent pas de cuisines dans les appartements sur plan haut de gamme. À leur arrivée, les propriétaires ont donc fait installer cette belle cuisine blanche laquée. Lors de la personnalisation, un jaune paille a été retenu pour rehausser l’espace et on a installé des tablettes cache-radiateurs pour jouer le rôle de consoles.
AVANT
Afin de gagner les chambres et la salle d’eau, il fallait parcourir ce long couloir tout blanc avec une sortie d’ampoule nue au centre…
« À l’origine, les propriétaires avaient pisté un autre T3 du programme, mais il leur est passé sous le nez et le promoteur leur a proposé de leur rassembler un T1 et un T2, d’où ce grand couloir. Il portait d’ailleurs la trace du porteur séparant à l’origine les deux appartements et il y avait encore au sol l’ancienne trace d’un seuil », explique l’architecte d’intérieur.
Afin de gagner les chambres et la salle d’eau, il fallait parcourir ce long couloir tout blanc avec une sortie d’ampoule nue au centre…
« À l’origine, les propriétaires avaient pisté un autre T3 du programme, mais il leur est passé sous le nez et le promoteur leur a proposé de leur rassembler un T1 et un T2, d’où ce grand couloir. Il portait d’ailleurs la trace du porteur séparant à l’origine les deux appartements et il y avait encore au sol l’ancienne trace d’un seuil », explique l’architecte d’intérieur.
APRÈS
Pour animer ce couloir très impersonnel, l’idée d’une galerie d’art s’est imposée : « Cela convenait bien aux propriétaires, qui sont des esthètes. Ils possédaient deux belles illustrations d’architecture, représentant des maisons américaines. Nous avons complété la collection et l’avons mise sous cadres. »
Restait le problème de l’unique sortie électrique en milieu de couloir, bien insuffisante. « Pour faire comme dans une galerie et éclairer les cadres, nous avons placé un système électrique sur des suspentes. Il se présente comme un rail sur lequel on fixe des globes orientables là où on veut. Cela permettait d’éviter les réglettes car le plafond en béton interdit de faire des saignées », décrypte la pro.
Spots orientables : SLV
Pour animer ce couloir très impersonnel, l’idée d’une galerie d’art s’est imposée : « Cela convenait bien aux propriétaires, qui sont des esthètes. Ils possédaient deux belles illustrations d’architecture, représentant des maisons américaines. Nous avons complété la collection et l’avons mise sous cadres. »
Restait le problème de l’unique sortie électrique en milieu de couloir, bien insuffisante. « Pour faire comme dans une galerie et éclairer les cadres, nous avons placé un système électrique sur des suspentes. Il se présente comme un rail sur lequel on fixe des globes orientables là où on veut. Cela permettait d’éviter les réglettes car le plafond en béton interdit de faire des saignées », décrypte la pro.
Spots orientables : SLV
Côté entrée, pour créer un sas d’accueil et provoquer l’étonnement dès la porte franchie, une partie du couloir a été peinte en noir : « Du coup, nous avons mis les encadrements colorés sur la partie blanche et avons choisi des photos d’architecture en noir et blanc pour animer le côté noir », souligne Stéphanie.
Nous relevons au milieu du couloir un cadrage noir : « Nous avons peint en noir le stigmate du porteur entre les deux appartements. Plutôt que de le nier, nous en avons renforcé la présence pour dessiner ce grand cadrage qui reprend celui des tableaux. » Bien vu !
Au fond du couloir, la salle d’eau proposée par le promoteur était fonctionnelle mais toute blanche. Elle a été parée d’un pan de peinture turquoise et d’un nouveau sèche-serviettes, plus esthétique.
Au fond du couloir, la salle d’eau proposée par le promoteur était fonctionnelle mais toute blanche. Elle a été parée d’un pan de peinture turquoise et d’un nouveau sèche-serviettes, plus esthétique.
AVANT
La salle de bains était plutôt standard et avait besoin de prendre quelques couleurs.
La salle de bains était plutôt standard et avait besoin de prendre quelques couleurs.
APRÈS
Le bâti-support des toilettes a été habillé par une menuiserie de sorte à créer des petites niches de rangement sur le côté.
Le bâti-support des toilettes a été habillé par une menuiserie de sorte à créer des petites niches de rangement sur le côté.
AVANT
Zoom sur l’ancien sèche-serviette et sur le carrelage d’origine qui émanent des collections proposées par le promoteur.
Zoom sur l’ancien sèche-serviette et sur le carrelage d’origine qui émanent des collections proposées par le promoteur.
APRÈS
Aujourd’hui, le sol de la salle d’eau a été recouvert d’un béton ciré plus esthétique et le dessus de la vasque agrémenté par une crédence. Le shooting a été réalisé juste avant ces transformations.
Aujourd’hui, le sol de la salle d’eau a été recouvert d’un béton ciré plus esthétique et le dessus de la vasque agrémenté par une crédence. Le shooting a été réalisé juste avant ces transformations.
AVANT
Dans les chambres, même problème que dans le salon : « Les propriétaires travaillent beaucoup. Ils n’avaient pas le temps de peaufiner la déco et ils avaient simplement posé le strict nécessaire dans les murs blancs », relate Stéphanie.
Dans les chambres, même problème que dans le salon : « Les propriétaires travaillent beaucoup. Ils n’avaient pas le temps de peaufiner la déco et ils avaient simplement posé le strict nécessaire dans les murs blancs », relate Stéphanie.
APRÈS
Dans cette chambre, qui est celle des amis, l’ambiance picturale a été imaginée à partir de quatre tableaux..
Dans cette chambre, qui est celle des amis, l’ambiance picturale a été imaginée à partir de quatre tableaux..
« Voici les tableaux qui ont été offerts à mes clients par l’une de leurs amies. Ils y tenaient beaucoup et ils sont bien exposés maintenant face au lit. Les murs gris et nude sont venus comme une déclinaison des teintes du tableau », explique Stéphanie. « Quant à l’alcôve du bureau peinte en gris, on la doit encore au stigmate du porteur entre les deux appartements d’origine. Nous avons amplifié le léger décroché du mur avec du gris pour donner cet effet niche. »
Peintures nude et grise : Ressource
Peintures nude et grise : Ressource
Autres astuces pour compenser quelque peu l’étroitesse de la chambre : « Dans les programmes neufs, les chambres ne sont pas très vastes. Il restait peu de place au pied du lit, donc nous avons coffré le radiateur au plus juste et avons placé rideau et double rideau sur la même tringle. Soit on tire l’un, soit l’autre. »
AVANT
Voici la chambre des propriétaires avant l’intervention de Stéphanie et Sophie.
Voici la chambre des propriétaires avant l’intervention de Stéphanie et Sophie.
APRÈS
Question couleurs, les propriétaires n’avaient pas d’idée et n’avaient plus de tableaux… « C’est en visitant la toute nouvelle boutique Ressource de Bordeaux avec mes clients que nous avons élaboré la palette de leur chambre. Nous avons eu le coup de cœur pour ce vert légèrement kaki », explique Stéphanie.
Peintures verte et nude : Ressource
Question couleurs, les propriétaires n’avaient pas d’idée et n’avaient plus de tableaux… « C’est en visitant la toute nouvelle boutique Ressource de Bordeaux avec mes clients que nous avons élaboré la palette de leur chambre. Nous avons eu le coup de cœur pour ce vert légèrement kaki », explique Stéphanie.
Peintures verte et nude : Ressource
Sophie Larricq, qui est aussi peintre, a fabriqué les coussins contrastant et peint ces quatre tableaux d’après un artiste américain connu du couple.
Pour conclure, Stéphanie Romon et Sophie Larricq ont eu un beau compliment de la part des propriétaires : « Vous nous avez fait oser », ont-ils affirmé en évoquant les couleurs vives qui personnalisent désormais leur trois-pièces.
Stéphanie nous livre pour finir une réflexion intéressante issue de son expérience : « En tant que professionnelle, je remarque que les gens font souvent avec l’espace qu’ils ont, même s’il est très mal configuré, quitte à se gâcher la vie. Ils sont effrayés par les modifications et redoutent la difficulté de faire des travaux et le prix. Dans ce cas précis, changer la porte de la chaudière pour un modèle sur mesure a débloqué tout le problème d’aménagement du salon. »
Si vous aussi avez un problème d’aménagement, sachez faire confiance à un œil extérieur aguerri à l’instar de ce couple, car un bon professionnel sera à même de vous apporter des solutions qui vous changeront la vie.
ET VOUS ?
Que pensez-vous de cette rénovation ?
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Stéphanie nous livre pour finir une réflexion intéressante issue de son expérience : « En tant que professionnelle, je remarque que les gens font souvent avec l’espace qu’ils ont, même s’il est très mal configuré, quitte à se gâcher la vie. Ils sont effrayés par les modifications et redoutent la difficulté de faire des travaux et le prix. Dans ce cas précis, changer la porte de la chaudière pour un modèle sur mesure a débloqué tout le problème d’aménagement du salon. »
Si vous aussi avez un problème d’aménagement, sachez faire confiance à un œil extérieur aguerri à l’instar de ce couple, car un bon professionnel sera à même de vous apporter des solutions qui vous changeront la vie.
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