Avant/Après : Deux petits appartements réunis en quatre-pièces
L'arrivée surprise du bébé des propriétaires les a motivés pour engager de gros travaux afin de vivre ensemble
À Paris, dans le XVIIIᵉ arrondissement, le propriétaire habite dans un deux-pièces de 45 m² sur les contreforts de la butte Montmartre. Son appartement jouxte un studio dont il est également propriétaire et qu’il loue. Quand il rencontre Camille, ils étudient le projet d’habiter ensemble. La jeune femme trouve l’appartement du propriétaire trop exigu et ils contactent l’architecte Émilie Melin, repérée sur Internet, pour chiffrer un éventuel rassemblement des deux appartements. Ils disposent de 50 000 euros à allouer à leur projet, un budget que l’architecte estime un peu faible dans le cadre d’une rénovation complète. Le projet en serait sans doute resté là, quand Camille découvre qu’elle va devenir maman. Le couple recontacte l’architecte en toute hâte afin de mettre en œuvre le chantier dans les plus brefs délais. Le propriétaire emménage chez sa conjointe, qui n’a pas encore vendu son propre appartement, et place ses effets en garde-meubles le temps des travaux. Quatre mois après, juste au moment de la naissance de leur fille, ils découvrent leur nouveau lieu de vie de famille refait à neuf.
Coup d’œil
Qui vit ici : Un couple et son bébé
Emplacement : Paris XVIIIᵉ, contreforts de la butte Montmartre
Livraison du projet : octobre 2017
Durée des travaux : trois mois et demi
Superficie : 66 m² (le deux-pièces de Sébastien, de 45 m² + le studio qu’il louait, de 21 m²)
Architecte : Émilie Melin
Société de rénovation tout corps d’état : Mon Concept Habitation. Maître d’œuvre : Maxime Gaffory
Budget : 70 000 euros HT (dont 20 000 euros pour le poste menuiserie)
Crédit photos : Stéphane Vasco
Coup d’œil
Qui vit ici : Un couple et son bébé
Emplacement : Paris XVIIIᵉ, contreforts de la butte Montmartre
Livraison du projet : octobre 2017
Durée des travaux : trois mois et demi
Superficie : 66 m² (le deux-pièces de Sébastien, de 45 m² + le studio qu’il louait, de 21 m²)
Architecte : Émilie Melin
Société de rénovation tout corps d’état : Mon Concept Habitation. Maître d’œuvre : Maxime Gaffory
Budget : 70 000 euros HT (dont 20 000 euros pour le poste menuiserie)
Crédit photos : Stéphane Vasco
AVANT
La problématique majeure était de rassembler les deux appartements, celui du propriétaire (sur la gauche de ce plan) et le studio (en partie droite) dans le but d’obtenir une surface totale de 66 m². Il fallait donc créer une communication et réagencer l’espace de sorte à ne pas avoir deux petites cuisines et salles de bains, mais une seule cuisine et salle de bains familiales. Il fallait aussi disposer d’une grande pièce de vie bien agencée, de deux chambres, d’un bureau pour le propriétaire, qui travaille souvent à la maison, et d’une buanderie, bien pratique pour une famille… Les deux autres problématiques étaient d’aménager un maximum de rangements et de maximiser la lumière. Et, cerise sur le gâteau, de donner du style à l’ensemble sans exploser le budget !
La problématique majeure était de rassembler les deux appartements, celui du propriétaire (sur la gauche de ce plan) et le studio (en partie droite) dans le but d’obtenir une surface totale de 66 m². Il fallait donc créer une communication et réagencer l’espace de sorte à ne pas avoir deux petites cuisines et salles de bains, mais une seule cuisine et salle de bains familiales. Il fallait aussi disposer d’une grande pièce de vie bien agencée, de deux chambres, d’un bureau pour le propriétaire, qui travaille souvent à la maison, et d’une buanderie, bien pratique pour une famille… Les deux autres problématiques étaient d’aménager un maximum de rangements et de maximiser la lumière. Et, cerise sur le gâteau, de donner du style à l’ensemble sans exploser le budget !
APRÈS
Le chantier s’est présenté sous de bons auspices car le propriétaire, président du syndic de son immeuble, a pu racheter un peu des parties communes, ce qui a permis de déplacer légèrement la nouvelle porte d’entrée et de créer un sas d’accueil.
Le chantier s’est présenté sous de bons auspices car le propriétaire, président du syndic de son immeuble, a pu racheter un peu des parties communes, ce qui a permis de déplacer légèrement la nouvelle porte d’entrée et de créer un sas d’accueil.
AVANT
Le propriétaire pensait par ailleurs qu’il serait facile de réunir les deux appartements en déposant le placard d’entrée, dont la cloison du fond n’était pas porteuse. « Je lui ai confirmé qu’il s’agissait d’une simple cloison et que nous n’aurions pas à faire de rappels de charge, ce qui allégeait à la fois le budget et les démarches administratives », détaille l’architecte. La réunion des deux appartements s’est donc faite par le placard, que nous distinguons au fond à gauche de la photo.
Le propriétaire pensait par ailleurs qu’il serait facile de réunir les deux appartements en déposant le placard d’entrée, dont la cloison du fond n’était pas porteuse. « Je lui ai confirmé qu’il s’agissait d’une simple cloison et que nous n’aurions pas à faire de rappels de charge, ce qui allégeait à la fois le budget et les démarches administratives », détaille l’architecte. La réunion des deux appartements s’est donc faite par le placard, que nous distinguons au fond à gauche de la photo.
APRÈS
Après la réunion des appartements, tout a été refait du sol au plafond, à commencer par la pose d’un nouveau plancher en chêne massif et d’un faux plafond intégrant des spots. « Nous n’avons pas mis de suspensions car le plafond a été descendu à 2,40, ce qui est peu. Les suspensions auraient gêné », explique l’architecte. L’électricité a également été centralisée sur un seul compteur et un seul tableau, de même que l’eau. Enfin, les « grille-pain » d’origine ont été remplacés par des radiateurs électriques à inertie fluide.
À l’emplacement de l’ancienne entrée du studio, soit dans le couloir face aux toilettes et à la salle de bains actuels, un bureau a été créé pour le propriétaire. Le mur épais qui se trouve entre la bibliothèque et le bureau matérialise l’ancienne séparation des deux appartements. C’est à cet endroit que la cloison a été abattue pour rassembler les deux surfaces. Derrière la bibliothèque, façonnée en medium à peindre, se niche un petit placard d’entrée de 80 x 40 cm pour stocker les manteaux.
Après la réunion des appartements, tout a été refait du sol au plafond, à commencer par la pose d’un nouveau plancher en chêne massif et d’un faux plafond intégrant des spots. « Nous n’avons pas mis de suspensions car le plafond a été descendu à 2,40, ce qui est peu. Les suspensions auraient gêné », explique l’architecte. L’électricité a également été centralisée sur un seul compteur et un seul tableau, de même que l’eau. Enfin, les « grille-pain » d’origine ont été remplacés par des radiateurs électriques à inertie fluide.
À l’emplacement de l’ancienne entrée du studio, soit dans le couloir face aux toilettes et à la salle de bains actuels, un bureau a été créé pour le propriétaire. Le mur épais qui se trouve entre la bibliothèque et le bureau matérialise l’ancienne séparation des deux appartements. C’est à cet endroit que la cloison a été abattue pour rassembler les deux surfaces. Derrière la bibliothèque, façonnée en medium à peindre, se niche un petit placard d’entrée de 80 x 40 cm pour stocker les manteaux.
Du côté de l’ancien appartement du propriétaire, un claustra permet de ne pas pénétrer directement dans la pièce de vie : « Il crée un léger filtre depuis l’entrée. Nous n’avons pas fait descendre les lames de medium à peindre jusqu’en bas, afin de pouvoir meubler derrière », explique Émilie Melin.
En l’occurrence, Camille a installé dans ce coin une console transparente qui faisait partie de son mobilier personnel.
En l’occurrence, Camille a installé dans ce coin une console transparente qui faisait partie de son mobilier personnel.
AVANT
L’ancienne pièce de vie du propriétaire disposait de deux grandes portes-fenêtres donnant sur la verdure de la butte Montmartre, mais elle était aménagée sans vraie unité.
L’ancienne pièce de vie du propriétaire disposait de deux grandes portes-fenêtres donnant sur la verdure de la butte Montmartre, mais elle était aménagée sans vraie unité.
APRÈS
Avec un nouveau parquet en chêne massif très clair et un coin salon tendance, la pièce a changé d’aspect.
Avec un nouveau parquet en chêne massif très clair et un coin salon tendance, la pièce a changé d’aspect.
Cette bibliothèque qui encadre le canapé et donne à la pièce de vie sa personnalité a été imaginée en cours de chantier.
Au départ, il était prévu de mettre une bibliothèque dans l’entrée, plus large qu’elle n’a été faite pour des raisons de largeur de passage. L’architecte a donc proposé de la remplacer par une autre dans le salon, visuel 3D à l’appui pour montrer à ses clients le rendu possible. Les propriétairs avaient un canapé d’angle mais s’en sont séparés au profit de cette banquette en velours afin de pouvoir concrétiser l’aménagement qui leur a tant plu sur la 3D. La peinture en fond de bibliothèque a été choisie pour apporter du contraste : « Il s’agit de la teinte Oval Blue Room de Farrow & Ball, une teinte douce et vintage qui allait bien avec les meubles du propriétaire, à l’instar de ses fauteuils scandinaves en teck », affirme Émilie.
Banquette : Habitat
Au départ, il était prévu de mettre une bibliothèque dans l’entrée, plus large qu’elle n’a été faite pour des raisons de largeur de passage. L’architecte a donc proposé de la remplacer par une autre dans le salon, visuel 3D à l’appui pour montrer à ses clients le rendu possible. Les propriétairs avaient un canapé d’angle mais s’en sont séparés au profit de cette banquette en velours afin de pouvoir concrétiser l’aménagement qui leur a tant plu sur la 3D. La peinture en fond de bibliothèque a été choisie pour apporter du contraste : « Il s’agit de la teinte Oval Blue Room de Farrow & Ball, une teinte douce et vintage qui allait bien avec les meubles du propriétaire, à l’instar de ses fauteuils scandinaves en teck », affirme Émilie.
Banquette : Habitat
AVANT
Petite et peu fonctionnelle, l’ancienne cuisine en L mangeait une partie de la pièce de vie. L’idée était à la fois de l’agrandir et de la faire paraître plus ouverte. Les propriétaires voulaient en particulier disposer de davantage d’espace au niveau de la table à manger pour se sentir au large avec famille et amis. La deuxième problématique était de la rendre plus lumineuse.
Petite et peu fonctionnelle, l’ancienne cuisine en L mangeait une partie de la pièce de vie. L’idée était à la fois de l’agrandir et de la faire paraître plus ouverte. Les propriétaires voulaient en particulier disposer de davantage d’espace au niveau de la table à manger pour se sentir au large avec famille et amis. La deuxième problématique était de la rendre plus lumineuse.
APRÈS
Pour rester dans un budget limité, les propriétaires ont opté pour une cuisine Ikea. La crédence a été simplement peinte avec une peinture spéciale et le fond de hotte recouvert de verre.
« Pour éviter de tomber dans une cuisine de type hôpital tout en éclaircissant l’ambiance, nous avons opté pour un duo de stratifié blanc et hêtre. Nous avons choisi de fermer la plupart des éléments afin de disposer d’un maximum de rangement, mais avons néanmoins laissé ouverte une case pour créer une animation dans le linéaire », souligne Émilie Melin.
Pour rester dans un budget limité, les propriétaires ont opté pour une cuisine Ikea. La crédence a été simplement peinte avec une peinture spéciale et le fond de hotte recouvert de verre.
« Pour éviter de tomber dans une cuisine de type hôpital tout en éclaircissant l’ambiance, nous avons opté pour un duo de stratifié blanc et hêtre. Nous avons choisi de fermer la plupart des éléments afin de disposer d’un maximum de rangement, mais avons néanmoins laissé ouverte une case pour créer une animation dans le linéaire », souligne Émilie Melin.
AVANT
À gauche de la cuisine, ce mur biscornu correspondait à l’envers de la cage d’escalier. Le propriétaire n’avait jamais vraiment réussi à l’aménager. Le téléviseur et le bazar s’accumulaient devant…
À gauche de la cuisine, ce mur biscornu correspondait à l’envers de la cage d’escalier. Le propriétaire n’avait jamais vraiment réussi à l’aménager. Le téléviseur et le bazar s’accumulaient devant…
APRÈS
« Dans ce type de configuration, seul le sur-mesure peut faire des miracles », conseille l’architecte. La cuisine en L a donc été prolongée avec une composition bibliothèque en medium qui intègre le téléviseur et des rangements. Une bibliothèque d’angle rythme la composition et la rend chaleureuse, tout comme le duo bicolore des niches qui reprennent l’habillage frêne et blanc de la cuisine.
« Dans ce type de configuration, seul le sur-mesure peut faire des miracles », conseille l’architecte. La cuisine en L a donc été prolongée avec une composition bibliothèque en medium qui intègre le téléviseur et des rangements. Une bibliothèque d’angle rythme la composition et la rend chaleureuse, tout comme le duo bicolore des niches qui reprennent l’habillage frêne et blanc de la cuisine.
Si la cuisine paraît épurée et met désormais bien en valeur la table et les chaises Tulip du propriétaire, c’est que les rangements ont été optimisés au maximum : « Nous avons créé des rangements toute hauteur et au niveau de l’angle, nous avons intégré un Magic Corner surmonté de niches pour les bouteilles », souligne Émilie. Le propriétaire, amateur de bons crus, a même eu de la place pour faire intégrer une petite cave à vin sous le plan de travail en stratifié.
AVANT
Sur cette vue, on peut voir la salle de bains du 45 m² du propriétaire depuis l’ancien séjour. Le placard de droite est celui qui a disparu pour créer la continuité entre les deux appartements. Cette salle de bains a été transformée en buanderie-dressing. Le ballon d’eau chaude, un énorme fût circulaire, avait été placé dans un placard de la chambre du propriétaire. Il a été déplacé dans cette buanderie et remplacé par « un chauffe-eau électrique vertical mural de 100 litres de marque Sauter, dont le format rectangulaire fait gagner beaucoup de place », explique la pro. Dans cette mini-pièce se trouve également un dressing et un placard à chaussures pour toutes les affaires de Camille, ainsi qu’une machine à laver, des étagères et un plan de travail pour poser le linge.
Sur cette vue, on peut voir la salle de bains du 45 m² du propriétaire depuis l’ancien séjour. Le placard de droite est celui qui a disparu pour créer la continuité entre les deux appartements. Cette salle de bains a été transformée en buanderie-dressing. Le ballon d’eau chaude, un énorme fût circulaire, avait été placé dans un placard de la chambre du propriétaire. Il a été déplacé dans cette buanderie et remplacé par « un chauffe-eau électrique vertical mural de 100 litres de marque Sauter, dont le format rectangulaire fait gagner beaucoup de place », explique la pro. Dans cette mini-pièce se trouve également un dressing et un placard à chaussures pour toutes les affaires de Camille, ainsi qu’une machine à laver, des étagères et un plan de travail pour poser le linge.
APRÈS
La chambre du propriétaire a été transformée en chambre parentale. Pour créer du rangement sans empiéter sur l’espace, on a opté pour un mur de placards sans poignées dans lequel le lit a été intégré au coeur d’une niche bleue. La tablette créée en tête de lit permet de poser un accessoire indispensable lorsque l’on a un tout-petit : le babyphone !
La chambre du propriétaire a été transformée en chambre parentale. Pour créer du rangement sans empiéter sur l’espace, on a opté pour un mur de placards sans poignées dans lequel le lit a été intégré au coeur d’une niche bleue. La tablette créée en tête de lit permet de poser un accessoire indispensable lorsque l’on a un tout-petit : le babyphone !
L’encadrement réalisé sur la structure de caissons Ikea a été façonné en contreplaqué de bouleau. Les propriétaires ont beaucoup aimé les deux petites appliques orientables disposées de part en part de la tête de lit : « Comme dans un hôtel ! »
Appliques : Suau de chez Faro
Appliques : Suau de chez Faro
AVANT
Côté studio de location se trouvait la pièce de vie dotée de cette mini-kitchenette. Cette dernière a été déposée afin de pouvoir agrandir la salle de bains adjacente.
Côté studio de location se trouvait la pièce de vie dotée de cette mini-kitchenette. Cette dernière a été déposée afin de pouvoir agrandir la salle de bains adjacente.
Voici la salle d’eau du studio, que l’on a transformée en salle de bains parentale.
APRÈS
Dans la nouvelle salle de bains, une baignoire a été intégrée (bébé oblige !) ainsi qu’un meuble avec double vasque. Comme la famille allait avoir besoin de beaucoup de rangements, trois colonnes ont été prévues. Le mobilier acheté chez Ikea reprend les couleurs de la cuisine : blanc et bois clair. Côté baignoire, on retrouve le thème couleur bleu gris distillé ici et là avec un mur de zelliges bleu vert. Là encore, on note le travail d’optimisation de l’espace avec la réalisation de niches à gauche de la baignoire, qui exploitent habilement un espace technique à l’arrière des toilettes.
Zelliges 5 x 5 cm : Mosaic del Sur
Dans la nouvelle salle de bains, une baignoire a été intégrée (bébé oblige !) ainsi qu’un meuble avec double vasque. Comme la famille allait avoir besoin de beaucoup de rangements, trois colonnes ont été prévues. Le mobilier acheté chez Ikea reprend les couleurs de la cuisine : blanc et bois clair. Côté baignoire, on retrouve le thème couleur bleu gris distillé ici et là avec un mur de zelliges bleu vert. Là encore, on note le travail d’optimisation de l’espace avec la réalisation de niches à gauche de la baignoire, qui exploitent habilement un espace technique à l’arrière des toilettes.
Zelliges 5 x 5 cm : Mosaic del Sur
L’ancienne pièce de vie du studio, la seule de l’appartement qui donne sur rue — une petite rue très calme néanmoins — a été transformée en chambre pour la petite fille sur le point de naître. Pour animer l’espace, les parents ont misé sur un lé de papier peint à l’ambiance tropicale.
Fauteuil et bibliothèque : Ikea ; Mobilier, lit bébé et plan à langer : Sauthon ; Papier peint : Pierre Frey
Fauteuil et bibliothèque : Ikea ; Mobilier, lit bébé et plan à langer : Sauthon ; Papier peint : Pierre Frey
Un linéaire de placards a été créé dans l’esprit de la chambre parentale au moyen de medium à peindre et de multiplis de bouleau. Le centre du placard a été aménagé en niche-coin lecture, équipée d’un éclairage LED.
Pari réussi pour l’architecte qui a su donner envie à Camille de déménager et a changé du tout au tout la face de l’appartement du propriétaire. « Quand je leur ai présenté l’étude initiale, mes clients ont trouvé le budget de 70 000 euros HT un peu onéreux, mais ils ont été tellement emballés par ce programme qu’ils ont consenti à augmenter leur budget afin que la majorité des aménagements puissent être réalisés. J‘ai quand même apporté certaines modifications et modifié des matériaux pour trouver des sources d’économie. À un peu plus de 1000 euros HT du mètre carré pour tout refaire de A à Z, nous sommes dans la fourchette basse de ce qui se pratique en rénovation à Paris », nous a confié Émilie Melin.
ET VOUS ?
Que pensez-vous de cette rénovation ?
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Pari réussi pour l’architecte qui a su donner envie à Camille de déménager et a changé du tout au tout la face de l’appartement du propriétaire. « Quand je leur ai présenté l’étude initiale, mes clients ont trouvé le budget de 70 000 euros HT un peu onéreux, mais ils ont été tellement emballés par ce programme qu’ils ont consenti à augmenter leur budget afin que la majorité des aménagements puissent être réalisés. J‘ai quand même apporté certaines modifications et modifié des matériaux pour trouver des sources d’économie. À un peu plus de 1000 euros HT du mètre carré pour tout refaire de A à Z, nous sommes dans la fourchette basse de ce qui se pratique en rénovation à Paris », nous a confié Émilie Melin.
ET VOUS ?
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L’immeuble où habite le propriétaire date de 1990. Il se situe derrière la butte Montmartre, à flanc de colline. La majorité des fenêtres donnent sur la cour, mais la vue sur une rocaille arborée, bien que très agréable, provoque un manque de lumière dans les appartements, dont nous distinguons ici les deux portes d’entrée côte à côte.
À vrai dire, Camille n’aimait pas l’appartement de son cher et tendre et ne se voyait pas y vivre, car il est trop petit, biscornu, mal agencé, sans aucun rangement et plutôt sombre. Au fil du temps, le propriétaire a accumulé plein de petits meubles, qui peinent à donner une unité aux lieux et à contenir ne serait-ce que les affaires de leur propriétaire… Le défi était donc de taille pour l’architecte Émilie Melin.