Avant/Après : Un ancien atelier repensé pour créer des rangements
Une professionnelle a résolu la mauvaise disposition et le manque de placards qui excédaient Géraldine et Olivier
Géraldine et Olivier, tous deux juristes, ont la chance d’habiter dans un appartement de rêve, du moins sur le papier : à deux pas de la place des Vosges, l’un des quartiers les plus recherchés de Paris, ce grand quatre-pièces de 100 m² est niché au premier étage d’un bel immeuble pierre de taille de 1850. Mais voilà, cet appartement où a grandi Olivier avant d’en hériter de ses parents, a été aménagé dans un ancien atelier textile qui n’avait pas vocation à servir de logement. En témoigne encore sa disposition : quatre grandes pièces accolées, de même taille et toutes communicantes, qui accueillaient les longues tables de drapiers. Géraldine et Olivier, couple sans enfant, pourraient néanmoins y vivre au large s’ils ne trouvaient leur pièce de vie trop exiguë, leurs chambres trop nombreuses et s’ils ne peinaient pas à ranger leurs affaires dans cette surface quasiment privée de placards. Grands lecteurs, collectionneurs de vinyles et amateurs de fringues, ils étaient en effet affectés au quotidien par cette disposition étrange en dépit de la surface. Le problème était déjà d’actualité il y a sept ans, mais le couple a alors préféré consacrer son budget à des éléments plus essentiels à ses yeux : la cuisine séparée ainsi que l’unique salle de bains vétustes. Excédés par l’étroitesse de leur pièce de vie et son manque de personnalité, Géraldine et Olivier ont finalement décidé de sauter le pas et de rénover le coeur de leur appartement avec une professionnelle. Pour cela, ils ont fait confiance à des amis qui leur ont glissé le nom d’une jeune architecte d’intérieur, Charlotte Féquet.
Coup d’œil
Qui habite ici : Géraldine et Olivier, un couple de quadragénaires, juristes
Emplacement : à deux pas de la place des Vosges, Paris IVᵉ
Superficie : 100 m²
Architecte d’intérieur : Charlotte Féquet
Budget : 72 000 euros
Durée des travaux : 5 mois, livraison automne 2017
Crédit Photos : Anthony Delanoix
Coup d’œil
Qui habite ici : Géraldine et Olivier, un couple de quadragénaires, juristes
Emplacement : à deux pas de la place des Vosges, Paris IVᵉ
Superficie : 100 m²
Architecte d’intérieur : Charlotte Féquet
Budget : 72 000 euros
Durée des travaux : 5 mois, livraison automne 2017
Crédit Photos : Anthony Delanoix
APRÈS
Géraldine et Olivier s’étaient accordé un budget initial de 45 000 euros pour relooker leur appartement mais ils se sont laissés convaincre de le revoir à la hausse afin de repenser entièrement l’espace. Se contenter de quelques placards et de jolis lés de papier peint n’aurait pas réglé foncièrement leur mal-être… Un réagencement complet a donc été proposé de sorte à rendre les pièces intimes et plus fonctionnelles avec un maximum de rangements intégrés. Ce plan après travaux acte la transformation des deux pièces du haut en une grande pièce de vie avec espace bureau. Les deux pièces du bas sont quant à elles devenues deux chambres non communicantes. La chambre d’amis a été enrichie d’une salle d’eau privative avec WC.
Géraldine et Olivier, désireux d’un vrai bien-être et confiants, se sont embarqués sur cinq mois de travaux pendant lesquels il a fallu vider les lieux. « Les propriétaires ont commencé par faire du tri. Quelques meubles encombrants ont été laissés dans les pièces. Le reste a été stocké à la cave, dans la cuisine et la salle de bains. Géraldine et Olivier ont déménagé chez des amis à proximité. Dans le cadre de si gros travaux, il faut toujours déménager sinon c’est l’enfer, ça dure deux fois plus de temps et coûte deux fois plus cher », conseille la professionnelle.
Géraldine et Olivier s’étaient accordé un budget initial de 45 000 euros pour relooker leur appartement mais ils se sont laissés convaincre de le revoir à la hausse afin de repenser entièrement l’espace. Se contenter de quelques placards et de jolis lés de papier peint n’aurait pas réglé foncièrement leur mal-être… Un réagencement complet a donc été proposé de sorte à rendre les pièces intimes et plus fonctionnelles avec un maximum de rangements intégrés. Ce plan après travaux acte la transformation des deux pièces du haut en une grande pièce de vie avec espace bureau. Les deux pièces du bas sont quant à elles devenues deux chambres non communicantes. La chambre d’amis a été enrichie d’une salle d’eau privative avec WC.
Géraldine et Olivier, désireux d’un vrai bien-être et confiants, se sont embarqués sur cinq mois de travaux pendant lesquels il a fallu vider les lieux. « Les propriétaires ont commencé par faire du tri. Quelques meubles encombrants ont été laissés dans les pièces. Le reste a été stocké à la cave, dans la cuisine et la salle de bains. Géraldine et Olivier ont déménagé chez des amis à proximité. Dans le cadre de si gros travaux, il faut toujours déménager sinon c’est l’enfer, ça dure deux fois plus de temps et coûte deux fois plus cher », conseille la professionnelle.
AVANT
Voici la porte d’entrée et le petit couloir de l’appartement avant travaux. La porte du fond dessert la salle de bains.
Voici la porte d’entrée et le petit couloir de l’appartement avant travaux. La porte du fond dessert la salle de bains.
APRÈS
Géraldine avait envie que son appartement devienne tendance. Il lui a été conseillé de changer la finition de sol en sisal défraîchi et de recouvrir la dalle par un béton ciré. Comme la propriétaire aime beaucoup le bleu, l’entrée a ensuite été peinte dans un bleu paon très foncé. « Même quand l’entrée est sombre comme ici, cela permet un effet saisissant quand on y entre puis que l’on passe dans la pièce de vie lumineuse », décrypte la professionnelle. Une étagère cimaise métallique permet à Géraldine de changer régulièrement ses affichages. Aujourd’hui elle a mis en valeur, entre autres, un tableau bleu qu’elle a ramené de Bretagne, sa région natale.
L’électricité a également été totalement revue et les prises et interrupteurs changés avec des modèles vintage en bakélite noire.
Béton ciré : Marius Aurenti ; Peinture murale : Hicks’ Blue chez Little Green ; Interrupteurs, prises : THPG Bakélite chez Heure Industrielle
Géraldine avait envie que son appartement devienne tendance. Il lui a été conseillé de changer la finition de sol en sisal défraîchi et de recouvrir la dalle par un béton ciré. Comme la propriétaire aime beaucoup le bleu, l’entrée a ensuite été peinte dans un bleu paon très foncé. « Même quand l’entrée est sombre comme ici, cela permet un effet saisissant quand on y entre puis que l’on passe dans la pièce de vie lumineuse », décrypte la professionnelle. Une étagère cimaise métallique permet à Géraldine de changer régulièrement ses affichages. Aujourd’hui elle a mis en valeur, entre autres, un tableau bleu qu’elle a ramené de Bretagne, sa région natale.
L’électricité a également été totalement revue et les prises et interrupteurs changés avec des modèles vintage en bakélite noire.
Béton ciré : Marius Aurenti ; Peinture murale : Hicks’ Blue chez Little Green ; Interrupteurs, prises : THPG Bakélite chez Heure Industrielle
AVANT
Le salon n’était pas en mauvais état, loin de là, mais il faisait la même taille que les autres pièces, soit environ 20 m². Percé de trois portes (dont une double porte vitrée), il était difficile à aménager. Olivier et Géraldine désiraient une grande pièce de vie avec du cachet et beaucoup de rangement pour accueillir leurs livres, vinyles et souvenirs de voyage, mais impossible de décloisonner côté cuisine : « Le mur séparant la cuisine du salon contenait des boisseaux, c’est-à-dire le conduit de la cheminée, toujours fonctionnelle », précise Charlotte.
Le salon n’était pas en mauvais état, loin de là, mais il faisait la même taille que les autres pièces, soit environ 20 m². Percé de trois portes (dont une double porte vitrée), il était difficile à aménager. Olivier et Géraldine désiraient une grande pièce de vie avec du cachet et beaucoup de rangement pour accueillir leurs livres, vinyles et souvenirs de voyage, mais impossible de décloisonner côté cuisine : « Le mur séparant la cuisine du salon contenait des boisseaux, c’est-à-dire le conduit de la cheminée, toujours fonctionnelle », précise Charlotte.
APRÈS
Il a fallu faire preuve de beaucoup de créativité pour agrandir le salon tout en gardant à l’arrière un espace privatif servant de bureau et de couchage d’appoint nécessaire au couple. La cloison centrale a été abattue entre le salon et la pièce arrière, dont ils se servaient comme d’une seconde chambre d’amis. Un IPN (poutre métallique de soutien) a été placé au plafond pour renforcer la structure de l’immeuble. L’espace a ensuite été recloisonné aux trois quarts de cette grande pièce de 45 m² grâce à une verrière en fer toute largeur, conçue par ses soins.
Papier peint panoramique : Palermo chez Bien Fait ; Peinture bleue : Stiffkey blue chez Farrow & Ball
Il a fallu faire preuve de beaucoup de créativité pour agrandir le salon tout en gardant à l’arrière un espace privatif servant de bureau et de couchage d’appoint nécessaire au couple. La cloison centrale a été abattue entre le salon et la pièce arrière, dont ils se servaient comme d’une seconde chambre d’amis. Un IPN (poutre métallique de soutien) a été placé au plafond pour renforcer la structure de l’immeuble. L’espace a ensuite été recloisonné aux trois quarts de cette grande pièce de 45 m² grâce à une verrière en fer toute largeur, conçue par ses soins.
Papier peint panoramique : Palermo chez Bien Fait ; Peinture bleue : Stiffkey blue chez Farrow & Ball
« C’est une verrière en “fer à T”, dite ainsi car elle dispose d’un système de cornière en T. À l’avant, la verrière est lisse, mais à l’arrière, ces T enferment les vitrages tels des parcloses », détaille Charlotte. Les vantaux droit et gauche coulissent sur un rail posé au plafond et disparaissent quand ils sont repoussés vers le centre de la verrière. Les fenêtres ont été imaginées en forme de hublots d’après le vitrage de la double porte vitrée d’origine qui ouvre le salon sur le couloir : « Les vitrages étaient arrondis sur le côté ce qui a nourri mon inspiration. Et comme Olivier adore les vinyles des années 70, j’ai forcé l’arrondi pour lui donner une forme pop », explique-t-elle.
Le bleu apporte de la personnalité et évite le déjà-vu : « La verrière est une solution extraordinaire de semi-cloisonnement et de lumière, mais tout le monde ne vit pas dans un atelier. Quand je dois l’intégrer dans un projet, je la personnalise toujours en fonction des goûts de mes clients et de l’architecture des lieux », note Charlotte.
Afin de faire croire à une pièce vraiment très grande, le mur du fond a été orné d’un papier peint panoramique qui attire l’œil.
Afin de faire croire à une pièce vraiment très grande, le mur du fond a été orné d’un papier peint panoramique qui attire l’œil.
Autre astuce pour allonger les lignes de la pièce de vie, cette bibliothèque filant sur presque toute la longueur (7 mètres). En réalité, côté bureau, un passage a été conservé à gauche de la bibliothèque pour conduire discrètement à la chambre d’amis. La profondeur de la menuiserie sur mesure (35 cm) a été étudiée pour ne pas endommager les corniches du plafond.
Le bas de la bibliothèque est composé d’éléments fermés sans poignée en placage chêne, afin de s’assortir au plancher qui a été bien éclairci grâce à un ponçage et à une vitrification mate effet bois brut. L’une de ces cases a été équipée de prises RJ45 pour la box. Le haut de la bibliothèque, en medium peint en blanc légèrement bleuté, fait la part belle aux éléments ouverts pour accueillir les beaux objets, les livres et les disques du couple. Une vaste niche a également été créée, en attente du grand écran que Géraldine et Olivier comptent s’offrir bientôt.
AVANT
Voici la pièce de 20 m² environ, qui se trouvait derrière le salon et servait de seconde chambre d’amis. Géraldine et Olivier ont beau recevoir souvent, elle ne servait guère et, avant la rénovation, c’était quasiment une pièce perdue.
Voici la pièce de 20 m² environ, qui se trouvait derrière le salon et servait de seconde chambre d’amis. Géraldine et Olivier ont beau recevoir souvent, elle ne servait guère et, avant la rénovation, c’était quasiment une pièce perdue.
APRÈS
Aujourd’hui, bien que rétrécie à 12 m², elle assure parfaitement ses fonctions de prolongement de la pièce de vie quand les propriétaires reçoivent, de bureau, de salon de musique et de couchage d’appoint. Un canapé se cache juste derrière la partie fixe de la verrière tandis qu’un piano, hérité de la mère d’Olivier, est placé à droite du bureau. Le placard, vestige d’un boisseau de cheminée, a été aménagé en petit bureau grâce à un cadre en medium sur lequel s’appuient plusieurs tablettes. Le cache-radiateur, formant une assise devant la fenêtre, est une autre bonne idée. Il a été réalisé en medium ajouré pour laisser la chaleur se diffuser avec un top en chêne massif.
« Quant au rideau en lin lavé, il permet de privatiser le bureau et le transformer en chambre d’amis. La tringle court tout le long de la verrière », ajoute l’architecte d’intérieur.
Papier peint : Palermo chez Bien Fait
Aujourd’hui, bien que rétrécie à 12 m², elle assure parfaitement ses fonctions de prolongement de la pièce de vie quand les propriétaires reçoivent, de bureau, de salon de musique et de couchage d’appoint. Un canapé se cache juste derrière la partie fixe de la verrière tandis qu’un piano, hérité de la mère d’Olivier, est placé à droite du bureau. Le placard, vestige d’un boisseau de cheminée, a été aménagé en petit bureau grâce à un cadre en medium sur lequel s’appuient plusieurs tablettes. Le cache-radiateur, formant une assise devant la fenêtre, est une autre bonne idée. Il a été réalisé en medium ajouré pour laisser la chaleur se diffuser avec un top en chêne massif.
« Quant au rideau en lin lavé, il permet de privatiser le bureau et le transformer en chambre d’amis. La tringle court tout le long de la verrière », ajoute l’architecte d’intérieur.
Papier peint : Palermo chez Bien Fait
AVANT
Découvrons maintenant la chambre parentale avant travaux. Elle était trouée comme un gruyère… De chaque côté de la tête de lit… une porte. Celle de gauche donne accès à un placard de 80 cm de large, tout en longueur, dans lequel il est impossible d’aménager un dressing digne de ce nom.
Découvrons maintenant la chambre parentale avant travaux. Elle était trouée comme un gruyère… De chaque côté de la tête de lit… une porte. Celle de gauche donne accès à un placard de 80 cm de large, tout en longueur, dans lequel il est impossible d’aménager un dressing digne de ce nom.
En face du lit, une autre porte et, sur le côté, une autre encore ! Sans compter le poêle prussien. Compte tenu de toutes ces particularités, il était impossible de placer une armoire supplémentaire pour maximiser les rangements. On comprend aisément l’exaspération des propriétaires.
APRÈS
La porte qui reliait le salon à la chambre a été condamnée permettant de récupérer un pan de mur entier, aujourd’hui équipé d’un vrai dressing tout en hauteur et d’une profondeur de 60 cm.
Pour donner du style à la pièce Géraldine et Olivier ont choisi un papier peint nuages en tête de lit, et une peinture bleue gris sur le dressing avec des prises de main intégrées, peintes en anthracite.
Papier peint : Cloudy chez Bien Fait ; Peinture : Oval Room Blue chez Farrow & Ball
La porte qui reliait le salon à la chambre a été condamnée permettant de récupérer un pan de mur entier, aujourd’hui équipé d’un vrai dressing tout en hauteur et d’une profondeur de 60 cm.
Pour donner du style à la pièce Géraldine et Olivier ont choisi un papier peint nuages en tête de lit, et une peinture bleue gris sur le dressing avec des prises de main intégrées, peintes en anthracite.
Papier peint : Cloudy chez Bien Fait ; Peinture : Oval Room Blue chez Farrow & Ball
AVANT
La quatrième pièce de l’appartement, en bas à droite sur le plan, était une pièce plus petite que les autres car deux placards avaient été créés sur sa superficie : l’un pour la chambre parentale, l’autre pour la pièce devenue bureau.
Elle servait de première chambre d’amis, celle où Géraldine et Olivier accueillaient souvent leur famille et amis de passage. Malheureusement, son unique accès se faisait via la chambre du couple, ce qui posait de gros problèmes d’intimité. Même au camping, on ne passe pas par la tente du voisin pour se rendre au bloc sanitaire…
La quatrième pièce de l’appartement, en bas à droite sur le plan, était une pièce plus petite que les autres car deux placards avaient été créés sur sa superficie : l’un pour la chambre parentale, l’autre pour la pièce devenue bureau.
Elle servait de première chambre d’amis, celle où Géraldine et Olivier accueillaient souvent leur famille et amis de passage. Malheureusement, son unique accès se faisait via la chambre du couple, ce qui posait de gros problèmes d’intimité. Même au camping, on ne passe pas par la tente du voisin pour se rendre au bloc sanitaire…
APRÈS
Aujourd’hui, la chambre d’amis est totalement indépendante. Accessible uniquement depuis la pièce de vie, elle dispose de sa propre salle d’eau. Cette dernière a été créée en récupérant les deux placards dont l’emprise était sur cette chambre. La porte en fer qui reprend la forme de la verrière dessert précisément cette salle d’eau.
Aujourd’hui, la chambre d’amis est totalement indépendante. Accessible uniquement depuis la pièce de vie, elle dispose de sa propre salle d’eau. Cette dernière a été créée en récupérant les deux placards dont l’emprise était sur cette chambre. La porte en fer qui reprend la forme de la verrière dessert précisément cette salle d’eau.
AVANT
Cet accès de la chambre d’amis depuis la chambre parentale n’existe plus.
Cet accès de la chambre d’amis depuis la chambre parentale n’existe plus.
APRÈS
Sur le mur séparatif entre la chambre d’amis et la chambre parentale, la porte a été bouchée, une bonne isolation réalisée grâce à un doublage en Placo phonique et on a installé deux placards encadrant un bureau, imaginé comme une niche jaune. Une installation à la fois pratique et design.
Par perfectionnisme, les moulures d’origine au plafond ont été rétablies pour que la pièce ne semble pas avoir été bricolée : « J’ai embauché un staffeur qui a pris l’empreinte des corniches au silicone puis les a reproduites au niveau des manques par un coulage de plâtre fibré », explique l’architecte d’intérieur.
Peinture : India Yellow de Farrow & Ball
Sur le mur séparatif entre la chambre d’amis et la chambre parentale, la porte a été bouchée, une bonne isolation réalisée grâce à un doublage en Placo phonique et on a installé deux placards encadrant un bureau, imaginé comme une niche jaune. Une installation à la fois pratique et design.
Par perfectionnisme, les moulures d’origine au plafond ont été rétablies pour que la pièce ne semble pas avoir été bricolée : « J’ai embauché un staffeur qui a pris l’empreinte des corniches au silicone puis les a reproduites au niveau des manques par un coulage de plâtre fibré », explique l’architecte d’intérieur.
Peinture : India Yellow de Farrow & Ball
Comme dans la chambre parentale, la tête de lit est aujourd’hui plus attrayante grâce à un papier peint en forme d’éventails ou d’écailles, très tendance actuellement.
Papier peint Feather Fan de Cole & Son ; Tabouret Butterfly chez Vitra par Sori Yanagi
Papier peint Feather Fan de Cole & Son ; Tabouret Butterfly chez Vitra par Sori Yanagi
AVANT
Voici l’un des deux placards jouxtant la chambre d’amis et récupérés afin de créer la salle d’eau.
Géraldine et Olivier se sont laissés persuader de débourser 15 000 euros supplémentaires par rapport à leur budget initial. Cette somme a été allouée à la création de la salle d’eau avec douche de 80 x 95 cm et toilettes suspendues.
Voici l’un des deux placards jouxtant la chambre d’amis et récupérés afin de créer la salle d’eau.
Géraldine et Olivier se sont laissés persuader de débourser 15 000 euros supplémentaires par rapport à leur budget initial. Cette somme a été allouée à la création de la salle d’eau avec douche de 80 x 95 cm et toilettes suspendues.
APRÈS
« Cette pièce d’eau a coûté cher, car il n’y avait aucune arrivée d’eau ni colonne à cet endroit. Nous avons dû nous livrer à de grosses reprises de plomberie en créant des tranchées. Mais étant donné la taille de l’appartement, une unique salle de bains était insuffisante. Mes clients ont bien compris que ces travaux ajoutaient une grosse plus-value à leur appartement et beaucoup de confort », explique l’architecte d’intérieur.
Après 5 mois passés chez des amis, Géraldine et Olivier ont découvert leur appartement transfiguré avec un plaisir non dissimulé : « Ils étaient tellement contents, ces travaux leur ont réellement changé la vie ! C’est une des grosses motivations de notre métier et une vraie satisfaction de participer aux bien-être des clients », résume Charlotte Féquet.
ET VOUS ?
Que pensez-vous de cette rénovation ?
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« Cette pièce d’eau a coûté cher, car il n’y avait aucune arrivée d’eau ni colonne à cet endroit. Nous avons dû nous livrer à de grosses reprises de plomberie en créant des tranchées. Mais étant donné la taille de l’appartement, une unique salle de bains était insuffisante. Mes clients ont bien compris que ces travaux ajoutaient une grosse plus-value à leur appartement et beaucoup de confort », explique l’architecte d’intérieur.
Après 5 mois passés chez des amis, Géraldine et Olivier ont découvert leur appartement transfiguré avec un plaisir non dissimulé : « Ils étaient tellement contents, ces travaux leur ont réellement changé la vie ! C’est une des grosses motivations de notre métier et une vraie satisfaction de participer aux bien-être des clients », résume Charlotte Féquet.
ET VOUS ?
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Difficile de saisir l’ampleur du problème sans analyser les plans de l’appartement avant et après rénovation. Géraldine et Olivier n’avaient d’ailleurs pas réellement cerné le souci de disposition. Ils pensaient que leur logement manquait simplement de style et de rangements. Sur ce plan avant travaux, l’appartement semble en effet optimisé car il fait état d’un petit couloir par rapport à sa grande superficie, soit a priori de très peu de place perdue. Celui-ci dessert en haut à gauche la cuisine et en bas à gauche la salle de bains, sans doute une pièce rattachée par le passé. Le reste de l’appartement est composé de quatre pièces accolées, de tailles semblables : en haut le salon-salle à manger, suivi d’une chambre d’amis, en bas, la chambre parentale suivie d’un salon-bureau.
Après examen des lieux, il s’est avéré que ces pièces traversantes étaient à l’origine d’un manque d’intimité. À commencer par la chambre parentale, parasitée par quatre portes : trois de distribution et une autre desservant un dressing étroit !