Avant/Après
Aménager sa cuisine
Avant/Après : Une cuisine fifties réagencée
Auparavant mal agencée, cette cuisine a bénéficié d’une transformation qui a changé le quotidien de ses propriétaires
Après : Les couleurs de la nouvelle crédence en carrelage métro forment un motif écossais. « Mes clients ont créé plusieurs dossiers d’idées sur Houzz avant le lancement du projet », explique Camille Davis. La professionnelle encourage les propriétaires à s’appuyer sur des outils visuels comme les dossiers d’idées : ils permettent de partager aisément des envies et inspirations en déco ou agencement d’intérieur.
« J’ai longuement étudié toutes ces photos que mes clients ont appréciées sur Houzz », se souvient Camille Davis. « Côté couleurs, j’y ai souvent retrouvé les mêmes : turquoise, lavande, orange, blanc et gris. » L’architecte d’intérieur a décliné leurs bleus préférés sur la crédence et trouvé des astuces pour faire également entrer les autres dans la cuisine (à l’exception du violet, qui fait une apparition dans l’espace repas).
Les rangements bas ont été peints en gris clair (inspiré de December Sky chez Dunn-Edwards Paints) pour un maximum de luminosité. Leur surface mélaminée est résistante, ce qui est bienvenu, car le fils de 6 ans des propriétaires se plaît à y grimper. Les placards hauts sont en bambou, pour une touche de chaleur. Tous les rangements ont été réalisés sur mesure par l’entreprise en charge des travaux, Santa Fe Construction.
L’îlot est parallèle sur sa longueur au mur du fond. Il s’inscrit ainsi de façon plus fluide dans la pièce et facilite la circulation. L’espace entre l’îlot et l’évier a par ailleurs gagné 60 cm.
« J’ai longuement étudié toutes ces photos que mes clients ont appréciées sur Houzz », se souvient Camille Davis. « Côté couleurs, j’y ai souvent retrouvé les mêmes : turquoise, lavande, orange, blanc et gris. » L’architecte d’intérieur a décliné leurs bleus préférés sur la crédence et trouvé des astuces pour faire également entrer les autres dans la cuisine (à l’exception du violet, qui fait une apparition dans l’espace repas).
Les rangements bas ont été peints en gris clair (inspiré de December Sky chez Dunn-Edwards Paints) pour un maximum de luminosité. Leur surface mélaminée est résistante, ce qui est bienvenu, car le fils de 6 ans des propriétaires se plaît à y grimper. Les placards hauts sont en bambou, pour une touche de chaleur. Tous les rangements ont été réalisés sur mesure par l’entreprise en charge des travaux, Santa Fe Construction.
L’îlot est parallèle sur sa longueur au mur du fond. Il s’inscrit ainsi de façon plus fluide dans la pièce et facilite la circulation. L’espace entre l’îlot et l’évier a par ailleurs gagné 60 cm.
Plan au sol établi par Camille Henderson Davis de chez The Niche Home
La nouvelle cuisine est divisée en quatre zones : cuisson, préparation des repas, nettoyage, stockage des aliments (hors frais). L’évier, sur la droite, correspond à la zone de préparation des repas. Les propriétaires peuvent y laver les aliments et les découper juste à côté, ou sur l’îlot. Le grand réfrigérateur fait face à celui, plus petit, des boissons. Avec la gazinière et le four, il forme l’espace cuisson.
La zone humide est installée le long du mur du fond. Le lave-vaisselle encastré est à droite du grand évier. La poubelle et le bac de recyclage sont à côté. La vaisselle du quotidien est rangée dans le placard en hauteur, à droite de la fenêtre. Les verres sont à gauche. Le mur en haut du plan accueille les rangements pour les aliments secs (nous y reviendrons).
La nouvelle cuisine est divisée en quatre zones : cuisson, préparation des repas, nettoyage, stockage des aliments (hors frais). L’évier, sur la droite, correspond à la zone de préparation des repas. Les propriétaires peuvent y laver les aliments et les découper juste à côté, ou sur l’îlot. Le grand réfrigérateur fait face à celui, plus petit, des boissons. Avec la gazinière et le four, il forme l’espace cuisson.
La zone humide est installée le long du mur du fond. Le lave-vaisselle encastré est à droite du grand évier. La poubelle et le bac de recyclage sont à côté. La vaisselle du quotidien est rangée dans le placard en hauteur, à droite de la fenêtre. Les verres sont à gauche. Le mur en haut du plan accueille les rangements pour les aliments secs (nous y reviendrons).
Avant : Le mur du réfrigérateur (à droite) séparait la cuisine de la salle à manger.
Dans l'ancienne configuration, la salle à manger était séparée de la cuisine par le mur du réfrigérateur.
Après : Camille Henderson Davis a fait déposer ce mur. La cuisine s’ouvre désormais sur la salle à manger. (Le réfrigérateur se trouve aujourd’hui sur la gauche, derrière le mur blanc.)
Dans l’espace repas, se trouvent un luminaire Knoll, une table inspiration Tulip (Saarinen) et des chaises qui évoquent les années 1950. Cette période qu’affectionnent particulièrement les propriétaires est aussi celle de la construction de la maison.
Avant : Un coin repas avait été installé dans la cuisine, de l'autre côté de l'îlot.
Après : L’ancienne table, désormais inutile, a été remplacée par des rangements supplémentaires. L’architecte a imaginé deux grands placards occupant toute la hauteur sous plafond, de part et d’autre du mur. Entre les deux, se trouvent des placards bas surmontés d’étagères murales.
Le réfrigérateur (à gauche sur cette photo) occupe le mur où se trouvait le micro-ondes.
Le grand placard de droite est dans le prolongement de l’îlot. Comme son jumeau, il est peint en Blue Earth de chez Dunn-Edwards Paints. Les éléments bas sont en Aqua Bloom, chez le même fabricant.
La famille reçoit souvent et y dispose alors plateaux et aliments. Le grand placard de gauche abrite le matériel de ménage, celui de droite les aliments secs.
Tous ces rangements se trouvent dans un espace qui était perdu avant que Camille Davis décide d’abattre le mur qui séparait la cuisine de la salle à manger.
La table du petit déjeuner, en bambou façon billot de boucher, peut accueillir les deux enfants du couple.
La famille reçoit souvent et y dispose alors plateaux et aliments. Le grand placard de gauche abrite le matériel de ménage, celui de droite les aliments secs.
Tous ces rangements se trouvent dans un espace qui était perdu avant que Camille Davis décide d’abattre le mur qui séparait la cuisine de la salle à manger.
La table du petit déjeuner, en bambou façon billot de boucher, peut accueillir les deux enfants du couple.
L’architecte d’intérieur a réduit l’empreinte des placards hauts en remplaçant les anciens, verticaux, par un modèle horizontal. La cuisine s’est ainsi parée de cette « ambiance années 1950, aérée, ouverte que les propriétaires souhaitaient », se félicite-t-elle. Grâce aux rangements imaginés sur le mur côté garde-manger, la perte de place dans ces placards ne s’est pas fait ressentir.
Le modernisme des années 1950 plaît particulièrement aux propriétaires. Leur maison date de cette époque, mais n’en affiche pourtant pas le style. Camille Henderson Davis a donc choisi d’y faire subtilement référence, plutôt que de le faire entrer au chausse-pied dans cet espace qui ne s’y prête pas.
Pour cela, elle a sélectionné des couleurs emblématiques (gris, bleu et orange) et des matériaux visuellement proches de ceux d’autrefois. Le bois de noyer et le teck étaient par exemple la norme à l’époque. Ici, le bambou, plus clair, est l’atout bois contemporain de la cuisine.
Le chrome était également un matériau phare pour la robinetterie et d’autres accessoires métalliques. L’architecte d’intérieur a choisi des robinets en chrome, mais s’est tournée vers le laiton, un matériau très actuel, pour les poignées des placards.
Ce style moderniste se reflète aussi dans la manière dont sont utilisés les matériaux. « L’architecture de l’époque était toute en lignes horizontales, dans des maisons souvent à deux niveaux. Côté mobilier et matériaux, les lignes étaient droites, rien ne dépassait. Nous avons travaillé le grain du bois à l’horizontale en référence aux habitudes d’alors. »
Les plans de travail de la cuisine sont en quartz Caesarstone, très résistant.
Le modernisme des années 1950 plaît particulièrement aux propriétaires. Leur maison date de cette époque, mais n’en affiche pourtant pas le style. Camille Henderson Davis a donc choisi d’y faire subtilement référence, plutôt que de le faire entrer au chausse-pied dans cet espace qui ne s’y prête pas.
Pour cela, elle a sélectionné des couleurs emblématiques (gris, bleu et orange) et des matériaux visuellement proches de ceux d’autrefois. Le bois de noyer et le teck étaient par exemple la norme à l’époque. Ici, le bambou, plus clair, est l’atout bois contemporain de la cuisine.
Le chrome était également un matériau phare pour la robinetterie et d’autres accessoires métalliques. L’architecte d’intérieur a choisi des robinets en chrome, mais s’est tournée vers le laiton, un matériau très actuel, pour les poignées des placards.
Ce style moderniste se reflète aussi dans la manière dont sont utilisés les matériaux. « L’architecture de l’époque était toute en lignes horizontales, dans des maisons souvent à deux niveaux. Côté mobilier et matériaux, les lignes étaient droites, rien ne dépassait. Nous avons travaillé le grain du bois à l’horizontale en référence aux habitudes d’alors. »
Les plans de travail de la cuisine sont en quartz Caesarstone, très résistant.
Le four Bertazzoni orange, encastré sur un côté de l’îlot, ajoute une touche de couleur vitaminée.
La bonne idée : Suivant les conseils de leur architecte d’intérieur, les propriétaires ont fait appel à des professionnels du rangement pour positionner leurs placards et replacer tous leurs ustensiles et accessoires à l’issue des travaux.
Si la conception de la cuisine a été réalisée selon les besoins et habitudes des propriétaires, il n’est pas rare que l’esprit se brouille au moment de prendre les dernières décisions. L’intervention d’experts de l’organisation peut alors s’avérer précieuse. Ils aménagent l’espace et expliquent aux occupants comment en tirer le meilleur parti. Camille Henderson Davis recommande souvent de faire appel à ce type de professionnels pour bien (re)penser leurs espaces rénovés.
ET VOUS ?
Que pensez-vous de cette rénovation ?
Trouvez le bon pro pour votre projet de cuisine
Inspirez-vous de milliers de photos de cuisines
Découvrez d’autres avant/après
La bonne idée : Suivant les conseils de leur architecte d’intérieur, les propriétaires ont fait appel à des professionnels du rangement pour positionner leurs placards et replacer tous leurs ustensiles et accessoires à l’issue des travaux.
Si la conception de la cuisine a été réalisée selon les besoins et habitudes des propriétaires, il n’est pas rare que l’esprit se brouille au moment de prendre les dernières décisions. L’intervention d’experts de l’organisation peut alors s’avérer précieuse. Ils aménagent l’espace et expliquent aux occupants comment en tirer le meilleur parti. Camille Henderson Davis recommande souvent de faire appel à ce type de professionnels pour bien (re)penser leurs espaces rénovés.
ET VOUS ?
Que pensez-vous de cette rénovation ?
Trouvez le bon pro pour votre projet de cuisine
Inspirez-vous de milliers de photos de cuisines
Découvrez d’autres avant/après
Coup d’œil
Qui habite ici : une famille de 4 personnes
Emplacement : Cheviot Hills, dans la banlieue de Los Angeles
Superficie : 32 m²
Architecte d’intérieur : Camille Henderson Davis de chez The Niche Home
Avant : La cuisine de cette maison américaine des années 1950 pâtissait d’un mauvais agencement, dont les propriétaires se sont accommodés pendant dix ans. L’orientation de l’îlot n’avait rien de logique, ne laissant qu’un étroit passage entre lui et le mur où se trouvait le four. Les étagères ouvertes à l’arrière du meuble encombraient visuellement l’espace, avec des boîtes en plastique et classeurs visibles en permanence.
En matière de déco, la pièce subissait un éclectisme peu heureux : style Shaker, portes de placards lisses dans une déclinaison hasardeuse de noir et blanc. L’architecte d’intérieur Camille Henderson Davis est intervenue pour offrir à la pièce davantage de praticité et de caractère.
Trouvez un architecte d’intérieur sur Houzz