Architecture durable
Architecture
Avant/Après : Une extension écologique tout en bois
Cet ancien local vétuste a été réhabilité et transformé en une extension fonctionnelle et lumineuse de 45 m²
Cet ancien débarras, sombre et à l’abandon, avait un potentiel qui ne demandait qu’à être exploité. La propriétaire a donc fait appel à l’architecte Tina Merkes pour en faire une extension à sa maison, pouvant servir de petit appartement indépendant ou de bureau pour exercer sa profession libérale. Outre l’importance des ouvertures et de la fluidité de l’espace, les deux femmes étaient très attachées à la démarche écologique du chantier. Il a donc été question de conserver et rénover la structure U de l’existant, de remplacer les ouvertures et d’effectuer une réhabilitation thermique complète…
Coup d’œil
Qui habite ici : une quinquagénaire, en profession libérale
Surface totale : 45 m²
Emplacement : Arcueil, dans le Val-de-Marne
Budget : 100 000 euros TTC
Durée des travaux : 5 mois
Architecte : Tina Merkes
Coup d’œil
Qui habite ici : une quinquagénaire, en profession libérale
Surface totale : 45 m²
Emplacement : Arcueil, dans le Val-de-Marne
Budget : 100 000 euros TTC
Durée des travaux : 5 mois
Architecte : Tina Merkes
APRÈS
La façade extérieure a été réalisée en bois mélèze, un matériau imputrescible. « Ce type de bois possède l’avantage de se patiner et de griser naturellement avec le temps : ce qui a beaucoup plu à la propriétaire », précise la professionnelle.
La façade extérieure a été réalisée en bois mélèze, un matériau imputrescible. « Ce type de bois possède l’avantage de se patiner et de griser naturellement avec le temps : ce qui a beaucoup plu à la propriétaire », précise la professionnelle.
Nous voici face à l’extension, vue depuis l’extérieur. Très agréable, la situation est bien orientée et donne sur le jardin.
AVANT
Vu de l’intérieur, l’ancien local était très encombré, mal isolé et en mauvais état. Il servait de débarras. Il était donc nécessaire d’assainir l’ensemble et de travailler l’étanchéité du plafond pour une transformation réussie.
Le travail de la lumière naturelle a été un autre point important du chantier. Il fallait éclaircir au maximum et jouer sur l’effet intérieur/extérieur afin de bien mettre en valeur la vue sur le jardin potager.
Vu de l’intérieur, l’ancien local était très encombré, mal isolé et en mauvais état. Il servait de débarras. Il était donc nécessaire d’assainir l’ensemble et de travailler l’étanchéité du plafond pour une transformation réussie.
Le travail de la lumière naturelle a été un autre point important du chantier. Il fallait éclaircir au maximum et jouer sur l’effet intérieur/extérieur afin de bien mettre en valeur la vue sur le jardin potager.
APRÈS
L’espace aménagé devait être fluide pour permettre une bonne communication entre les différentes zones et créer un lieu facilement modulable. « S’il s’agit pour l’instant d’un petit appartement, il fallait garder en tête sa possible transformation en espace de travail, en lieu professionnel », raconte l’architecte. Peu de cloisons ont donc été créées et la cuisine a volontairement été choisie avec des éléments bas pour ne pas casser la perspective. Aussi, le réfrigérateur a par exemple été placé dans la partie buanderie, située à l’arrière. Aucune contrainte majeure n’empêche ainsi aux pièces de changer de fonction.
L’espace aménagé devait être fluide pour permettre une bonne communication entre les différentes zones et créer un lieu facilement modulable. « S’il s’agit pour l’instant d’un petit appartement, il fallait garder en tête sa possible transformation en espace de travail, en lieu professionnel », raconte l’architecte. Peu de cloisons ont donc été créées et la cuisine a volontairement été choisie avec des éléments bas pour ne pas casser la perspective. Aussi, le réfrigérateur a par exemple été placé dans la partie buanderie, située à l’arrière. Aucune contrainte majeure n’empêche ainsi aux pièces de changer de fonction.
« Nous avons ajouté une grande ouverture avec la baie vitrée donnant directement sur le jardin, jouant ainsi sur les frontières entre espaces extérieur et intérieur. Cela a permis d’augmenter la lumière naturelle dans le coin bureau. Pour ce qui est de l’éclairage artificiel, nous avons exclu les spots et privilégié des interrupteurs avec prises commandées, ainsi que de petites lampes », explique Tina.
Toutes les fenêtres ont été remplacées. Elles sont désormais en chêne massif et garantissent une très bonne isolation thermique pour une meilleure efficacité énergétique.
« Le principal défi de cet espace était de travailler avec des murs pas d’équerre. Cela a demandé des raccords précis pour le sol, il a également fallu exploiter et animer des recoins aux angles morts comme la buanderie, cachée sur la gauche de la cuisine, ou encore un autre recoin près du salon principal », se souvient Tina.
Cuisine : Ikea ; Carrelage au sol : Leroy Merlin
Cuisine : Ikea ; Carrelage au sol : Leroy Merlin
Derrière le rideau fleuri se cache un renfoncement aux murs irréguliers. « Ce recoin, de biais, abrite un petit coin gym où la propriétaire peut ranger son matériel et pratiquer son sport en toute tranquillité. Nous l’avons isolé grâce à la pose d’une simple tringle avec rideau, très facile à utiliser au quotidien et modulable ! », précise l’architecte. Une très bonne idée pour masquer matériel sportif ou autre élément disgracieux, sans pour autant cloisonner ni figer l’espace.
Un alignement de bibliothèques identiques habille le mur de ce petit salon. Au fond, on aperçoit la salle de bains, petite mais fonctionnelle.
Bibliothèques : Ikea
Bibliothèques : Ikea
L’aménagement de la salle de bains est volontairement sobre. Elle est composée d’un bac douche classique et d’une vasque posée sur un meuble en bambou.
Vasque et luminaire : Leroy Merlin
Vasque et luminaire : Leroy Merlin
Le plan d’ensemble permet de bien mesurer le défi de travailler avec tout un mur en diagonale… Pari réussi pour ce chantier où chaque recoin a su être optimisé !
ET VOUS ?
Que pensez-vous de cette extension ?
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Le lieu possédait déjà cette structure en U donnant sur le jardin, mais tout était à refaire pour disposer d’une extension habitable : ossature en bois, fenêtre, isolation thermique et chauffage. « Il fallait créer un habitat sain, sans utiliser de matériau comme le PVC, ni de solvants, pour rester dans une démarche écologique. Dès le départ, ce chantier s’annonçait très soucieux de l’environnement », détaille l’architecte Tina Merkes.