Maisons de campagne
Avant/Après
Visites Privées
Avant/Après : Une ferme du XIXᵉ siècle renaît pour une famille
Dans la Sarthe, cette vieille ferme revue de A à Z est devenue le lieu de rassemblement d'une grande famille
La maman de Bertrand, une retraitée résidant en partie à l’étranger, avait une belle idée : acheter une propriété de campagne pour rassembler pendant les week-ends et les vacances ses trois enfants, leurs conjoints et ses sept petits enfants. Trois années de patience ont néanmoins été nécessaires pour faire aboutir son projet : la première consacrée à trouver la propriété idéale et les deux autres pour rénover entièrement la vieille ferme de 1863 qu’elle a finalement acquise dans la Sarthe. À ses côtés, Bertrand, son fils, a été de toutes les batailles, de la recherche immobilière à la gestion des travaux. Aujourd’hui il nous fait faire le tour du propriétaire accompagné par Édouard Cottin, le maître d’œuvre sous la houlette duquel le rêve est devenu réalité.
Coup d’œil
Qui habite ici : C’est la villégiature d’une grande famille de Parisiens, celle de Bertrand Dupuis, composée de sa maman, de ses deux sœurs et leur conjoint et de sept enfants
Superficie : 450 m² en tout (maison principale 200 m², bergerie 100 m², chapelle 150 m²)
Livraison : 2017
Durée du chantier : Deux fois 6 mois sur 2 années
Budget : 250 000 euros (hors fenêtres, hors jardin et clôture)
Frais de fonctionnement : 2500 euros par an (eau, électricité, chauffage)
Maître d’œuvre : Édouard Cottin (société Les Chantiers Cottin)
Crédit photos : Victor Grandgeorge
Coup d’œil
Qui habite ici : C’est la villégiature d’une grande famille de Parisiens, celle de Bertrand Dupuis, composée de sa maman, de ses deux sœurs et leur conjoint et de sept enfants
Superficie : 450 m² en tout (maison principale 200 m², bergerie 100 m², chapelle 150 m²)
Livraison : 2017
Durée du chantier : Deux fois 6 mois sur 2 années
Budget : 250 000 euros (hors fenêtres, hors jardin et clôture)
Frais de fonctionnement : 2500 euros par an (eau, électricité, chauffage)
Maître d’œuvre : Édouard Cottin (société Les Chantiers Cottin)
Crédit photos : Victor Grandgeorge
« Nous vivons tous à Paris et proche banlieue et ma mère a d’abord orienté ses recherches autour de Deauville. Elle cherchait une maison d’au moins huit chambres, sans voisinage immédiat mais pas isolée. Dans ce coin, nous n’avons rien trouvé dans notre budget mais avons compris que nous ne souhaitions pas une seule maison. Les propriétés de huit chambres et plus en France sont massives et ressemblent à des bâtisses bourgeoises assez froides ou à de petits châteaux. C’est ainsi qu’après une centaine de visites, nous avons fini par découvrir dans la Sarthe, à deux heures de Paris en voiture, cette ferme de la fin du XIXᵉ composée de plusieurs corps de bâtiment », commence Bertrand.
La propriété, vue du jardin derrière le terrain de boules, se compose comme un petit hameau avec cinq bâtiments « intimes » : « C’était idéal car nous voulions passer le plus de temps possible en famille mais continuer à avoir notre coin séparé pour aller nous isoler au besoin et garder nos habitudes. Tout le monde ne couche pas ses enfants à la même heure par exemple », poursuit Bertrand. À gauche nous distinguons le pool house puis la grange et la « chapelle ». Au fond la bergerie et à droite, la maison principale.
« L’ancien propriétaire, un ostéopathe qui consultait à domicile, avait racheté la propriété en très mauvais état en 2003 et il avait fait beaucoup de travaux. Mais il y avait pas mal de bricolage ni fait ni à faire et nous avons dû envisager davantage de réparations que nous ne l’avions pressenti à l’achat », raconte Bertrand.
« L’ancien propriétaire, un ostéopathe qui consultait à domicile, avait racheté la propriété en très mauvais état en 2003 et il avait fait beaucoup de travaux. Mais il y avait pas mal de bricolage ni fait ni à faire et nous avons dû envisager davantage de réparations que nous ne l’avions pressenti à l’achat », raconte Bertrand.
LE BÂTIMENT PRINCIPAL
Comme préalable à la rénovation des bâtisses, la nouvelle propriétaire a fait faire les plans par un de ses beaux-fils, architecte. Celui-ci l’a ensuite mise en contact avec Édouard Cottin, maître d’œuvre, spécialisé dans l’assistance à maîtrise d’ouvrage. Édouard n’a pas d’entreprise propre de travaux mais il les sélectionne en fonction des besoins du client et les orchestre pendant toute la durée du chantier. C’est lui qui a géré l’intégralité des travaux de la ferme avec comme seul interlocuteur désigné, Bertrand, le fils de la propriétaire. « La difficulté de ce chantier a été de transmettre sans perte les consignes de mon client à plusieurs entreprises. Puis de gérer la coordination d’une entreprise locale qui s’occupait de la plomberie et de l’électricité et une autre, parisienne, chargée en particulier de l’isolation. C’était une des attentes importantes de mes clients », explique le maître d’œuvre.
Bertrand confirme : « Le sujet de l’isolation des maisons a été au cœur du projet car nous souhaitions une maison facile à fermer et à ouvrir et peu coûteuse en fonctionnement. Nous avions été échaudés par la maison de famille de ma grand-mère en Sologne, un gouffre et si compliquée à ouvrir que nous n’y allions même plus le week-end. Dans cette ferme, nous avons décidé de tout isoler avec de la laine de verre couplée à des isolants minces. Pour ne pas être dépendants d’une énergie fossile, la grande maison a été équipée d’une pompe à chaleur air/air et les autres maisons de radiateurs électriques connectés et très basse consommation (Verelec) que l’on allume à distance sur smartphone lorsque l’on part de Paris. C’est très confortable ! Au final, cette ferme nous revient moins cher à chauffer que mon appartement de 200 m² à Boulogne. »
Comme préalable à la rénovation des bâtisses, la nouvelle propriétaire a fait faire les plans par un de ses beaux-fils, architecte. Celui-ci l’a ensuite mise en contact avec Édouard Cottin, maître d’œuvre, spécialisé dans l’assistance à maîtrise d’ouvrage. Édouard n’a pas d’entreprise propre de travaux mais il les sélectionne en fonction des besoins du client et les orchestre pendant toute la durée du chantier. C’est lui qui a géré l’intégralité des travaux de la ferme avec comme seul interlocuteur désigné, Bertrand, le fils de la propriétaire. « La difficulté de ce chantier a été de transmettre sans perte les consignes de mon client à plusieurs entreprises. Puis de gérer la coordination d’une entreprise locale qui s’occupait de la plomberie et de l’électricité et une autre, parisienne, chargée en particulier de l’isolation. C’était une des attentes importantes de mes clients », explique le maître d’œuvre.
Bertrand confirme : « Le sujet de l’isolation des maisons a été au cœur du projet car nous souhaitions une maison facile à fermer et à ouvrir et peu coûteuse en fonctionnement. Nous avions été échaudés par la maison de famille de ma grand-mère en Sologne, un gouffre et si compliquée à ouvrir que nous n’y allions même plus le week-end. Dans cette ferme, nous avons décidé de tout isoler avec de la laine de verre couplée à des isolants minces. Pour ne pas être dépendants d’une énergie fossile, la grande maison a été équipée d’une pompe à chaleur air/air et les autres maisons de radiateurs électriques connectés et très basse consommation (Verelec) que l’on allume à distance sur smartphone lorsque l’on part de Paris. C’est très confortable ! Au final, cette ferme nous revient moins cher à chauffer que mon appartement de 200 m² à Boulogne. »
Les rénovations ont été menées sur deux années, sur une période six mois environ à chaque fois. Elles ont commencé par le bâtiment principal de la ferme, une grande longère de 200 m² répartis sur deux niveaux (110 m² en bas et 90 m² en haut) où habitait l’ancien propriétaire. La maman de Bertrand a décidé qu’elle poserait ici ses valises et qu’elle se partagerait la maison avec sa fille aînée et sa famille. Faisons la visite.
Depuis l’entrée de cette bâtisse principale, on accède sur la droite au salon-salle à manger et sur la gauche à la grande cuisine. À l’étage se trouvent la suite parentale de la maman ainsi que deux chambres et une salle de bains réservées à la plus grande des sœurs. L’entrée a été refaite intégralement et meublée avec un mix de meubles de famille, de mobilier chiné et d’éléments plus contemporains.
Depuis l’entrée de cette bâtisse principale, on accède sur la droite au salon-salle à manger et sur la gauche à la grande cuisine. À l’étage se trouvent la suite parentale de la maman ainsi que deux chambres et une salle de bains réservées à la plus grande des sœurs. L’entrée a été refaite intégralement et meublée avec un mix de meubles de famille, de mobilier chiné et d’éléments plus contemporains.
Le lustre par exemple, formé par un assemblage de plusieurs suspensions, dispose de réflecteurs de verre suspendus à différentes hauteurs qui magnifient la cage d’escalier.
Le sujet de l’aménagement et des coloris a été en bonne partie pris en charge par la femme de Bertrand, une véritable passionnée de décoration qui n’hésite pas à conseiller depuis longtemps ses amis sur le sujet. « C’était plus difficile de s’affirmer en famille et au début elle a eu un peu de mal à se sentir légitime pour proposer ses choix, mais nous nous sommes finalement ralliés à ses idées car elle est très habile en la matière », lui rend hommage Bertrand.
Le sujet de l’aménagement et des coloris a été en bonne partie pris en charge par la femme de Bertrand, une véritable passionnée de décoration qui n’hésite pas à conseiller depuis longtemps ses amis sur le sujet. « C’était plus difficile de s’affirmer en famille et au début elle a eu un peu de mal à se sentir légitime pour proposer ses choix, mais nous nous sommes finalement ralliés à ses idées car elle est très habile en la matière », lui rend hommage Bertrand.
AVANT
Sur la droite de l’entrée l’ancien salon-salle à manger du propriétaire précédent était très assombri par des meubles et des poutres en bois foncé, ainsi que les tomettes au sol. C’était néanmoins une magnifique pièce de 55 m².
Sur la droite de l’entrée l’ancien salon-salle à manger du propriétaire précédent était très assombri par des meubles et des poutres en bois foncé, ainsi que les tomettes au sol. C’était néanmoins une magnifique pièce de 55 m².
APRÈS
Les nouveaux propriétaires ont travaillé sur son éclaircissement grâce à la pose d’un parquet en chêne clair, d’un bon sablage des poutres et d’un mobilier plus contemporain. Bertrand a également fait dégager un IPN caché par une poutre pour apporter un côté moins rustique. Associé à deux grands lampadaires noirs, il modernise beaucoup la pièce.
Les curieux auront remarqué la porte au fond à droite : « Derrière se trouve la buanderie et la chaufferie, ainsi que la salle de jeux secrète des enfants. Ils ont tous entre 0 et 10 ans et peuvent de cette manière rester pas trop loin de nous pour jouer, même un peu trop près parfois », plaisante Bertrand.
Les nouveaux propriétaires ont travaillé sur son éclaircissement grâce à la pose d’un parquet en chêne clair, d’un bon sablage des poutres et d’un mobilier plus contemporain. Bertrand a également fait dégager un IPN caché par une poutre pour apporter un côté moins rustique. Associé à deux grands lampadaires noirs, il modernise beaucoup la pièce.
Les curieux auront remarqué la porte au fond à droite : « Derrière se trouve la buanderie et la chaufferie, ainsi que la salle de jeux secrète des enfants. Ils ont tous entre 0 et 10 ans et peuvent de cette manière rester pas trop loin de nous pour jouer, même un peu trop près parfois », plaisante Bertrand.
Dans le salon, une menuiserie sur mesure en medium peint en bleu remplace l’ancienne bibliothèque en chêne foncé et offre également à la pièce une cure de jouvence.
AVANT
Voici le même salon-salle à manger avec une perspective donnant sur la cheminée.
Voici le même salon-salle à manger avec une perspective donnant sur la cheminée.
APRÈS
Comme l’avait fait l’ancien propriétaire, le coin salon a été aménagé autour de la cheminée mais, à l’usage, Bertrand n’est pas tout à fait satisfait de cette disposition : « Je trouve que le côté bibliothèque n’est pas assez mis en valeur et est isolé du salon. Je souhaiterais n’avoir que deux canapés, une table basse plus contemporaine que celle-ci, ramenée de Bali, et redonner au salon toute son ampleur », explique-t-il.
Comme l’avait fait l’ancien propriétaire, le coin salon a été aménagé autour de la cheminée mais, à l’usage, Bertrand n’est pas tout à fait satisfait de cette disposition : « Je trouve que le côté bibliothèque n’est pas assez mis en valeur et est isolé du salon. Je souhaiterais n’avoir que deux canapés, une table basse plus contemporaine que celle-ci, ramenée de Bali, et redonner au salon toute son ampleur », explique-t-il.
Bertrand pense aussi enlever le téléviseur de cet angle de la pièce et aménager ce coin en meuble bar : « Le côté droit de la cheminée est cintré. Nous cherchons un moyen de mettre en valeur cette particularité tout en plaçant un joli meuble où l’on pourrait stocker le nécessaire pour l’apéritif et une machine à glaçons. »
Comme dans toutes les maisons, les aménagements ne sont jamais finis et, dans cette famille rodée à la déco, on gage que ces sujets ne manqueront pas d’alimenter les discussions autour de la table lors des rassemblements du week-end.
Comme dans toutes les maisons, les aménagements ne sont jamais finis et, dans cette famille rodée à la déco, on gage que ces sujets ne manqueront pas d’alimenter les discussions autour de la table lors des rassemblements du week-end.
AVANT
À gauche de l’entrée se trouvait l’ancienne cuisine du propriétaire avec sa cheminée. Malheureusement nous n’avons pas la photo de l’aménagement initial mais seulement ce cliché en cours de chantier, après le ragréage.
À gauche de l’entrée se trouvait l’ancienne cuisine du propriétaire avec sa cheminée. Malheureusement nous n’avons pas la photo de l’aménagement initial mais seulement ce cliché en cours de chantier, après le ragréage.
APRÈS
La famille a décidé unanimement qu’il n’y aurait qu’une seule grande et magistrale cuisine dans cette propriété car, même si le soir les trois enfants et leur maman apprécient d’avoir leur intimité, le but de l’acquisition de cette propriété était de passer un maximum de temps ensemble et, en particulier, au moment des repas.
La famille a décidé unanimement qu’il n’y aurait qu’une seule grande et magistrale cuisine dans cette propriété car, même si le soir les trois enfants et leur maman apprécient d’avoir leur intimité, le but de l’acquisition de cette propriété était de passer un maximum de temps ensemble et, en particulier, au moment des repas.
Dans cette grande pièce de 45 m², la famille a souhaité placer une cuisine haut de gamme en laque mate bleue sur un tapis de carreaux de ciment. Elle a été posée par Créa-Cuisine, un cuisiniste de La Ferté-Bernard, la ville la plus proche. « Elle est bien conçue, bien posée et de très bonne qualité. Après un an d’utilisation, rien n’a bougé », affirme Bertrand.
Bertrand et son épouse adorent cuisiner et jouent souvent les chefs cuistots quand toute la famille se réunit. Ils trouvent le plan de la cuisine ergonomique et les rangements parfaits mais n’ont qu’un seul bémol : « Si l’îlot de travail recouvert de granit noir Zimbabwe est resté nickel, le plan proche de l’évier en bois massif lamellé collé résiste mal à l’humidité… »
AVANT
À l’étage, sous la magnifique charpente de la maison principale, voici la chambre de l’ancien propriétaire.
À l’étage, sous la magnifique charpente de la maison principale, voici la chambre de l’ancien propriétaire.
APRÈS
« C’était une pièce gigantesque et au départ mes sœurs étaient partantes pour la scinder en deux. Mais nous avons réfléchi et estimé qu’en cas de revente, c’était important d’avoir une suite parentale de rêve dans une telle propriété », explique Bertrand. Et la maman de ce dernier qui a eu tant à cœur d’orchestrer ce projet hors du commun, de rassembler autour d’elle sa famille entière, méritait bien d’avoir une chambre qui sorte de l’ordinaire.
« C’était une pièce gigantesque et au départ mes sœurs étaient partantes pour la scinder en deux. Mais nous avons réfléchi et estimé qu’en cas de revente, c’était important d’avoir une suite parentale de rêve dans une telle propriété », explique Bertrand. Et la maman de ce dernier qui a eu tant à cœur d’orchestrer ce projet hors du commun, de rassembler autour d’elle sa famille entière, méritait bien d’avoir une chambre qui sorte de l’ordinaire.
AVANT
Au départ, le lit s’appuyait sur la semi-cloison centrale.
Au départ, le lit s’appuyait sur la semi-cloison centrale.
APRÈS
La propriétaire a préféré cette disposition : le lit est appuyé sur le pied-droit qui supporte la pente du comble. Celui-ci a été rehaussé d’un bleu pétrole qui se marie bien à la couleur blonde des poutres sablées. Au sol, de la moquette a remplacé l’ancien sisal.
La propriétaire a préféré cette disposition : le lit est appuyé sur le pied-droit qui supporte la pente du comble. Celui-ci a été rehaussé d’un bleu pétrole qui se marie bien à la couleur blonde des poutres sablées. Au sol, de la moquette a remplacé l’ancien sisal.
Derrière la cloison se trouve désormais le dressing de la propriétaire.
AVANT
La chambre de l’ancien propriétaire disposait déjà d’une salle de bains privative.
La chambre de l’ancien propriétaire disposait déjà d’une salle de bains privative.
APRÈS
Cette salle de bains a été agrandie et positionnée dans le prolongement du dressing. Depuis la chambre de la maman, on a une belle vue sur la baignoire posée en îlot. Pour plus de confort, la mère de famille dispose également d’une grande douche à l’italienne.
Cette salle de bains a été agrandie et positionnée dans le prolongement du dressing. Depuis la chambre de la maman, on a une belle vue sur la baignoire posée en îlot. Pour plus de confort, la mère de famille dispose également d’une grande douche à l’italienne.
AVANT
Toujours à l’étage de la maison principale, cette partie qui se situe au-dessus de la grande cuisine-salle à manger a été réservée à la fille aînée de la propriétaire.
Toujours à l’étage de la maison principale, cette partie qui se situe au-dessus de la grande cuisine-salle à manger a été réservée à la fille aînée de la propriétaire.
APRÈS
Nous distinguons ici les trois pièces qui ont été rénovées pour la fille aînée et sa famille. De gauche à droite : la chambre d’enfants, la chambre parentale et la salle de bains.
Nous distinguons ici les trois pièces qui ont été rénovées pour la fille aînée et sa famille. De gauche à droite : la chambre d’enfants, la chambre parentale et la salle de bains.
AVANT
Au départ, la chambrette sous combles n’était pas cloisonnée.
Au départ, la chambrette sous combles n’était pas cloisonnée.
APRÈS
Pour accueillir les deux aînés des petits-enfants de la propriétaire, la pièce a été fermée. La belle charpente sert de semi-cloison aux deux lits. Le pied-droit et le mur à l’opposé ont été peints en bleu pâle. Un bureau chiné, repeint en jaune, apporte un joli contraste.
Pour accueillir les deux aînés des petits-enfants de la propriétaire, la pièce a été fermée. La belle charpente sert de semi-cloison aux deux lits. Le pied-droit et le mur à l’opposé ont été peints en bleu pâle. Un bureau chiné, repeint en jaune, apporte un joli contraste.
Juste à côté, voici la chambre de la fille de la propriétaire et de son mari. C’est une autre nuance de bleu qui a été choisie pour créer l’identité de la pièce.
AVANT
Voici l’ancienne salle de bains qui jouxtait ces chambres.
Voici l’ancienne salle de bains qui jouxtait ces chambres.
APRÈS
En gardant le même emplacement pour les sanitaires, afin de ne pas se compliquer la vie pour les évacuations, l’entrepreneur a su transformer cette salle de bains en pièce de caractère avec ses carreaux de ciment au sol, son meuble vasque et son plafond bleu.
En gardant le même emplacement pour les sanitaires, afin de ne pas se compliquer la vie pour les évacuations, l’entrepreneur a su transformer cette salle de bains en pièce de caractère avec ses carreaux de ciment au sol, son meuble vasque et son plafond bleu.
LA BERGERIE
Ce bâtiment à la forme peu commune, dont le toit plonge quasiment jusqu’au sol, est l’ancienne bergerie de la ferme. Elle profite de deux accès, l’un à gauche en haut d’une volée de marches, et l’autre à l’arrière. « Le bâtiment avait beaucoup de charme et mes deux sœurs le voulaient également. J’ai dû batailler ferme en faisant valoir mon travail de superviseur des travaux », explique Bertrand.
Ce bâtiment à la forme peu commune, dont le toit plonge quasiment jusqu’au sol, est l’ancienne bergerie de la ferme. Elle profite de deux accès, l’un à gauche en haut d’une volée de marches, et l’autre à l’arrière. « Le bâtiment avait beaucoup de charme et mes deux sœurs le voulaient également. J’ai dû batailler ferme en faisant valoir mon travail de superviseur des travaux », explique Bertrand.
AVANT
En montant l’escalier visible sur la gauche du bâtiment, on parvenait dans cet espace à la charpente magnifique, aménagé en bureau par l’ancien propriétaire. Nous avons déjà évoqué le dossier isolation important dans ce chantier : « Particulièrement dans la bergerie car pour être aux normes, les entreprises locales m’ont préconisé 60 cm de laine de verre à poser au plafond en deux couches croisées. Si bien que cette magnifique charpente devait disparaître… C’est pour cela que nous sommes allés chercher une entreprise parisienne capable de poser 40 cm de laine de verre
combinée à des isolants 16 couches en aluminium jouant le rôle de pare-vapeur », explique Bertrand.
En montant l’escalier visible sur la gauche du bâtiment, on parvenait dans cet espace à la charpente magnifique, aménagé en bureau par l’ancien propriétaire. Nous avons déjà évoqué le dossier isolation important dans ce chantier : « Particulièrement dans la bergerie car pour être aux normes, les entreprises locales m’ont préconisé 60 cm de laine de verre à poser au plafond en deux couches croisées. Si bien que cette magnifique charpente devait disparaître… C’est pour cela que nous sommes allés chercher une entreprise parisienne capable de poser 40 cm de laine de verre
combinée à des isolants 16 couches en aluminium jouant le rôle de pare-vapeur », explique Bertrand.
APRÈS
Bertrand a souhaité transformer cette belle pièce en chambre parentale. « On doit le choix des couleurs curry et gris bleu à mon épouse. Elle avait l’idée de cette association et s’est fait conforter par un professionnel de chez Ressource car le jaune fait toujours très peur à l’application. Tant que l’on n’a pas posé les trois couches successives qui illuminent incroyablement l’espace, le résultat est horrible », témoigne-t-il.
Bertrand a souhaité transformer cette belle pièce en chambre parentale. « On doit le choix des couleurs curry et gris bleu à mon épouse. Elle avait l’idée de cette association et s’est fait conforter par un professionnel de chez Ressource car le jaune fait toujours très peur à l’application. Tant que l’on n’a pas posé les trois couches successives qui illuminent incroyablement l’espace, le résultat est horrible », témoigne-t-il.
Comme dans les chambres de la maison principale, le lit a été posé côté pied-droit peint en gris.
Ici la chambre s’est offert une tête de lit menuisée en medium peint. Comme dans toute la propriété, les interrupteurs, prises et appliques ont été choisis en noir.
AVANT
De l’autre côté de la bergerie, qui correspond à la seconde partie du bâtiment, une entrée donnait sur une pièce aménagée en cuisine-buanderie, suivie d’une salle de bains. Au-dessus, une chambrette sous combles était accessible par un vieux colimaçon.
De l’autre côté de la bergerie, qui correspond à la seconde partie du bâtiment, une entrée donnait sur une pièce aménagée en cuisine-buanderie, suivie d’une salle de bains. Au-dessus, une chambrette sous combles était accessible par un vieux colimaçon.
APRÈS
« Nous aimions beaucoup ce vieil escalier brinquebalant mais il avait été bricolé. On a cherché un moment le moyen de le garder et de le sécuriser mais nous n’avons pas pu. Édouard Cottin a donc refait de toutes pièces cet escalier droit qui conduit à la chambre d’amis de la bergerie », raconte Bertrand. L’entrepreneur ajoute que les tomettes au sol dans l’entrée n’ont pas pu être conservées pour des raisons d’isolation du sol.
« Nous aimions beaucoup ce vieil escalier brinquebalant mais il avait été bricolé. On a cherché un moment le moyen de le garder et de le sécuriser mais nous n’avons pas pu. Édouard Cottin a donc refait de toutes pièces cet escalier droit qui conduit à la chambre d’amis de la bergerie », raconte Bertrand. L’entrepreneur ajoute que les tomettes au sol dans l’entrée n’ont pas pu être conservées pour des raisons d’isolation du sol.
AVANT
Voici l’ancienne cuisine-buanderie.
Voici l’ancienne cuisine-buanderie.
APRÈS
Elle a été transformée en chambre pour les deux filles de Bertrand. Au sol, un sisal recouvre simplement les tomettes. Au mur, un tendre céladon apporte beaucoup de douceur. Sous cette chambre d’enfant se trouve une cave enterrée, une autre des raisons qui faisait craquer Bertrand pour la bergerie : « Nous l’avons transformée en cave à vin, ce qui était un point important pour moi, et elle s’avère une bonne cave de garde ! »
Elle a été transformée en chambre pour les deux filles de Bertrand. Au sol, un sisal recouvre simplement les tomettes. Au mur, un tendre céladon apporte beaucoup de douceur. Sous cette chambre d’enfant se trouve une cave enterrée, une autre des raisons qui faisait craquer Bertrand pour la bergerie : « Nous l’avons transformée en cave à vin, ce qui était un point important pour moi, et elle s’avère une bonne cave de garde ! »
AVANT
La bergerie disposait déjà d’une salle de bains qui avait été aménagée par l’ancien propriétaire.
La bergerie disposait déjà d’une salle de bains qui avait été aménagée par l’ancien propriétaire.
APRÈS
La nouvelle salle de bains est sobre, simple, efficace : « Comme partout, nous avons choisi des matériaux de qualité car un autre des points importants était la pérennité de l’ouvrage », explique Bertrand.
La nouvelle salle de bains est sobre, simple, efficace : « Comme partout, nous avons choisi des matériaux de qualité car un autre des points importants était la pérennité de l’ouvrage », explique Bertrand.
Voici la chambre d’amis de la bergerie. Ici le toit a également été isolé et le sol recouvert de sisal.
LA CHAPELLE
Appuyé sur la grange de la propriété, voici le bâtiment appelé « la chapelle » par l’ancien propriétaire en raison de son plafond cathédrale. « En famille, on ne l’appelle plus comme ça, mais le temps des travaux, nous avons continué à le désigner ainsi pour qu’il n’y ait pas d’équivoque pour les entreprises », explique Bertrand.
Appuyé sur la grange de la propriété, voici le bâtiment appelé « la chapelle » par l’ancien propriétaire en raison de son plafond cathédrale. « En famille, on ne l’appelle plus comme ça, mais le temps des travaux, nous avons continué à le désigner ainsi pour qu’il n’y ait pas d’équivoque pour les entreprises », explique Bertrand.
AVANT
L’ancien propriétaire avait installé son salon d’été dans la partie où le fronton triangulaire est bardé de bois. La seconde partie, sur la droite, était occupée par deux chambres d’appoint qui n’ont pas encore été refaites. C’est la plus jeune des sœurs de Bertrand qui a élu domicile dans cette partie.
L’ancien propriétaire avait installé son salon d’été dans la partie où le fronton triangulaire est bardé de bois. La seconde partie, sur la droite, était occupée par deux chambres d’appoint qui n’ont pas encore été refaites. C’est la plus jeune des sœurs de Bertrand qui a élu domicile dans cette partie.
Voici le salon d’été de l’ancien propriétaire vu de l’intérieur. Cette partie a été complètement mise à blanc par l’entreprise de bâtiment et réaménagée en deux chambres et deux salles de bains pour la sœur de Bertrand, et sa famille. « Nous avons dû casser toute cette partie et même refaire la chape au sol car elle était fissurée », confirme Édouard Cottin.
APRÈS
La nouvelle chambre parentale de la plus jeune sœur de Bertrand et de son mari profite du toit cathédrale et de sa belle charpente conservée elle aussi avec soin. Une menuiserie a été fabriquée sur mesure en medium afin de meubler un des côtés et créer un dressing pour le couple.
La nouvelle chambre parentale de la plus jeune sœur de Bertrand et de son mari profite du toit cathédrale et de sa belle charpente conservée elle aussi avec soin. Une menuiserie a été fabriquée sur mesure en medium afin de meubler un des côtés et créer un dressing pour le couple.
La salle de bains parentale dispose d’une douche à l’italienne.
La sœur de Bertrand a eu un garçon puis des jumeaux. Tous trois dorment dans cette grande chambre au thème couleur vert.
La salle de bains des enfants a été parée de zelliges verts.
En conclusion, il faut bien intégrer que la réussite d’un tel projet repose sur une véritable chaîne humaine et sur la valeur et la solidité de ses maillons : la maman a donné l’impulsion et fait des dizaines de visites puis Bertrand, son fils, a pris les choses en mains. « En famille, si l’on fait trop de choses ensemble, cela n’avance pas. Il faut parfois savoir trancher pour le bien de tous et décider dans les temps », conseille-t-il. Enfin, saluons le travail des professionnels : « Je ne compte pas les réunions de chantier faites de 21 h à 23 h car le propriétaire avait des contraintes d’horaire de travail. Le plus dur a néanmoins été la gestion de l’emploi du temps des deux entreprises, l’une parisienne et l’autre sarthoise. Mon chef de chantier, un homme très expérimenté, était sur place au quotidien et il a été d’une aide précieuse », lui rend hommage Édouard Cottin. En définitive, cette rénovation aura été exemplaire et, pour preuve, Bertrand et sa famille ont décidé de refaire appel aux services d’Édouard Cottin et de reprendre les travaux prochainement avec la réfection du bassin de 15,50 x 4 m, du pool house et de la grange. Affaire à suivre !
ET VOUS ?
Que pensez-vous de cette rénovation ?
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En conclusion, il faut bien intégrer que la réussite d’un tel projet repose sur une véritable chaîne humaine et sur la valeur et la solidité de ses maillons : la maman a donné l’impulsion et fait des dizaines de visites puis Bertrand, son fils, a pris les choses en mains. « En famille, si l’on fait trop de choses ensemble, cela n’avance pas. Il faut parfois savoir trancher pour le bien de tous et décider dans les temps », conseille-t-il. Enfin, saluons le travail des professionnels : « Je ne compte pas les réunions de chantier faites de 21 h à 23 h car le propriétaire avait des contraintes d’horaire de travail. Le plus dur a néanmoins été la gestion de l’emploi du temps des deux entreprises, l’une parisienne et l’autre sarthoise. Mon chef de chantier, un homme très expérimenté, était sur place au quotidien et il a été d’une aide précieuse », lui rend hommage Édouard Cottin. En définitive, cette rénovation aura été exemplaire et, pour preuve, Bertrand et sa famille ont décidé de refaire appel aux services d’Édouard Cottin et de reprendre les travaux prochainement avec la réfection du bassin de 15,50 x 4 m, du pool house et de la grange. Affaire à suivre !
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