Plus de pièces
Bois ou pellets : Conseils de pro pour choisir son poêle
Ambiance, rendement, installation, entretien, coût... Posez-vous les bonnes questions avant de faire votre choix
Les pénuries actuelles et les inquiétudes pour l’hiver prochain mettent le sujet du chauffage au cœur des conversations. Dans un contexte de transition énergétique, les poêles, notamment à bois ou à pellets, ont particulièrement la cote. Considérés comme plus performants et moins polluants, ces appareils sont également appréciés pour leur esthétisme. Il n’est toutefois pas évident de s’y retrouver parmi tous les modèles disponibles, entre poêles à bois ou poêle à pellets. Découvrez les avantages et les inconvénients de ces différents combustibles.
2. L’esprit et l’ambiance
Les deux types de poêles identifiés précédemment n’offrent pas les mêmes ambiances.
Le poêle à bois reste la source de chaleur la plus naturelle et traditionnelle. « Le chauffage à bois est présent dans les maisons depuis des siècles. Il plaît aujourd’hui pour son aspect ancestral et l’ambiance qu’il crée dans un intérieur », explique Yves Richardot.
Le poêle à pellets n’offre pas la même beauté de flamme que le bois bûche, même si de nombreux efforts ont été faits ces dernières années en termes d’esthétisme. Avec un appareil à granulés, la question du bruit se pose également en raison du système de ventilation.
Conseils de pro pour positionner votre poêle
Les deux types de poêles identifiés précédemment n’offrent pas les mêmes ambiances.
Le poêle à bois reste la source de chaleur la plus naturelle et traditionnelle. « Le chauffage à bois est présent dans les maisons depuis des siècles. Il plaît aujourd’hui pour son aspect ancestral et l’ambiance qu’il crée dans un intérieur », explique Yves Richardot.
Le poêle à pellets n’offre pas la même beauté de flamme que le bois bûche, même si de nombreux efforts ont été faits ces dernières années en termes d’esthétisme. Avec un appareil à granulés, la question du bruit se pose également en raison du système de ventilation.
Conseils de pro pour positionner votre poêle
3. Rendement et fonctionnement
Pour choisir le bon poêle, il est essentiel de tenir compte du volume à chauffer. La capacité de l’appareil doit être la plus proche possible des besoins pour éviter les déséquilibres ou les atténuer au maximum.
Le rendement du poêle à bois dépasse les 80 %. « À titre de comparaison, le rendement d’une cheminée à foyer ouvert est généralement de 25 % », précise Karim Frigui de chez ATRY HOME. Pour être efficace, l’appareil alimenté avec des bûches doit cependant fonctionner à son allure nominale et n’offre pas une régulation de puissance très large. « En fonctionnant au ralenti, le poêle et sa vitre risquent de s’encrasser et de s’abîmer plus vite », explique Yves Richardot.
Trouvez un installateur de poêles à bois sur Houzz
Pour choisir le bon poêle, il est essentiel de tenir compte du volume à chauffer. La capacité de l’appareil doit être la plus proche possible des besoins pour éviter les déséquilibres ou les atténuer au maximum.
Le rendement du poêle à bois dépasse les 80 %. « À titre de comparaison, le rendement d’une cheminée à foyer ouvert est généralement de 25 % », précise Karim Frigui de chez ATRY HOME. Pour être efficace, l’appareil alimenté avec des bûches doit cependant fonctionner à son allure nominale et n’offre pas une régulation de puissance très large. « En fonctionnant au ralenti, le poêle et sa vitre risquent de s’encrasser et de s’abîmer plus vite », explique Yves Richardot.
Trouvez un installateur de poêles à bois sur Houzz
Le poêle à pellets dispose d’une plage d’utilisation beaucoup plus grande, car il s’alimente avec plus ou moins de granulés en fonction des besoins en chauffage. « Il est possible de choisir la température que l’on souhaite à l’heure que l’on veut et l’appareil se régule tout seul en fonction des instructions qu’on lui donne », explique Karim Frigui. En revanche, comme pour le bois bûche, ce type de poêle doit être choisi en fonction de la surface à chauffer. « Un poêle trop puissant fonctionnera au ralenti et se dégradera plus vite, alors qu’un appareil trop faible marchera à son allure maximale et générera plus de bruit », détaille Yves Richardot.
4. L’autonomie
L’un des inconvénients du poêle à bois est son autonomie limitée. Il nécessite une alimentation régulière pour fonctionner et une bûche doit être remise toutes les heures en moyenne. Certains modèles proposent l’option « passage de nuit », qui implique cependant un fonctionnement au ralenti de l’appareil, déconseillé par certains fabricants.
À l’inverse, le réservoir à granulés intégré aux poêles à pellets génère une alimentation automatique du combustible pour une journée ou plus. L’appareil ne nécessite donc pas d’être rechargé aussi fréquemment que ceux à bois et permet un contrôle automatique de la température de la pièce. « C’est un système très proche de celui des chaudières », compare Yves Richardot.
Cheminée, poêle ou insert ? Faites un choix éclairé !
L’un des inconvénients du poêle à bois est son autonomie limitée. Il nécessite une alimentation régulière pour fonctionner et une bûche doit être remise toutes les heures en moyenne. Certains modèles proposent l’option « passage de nuit », qui implique cependant un fonctionnement au ralenti de l’appareil, déconseillé par certains fabricants.
À l’inverse, le réservoir à granulés intégré aux poêles à pellets génère une alimentation automatique du combustible pour une journée ou plus. L’appareil ne nécessite donc pas d’être rechargé aussi fréquemment que ceux à bois et permet un contrôle automatique de la température de la pièce. « C’est un système très proche de celui des chaudières », compare Yves Richardot.
Cheminée, poêle ou insert ? Faites un choix éclairé !
5. L’installation
Le poêle à bois est l’appareil le plus contraignant à installer. Il nécessite l’aménagement ou la présence d’un conduit adapté à la circulation de fumée et répondant aux normes en la matière. « L’une des principales contraintes pour installer un poêle à bois est que son débouché doit toujours dépasser le point le plus haut de la maison. Il peut être par exemple difficile d’aménager un poêle dans une véranda », explique Yves Richardot.
Les mêmes contraintes s’appliquent pour installer un poêle à granulé.
Attention : Tous les poêles doivent répondre aux obligations de la norme DTU, qui réglemente les conduits de fumée des appareils de chauffage.
Le poêle à bois est l’appareil le plus contraignant à installer. Il nécessite l’aménagement ou la présence d’un conduit adapté à la circulation de fumée et répondant aux normes en la matière. « L’une des principales contraintes pour installer un poêle à bois est que son débouché doit toujours dépasser le point le plus haut de la maison. Il peut être par exemple difficile d’aménager un poêle dans une véranda », explique Yves Richardot.
Les mêmes contraintes s’appliquent pour installer un poêle à granulé.
Attention : Tous les poêles doivent répondre aux obligations de la norme DTU, qui réglemente les conduits de fumée des appareils de chauffage.
Vous êtes en quête d'un artisan pour votre projet de rénovation ?
Nous vous aidons à trouver les meilleurs pros
Nous vous aidons à trouver les meilleurs pros
6. L’entretien et la réglementation
Dans le cas des poêles à bois, la réglementation impose de faire appel à un professionnel pour le ramonage du conduit au moins deux fois par an. Cela permet d’éviter tout feu de cheminée. L’entretien quotidien de l’appareil peut-être optimisé en utilisant une matière première de qualité : « Le bois doit avoir un taux d’humidité inférieur à 20 % pour éviter les problèmes de refoulement, de noircissement des vitres et de détérioration de l’intérieur du poêle. Il existe des appareils pour tester ce taux, disponibles dans le commerce », explique Yves Richardot.
Comment choisir un poêle ?
Dans le cas des poêles à bois, la réglementation impose de faire appel à un professionnel pour le ramonage du conduit au moins deux fois par an. Cela permet d’éviter tout feu de cheminée. L’entretien quotidien de l’appareil peut-être optimisé en utilisant une matière première de qualité : « Le bois doit avoir un taux d’humidité inférieur à 20 % pour éviter les problèmes de refoulement, de noircissement des vitres et de détérioration de l’intérieur du poêle. Il existe des appareils pour tester ce taux, disponibles dans le commerce », explique Yves Richardot.
Comment choisir un poêle ?
Soumis à la même réglementation que le poêle à bois, l’appareil à pellets comporte en plus des équipements électroniques et mécaniques à entretenir régulièrement. Associés à la chaleur et aux résidus du feu, ces derniers demandent une maintenance contraignante, pour laquelle il est conseillé de faire appel à un professionnel chaque année, ou au bout d’une certaine quantité de granulés consommée. Ce type de service est à prévoir dans le budget initial et peut coûter entre 150 et 300 euros.
Conseils de pro pour optimiser votre chauffage au bois
Conseils de pro pour optimiser votre chauffage au bois
7. Le coût de l’installation et du combustible
« La gamme de poêles disponibles sur le marché est tellement vaste qu’il est difficile de donner une gamme de prix précise », partage Yves Richardot. Le coût de revient diffère toutefois en fonction du type d’appareil choisi :
Conseils de pro pour choisir son bois de chauffage
« La gamme de poêles disponibles sur le marché est tellement vaste qu’il est difficile de donner une gamme de prix précise », partage Yves Richardot. Le coût de revient diffère toutefois en fonction du type d’appareil choisi :
- Entre 4 000 et 6 000 euros pour un poêle à bois de qualité, pose incluse.
- Entre 3 000 et 4 000 euros pour un poêle à pellets de qualité, pose incluse.
Conseils de pro pour choisir son bois de chauffage
8. Les aides financières disponibles
Si vous optez pour un poêle à bois ou à granulés, sachez que vous pouvez bénéficier de Ma Prime Rénov’, l’aide majeure de l’état pour la rénovation énergétique. Mise en place depuis le 1er janvier 2020, elle remplace le crédit d’impôt transition énergétique (CITE) et s’adresse à tous les propriétaires de maisons de plus de 15 ans (ou 2 ans dans le cas du remplacement de chaudière au fioul), quelques soient leurs revenus. Le montant de la prime est forfaitaire et est calculé en fonction du revenu du foyer et du gain écologique permis par les travaux. L’autre dispositif d’aides disponible est la prime CEE, également accessible à tous et dont le montant est calculé proportionnellement aux revenus du ménage. Voir le site du gouvernement pour plus d’informations.
Si vous optez pour un poêle à bois ou à granulés, sachez que vous pouvez bénéficier de Ma Prime Rénov’, l’aide majeure de l’état pour la rénovation énergétique. Mise en place depuis le 1er janvier 2020, elle remplace le crédit d’impôt transition énergétique (CITE) et s’adresse à tous les propriétaires de maisons de plus de 15 ans (ou 2 ans dans le cas du remplacement de chaudière au fioul), quelques soient leurs revenus. Le montant de la prime est forfaitaire et est calculé en fonction du revenu du foyer et du gain écologique permis par les travaux. L’autre dispositif d’aides disponible est la prime CEE, également accessible à tous et dont le montant est calculé proportionnellement aux revenus du ménage. Voir le site du gouvernement pour plus d’informations.
ET VOUS ?
Quelle solution avez-vous retenue ? Partagez vos photos et votre expérience dans la partie commentaires ci-dessous !
Quelle solution avez-vous retenue ? Partagez vos photos et votre expérience dans la partie commentaires ci-dessous !
Pour trouver le poêle adapté à vos besoins et envies, il vous faudra d’abord choisir le bon combustible. Deux à base de bois se distinguent sur le marché :
- Le bois bûche
- Les pellets ou granulés, soit du bois compressé
Quelques modèles mixtes, alimentés aussi bien par du bois bûche que des pellets, existent sur le marché. « Ce ne sont pas les meilleurs appareils. Ils conjuguent les avantages et les inconvénients des deux types de poêles », explique Yves Richardot, bien que les modèles tendent à gagner en efficacité.