Développement durable
Terrasse et véranda
Comment créer un jardin résistant aux sécheresses ?
Les étés se réchauffent et les plantes qui consomment moins d'eau sont préférables. Voici des exemples !
Alors que s’opère une prise de conscience autour de l’environnement et du réchauffement climatique, tout jardin moins gourmand en eau est une bonne chose. Heureusement, nombreux sont les conseils pour créer un jardin qui restera beau même sans système d’arrosage ou rendez-vous quotidien avec les tuyaux. De la préparation du sol au choix des plantes, voici ce que trois experts du jardinage recommandent pour un jardin autosuffisant.
Leçon 1 : Laisser la nature s’épanouir
La conception de jardins minimalistes – et souvent assoiffés – est en voie de disparition, selon Toby. Au lieu de cela, il pense que « nous devrions tous profiter davantage du caractère naturel de nos jardins, en les organisant et préparant moins. »
« Une chose que nous pourrions tous faire est de réduire les activités consommatrices d’énergies fossiles, comme la taille de haies et la tonte que nous faisons », poursuit-il. À la place, nous pourrions laisser pousser notre gazon le plus longtemps possible, encourageant ainsi la floraison de fleurs sauvages. « Il suffirait de couper ou tondre les chemins utiles, les zones de jeux pour les enfants ou les endroits où prennent place les barbecues. »
« De même, pourquoi ne pas s’essayer au plessage ? », suggère Toby, faisant référence à la technique traditionnelle de taille et tressage des haies vives afin de créer une clôture végétale naturelle. Cette pratique a tendance à mieux fonctionner dans les grands jardins non urbains, comme on peut le voir sur la photo ci-dessous.
La conception de jardins minimalistes – et souvent assoiffés – est en voie de disparition, selon Toby. Au lieu de cela, il pense que « nous devrions tous profiter davantage du caractère naturel de nos jardins, en les organisant et préparant moins. »
« Une chose que nous pourrions tous faire est de réduire les activités consommatrices d’énergies fossiles, comme la taille de haies et la tonte que nous faisons », poursuit-il. À la place, nous pourrions laisser pousser notre gazon le plus longtemps possible, encourageant ainsi la floraison de fleurs sauvages. « Il suffirait de couper ou tondre les chemins utiles, les zones de jeux pour les enfants ou les endroits où prennent place les barbecues. »
« De même, pourquoi ne pas s’essayer au plessage ? », suggère Toby, faisant référence à la technique traditionnelle de taille et tressage des haies vives afin de créer une clôture végétale naturelle. Cette pratique a tendance à mieux fonctionner dans les grands jardins non urbains, comme on peut le voir sur la photo ci-dessous.
« Il faut essentiellement élaguer la tige principale en retirant les pousses latérales, puis couper la tige à moitié en laissant une zone vivante de l’arbre à la base. On plie ensuite la tige sur le côté et on l’allonge en utilisant un piquet pour la maintenir en place. Cela peut-être fait de manière très attrayante », explique Toby.
Au cours des quatre ou cinq années suivantes, la haie devient épaisse et haute. « La longue surface créée emprisonne le carbone, abrite beaucoup plus d’animaux sauvages et permet une ombre tachetée qui réduit les besoins en arrosage l’été », poursuit le pro.
Trouvez un paysagiste près de chez vous sur Houzz
Au cours des quatre ou cinq années suivantes, la haie devient épaisse et haute. « La longue surface créée emprisonne le carbone, abrite beaucoup plus d’animaux sauvages et permet une ombre tachetée qui réduit les besoins en arrosage l’été », poursuit le pro.
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Leçon 2 : Préparer le sol
Les professionnels soulignent aussi l’importance de la préparation du sol. Les matières organiques – compost,
fumier, déchets de jardin, engrais naturel – sont la clé d’un sol aussi suffisant que possible.
Les experts ont souligné à plusieurs reprises le célèbre jardin de gravier de Beth Chatto, qui n’est jamais arrosé et est un modèle de plantation durable. « Ils ont beaucoup conditionné le sol avant de planter, l’ont arrosé, puis l’ont laissé », explique Julia Cody, de Hamilton Cody Garden Design, en rappelant que Beth Chatto a aussi écrit un livre à propos des jardins résistants à la sécheresse qui vaut le détour.
« Ici, nous avons beaucoup de terre argileuse et dense – de la matière organique et du sable qui chauffent beaucoup en été », analyse Julia à propos des jardins britanniques. « il y a aussi une fine couche de gravier de rivière qui ne retient pas l’humidité non plus. C’est vraiment bon pour les plantes méditerranéennes, mais nous y ajoutons de la matière organique car tous les sols en ont besoin. »
Toby alerte aussi sur l’utilisation de désherbants. « Je sais qu’il est facile d’éradiquer le problème avec eux, mais qui sait ce que vous êtes réellement en train de faire à votre sol biologiquement parlant, ainsi qu’aux oiseaux et mammifères ? », prévient-il.
Les professionnels soulignent aussi l’importance de la préparation du sol. Les matières organiques – compost,
fumier, déchets de jardin, engrais naturel – sont la clé d’un sol aussi suffisant que possible.
Les experts ont souligné à plusieurs reprises le célèbre jardin de gravier de Beth Chatto, qui n’est jamais arrosé et est un modèle de plantation durable. « Ils ont beaucoup conditionné le sol avant de planter, l’ont arrosé, puis l’ont laissé », explique Julia Cody, de Hamilton Cody Garden Design, en rappelant que Beth Chatto a aussi écrit un livre à propos des jardins résistants à la sécheresse qui vaut le détour.
« Ici, nous avons beaucoup de terre argileuse et dense – de la matière organique et du sable qui chauffent beaucoup en été », analyse Julia à propos des jardins britanniques. « il y a aussi une fine couche de gravier de rivière qui ne retient pas l’humidité non plus. C’est vraiment bon pour les plantes méditerranéennes, mais nous y ajoutons de la matière organique car tous les sols en ont besoin. »
Toby alerte aussi sur l’utilisation de désherbants. « Je sais qu’il est facile d’éradiquer le problème avec eux, mais qui sait ce que vous êtes réellement en train de faire à votre sol biologiquement parlant, ainsi qu’aux oiseaux et mammifères ? », prévient-il.
Leçon 3 : Protéger le sol
Avoir seulement un bon sol n’est pas suffisant. Protéger ce sol est tout aussi important – le gravier du jardin de Beth Chatto mentionné plus haut en exemple est là pour ça.
« Pailler, pailler, pailler », conseille Simon. « Que ce soit avec de l’écorce ou du gravier, cela aide à ralentir l’évaporation de l’eau du sol. »
« La clé est d’éviter les sol à nu », ajoute Toby, conseillant l’utilisation d’un paillis organique ou naturel. Il recommande aussi des plantations stratégiques : « Des densités de plantes hautes avec un enracinement variable permettront une bonne humidification du sol toute l’année, car il ne sera pas exposé au soleil desséchant. »
Avoir seulement un bon sol n’est pas suffisant. Protéger ce sol est tout aussi important – le gravier du jardin de Beth Chatto mentionné plus haut en exemple est là pour ça.
« Pailler, pailler, pailler », conseille Simon. « Que ce soit avec de l’écorce ou du gravier, cela aide à ralentir l’évaporation de l’eau du sol. »
« La clé est d’éviter les sol à nu », ajoute Toby, conseillant l’utilisation d’un paillis organique ou naturel. Il recommande aussi des plantations stratégiques : « Des densités de plantes hautes avec un enracinement variable permettront une bonne humidification du sol toute l’année, car il ne sera pas exposé au soleil desséchant. »
Leçon 4 : Aimer, mais à la dure
Si vous « gâtez » vos plantes en les arrosant généreusement, elles s’attendront (et auront besoin) à des apports réguliers en eau, expliquent les experts.
« Si vous les traitez à la dure dès le départ, elles apprendront à mieux survivre », explique Simon. Il cite, à titre d’exemple, les systèmes d’arrosage comme un des facteurs qui contribuent à créer des plantes assoiffées. « Les plantes deviennent “paresseuses” car elles ne sont pas habituées à retenir l’eau. Alors que si elles ont toujours eu à tirer leurs racines pour trouver de l’eau, elles deviennent plus résistantes aux étés plus chauds et secs que nous vivons. » Cependant, au début, les plantes peuvent avoir besoin d’un arrosage généreux pour aider les racines à se faire.
Julia est d’accord sur ce point et précise qu’un bon trempage de temps en temps est préférable pour cultiver des plantes autosuffisantes qu’un arrosage quotidien. « Cela les aide à devenir aussi indépendantes que possible, à s’enraciner pour aller chercher leurs propres ressources, plutôt que de regarder près de la surface », explique-t-elle.
« Faire en sorte que les plantes travaillent dur pour survivre peut sembler rude, mais si vous les entraînez au tuyau d’arrosage, elles ne feront jamais face à une sécheresse », confirme Toby. « Évidemment, cela est à prendre avec bon sens – si la plante est en train de mourir, il faut intervenir – mais considérez leur emplacement et leur habitat et n’ayez pas peur de les déplacer si vous réalisez qu’elles sont à la mauvaise place. »
Si vous « gâtez » vos plantes en les arrosant généreusement, elles s’attendront (et auront besoin) à des apports réguliers en eau, expliquent les experts.
« Si vous les traitez à la dure dès le départ, elles apprendront à mieux survivre », explique Simon. Il cite, à titre d’exemple, les systèmes d’arrosage comme un des facteurs qui contribuent à créer des plantes assoiffées. « Les plantes deviennent “paresseuses” car elles ne sont pas habituées à retenir l’eau. Alors que si elles ont toujours eu à tirer leurs racines pour trouver de l’eau, elles deviennent plus résistantes aux étés plus chauds et secs que nous vivons. » Cependant, au début, les plantes peuvent avoir besoin d’un arrosage généreux pour aider les racines à se faire.
Julia est d’accord sur ce point et précise qu’un bon trempage de temps en temps est préférable pour cultiver des plantes autosuffisantes qu’un arrosage quotidien. « Cela les aide à devenir aussi indépendantes que possible, à s’enraciner pour aller chercher leurs propres ressources, plutôt que de regarder près de la surface », explique-t-elle.
« Faire en sorte que les plantes travaillent dur pour survivre peut sembler rude, mais si vous les entraînez au tuyau d’arrosage, elles ne feront jamais face à une sécheresse », confirme Toby. « Évidemment, cela est à prendre avec bon sens – si la plante est en train de mourir, il faut intervenir – mais considérez leur emplacement et leur habitat et n’ayez pas peur de les déplacer si vous réalisez qu’elles sont à la mauvaise place. »
Leçon 5 : Gérer durablement l’eau
Il ne s’agit pas seulement d’arroser les plantes avec plus de parcimonie, mais aussi de ce avec quoi nous les arrosons, comme le rappelle Simon.
« Tout le monde devrait avoir un récupérateur d’eau de pluie. Même si vous avez une toute petite cabane de jardin ou serre, saisissez n’importe quelle occasion pour récupérer le plus d’eau possible », conseille-t-il. Les récupérateurs n’ont pas forcément à être disgracieux. « Vous pouvez avoir des récupérateurs avec des jardinières au dessus », précise le pro. « De nos jours, ils peuvent facilement être mis en valeur. »
Tout savoir sur la récupération des eaux de pluie
Il ne s’agit pas seulement d’arroser les plantes avec plus de parcimonie, mais aussi de ce avec quoi nous les arrosons, comme le rappelle Simon.
« Tout le monde devrait avoir un récupérateur d’eau de pluie. Même si vous avez une toute petite cabane de jardin ou serre, saisissez n’importe quelle occasion pour récupérer le plus d’eau possible », conseille-t-il. Les récupérateurs n’ont pas forcément à être disgracieux. « Vous pouvez avoir des récupérateurs avec des jardinières au dessus », précise le pro. « De nos jours, ils peuvent facilement être mis en valeur. »
Tout savoir sur la récupération des eaux de pluie
Leçon 6 : Choisir les bonnes plantes
« Faites plein de recherches avant de faire des achats en jardineries », recommande Toby. « Toutes ces couleurs sont là pour vous attirer ».
En règle générale, Simon conseille des plantes au feuillage argenté, comme la lavande. « L’argent reflète la lumière du soleil et cette caractéristique est souvent un bon signe pour savoir si une plante sera résistante à la sécheresse ». Le pro souligne aussi le fait que les feuilles petites et velues, qui retiennent l’eau, sont une grande qualité des variétés autosuffisantes. « Ces trois caractéristiques – argentée, petites feuilles et velue – sont une bonne combinaison. »
« La plupart des plantes que nous utilisons dans les jardins domestiques viennent de différentes parties du monde », explique Toby. « L’un de nos principes quand nous concevons un espace est de comprendre l’environnement végétal d’origine de la plante et de l’imiter au mieux pour qu’elle se plaise. Cela permet de limiter le besoin d’entretien et d’arrosage et d’avoir des plantations beaucoup plus durables. »
« Nous travaillons pour des plantations plus autosuffisantes », explique Julia. « Par exemple, je suis administratrice d’une réserve naturelle où nous créons des jardinières extérieures en plein soleil. Nous y plantons des herbes méditerranéennes – thym, romarin, sauge et d’autres – qui peuvent survivre avec beaucoup moins d’eau. »
« Faites plein de recherches avant de faire des achats en jardineries », recommande Toby. « Toutes ces couleurs sont là pour vous attirer ».
En règle générale, Simon conseille des plantes au feuillage argenté, comme la lavande. « L’argent reflète la lumière du soleil et cette caractéristique est souvent un bon signe pour savoir si une plante sera résistante à la sécheresse ». Le pro souligne aussi le fait que les feuilles petites et velues, qui retiennent l’eau, sont une grande qualité des variétés autosuffisantes. « Ces trois caractéristiques – argentée, petites feuilles et velue – sont une bonne combinaison. »
« La plupart des plantes que nous utilisons dans les jardins domestiques viennent de différentes parties du monde », explique Toby. « L’un de nos principes quand nous concevons un espace est de comprendre l’environnement végétal d’origine de la plante et de l’imiter au mieux pour qu’elle se plaise. Cela permet de limiter le besoin d’entretien et d’arrosage et d’avoir des plantations beaucoup plus durables. »
« Nous travaillons pour des plantations plus autosuffisantes », explique Julia. « Par exemple, je suis administratrice d’une réserve naturelle où nous créons des jardinières extérieures en plein soleil. Nous y plantons des herbes méditerranéennes – thym, romarin, sauge et d’autres – qui peuvent survivre avec beaucoup moins d’eau. »
Julia ajoute que des conditions sèches à l’ombre totale peuvent être plus délicates lorsqu’il s’agit de planter, et qu’une fois encore cela dépend du conditionnement du sol. Elle mentionne la famille de fougères Dryopteris (sur la photo ci-dessus) en exemple d’espèces qui prospèrent à l’ombre et survivent bien avec peu d’eau.
Conseils de pro pour un jardin peu gourmand en eau
Conseils de pro pour un jardin peu gourmand en eau
Exemples de plantes
Pour aller plus loin et vous inspirer davantage, voici une petite sélection de plantes à envisager pour commencer – en fonction de l’endroit où vous vivez, bien sûr – à créer un jardin résistant aux sécheresses.
Bergenia. Ils se portent bien dans les coins ombragés et secs. « Ils sont résistants et fiables, fleurissent très bien et leurs feuilles peuvent passer du vert au rouge en hiver », précise Julia. « J’aime particulièrement les plus petits comme les ‘Silberlicht’ et ‘Harzkristall’. »
Pour aller plus loin et vous inspirer davantage, voici une petite sélection de plantes à envisager pour commencer – en fonction de l’endroit où vous vivez, bien sûr – à créer un jardin résistant aux sécheresses.
Bergenia. Ils se portent bien dans les coins ombragés et secs. « Ils sont résistants et fiables, fleurissent très bien et leurs feuilles peuvent passer du vert au rouge en hiver », précise Julia. « J’aime particulièrement les plus petits comme les ‘Silberlicht’ et ‘Harzkristall’. »
Sarcococca. « C’est une autre plante que nous utilisons dans les zones difficiles », poursuit Julia. « Elles ne sont pas particulièrement belles, mais elles sont très résistantes et leurs fleurs minuscules sont particulièrement parfumées en hiver. Elles peuvent parfumer une bonne partie du jardin et vous attirer vers l’extérieur. »
« Il y a beaucoup de variétés, grandes et petites », ajoute-t-elle. « Nous optons souvent pour les S. hookeriana var. digyna car elles ne sont pas trop grandes et leur feuillage fin est attrayant. »
« Il y a beaucoup de variétés, grandes et petites », ajoute-t-elle. « Nous optons souvent pour les S. hookeriana var. digyna car elles ne sont pas trop grandes et leur feuillage fin est attrayant. »
Vipérine commune. « Une belle bisannuelle », affirme Toby à propos de cette plante délicate, fluide et violette.
Plus de photos de jardins sur Houzz
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Achillée. « Elle tolère des habitats incroyablement diversifiés », précise Toby. « Et tous ses cultivars montrent bien qu’il y en a une pour tous les jardins. »
Dans ce jardin, on aperçoit le cultivar A. millefolium juste derrière l’Echinacea pallida rose.
Dans ce jardin, on aperçoit le cultivar A. millefolium juste derrière l’Echinacea pallida rose.
Daucus carotte. Plus communément connue sous le nom de carotte sauvage, cette plante est, selon Toby, « dotée d’un feuillage incroyable et de têtes de fleurs étonnantes. »
Scabieuse colombaire. « La scabieuse indigène fournit de la nourriture pour de nombreux papillons », précise Toby. « Résolument une future plante de nos jardins. »
ET VOUS ?
Comment faites-vous pour limiter les besoins en eau dans votre jardin ?
ET VOUS ?
Comment faites-vous pour limiter les besoins en eau dans votre jardin ?
Les trois professionnels s’accordent sur le fait que le jardinage pour les périodes de sécheresse – soit la création de jardins faits pour résister aux temps chaud et sec – est quelque chose qu’ils doivent de plus en plus prendre en compte dans leur travail.
« Bien que je n’aie pas encore conçu de jardin spécifiquement résistant à la sécheresse, à l’époque où nous sommes, il est vraiment important d’essayer de travailler avec ce que nous avons et des plantes plus adaptées », confie Simon Orchard, de Simon Orchard Garden Design.
Selon lui, cela a vraiment changé au cours des 20 dernières années. Il explique par exemple qu’il est désormais beaucoup plus facile de faire pousser des plantes méditerranéennes au Royaume-Uni, citant un Albizia, un arbre longtemps réservé aux pays du sud de l’Europe, qu’il a récemment planté dans un jardin londonien. « Il y a 10 ans, cela n’aurait pas été possible au Royaume-Uni », précise le pro.
« La tolérance à la sécheresse est quelque chose que nous cherchons toujours à atteindre quand nous concevons des jardins. Pour que ce soit considéré comme une caractéristique clé lors de la conception, cela dépend du sol et des besoins spécifiques du site », explique Toby Diggens, de Digg & Co.
Voici les six principaux conseils des experts pour jardinier tout en anticipant les périodes de chaleur, suivis de quelques suggestions très utiles de plantes.