Comment limiter l'entretien au jardin en préservant la nature ?
Les meilleurs trucs de pros pour garder du vert au jardin, tout en préservant ses efforts et les ressources naturelles
La tendance est à vouloir se faciliter la vie au jardin. Rien de coupable à cela, sauf quand malheureusement, le résultat va totalement à l’encontre de la nature ! Ainsi, pour ne pas tondre la pelouse, certains n’hésitent pas à utiliser du gazon en plastique ou même à bétonner. Pour éviter de tailler les haies, d’autres les remplacent par des palissades. Pour éviter d’arroser ou de désherber, on arrache les plantes et, pour éviter d’élaguer, il est plus simple de couper les arbres ! Comment répondre à ces problématiques sans faire fi de la nature et au contraire en la protégeant. Des paysagistes avant-gardistes nous livrent leurs solutions pour limiter l’entretien au jardin tout en permettant de garder du vert et de préserver nos ressources naturelles.
Opter pour un jardin moins grand
Pour les personnes qui ne souhaitent pas passer un temps fou à entretenir leur jardin mais aiment l’idée d’un extérieur pour manger ou se détendre, le premier conseil serait de revoir leur ambition de taille de terrain à la baisse.
« En effet, il n’est pas nécessaire d’avoir un jardin de plusieurs centaines de mètres carrés pour profiter d’un extérieur agréable et bien aménagé, adapté à des usages quotidiens tels que les repas ou les jeux en plein air », estime l’Architecte paysagiste Mélisse Carpentier qui a contribué à l’aménagement de ce petit jardin avec mini-piscine à Oullins.
Pour les personnes qui ne souhaitent pas passer un temps fou à entretenir leur jardin mais aiment l’idée d’un extérieur pour manger ou se détendre, le premier conseil serait de revoir leur ambition de taille de terrain à la baisse.
« En effet, il n’est pas nécessaire d’avoir un jardin de plusieurs centaines de mètres carrés pour profiter d’un extérieur agréable et bien aménagé, adapté à des usages quotidiens tels que les repas ou les jeux en plein air », estime l’Architecte paysagiste Mélisse Carpentier qui a contribué à l’aménagement de ce petit jardin avec mini-piscine à Oullins.
Mieux réfléchir la conception en amont
Une autre bonne solution pour réduire l’entretien de son jardin consiste à penser sa conception en fonction du temps que l’on souhaite/peut y passer et éventuellement se faire épauler par des professionnels de la conception paysagère.
« On a tendance à multiplier le nombre de bacs de plantes ou faire d’immenses potagers sans se rendre compte du temps que tous ces végétaux peuvent demander. Des végétaux biens choisis en termes de dimensions à taille adulte et en bon nombre au mètre carré nécessiteront moins d’entretien car il ne sera pas nécessaire de les tailler drastiquement tous les ans pour éviter de se retrouver envahis ! », partage en effet Mélisse Carpentier.
Trouvez un paysagiste près de chez vous sur Houzz
Une autre bonne solution pour réduire l’entretien de son jardin consiste à penser sa conception en fonction du temps que l’on souhaite/peut y passer et éventuellement se faire épauler par des professionnels de la conception paysagère.
« On a tendance à multiplier le nombre de bacs de plantes ou faire d’immenses potagers sans se rendre compte du temps que tous ces végétaux peuvent demander. Des végétaux biens choisis en termes de dimensions à taille adulte et en bon nombre au mètre carré nécessiteront moins d’entretien car il ne sera pas nécessaire de les tailler drastiquement tous les ans pour éviter de se retrouver envahis ! », partage en effet Mélisse Carpentier.
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Minimiser la végétation, soigner l’architecture
La paysagiste conceptrice DPLG Élodie Wehrlen (Côté Outdoor, Marseille 6e) affirme d’ailleurs travailler de moins en moins avec le végétal au profit de l’agencement architectural des extérieurs, d’autant plus lorsqu’ils sont petits.
Comme dans le jardin de cette villa marseillaise qu’elle a repensé, le résultat esthétique, est aussi plus pratique et moins contraignant pour les propriétaires des lieux. Elle a néanmoins conseillé de conserver un maximum de vert en privilégiant les cactées et plantes exotiques et en conservant un carré de gazon.
Le reportage complet de ce jardin
La paysagiste conceptrice DPLG Élodie Wehrlen (Côté Outdoor, Marseille 6e) affirme d’ailleurs travailler de moins en moins avec le végétal au profit de l’agencement architectural des extérieurs, d’autant plus lorsqu’ils sont petits.
Comme dans le jardin de cette villa marseillaise qu’elle a repensé, le résultat esthétique, est aussi plus pratique et moins contraignant pour les propriétaires des lieux. Elle a néanmoins conseillé de conserver un maximum de vert en privilégiant les cactées et plantes exotiques et en conservant un carré de gazon.
Le reportage complet de ce jardin
Planter moins, mais mieux
Élodie Wehrlen estime que ses clients se provoquent un surcroît d’entretien par méconnaissance des techniques de plantation. « Pour avoir un effet vert autour de leur façade, ils plantent trop pour avoir un effet dense, alors qu’il faut plutôt sélectionner les bonnes plantes et savoir les agencer », affirme-t-elle.
Voici un bon exemple concret dans cette plate-bande méditerranéenne où la paysagiste a choisi par exemple des bananiers, oiseaux-de-paradis, yuccas et euphorbes, agaves ou coussins-de-belle-mère qui demandent peu d’entretien, mixés avec des végétaux couvre-sol plus bas, Delosperma et Convolvulus, parfaits pour éviter l’évapotranspiration.
Plus de photos de jardins méditerranéens sur Houzz
Élodie Wehrlen estime que ses clients se provoquent un surcroît d’entretien par méconnaissance des techniques de plantation. « Pour avoir un effet vert autour de leur façade, ils plantent trop pour avoir un effet dense, alors qu’il faut plutôt sélectionner les bonnes plantes et savoir les agencer », affirme-t-elle.
Voici un bon exemple concret dans cette plate-bande méditerranéenne où la paysagiste a choisi par exemple des bananiers, oiseaux-de-paradis, yuccas et euphorbes, agaves ou coussins-de-belle-mère qui demandent peu d’entretien, mixés avec des végétaux couvre-sol plus bas, Delosperma et Convolvulus, parfaits pour éviter l’évapotranspiration.
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Jardin de graminées par les paysagistes et architectes paysagistes de Sauvaje (78)
Opter pour des plantes avec peu d’entretien
En effet, il existe des plantes décoratives plus faciles d’entretien que d’autres, à l’instar des graminées (photos), des plantes exotiques ou des cactées et succulentes qui se débrouillent quasiment seules. Ajoutons qu’en optant pour les vivaces, vous éviterez de replanter annuellement.
L’architecte paysagiste Erell Pencreac’h de Erell et Rozanne - Jardins essentiels, évoque encore le duo sans entretien « terrasse en bois et bambous » pour ceux qui n’ont franchement pas la main verte, même si ce n’est pas son idéal.
Mélisse Carpentier estime pour sa part que « la plantation d’arbres et arbustes persistants permet de réduire le temps passé au ramassage de feuilles ». Elle est également partisane de mettre en place un paillage végétal au pied des plantes : « Il permet de réduire les arrosages estivaux, limite considérablement la pousse des adventices et facilite leur arrachage pour les plus robustes », explique-t-elle.
Opter pour des plantes avec peu d’entretien
En effet, il existe des plantes décoratives plus faciles d’entretien que d’autres, à l’instar des graminées (photos), des plantes exotiques ou des cactées et succulentes qui se débrouillent quasiment seules. Ajoutons qu’en optant pour les vivaces, vous éviterez de replanter annuellement.
L’architecte paysagiste Erell Pencreac’h de Erell et Rozanne - Jardins essentiels, évoque encore le duo sans entretien « terrasse en bois et bambous » pour ceux qui n’ont franchement pas la main verte, même si ce n’est pas son idéal.
Mélisse Carpentier estime pour sa part que « la plantation d’arbres et arbustes persistants permet de réduire le temps passé au ramassage de feuilles ». Elle est également partisane de mettre en place un paillage végétal au pied des plantes : « Il permet de réduire les arrosages estivaux, limite considérablement la pousse des adventices et facilite leur arrachage pour les plus robustes », explique-t-elle.
Le choix des plantes locales
Erell et Rozanne, basées près de La Rochelle, conseillent toutefois d’éviter les jardins composés d’enrobé et du sempiternel massif PYC, « palmier, yucca, cailloux », comme elles le nomment, qui déparent des quartiers entiers de leur région. « Ces massifs de minéral mal agencé sont clairement des “blessures visuelles” signes que la nature est réduite à son minimum au profit d’installations faciles et propres, sans entretien », estiment-elles.
Chagrinées par cette démarche qui uniformise les jardins, elles essaient de contribuer à faire évoluer les regards en y insérant des végétaux locaux, car les plantes endémiques sont celles qui s’implantent le mieux et évoluent le plus facilement sans entretien. C’est le cas de ce jardin sec qu’elles ont créé à l’Île de Ré et qui offre des tableaux végétaux à regarder avec une palette de plantes de « bord de mer » faciles à entretenir.
Erell et Rozanne, basées près de La Rochelle, conseillent toutefois d’éviter les jardins composés d’enrobé et du sempiternel massif PYC, « palmier, yucca, cailloux », comme elles le nomment, qui déparent des quartiers entiers de leur région. « Ces massifs de minéral mal agencé sont clairement des “blessures visuelles” signes que la nature est réduite à son minimum au profit d’installations faciles et propres, sans entretien », estiment-elles.
Chagrinées par cette démarche qui uniformise les jardins, elles essaient de contribuer à faire évoluer les regards en y insérant des végétaux locaux, car les plantes endémiques sont celles qui s’implantent le mieux et évoluent le plus facilement sans entretien. C’est le cas de ce jardin sec qu’elles ont créé à l’Île de Ré et qui offre des tableaux végétaux à regarder avec une palette de plantes de « bord de mer » faciles à entretenir.
Les paysagistes de Concept’terre Paysage ont adopté la même démarche. Dans ce jardin de bord de mer de la région bordelaise, ils ont reconstitué la dune locale avec la végétation classique du bord de l’Atlantique. On y retrouve pins, oyats, panicauts, euphorbes…
Un gazon moins gourmand en eau
Même à Marseille, Élodie Wehrlen plébiscite toujours le recours au végétal, y compris au vrai gazon. Cette plante qui boit beaucoup pose a priori problème dans les régions où il pleut très peu en été, c’est pourquoi la paysagiste recherche des astuces de remplacement du gazon anglais traditionnel par des alternatives beaucoup moins dispendieuses en eau. « Dans ce jardin marseillais, nous avons employé un gazon éco-agrément dont les espèces végétales sélectionnées, la fétuque et la Koeleria, résistent mieux au piétinement tout en nécessitant moins d’eau qu’une variété classique », partage-t-elle.
Il lui arrive également de faire appel à des plantes couvre-sol qui sont de véritables chameaux, le dichondra et le Zoysia tenuifolia, de faux gazons sans tonte ni arrosage. Pour ceux qui souhaiteraient aller plus loin sur le sujet du jardin économe en eau, Elodie nous conseille également la lecture de ce livre de référence : Pour un jardin sans arrosage, d’Olivier Filippi, chez Actes Sud.
Ces 12 plantes dromadaires résistent à la sécheresse
Même à Marseille, Élodie Wehrlen plébiscite toujours le recours au végétal, y compris au vrai gazon. Cette plante qui boit beaucoup pose a priori problème dans les régions où il pleut très peu en été, c’est pourquoi la paysagiste recherche des astuces de remplacement du gazon anglais traditionnel par des alternatives beaucoup moins dispendieuses en eau. « Dans ce jardin marseillais, nous avons employé un gazon éco-agrément dont les espèces végétales sélectionnées, la fétuque et la Koeleria, résistent mieux au piétinement tout en nécessitant moins d’eau qu’une variété classique », partage-t-elle.
Il lui arrive également de faire appel à des plantes couvre-sol qui sont de véritables chameaux, le dichondra et le Zoysia tenuifolia, de faux gazons sans tonte ni arrosage. Pour ceux qui souhaiteraient aller plus loin sur le sujet du jardin économe en eau, Elodie nous conseille également la lecture de ce livre de référence : Pour un jardin sans arrosage, d’Olivier Filippi, chez Actes Sud.
Ces 12 plantes dromadaires résistent à la sécheresse
Mélisse Carpentier considère pour sa part que le gazon n’est vraiment pas le végétal idéal pour se la couler douce au jardin. « Beaucoup de nos clients semblent souvent attachés à mettre en place un carré de gazon, même très petit, sans pour autant se rendre compte du temps de tonte, scarification et apport d’engrais que demande cette plante, pour avoir un rendu esthétique. Dans les petits jardins, on peut considérablement réduire le temps d’entretien en évitant le gazon ! », estime-t-elle. Elle préconise de préférence une surface de terrasse bois ou minérale suffisante pour tous les usages extérieurs et des massifs arbustifs ou des plantes vivaces qui demandent un entretien plus ponctuel que le gazon.
La mise en place d’un arrosage automatique peut également alléger le travail : « Il permet de se libérer de ce temps quotidien aux beaux jours et aussi de faire des économies d’eau car il est plus localisé. Dans les plates-bandes, il est idéalement mis en place avec du paillage pour être le plus efficace. Néanmoins, il ne doit pas remplacer une veille régulière de la quantité d’eau programmée en fonction des saisons et la bonne mise en route du programmateur qui n’est jamais infaillible », conseille-t-elle.
Comment créer un jardin résistant aux sécheresses ?
La mise en place d’un arrosage automatique peut également alléger le travail : « Il permet de se libérer de ce temps quotidien aux beaux jours et aussi de faire des économies d’eau car il est plus localisé. Dans les plates-bandes, il est idéalement mis en place avec du paillage pour être le plus efficace. Néanmoins, il ne doit pas remplacer une veille régulière de la quantité d’eau programmée en fonction des saisons et la bonne mise en route du programmateur qui n’est jamais infaillible », conseille-t-elle.
Comment créer un jardin résistant aux sécheresses ?
Favoriser la porosité des sols et le confort d’été
Claire Delahaye de Slowgarden, basée au bord de la Méditerranée à La Seyne-sur-Mer, insiste de son côté sur les raisons motivantes de chercher à tout prix à conserver du végétal ou à défaut, un sol poreux, en particulier sur le bassin méditerranéen. Cette démarche pallie en effet les problèmes de « bétonisation » excessive, qui, en imperméabilisant les sols, leur ôte leur capacité d’absorption des ruissellements.
Dans ce petit jardin marseillais, elle a donc entrepris de conserver un maximum de perméabilité des sols. « Côté terrasse bois, l’eau peut s’infiltrer dans entre les lames pour regagner la pleine terre. Du côté de l’esplanade en gazon, la circulation le long de la piscine est en sable lourd, du type de celui que l’on emploie pour recouvrir les terrains de pétanque », détaille-t-elle. Quant à la végétation proche des habitations, elle permet également de maximiser la fraîcheur en été, de briser les vues et tout simplement d’ajouter de la beauté au jardin.
L’équation compliquée du confort d’été
Claire Delahaye de Slowgarden, basée au bord de la Méditerranée à La Seyne-sur-Mer, insiste de son côté sur les raisons motivantes de chercher à tout prix à conserver du végétal ou à défaut, un sol poreux, en particulier sur le bassin méditerranéen. Cette démarche pallie en effet les problèmes de « bétonisation » excessive, qui, en imperméabilisant les sols, leur ôte leur capacité d’absorption des ruissellements.
Dans ce petit jardin marseillais, elle a donc entrepris de conserver un maximum de perméabilité des sols. « Côté terrasse bois, l’eau peut s’infiltrer dans entre les lames pour regagner la pleine terre. Du côté de l’esplanade en gazon, la circulation le long de la piscine est en sable lourd, du type de celui que l’on emploie pour recouvrir les terrains de pétanque », détaille-t-elle. Quant à la végétation proche des habitations, elle permet également de maximiser la fraîcheur en été, de briser les vues et tout simplement d’ajouter de la beauté au jardin.
L’équation compliquée du confort d’été
Une haie verte qui limite l’entretien
Lierre, thuyas, troènes, photinies… Ceux qui ont une haie touffue vous le diront, il faut la tailler régulièrement pour qu’elle croisse avec harmonie. Ce qui implique du temps, ou de l’argent pour la faire entretenir. Une tâche obligatoire car elle peut devenir source de conflits de voisinage si vous la laissez trop s’épanouir.
Pour minimiser l’entretien en gardant du vert au jardin, optez pour des bambous ou encore de la prêle comme dans l’exemple ci-dessus car ces variétés poussent vite, gardent leur couleur verte toute l’année, et permettent aussi de faire de bons brise-vue. Attention, ces espèces traçantes sont à planter en pots de préférence ou à cuveler dans un bac béton.
Pour garder un aspect végétal au jardin, la paysagiste Élodie Wehrlen recommande à défaut de recourir à des canisses, des tasseaux de bois ou de la brande de bruyère qui restent des matériaux naturels et très durables plutôt que de faire le choix du plastique.
Lierre, thuyas, troènes, photinies… Ceux qui ont une haie touffue vous le diront, il faut la tailler régulièrement pour qu’elle croisse avec harmonie. Ce qui implique du temps, ou de l’argent pour la faire entretenir. Une tâche obligatoire car elle peut devenir source de conflits de voisinage si vous la laissez trop s’épanouir.
Pour minimiser l’entretien en gardant du vert au jardin, optez pour des bambous ou encore de la prêle comme dans l’exemple ci-dessus car ces variétés poussent vite, gardent leur couleur verte toute l’année, et permettent aussi de faire de bons brise-vue. Attention, ces espèces traçantes sont à planter en pots de préférence ou à cuveler dans un bac béton.
Pour garder un aspect végétal au jardin, la paysagiste Élodie Wehrlen recommande à défaut de recourir à des canisses, des tasseaux de bois ou de la brande de bruyère qui restent des matériaux naturels et très durables plutôt que de faire le choix du plastique.
Des arbres plus petits
En ce qui concerne l’entretien des arbres qui doivent être régulièrement élagués, il n’y a guère de solutions à part faire appel à un professionnel ou vous livrer vous-même à cette tâche ardue, voire périlleuse. Néanmoins, avoir un arbre dans son jardin est une richesse inestimable, pour l’oxygène qu’il apporte, la fraîcheur estivale qu’il procure, l’abri pour la biodiversité, voire les fruits qu’il vous offre.
Sachez néanmoins que pour limiter la difficulté de l’entretien, il existe des variétés naines tout à fait adaptées aux petits jardins.
En ce qui concerne l’entretien des arbres qui doivent être régulièrement élagués, il n’y a guère de solutions à part faire appel à un professionnel ou vous livrer vous-même à cette tâche ardue, voire périlleuse. Néanmoins, avoir un arbre dans son jardin est une richesse inestimable, pour l’oxygène qu’il apporte, la fraîcheur estivale qu’il procure, l’abri pour la biodiversité, voire les fruits qu’il vous offre.
Sachez néanmoins que pour limiter la difficulté de l’entretien, il existe des variétés naines tout à fait adaptées aux petits jardins.
En ce qui concerne les arbres fruitiers, le paysagiste concepteur Alexandre Duval (Société Duval et Bossennec à Nantes) recommande pour sa part les « arbres de demi-tige ». « Ils ont une surface foliaire suffisante pour produire une grosse récolte mais une taille plus limitée », explique-t-il. Ces arbres fruitiers sont mêmes adaptés à une installation en terrasse.
Changer les mentalités
Face aux nouvelles générations qui ont perdu la connaissance de la terre, la jardinière Isabelle Aumont qui a fondé Un balcon en ville à Paris, refuse de voir la nature reculer en ville au profit du béton. Pour y pallier elle a mis en place en 2020 un service d’« aménagement avec le client”, ainsi que du coaching jardinage et un service SOS Plantes. « J’incite les clients à être partie prenante et les rassure toujours sur le fait qu’ils pourront me contacter en cas de difficulté », explique-t-elle.
Son point de vue est en effet de faire changer les mentalités et d’accompagner ses clients vers le végétal et ses contraintes plutôt qu’aller toujours vers moins d’entretien. « Notre rôle est de faire des propositions pour faire évoluer leur idée, donner envie de s’intéresser au jardin, dès le début », scande-t-elle. C’est d’ailleurs en essence un bon résumé de la pensée des architectes paysagistes ou paysagistes concepteurs qui ont embrassé ce beau métier pour nous aider à dompter le végétal et en révéler la magie. Notre meilleur conseil est donc de nous appuyer sur eux pour concevoir puis entretenir nos petits jardins.
ET VOUS ?
Quelles sont vos astuces écoresponsables pour entretenir votre jardin ou terrasse ?
Face aux nouvelles générations qui ont perdu la connaissance de la terre, la jardinière Isabelle Aumont qui a fondé Un balcon en ville à Paris, refuse de voir la nature reculer en ville au profit du béton. Pour y pallier elle a mis en place en 2020 un service d’« aménagement avec le client”, ainsi que du coaching jardinage et un service SOS Plantes. « J’incite les clients à être partie prenante et les rassure toujours sur le fait qu’ils pourront me contacter en cas de difficulté », explique-t-elle.
Son point de vue est en effet de faire changer les mentalités et d’accompagner ses clients vers le végétal et ses contraintes plutôt qu’aller toujours vers moins d’entretien. « Notre rôle est de faire des propositions pour faire évoluer leur idée, donner envie de s’intéresser au jardin, dès le début », scande-t-elle. C’est d’ailleurs en essence un bon résumé de la pensée des architectes paysagistes ou paysagistes concepteurs qui ont embrassé ce beau métier pour nous aider à dompter le végétal et en révéler la magie. Notre meilleur conseil est donc de nous appuyer sur eux pour concevoir puis entretenir nos petits jardins.
ET VOUS ?
Quelles sont vos astuces écoresponsables pour entretenir votre jardin ou terrasse ?
Même constat du côté de Lyon où est installée l’architecte paysagiste Mélisse Carpentier, de Scènes Extérieures : « Depuis quelques années, nos clients sont à la recherche d’un espace extérieur tout à la fois beau, fleuri, en feuilles toute l’année, avec des végétaux qui ne perdent ni feuilles, ni fruits, ni fleurs et que l’on n’aurait pas besoin de tailler ! Un concept plutôt utopique et assez en désaccord avec le cycle naturel des saisons et des végétaux ! »