Conseils de pro pour aménager un chemin à travers votre jardin
Les circulations sont essentielles au jardin. Comment les envisager ? Pour quel matériau opter ? Quel budget prévoir ?
Lorsque l’on envisage l’aspect de son jardin, on se plaît à imaginer ses futures plates-bandes mais moins spontanément les circulations. Nathalie Silovy, paysagiste conseil, insiste pourtant sur leur importance : « Quand j’appréhende un jardin, je cerne ses points forts et faibles, les endroits à occulter, ceux à ouvrir. Pour cela, je travaille sur les circulations avant toute chose. J’envisage les “passages obligés”, comme celui qui va de la voiture à la maison, car le cheminement doit être d’abord pratique. Ensuite je dessine les passages secondaires, les promenades. Un chemin peut être un point d’appel pour aller découvrir un endroit caché. Appréhender les chemins au jardin, c’est définir les lieux où l’on veut faire passer les gens, c’est essentiel. »
En ce qui concerne le tracé du chemin : « Il est également important à prendre en compte car il peut aider à déterminer une ambiance au jardin. Sinueux, il rend le paysage bucolique. Rectiligne, il signe un parti pris plus contemporain. »
En ce qui concerne les matériaux, Nathalie Silovy met l’accent sur les surfaces drainantes : « On a trop rendu les sols imperméables avec des matériaux comme le bitume. À la longue, cela cause des problèmes d’alimentation des nappes phréatiques. Je suis pour l’utilisation des matériaux qui permettent à l’eau de s’infiltrer normalement dans le sol comme le gravier, les paillettes d’ardoise, les copeaux de bois ou la résine drainante. »
Autre conseil de la professionnelle : « Halte à l’uniformisation design ! Aujourd’hui, les barrettes d’ardoise sont tendance et on m’en demande régulièrement autour de Montpellier, où j’exerce. Elles font bien plus couleur locale en Bretagne, où elles s’accordent avec les toits. Optez pour des matériaux locaux qui font ressortir la particularité de votre région et, en prime, vous coûteront moins cher. Ce n’est pas tant le matériau qui est design que sa mise en œuvre. »
Nathalie Silovy a bien voulu nous donner ci-dessous des conseils sur chacun des matériaux les plus utilisés pour réaliser des circulations au jardin. Elle insiste particulièrement sur l’étape préalable à la pose du matériau, le terrassement : « C’est une préparation essentielle car un sol mal préparé et mal stabilisé entraînera fatalement une dégradation du chemin (affaissements, nids-de-poule, etc.). »
En ce qui concerne le tracé du chemin : « Il est également important à prendre en compte car il peut aider à déterminer une ambiance au jardin. Sinueux, il rend le paysage bucolique. Rectiligne, il signe un parti pris plus contemporain. »
En ce qui concerne les matériaux, Nathalie Silovy met l’accent sur les surfaces drainantes : « On a trop rendu les sols imperméables avec des matériaux comme le bitume. À la longue, cela cause des problèmes d’alimentation des nappes phréatiques. Je suis pour l’utilisation des matériaux qui permettent à l’eau de s’infiltrer normalement dans le sol comme le gravier, les paillettes d’ardoise, les copeaux de bois ou la résine drainante. »
Autre conseil de la professionnelle : « Halte à l’uniformisation design ! Aujourd’hui, les barrettes d’ardoise sont tendance et on m’en demande régulièrement autour de Montpellier, où j’exerce. Elles font bien plus couleur locale en Bretagne, où elles s’accordent avec les toits. Optez pour des matériaux locaux qui font ressortir la particularité de votre région et, en prime, vous coûteront moins cher. Ce n’est pas tant le matériau qui est design que sa mise en œuvre. »
Nathalie Silovy a bien voulu nous donner ci-dessous des conseils sur chacun des matériaux les plus utilisés pour réaliser des circulations au jardin. Elle insiste particulièrement sur l’étape préalable à la pose du matériau, le terrassement : « C’est une préparation essentielle car un sol mal préparé et mal stabilisé entraînera fatalement une dégradation du chemin (affaissements, nids-de-poule, etc.). »
Le carrelage
Matériau : Le carrelage employé au jardin est généralement du grès cérame. Il est dédié à l’usage en extérieur, donc non gélif et avec un fini de type flammé qui est antidérapant.
Usage : Bords de piscines, terrasses. Tous chemins, carrossables uniquement avec pose sur dalle.
Pose : Sur dalle béton.
Avantage : Choix très large en matière de finitions et de prix. Peut permettre des originalités comme ci-dessus.
Inconvénient : Le carrelage peut se casser, se fendre et c’est un revêtement difficile à ôter.
Prix : À partir de 50 euros le mètre carré posé, hors dalle béton.
Matériau : Le carrelage employé au jardin est généralement du grès cérame. Il est dédié à l’usage en extérieur, donc non gélif et avec un fini de type flammé qui est antidérapant.
Usage : Bords de piscines, terrasses. Tous chemins, carrossables uniquement avec pose sur dalle.
Pose : Sur dalle béton.
Avantage : Choix très large en matière de finitions et de prix. Peut permettre des originalités comme ci-dessus.
Inconvénient : Le carrelage peut se casser, se fendre et c’est un revêtement difficile à ôter.
Prix : À partir de 50 euros le mètre carré posé, hors dalle béton.
L’opus incertum
Matériau : Il s’agit de chutes de pierre assemblées à la manière de la mosaïque avec des espacements plus ou moins larges. L’opus romain, lui, assemble des dalles carrées et rectangulaires.
Usage : Tous chemins.
Pose : Sur lit de sable ou sur chape béton pour la stabilité.
Avantage : Peu cher.
Inconvénient : L’opus a été beaucoup employé par le passé mais c’est aujourd’hui un revêtement qui a vieilli.
Prix : Moins de 50 euros le mètre carré posé hors dalle béton (rajouter de 60 à 80 euros le mètre carré selon surface, tarifs dégressifs).
Matériau : Il s’agit de chutes de pierre assemblées à la manière de la mosaïque avec des espacements plus ou moins larges. L’opus romain, lui, assemble des dalles carrées et rectangulaires.
Usage : Tous chemins.
Pose : Sur lit de sable ou sur chape béton pour la stabilité.
Avantage : Peu cher.
Inconvénient : L’opus a été beaucoup employé par le passé mais c’est aujourd’hui un revêtement qui a vieilli.
Prix : Moins de 50 euros le mètre carré posé hors dalle béton (rajouter de 60 à 80 euros le mètre carré selon surface, tarifs dégressifs).
Les pavés
Matériau : Ce sont des pierres naturelles (granit, pierre bleue…) de section carrée, donc très épaisses.
Usage : Chemins carrossables.
Pose : Traditionnellement, on posait et jointait les pavés sur sable. Plus récemment, on les a posés sur une dalle béton avec un joint de ciment ce qui rendait les routes imperméables. Aujourd’hui, on les pose à nouveau sur du sable avec un joint perméable.
Avantage : Très solide et durable.
Inconvénients : Pose longue, importante épaisseur à décaisser.
Prix : Environ 100 euros le mètre carré posé (hors terrassement).
Matériau : Ce sont des pierres naturelles (granit, pierre bleue…) de section carrée, donc très épaisses.
Usage : Chemins carrossables.
Pose : Traditionnellement, on posait et jointait les pavés sur sable. Plus récemment, on les a posés sur une dalle béton avec un joint de ciment ce qui rendait les routes imperméables. Aujourd’hui, on les pose à nouveau sur du sable avec un joint perméable.
Avantage : Très solide et durable.
Inconvénients : Pose longue, importante épaisseur à décaisser.
Prix : Environ 100 euros le mètre carré posé (hors terrassement).
L’ardoise
Matériau : L’ardoise, pierre anthracite aux reflets bleutés qui peut se cliver en grandes dalles ou en paillettes, est une pierre naturelle extrêmement tendance aujourd’hui. Son principal endroit d’extraction en France est l’Anjou.
Usage : Elle est utilisée ici en pas japonais, une pose qui obéit à des règles : on place les dalles en quinconce espacées d’une cinquantaine de centimètres du centre l’une de l’autre.
Pose : Décaisser le gazon sur quelques centimètres, placer un lit de sable pour asseoir solidement la dalle.
Avantage : Aspect contemporain.
Inconvénients : Lourde à la manutention. Peu couleur locale employée hors de son contexte d’origine.
Prix : 80 euros le mètre carré environ (120 euros posé).
Matériau : L’ardoise, pierre anthracite aux reflets bleutés qui peut se cliver en grandes dalles ou en paillettes, est une pierre naturelle extrêmement tendance aujourd’hui. Son principal endroit d’extraction en France est l’Anjou.
Usage : Elle est utilisée ici en pas japonais, une pose qui obéit à des règles : on place les dalles en quinconce espacées d’une cinquantaine de centimètres du centre l’une de l’autre.
Pose : Décaisser le gazon sur quelques centimètres, placer un lit de sable pour asseoir solidement la dalle.
Avantage : Aspect contemporain.
Inconvénients : Lourde à la manutention. Peu couleur locale employée hors de son contexte d’origine.
Prix : 80 euros le mètre carré environ (120 euros posé).
Le gravier
Matériau : Roulé de marbre blanc, verre pilé ou tout simplement petits morceaux de cailloux : le gravier prend de multiples couleurs et calibres.
Usage : Tous chemins. Carrossables si pose stabilisée.
Pose : Sur un géotextile, on pose des plaques alvéolaires de plastique sur lesquelles viennent se stabiliser les graviers. Le géotextile est très important pour éviter la pousse excessive des mauvaises herbes et le mélange du gravier avec la terre.
Avantage : La pose stabilisée permet de créer des allées carrossables où le revêtement ne se détériorera pas.
Inconvénient : Surface inconfortable si la couche de gravier est trop importante et non stabilisée. On ressent un enfoncement.
Prix : Peu cher si l’on prend un concassé régional, autour de 50 euros le mètre carré posé.
Matériau : Roulé de marbre blanc, verre pilé ou tout simplement petits morceaux de cailloux : le gravier prend de multiples couleurs et calibres.
Usage : Tous chemins. Carrossables si pose stabilisée.
Pose : Sur un géotextile, on pose des plaques alvéolaires de plastique sur lesquelles viennent se stabiliser les graviers. Le géotextile est très important pour éviter la pousse excessive des mauvaises herbes et le mélange du gravier avec la terre.
Avantage : La pose stabilisée permet de créer des allées carrossables où le revêtement ne se détériorera pas.
Inconvénient : Surface inconfortable si la couche de gravier est trop importante et non stabilisée. On ressent un enfoncement.
Prix : Peu cher si l’on prend un concassé régional, autour de 50 euros le mètre carré posé.
L’enrobé
Matériau : Il s’agit d’un bitume, un dérivé du pétrole, qui peut être éventuellement coloré comme ici ou qui ressemble plus souvent à l’asphalte des routes.
Usage : Chemins carrossables, parking.
Pose : Le goudron est malaxé puis étiré et damé. On le pose souvent en bicouche pour qu’il soit plus durable.
Avantage : Pas cher.
Inconvénients : Pas très beau, pas écolo.
Prix : 35 euros le mètre carré.
Matériau : Il s’agit d’un bitume, un dérivé du pétrole, qui peut être éventuellement coloré comme ici ou qui ressemble plus souvent à l’asphalte des routes.
Usage : Chemins carrossables, parking.
Pose : Le goudron est malaxé puis étiré et damé. On le pose souvent en bicouche pour qu’il soit plus durable.
Avantage : Pas cher.
Inconvénients : Pas très beau, pas écolo.
Prix : 35 euros le mètre carré.
La résine drainante
Matériau : C’est un mélange d’agrégat de marbres concassés et roulés avec une résine polyuréthane bi-composant qui laisse des vides dans le revêtement, propices à l’écoulement de l’eau.
Usage : Escaliers, allées de garage, allées piétonnes, terrasses…
Pose : Uniquement sur un support stable, de type dalle de béton ou carrelage existant et non sur un sol stabilisé.
Avantages : Drainant, antidérapant, résistant aux UV, au gel/dégel, flexion-compression...
Inconvénient : A faire poser par un professionnel
Prix : Entre 100 et 150 euros le mètre carré posé pour un revêtement de type DSM.
Matériau : C’est un mélange d’agrégat de marbres concassés et roulés avec une résine polyuréthane bi-composant qui laisse des vides dans le revêtement, propices à l’écoulement de l’eau.
Usage : Escaliers, allées de garage, allées piétonnes, terrasses…
Pose : Uniquement sur un support stable, de type dalle de béton ou carrelage existant et non sur un sol stabilisé.
Avantages : Drainant, antidérapant, résistant aux UV, au gel/dégel, flexion-compression...
Inconvénient : A faire poser par un professionnel
Prix : Entre 100 et 150 euros le mètre carré posé pour un revêtement de type DSM.
Le béton désactivé
Matériau : C’est un mélange d’agrégat avec du ciment dont on rince la partie supérieure pour faire sortir partiellement le relief.
Usage : Tous chemins.
Avantage : Antidérapant.
Inconvénient : Salissant comme tout béton (sujet aux taches et aux chewing-gums…).
Prix : De 100 à 180 euros le mètre carré. Les tarifs sont dégressifs car couler du béton demande une grosse mise en place pour l’artisan.
Matériau : C’est un mélange d’agrégat avec du ciment dont on rince la partie supérieure pour faire sortir partiellement le relief.
Usage : Tous chemins.
Avantage : Antidérapant.
Inconvénient : Salissant comme tout béton (sujet aux taches et aux chewing-gums…).
Prix : De 100 à 180 euros le mètre carré. Les tarifs sont dégressifs car couler du béton demande une grosse mise en place pour l’artisan.
Le béton à empreintes
Matériau : Ci-dessus, il s’agit d’un béton qui reproduit le dessin des pavés parisiens.
Usage : Tous chemins.
Pose : Une fois la dalle de béton coulée, des filets en plastique au motif voulu sont appliqués, écrasés puis ôtés, pour produire le motif à la manière d’un pochoir. Nathalie Silovy lui préfère le « ciment balayé avec un léger lignage qui fait plus contemporain ».
Avantage : Antidérapant.
Inconvénient : Salissant.
Prix : Entre 100 et 200 euros le mètre carré.
Matériau : Ci-dessus, il s’agit d’un béton qui reproduit le dessin des pavés parisiens.
Usage : Tous chemins.
Pose : Une fois la dalle de béton coulée, des filets en plastique au motif voulu sont appliqués, écrasés puis ôtés, pour produire le motif à la manière d’un pochoir. Nathalie Silovy lui préfère le « ciment balayé avec un léger lignage qui fait plus contemporain ».
Avantage : Antidérapant.
Inconvénient : Salissant.
Prix : Entre 100 et 200 euros le mètre carré.
Le béton ciré
Matériau : Il ne s’agit pas du même béton ciré que l’on emploie à l’intérieur car il serait très glissant. C’est un agrégat mélangé avec de la résine de type Mactop spatulable.
Usage : Il s’applique en couche d’un centimètre environ, ce qui l’autorise en neuf ou en rénovation.
Pose : Possible sur revêtement déjà existant (béton, carrelage, etc.).
Avantages : Déco. Se nettoie comme un carrelage. S’emploie en rénovation. Plusieurs coloris.
Inconvénient : Le prix.
Prix : Environ 200 euros le mètre carré posé.
Matériau : Il ne s’agit pas du même béton ciré que l’on emploie à l’intérieur car il serait très glissant. C’est un agrégat mélangé avec de la résine de type Mactop spatulable.
Usage : Il s’applique en couche d’un centimètre environ, ce qui l’autorise en neuf ou en rénovation.
Pose : Possible sur revêtement déjà existant (béton, carrelage, etc.).
Avantages : Déco. Se nettoie comme un carrelage. S’emploie en rénovation. Plusieurs coloris.
Inconvénient : Le prix.
Prix : Environ 200 euros le mètre carré posé.
Le bois
Matériau : Pour l’extérieur, choisir une essence de bois imputrescible (classe 4) qui va supporter l’humidité, les champignons et les insectes xylophages.
Usage : Chemins piétons et terrasses.
Pose : Dans les règles de l’art, les lames se posent sur des lambourdes, de petites poutres espacées de 40 cm pour un chemin en pin et 50 cm pour un chemin en ipé ou teck. Les lames sont vissées aux lambourdes ou clipsées afin de ne pas voir les vis.
Avantages : Vite posé, pas de décaissement.
Inconvénient : Se rétracte à la chaleur, se dilate à l’humidité. Si l’on a posé du bois sec l’été sans respecter les joints de dilatation, tout va sauter en hiver…
Prix : Pin autoclave : 70 euros le mètre carré posé (durée de vie 10 ans). Ipé, teck : 180 euros le mètre carré pour une durée de vie de 15 à 20 ans.
Matériau : Pour l’extérieur, choisir une essence de bois imputrescible (classe 4) qui va supporter l’humidité, les champignons et les insectes xylophages.
Usage : Chemins piétons et terrasses.
Pose : Dans les règles de l’art, les lames se posent sur des lambourdes, de petites poutres espacées de 40 cm pour un chemin en pin et 50 cm pour un chemin en ipé ou teck. Les lames sont vissées aux lambourdes ou clipsées afin de ne pas voir les vis.
Avantages : Vite posé, pas de décaissement.
Inconvénient : Se rétracte à la chaleur, se dilate à l’humidité. Si l’on a posé du bois sec l’été sans respecter les joints de dilatation, tout va sauter en hiver…
Prix : Pin autoclave : 70 euros le mètre carré posé (durée de vie 10 ans). Ipé, teck : 180 euros le mètre carré pour une durée de vie de 15 à 20 ans.
Le bois composite
Matériau : C’est de la sciure de bois mélangée à de la résine. Sa qualité réside dans la proportion entre bois et résine. Un composite avec de la sciure de bois (peuplier par exemple) à 50 % et de la résine à 30 % (type Laméo) changera un peu de ton la première année puis va se stabiliser et sera très durable.
Usage : Chemins de promenade, bords de piscine, terrasses.
Pose : Sur lambourdes en composite ou sur pin autoclave.
Avantages : Naturellement granuleux donc antidérapant. Couleur stable. Composé de bois recyclé.
Inconvénient : Être sûr de prendre de la bonne qualité sinon le composite ressemble à des lames de plastique et peut brûler les pieds en été.
Prix : Environ 150 euros le mètre carré posé.
Matériau : C’est de la sciure de bois mélangée à de la résine. Sa qualité réside dans la proportion entre bois et résine. Un composite avec de la sciure de bois (peuplier par exemple) à 50 % et de la résine à 30 % (type Laméo) changera un peu de ton la première année puis va se stabiliser et sera très durable.
Usage : Chemins de promenade, bords de piscine, terrasses.
Pose : Sur lambourdes en composite ou sur pin autoclave.
Avantages : Naturellement granuleux donc antidérapant. Couleur stable. Composé de bois recyclé.
Inconvénient : Être sûr de prendre de la bonne qualité sinon le composite ressemble à des lames de plastique et peut brûler les pieds en été.
Prix : Environ 150 euros le mètre carré posé.
Les pavés autobloquants
Matériau : Ce sont des pavés de ciment qui s’emboîtent les uns dans les autres.
Usage : Tous chemins. Chemins carrossables sur pose stabilisée.
Pose : On pose les autobloquants sur un lit de sable posé sur un géotextile. Pour une allée de garage comme ci-dessus, stabilisez bien le terrain en le damant avant de poser les autobloquants.
Avantage : Peu cher.
Inconvénients : Pas très joli : à réserver à de courtes distances et éviter les chemins de promenade au jardin. Désherbage inévitable.
Prix : À partir de 40 euros le mètre carré posé.
Matériau : Ce sont des pavés de ciment qui s’emboîtent les uns dans les autres.
Usage : Tous chemins. Chemins carrossables sur pose stabilisée.
Pose : On pose les autobloquants sur un lit de sable posé sur un géotextile. Pour une allée de garage comme ci-dessus, stabilisez bien le terrain en le damant avant de poser les autobloquants.
Avantage : Peu cher.
Inconvénients : Pas très joli : à réserver à de courtes distances et éviter les chemins de promenade au jardin. Désherbage inévitable.
Prix : À partir de 40 euros le mètre carré posé.
Le stabilisé
Matériau : On dirait un chemin de terre mais il est essentiellement composé de tout-venant et de sable compactés. C’est un revêtement très utilisé dans les parcs.
Usage : Tous chemins même carrossables, terrains de boules.
Pose : Après décaissement de la terre et pose d’un film géotextile, du « tout-venant » (sable + cailloux) est apporté et fortement compacté au rouleau compresseur. La finition est un agrégat fin (sable + gravier) lui-même très compacté.
Avantage : Perméable à l’eau.
Inconvénient : Peut bouger dans le temps et créer des ornières. Si le chemin est carrossable, prévoir une épaisseur de tout-venant de 50 cm environ.
Prix : De 60 à 170 euros tout compris en fonction de l’importance du chantier et de l’épaisseur de terrain à stabiliser.
ET VOUS ?
Avez-vous aménagé un chemin dans votre jardin ? Montrez-nous le résultat et partagez votre expérience dans la partie commentaires ci-dessous !
Lire aussi :
DIY : Aménagez une belle allée dans votre jardin
Inspirez-vous de milliers de jardins pavés
Retrouvez d’autres astuces pour aménager votre jardin
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Pose : Après décaissement de la terre et pose d’un film géotextile, du « tout-venant » (sable + cailloux) est apporté et fortement compacté au rouleau compresseur. La finition est un agrégat fin (sable + gravier) lui-même très compacté.
Avantage : Perméable à l’eau.
Inconvénient : Peut bouger dans le temps et créer des ornières. Si le chemin est carrossable, prévoir une épaisseur de tout-venant de 50 cm environ.
Prix : De 60 à 170 euros tout compris en fonction de l’importance du chantier et de l’épaisseur de terrain à stabiliser.
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Matériau : Ce sont des dalles de pierre naturelle (pierre de Bourgogne, pierre bleue du Hainaut, etc.) ou de pierre reconstituée (type Bradstone).
Usage : Tous chemins et bords de piscine. Aujourd’hui, la tendance est à la pose de dalles très grandes de façon rectiligne.
Pose : Sur sable ou sur dalle béton. Le sable permet aux pierres de ne pas bouger dans le temps. Il faut les disposer avec une petite pente afin que l’eau s’écoule si les dalles sont de grandes dimensions. Les dalles de pierre (minimum 4 cm d’épaisseur) sont généralement posées sur du sable et la pierre reconstituée (1 à 2 cm) sur dalle béton.
Avantages : Design, durable.
Inconvénient : Les grandes dalles peuvent être très lourdes à la manutention.
Prix : De 80 à 200 euros le mètre carré posé.