Conseils de pro pour photographier les escaliers
Avec des lignes contemporaines ou classiques, l'escalier traverse l'espace de nos maisons d'étage en étage, mais comment le capturer ?
L’espace est constitué d’éléments structurels ou décoratifs, mais l’escalier possède assez de qualités pour appartenir aux deux catégories. Dans une maison ou un appartement, il symbolise la liaison entre deux mondes. Ce sas entre deux étages établit la connexion entre l’univers du « haut » et celui du « bas ». Selon sa situation, il est difficile de lui trouver une place dans nos images à la hauteur de sa présence dans la pièce. Voici quelques mises en situation qui vous inspireront certainement des images intéressantes.
Vue d’en haut
L’avantage avec l’escalier, c’est que rien ne nous oblige à le regarder de loin. D’ailleurs, quoi de plus réjouissant que de glisser sur sa rampe comme un enfant pour mieux en saisir ses courbes. Les escaliers « à l’ancienne » peuplent l’imaginaire collectif. Très prisés au cinéma, ils restent des lieux où tout peut arriver. Qu’il s’agisse d’une vue plongeante comme celle-ci, nous menant jusqu’au palier inférieur, ou d’une vue en contre-plongée prise du radiateur en bas vers le plafond du dernier étage, n’hésitez pas à jouer avec les rampes, les rambardes ou les marches. Peu importe, c’est le plaisir qui tourbillonne dans nos têtes !
Astuce de pro : Pensez à conserver dans l’image une partie des étages supérieurs ou inférieurs lorsque vous vous placez sur un palier. Ici, par exemple, les marches apparaissent dans l’angle à gauche de l’image. Ce détail propose une notion d’espace, fondamental pour l’équilibre de la photographie afin d’éviter la perte de repère du spectateur.
L’avantage avec l’escalier, c’est que rien ne nous oblige à le regarder de loin. D’ailleurs, quoi de plus réjouissant que de glisser sur sa rampe comme un enfant pour mieux en saisir ses courbes. Les escaliers « à l’ancienne » peuplent l’imaginaire collectif. Très prisés au cinéma, ils restent des lieux où tout peut arriver. Qu’il s’agisse d’une vue plongeante comme celle-ci, nous menant jusqu’au palier inférieur, ou d’une vue en contre-plongée prise du radiateur en bas vers le plafond du dernier étage, n’hésitez pas à jouer avec les rampes, les rambardes ou les marches. Peu importe, c’est le plaisir qui tourbillonne dans nos têtes !
Astuce de pro : Pensez à conserver dans l’image une partie des étages supérieurs ou inférieurs lorsque vous vous placez sur un palier. Ici, par exemple, les marches apparaissent dans l’angle à gauche de l’image. Ce détail propose une notion d’espace, fondamental pour l’équilibre de la photographie afin d’éviter la perte de repère du spectateur.
Donner du rythme
La répétition de marches, les unes après les autres, crée un rythme dans l’espace. C’est toujours une belle piste visuelle lorsque le contexte s’y prête. Une certaine rigueur s’impose néanmoins avant de réaliser un cliché de ce type. Le moindre écart de perspective, un cadrage trop décalé, et rien ne fonctionne. Lorsque vous êtes face à un escalier sans contre-marche ni rampe, profitez autant des formes pleines que des vides entre les marches. Le rythme, comme sur les touches d’un piano, vient de l’alternance entre plein et vide. En divisant exactement la pièce en deux grâce à l’escalier, le photographe produit un effet visuel saisissant.
Conseil de pro : Pour diviser votre image en deux aussi précisément, employez les repères quadrillés qui s’affichent lorsque vous activez la grille dans votre viseur.
La répétition de marches, les unes après les autres, crée un rythme dans l’espace. C’est toujours une belle piste visuelle lorsque le contexte s’y prête. Une certaine rigueur s’impose néanmoins avant de réaliser un cliché de ce type. Le moindre écart de perspective, un cadrage trop décalé, et rien ne fonctionne. Lorsque vous êtes face à un escalier sans contre-marche ni rampe, profitez autant des formes pleines que des vides entre les marches. Le rythme, comme sur les touches d’un piano, vient de l’alternance entre plein et vide. En divisant exactement la pièce en deux grâce à l’escalier, le photographe produit un effet visuel saisissant.
Conseil de pro : Pour diviser votre image en deux aussi précisément, employez les repères quadrillés qui s’affichent lorsque vous activez la grille dans votre viseur.
Évident
Le plus efficace lorsque vous tournez autour d’un escalier sans trop savoir comment le photographier, c’est de vous poster sur la première marche et de vous baisser afin de donner l’illusion que vos pieds vont franchir les marches une à une. Veillez simplement à bien garder le sol au bas des marches et à laisser deviner le seuil à l’étage. Sans aucun repère dans l’espace, l’escalier devient abstrait et ne transmet aucune sensation. Si vous inversez le procédé et que vous vous situez en haut des marches, veillez à ne pas procurer des sensations désagréables de vertige.
Le plus efficace lorsque vous tournez autour d’un escalier sans trop savoir comment le photographier, c’est de vous poster sur la première marche et de vous baisser afin de donner l’illusion que vos pieds vont franchir les marches une à une. Veillez simplement à bien garder le sol au bas des marches et à laisser deviner le seuil à l’étage. Sans aucun repère dans l’espace, l’escalier devient abstrait et ne transmet aucune sensation. Si vous inversez le procédé et que vous vous situez en haut des marches, veillez à ne pas procurer des sensations désagréables de vertige.
Graphique
Les rampes et les garde-corps des escaliers sont des éléments graphiques forts. Lorsqu’ils tracent des lignes colorées dans l’espace, ils concèdent une valeur structurelle à votre image. Les règles de composition sont alors relativement strictes puisqu’elles sont dictées par celles du graphisme. Pour ceux qui affectionnent particulièrement les lignes épurées et les formes rectilignes des compositions abstraites, les escaliers contemporains des bâtiments industriels représentent une véritable aubaine. Cet exercice est très instructif pour former son regard et structurer sa pensée avant de déclencher.
Conseils de pro pour jouer avec la géométrie
Les rampes et les garde-corps des escaliers sont des éléments graphiques forts. Lorsqu’ils tracent des lignes colorées dans l’espace, ils concèdent une valeur structurelle à votre image. Les règles de composition sont alors relativement strictes puisqu’elles sont dictées par celles du graphisme. Pour ceux qui affectionnent particulièrement les lignes épurées et les formes rectilignes des compositions abstraites, les escaliers contemporains des bâtiments industriels représentent une véritable aubaine. Cet exercice est très instructif pour former son regard et structurer sa pensée avant de déclencher.
Conseils de pro pour jouer avec la géométrie
Minimal
Certains escaliers semblent avoir été « moulés » avant d’assumer leur fonction. Celui-ci est particulièrement avare en termes d’éléments visuels sur lesquels compter pour réaliser une image intéressante. Inutile de chercher ce qui n’est pas, cet escalier a décidé de rester brut, autant le traiter comme tel. Seule solution pour le capturer et le forcer à livrer son « âme » : lui imposer le flash ! Prévoyant que le béton allait être ingrat, la photographe a décidé de laisser l’escalier montrer ce qu’il a de plus beau, sa matière et sa forme unique. Lui offrant un socle sombre, il découpe l’image en diagonale et se pare d’ombres minimales sur fond bleu nuit.
Conseil de pro : Lorsque vous souhaitez réaliser un « profil » d’escalier, choisissez d’éclairer soit la zone supérieure de l’image, soit la zone inférieure. Pour cela, positionnez-vous de façon à ce que le flash n’ait d’incidence que sur l’une des deux parties de l’image.
Certains escaliers semblent avoir été « moulés » avant d’assumer leur fonction. Celui-ci est particulièrement avare en termes d’éléments visuels sur lesquels compter pour réaliser une image intéressante. Inutile de chercher ce qui n’est pas, cet escalier a décidé de rester brut, autant le traiter comme tel. Seule solution pour le capturer et le forcer à livrer son « âme » : lui imposer le flash ! Prévoyant que le béton allait être ingrat, la photographe a décidé de laisser l’escalier montrer ce qu’il a de plus beau, sa matière et sa forme unique. Lui offrant un socle sombre, il découpe l’image en diagonale et se pare d’ombres minimales sur fond bleu nuit.
Conseil de pro : Lorsque vous souhaitez réaliser un « profil » d’escalier, choisissez d’éclairer soit la zone supérieure de l’image, soit la zone inférieure. Pour cela, positionnez-vous de façon à ce que le flash n’ait d’incidence que sur l’une des deux parties de l’image.
Clair obscur
Le secret de ce type d’image mystérieuse, c’est la lumière. Le photographe ne travaille ici qu’avec la lumière naturelle et laisse l’escalier strier l’espace de ses ombres fragmentées. Le contre-jour n’est plus un problème puisque la distance de la source lumineuse au capteur de l’appareil est déterminée par la longueur de l’escalier. La lumière glisse sur le sol et dessine des traces blanches sur les objets. Pour éviter les nuisances de la lumière issue de la porte d’entrée, le photographe a placé le poteau central sur la moitié de la porte vitrée. Ainsi, profitant de la lumière dans l’entrée, il la laisse s’infiltrer entre les marches, pour finir sur le seuil à l’étage.
L’œil du photographe : La lumière émanant des étages représente un symbole fort. Pensez à l’exploiter autant que possible en favorisant les situations dans lesquelles l’escalier semble mener « au paradis ».
Le secret de ce type d’image mystérieuse, c’est la lumière. Le photographe ne travaille ici qu’avec la lumière naturelle et laisse l’escalier strier l’espace de ses ombres fragmentées. Le contre-jour n’est plus un problème puisque la distance de la source lumineuse au capteur de l’appareil est déterminée par la longueur de l’escalier. La lumière glisse sur le sol et dessine des traces blanches sur les objets. Pour éviter les nuisances de la lumière issue de la porte d’entrée, le photographe a placé le poteau central sur la moitié de la porte vitrée. Ainsi, profitant de la lumière dans l’entrée, il la laisse s’infiltrer entre les marches, pour finir sur le seuil à l’étage.
L’œil du photographe : La lumière émanant des étages représente un symbole fort. Pensez à l’exploiter autant que possible en favorisant les situations dans lesquelles l’escalier semble mener « au paradis ».
En toute simplicité
Et même si un escalier n’est pas forcément exceptionnel, il a quand même droit à beaucoup d’égards. Soit vous le traitez comme le sujet principal de votre image, soit vous vous en servez comme arrière-plan original. Dans cet exemple, c’est bien l’escalier que souhaite mettre en valeur le photographe, mais sa tactique est astucieuse. Plutôt que de chercher à attirer l’attention sur la structure de l’escalier, il a préféré démontrer comme il s’intègre à merveille dans cette ambiance sereine et épurée. Le lustre rocambolesque occupe le premier plan et dynamise de ses arabesques la simplicité de l’escalier qui en tire avantage.
Et même si un escalier n’est pas forcément exceptionnel, il a quand même droit à beaucoup d’égards. Soit vous le traitez comme le sujet principal de votre image, soit vous vous en servez comme arrière-plan original. Dans cet exemple, c’est bien l’escalier que souhaite mettre en valeur le photographe, mais sa tactique est astucieuse. Plutôt que de chercher à attirer l’attention sur la structure de l’escalier, il a préféré démontrer comme il s’intègre à merveille dans cette ambiance sereine et épurée. Le lustre rocambolesque occupe le premier plan et dynamise de ses arabesques la simplicité de l’escalier qui en tire avantage.
Théâtral
Si vous avez la chance de visiter ou de connaître un endroit hébergeant un tel escalier, nul doute que vous aurez envie de le photographier. La lumière naturelle est votre meilleure alliée. En effet, l’ambiance « décor de cinéma » est renforcée par les rayons de lumière éclairant de leur douceur les tapis, papiers peints et coussins, tandis que la rampe en bois nous emmène vers un étage que l’on imagine cosy. Le jeu avec les courbes de la voûte et l’escalier fonctionnent uniquement parce que l’image est parfaitement composée. Le photographe s’est positionné bien en face de son sujet, avec autant d’attention que s’il réalisait un portrait. Le papier peint et le carrelage jouent le rôle du cadre tandis que l’escalier s’enroule de plaisir autour de la rampe qui tourne et retourne jusqu’au plafond.
Si vous avez la chance de visiter ou de connaître un endroit hébergeant un tel escalier, nul doute que vous aurez envie de le photographier. La lumière naturelle est votre meilleure alliée. En effet, l’ambiance « décor de cinéma » est renforcée par les rayons de lumière éclairant de leur douceur les tapis, papiers peints et coussins, tandis que la rampe en bois nous emmène vers un étage que l’on imagine cosy. Le jeu avec les courbes de la voûte et l’escalier fonctionnent uniquement parce que l’image est parfaitement composée. Le photographe s’est positionné bien en face de son sujet, avec autant d’attention que s’il réalisait un portrait. Le papier peint et le carrelage jouent le rôle du cadre tandis que l’escalier s’enroule de plaisir autour de la rampe qui tourne et retourne jusqu’au plafond.
Grandes occasions
Comment finir sans une image de bonheur, l’escalier demeurant dans ces occasions à jamais gravé dans les mémoires. Car enfin, la montée des marches, à Cannes ou à la mairie, reste un symbole immuable. Cherchez toujours à dénicher la meilleure place, celle où personne ne vous attend. Là vous serez témoin des plus belles émotions. Il suffit de s’imaginer tout ce qui peut passer par la tête au moment de monter les marches d’un escalier pour présumer que la situation vaut le coup d’être photographiée.
ET VOUS ?
Vous le voyez comment, votre escalier ?
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L’escalier n’est pas forcément discret. Dans cette image, il occupe même une place de choix puisqu’il traverse la pièce de part et d’autre. Prendre de la distance face à ce type d’escalier spectaculaire invite à explorer l’espace tout en comprenant la circulation de ceux qui l’habitent. Au seuil de l’escalier, l’œil suit le parcours que dessinent les marches jusqu’à l’étage. Privé de la vue des deux espaces qu’il relie, il aurait tout de suite moins de sens. Ici par exemple, il relit le salon ouvert sur le jardin aux pièces intimes que sont les chambres. C’est en proposant cette vision pertinente que l’escalier prend tout son sens.