Cuisine de la Semaine : Un refuge d’inspiration scandinave
Le blanc et le bois dominent dans cet univers rénové avec beaucoup de simplicité. Et de délicatesse…
Installée au rez-de-chaussée d’une grande maison familiale dont les trois niveaux ont été totalement rénovés, cette cuisine aujourd’hui très raffinée est le cœur d’une ambiance cocooning et délicate. Sylvain et Stéphanie ont acquis cette bâtisse des années 70 en octobre 2014. « Ils voulaient tout refaire et tout ouvrir, en faisant tomber un maximum de cloisons pour gagner en sensation d’espace et en luminosité. Il fallait arriver à un environnement lumineux, épuré et chaleureux à la fois », raconte l’architecte Prisca Pellerin, qui leur a livré le projet en juin 2015.
Coup d’œil
Qui habite ici : Sylvain, Stéphanie, leurs deux enfants et leurs chiens
Emplacement : Breuillet, Île-de-France
Budget des meubles de cuisine (sans la pose) : 4 200 euros TTC
Superficie : la maison fait 170 m², la cuisine un peu plus de 15 m²
Architecte : Prisca Pellerin
Photos : Hugo Hebrard photographe d’architecture
Coup d’œil
Qui habite ici : Sylvain, Stéphanie, leurs deux enfants et leurs chiens
Emplacement : Breuillet, Île-de-France
Budget des meubles de cuisine (sans la pose) : 4 200 euros TTC
Superficie : la maison fait 170 m², la cuisine un peu plus de 15 m²
Architecte : Prisca Pellerin
Photos : Hugo Hebrard photographe d’architecture
AVANT : L’ancienne cuisine (ici en travaux) faisait 9,81 m² et était séparée par une cloison d’un cellier, sorte d’arrière-cuisine de 5,85 m². Il a été décidé de réunir les deux espaces en abattant la cloison qui les séparait pour aménager une cuisine plus spacieuse qui répondrait aux besoins de cette famille de quatre. C’était d’autant plus essentiel que Sylvain et Stéphanie aiment beaucoup cuisiner.
APRES : En absorbant l’ancien cellier, Prisca Pellerin a réussi à aménager une plus grande cuisine, partiellement cachée et en longueur. Elle donne, dans le fond, sur la porte du garage.
Au rez-de-chaussée, que le couple voulait particulièrement ouvert au niveau des espaces communs, la cuisine est aujourd’hui semi-ouverte. Elle communique ainsi directement avec la salle à manger et le salon, situé dans le fond de la pièce de vie.
Au rez-de-chaussée, que le couple voulait particulièrement ouvert au niveau des espaces communs, la cuisine est aujourd’hui semi-ouverte. Elle communique ainsi directement avec la salle à manger et le salon, situé dans le fond de la pièce de vie.
Comme la cuisine était séparée du séjour par un mur porteur, l’option d’un beau et grand châssis parisien a finalement été retenue pour créer une continuité visuelle entre la cuisine, la salle à manger et le salon. Conçu sur mesure par un artisan ferronnier implanté en Bourgogne, ce châssis est en métal laqué noir mat.
Sous la plinthe du meuble principal de la cuisine, Stéphanie a eu l’idée de rajouter une bande de LED. La couleur de la lumière qu’elle diffuse change pour créer différentes ambiances, faciles à instaurer grâce à la télécommande fournie avec. Une fantaisie discrète, qui ne jure pas avec la sobriété du reste du rez-de-chaussée, tout en invitant à prendre le temps de profiter de ses soirées.
Sous la plinthe du meuble principal de la cuisine, Stéphanie a eu l’idée de rajouter une bande de LED. La couleur de la lumière qu’elle diffuse change pour créer différentes ambiances, faciles à instaurer grâce à la télécommande fournie avec. Une fantaisie discrète, qui ne jure pas avec la sobriété du reste du rez-de-chaussée, tout en invitant à prendre le temps de profiter de ses soirées.
Sylvain et Stéphanie voulaient conserver ce petit mur pour marquer la séparation entre la porte des toilettes (à gauche) et l’entrée dans la cuisine (à droite). Prisca leur a donc proposé d’y positionner un second châssis parisien en partie haute. Objectif : instaurer une véritable continuité dans l’aménagement des abords de la cuisine et « rester dans cette idée de maintenir une continuité visuelle entre les différents espaces du rez-de-chaussée. Je ne voulais pas ouvrir d’un côté pour fermer de l’autre », appuie l’architecte.
La cuisine n’avait que cinq ans, mais, en plus de ne pas être assez grande, n’était pas du tout au goût du couple. Comme leur budget était restreint, Stéphanie a voulu conserver les éléments de cuisine Ixina existants. « On a complété en optant par ailleurs pour des éléments en chêne cendré. Cela allait bien avec le blanc et collait parfaitement avec la volonté d’inscrire cet espace dans un esprit scandinave. »
Tous les plans de travail ont été remplacés par du chêne cendré stratifié, auquel s’accorde parfaitement la crédence murale, qui apporte encore un peu plus de chaleur à la pièce. L’évier est en Inox mini-structure, pour rappeler les poignées des meubles de cuisine et amener un peu de lumière sur le plan de travail.
Vue de détail d’un caisson en chêne cendré assorti au plan de travail et à la crédence. C’est par ce type d’apport que l’architecte est parvenue à redonner de la douceur à la cuisine.
Les façades des nouveaux meubles en chêne cendré n’ont pas de poignées et s’ouvrent grâce à un système de poussoir. En effet, les poignées Inox Ixina étant imposées par la récupération des modules, il fallait éviter de surcharger l’esthétique de la cuisine en rajoutant d’autres poignées.
La famille a aussi voulu aménager un bar pour prendre le petit déjeuner à quatre le matin de manière informelle. Et en profitant de la vue, à travers le châssis, sur une belle et vaste pièce de vie.
Les trois suspensions en verre fumé, métal et laiton, alignées au-dessus du bar donnent du caractère à la cuisine. Leur aspect métallique rappelle le châssis.
Stéphanie a eu un coup de cœur pour les quatre chaises hautes qui vont avec le bar. Leurs assises, blanches ou taupe, rappellent les chaises de la salle à manger, tandis que leur piétement, en chêne, va parfaitement avec les plans de travail et meubles.
Les trois suspensions en verre fumé, métal et laiton, alignées au-dessus du bar donnent du caractère à la cuisine. Leur aspect métallique rappelle le châssis.
Stéphanie a eu un coup de cœur pour les quatre chaises hautes qui vont avec le bar. Leurs assises, blanches ou taupe, rappellent les chaises de la salle à manger, tandis que leur piétement, en chêne, va parfaitement avec les plans de travail et meubles.
Côté couleurs, la sobriété et la continuité sont privilégiées dans tout le rez-de-chaussée. Les portes et menuiseries sont peintes dans une tonalité grès naturel tandis que le blanc recouvre murs et plafonds. « Un blanc mat pour les plafonds et satiné, pour les murs de la cuisine et du salon », précise Prisca. L’acacia et le chêne, que l’on retrouve çà et là dans la cuisine et le choix du mobilier, réchauffent l’ensemble.
L’éclairage des lieux a été particulièrement soigné. Des spots préexistants ont été conservés au niveau du plan de travail. Et d’autres luminaires ont été rajoutés çà et là, comme les trois suspensions précédemment évoquées.
Chaises Design Cross chez ID’click ; Table chez Bois et Chiffons ; Peintures Dulux Valentine
ET VOUS ?
Que pensez-vous de cette cuisine ?
Découvrez un autre projet de Prisca Pellerin :
Avant/Après : Un cocon sous les toits pour une jeune architecte
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L’éclairage des lieux a été particulièrement soigné. Des spots préexistants ont été conservés au niveau du plan de travail. Et d’autres luminaires ont été rajoutés çà et là, comme les trois suspensions précédemment évoquées.
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