Cuisine de la Semaine : Une petite pièce qui a tout d'une grande !
« Less is more », pourrait bien être la devise à l'origine de cette cuisine contemporaine et ouverte, qui en impose avec simplicité
Cette petite cuisine est celle d’un appartement de 120 mètres carrés situé à l’étage d’une maison coupée en deux, datant des années soixante-dix. « Quand les clients ont acquis cette maison, ils m’ont directement sollicitée pour réhabiliter et restructurer l’ensemble de cet appartement d’époque », explique Annie Mazuy, en charge du projet et à la tête de Nostra Déco. Le cahier des charges de la cuisine ? « Du noir, du blanc et de la sobriété. » Mais encore, une cuisine ouverte sur la pièce à vivre, pour une sensation d’espace décuplée. « On a la démarche d’un aménagement global, dans lequel la cuisine s’intègre en cohérence avec les aménagements annexes », précise l’architecte d’intérieur.
Coup d’œil
Qui habite ici ? un couple avec un enfant
Emplacement : à Givors, au sud de Lyon
Surface de la cuisine : 8 m²
Fin des travaux : juin 2013
Architecte d’intérieur : Annie Mazuy
Budget global : 80 000 euros (pour la réhabilitation de la maison dans son entier et pas seulement pour la cuisine)
Coup d’œil
Qui habite ici ? un couple avec un enfant
Emplacement : à Givors, au sud de Lyon
Surface de la cuisine : 8 m²
Fin des travaux : juin 2013
Architecte d’intérieur : Annie Mazuy
Budget global : 80 000 euros (pour la réhabilitation de la maison dans son entier et pas seulement pour la cuisine)
« Pour les façades, on est allé vers de la laque blanche et mate. Les clients voulaient des meubles blancs et purs, mais il ne fallait pas que ça fasse premier prix. » C’est pourquoi Annie Mazuy a proposé de partir sur un blanc mat plutôt que sur une laque brillante.
« À l’origine, la cuisine avait la même superficie et on y accédait par une porte située au niveau de l’actuel réfrigérateur. »
La cuisine devait être ouverte, tout en gardant un caractère intimiste. « On s’est appuyé sur le mur porteur, pour l’intégrer dans la cuisine en l’ouvrant et en s’en servant pour créer un bar. » Lequel sert de coin repas et permet de faire le lien entre la cuisine et la pièce à vivre, tout en délimitant les deux espaces.
Depuis le bar, il faut savoir que les clients sont pile en face de leur télévision.
Le réfrigérateur est un modèle de type américain signé Samsung. Le four, à porte rétractable, vient de chez Neff.
Au sol, il s’agit d’un carrelage pleine masse, composé de carreaux anthracite en 45 x 45 - provenant de chez Dépôt Service Carrelage. « Les clients voulaient un sol foncé. C’est le même revêtement pour toutes les pièces communes de l’appartement. »
Au-dessus du réfrigérateur, l’architecte d’intérieur a imaginé une niche déco rétroéclairée, « pour donner du rythme à la pièce ».
La niche en question rappelle celle qui a été aménagée dans la chambre à coucher du même appartement. Ce qui tend à montrer que cette cuisine s’inscrit dans la cohérence d’un projet global.
Si la brillance n’est pas de mise sur les façades du mobilier, elle l’est en revanche sur ce pan de mur, quasi métallisé. « C’est une peinture spéciale de chez Seigneurie, qui s’appelle Carénia. Ici, c’est nacré. On apporte la teinte à la taloche pour jouer avec la texture et on termine avec l’application d’une couche protectrice nacrée. Cette dernière est essentielle pour que la peinture ne soit pas fragile. »
La hotte et la plaque à induction trois foyers viennent de chez Gorenje. « La hotte est entièrement en verre teinté noir, avec inserts en Inox. »
« Pour le plan de travail, on a utilisé du stratifié imitation béton », explique Annie Mazuy.
La faïence se compose de carrelage en 30 x 60. C’est un gris taupe, effet bétonné, qui permet de réchauffer la cuisine tout en respectant la demande de sobriété des clients. « Les joints sont teintés dans la même couleur que les carreaux pour obtenir une faïence uniforme. »
La déco est aboutie, jusque dans le choix réfléchi des poignées de porte. Lesquelles sont caractérisées par une double finition, en Inox mat et brillant.
L’évier, qui se fond dans le plan de travail grâce à sa couleur gris anthracite, se compose d’un mélange ultra-résistant de pierre et de résine. « On voulait arriver à unir l’évier et le plan de travail », détaille Annie Mazuy.
L’évier, qui se fond dans le plan de travail grâce à sa couleur gris anthracite, se compose d’un mélange ultra-résistant de pierre et de résine. « On voulait arriver à unir l’évier et le plan de travail », détaille Annie Mazuy.
Parce qu’une cuisine doit être au moins aussi fonctionnelle qu’esthétique, l’éclairage doit également y être soigné. Ici, des spots LED ont été intégrés à fleur de meuble, pour éclairer le plan de travail et l’évier. Et le coffrage des meubles est anthracite, pour faire écho au plan de travail. On peut souligner le choix des interrupteurs qui ressortent en noir et avec élégance sur la faïence taupe.
Le bar de la cuisine peut faire office de desserte lorsque l’on mange dans la salle à manger, sur laquelle la cuisine donne donc directement. « Avant c’était un salon mais on a choisi une disposition plus cohérente. C’est pourquoi la salle à manger est immédiatement attenante à la cuisine ouverte », explique l’architecte d’intérieur.
Les clients ont choisi les meubles de leur salle à manger. La table, qui vient de chez Conforama, se compose d’un plateau rectangulaire en verre, sur piètement laqué, noir et brillant.
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