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Espace à vivre de la Semaine : Quatre pièces réunies en une
Quatre pièces métamorphosées en un vaste salon-salle à manger hétéroclite de 55 m² dans une vieille maison de campagne
Cette pièce à vivre évoque un voyage dans le temps et l’espace grâce à un mélange audacieux de meubles vintage, souvenirs de voyages et influences industrielles. Difficile d’imaginer qu’il y avait ici quatre pièces sombres et délabrées (deux chambres, une cuisine, un salon, une entrée).
Les propriétaires – un couple de communicants qui souhaitaient quitter Versailles pour la campagne – ont flairé le potentiel de cette maison en pierre tricentenaire avec jardin, sise dans le village médiéval de Montfort-l’Amaury. C’est l’architecte d’intérieur Claire Martin, recommandée par un ami commun, qui a concrétisé ce potentiel. Elle a cassé les murs, créé des ouvertures et déniché des meubles et objets uniques. Résultat : un espace ouvert au style hétéroclite, adapté au mode de vie de ce couple qui aime l’éclectisme et recevoir des amis.
Coup d’œil
Qui habite ici : un couple d’intellectuels, la cinquantaine, sans enfants, travaillant dans la communication
Emplacement : centre de Montfort-l’Amaury, dans les Yvelines
Superficie : 55 m²
Date des travaux : deuxième trimestre 2011
Architecte d’intérieur : Claire Martin
Photos : Claire Martin et Marine Delmer
Les propriétaires – un couple de communicants qui souhaitaient quitter Versailles pour la campagne – ont flairé le potentiel de cette maison en pierre tricentenaire avec jardin, sise dans le village médiéval de Montfort-l’Amaury. C’est l’architecte d’intérieur Claire Martin, recommandée par un ami commun, qui a concrétisé ce potentiel. Elle a cassé les murs, créé des ouvertures et déniché des meubles et objets uniques. Résultat : un espace ouvert au style hétéroclite, adapté au mode de vie de ce couple qui aime l’éclectisme et recevoir des amis.
Coup d’œil
Qui habite ici : un couple d’intellectuels, la cinquantaine, sans enfants, travaillant dans la communication
Emplacement : centre de Montfort-l’Amaury, dans les Yvelines
Superficie : 55 m²
Date des travaux : deuxième trimestre 2011
Architecte d’intérieur : Claire Martin
Photos : Claire Martin et Marine Delmer
Un peu de briques, beaucoup de brocs, et quelques voyages en Asie centrale ont permis à Claire Martin de composer un décor atypique et chaleureux dans cette grande pièce ouverte. Elle a ainsi mis en œuvre un mélange de meubles anciens, comme le poêle 1800 à gauche de la cheminée, et d’éléments contemporains, tels que le faux parquet adhésif et les Algues en plastique des frères Bouroullec sur le mur de droite. Le poteau d’esprit industriel, qui remplace l’ancien mur porteur, et le meuble de quincailler délimitent le salon et la salle à manger.
« J’ai créé des univers différents pour chaque coin de la pièce grâce à des codes couleurs », explique Claire Martin. « Turquoise, noir et blanc dans le salon. Rouge, bois et blanc dans la salle à manger. »
Le sol granito distingue l’espace cuisine où des unités modernes Ikea côtoient une balance Manufrance années 40, des tasses Vallauris années 50, des chaises et une table en chêne chinées. Ces touches vintage rappellent l’ancienneté des lieux et leur donnent un charme désuet.
Le sol granito distingue l’espace cuisine où des unités modernes Ikea côtoient une balance Manufrance années 40, des tasses Vallauris années 50, des chaises et une table en chêne chinées. Ces touches vintage rappellent l’ancienneté des lieux et leur donnent un charme désuet.
Afin de conférer une atmosphère chaleureuse à la pièce, Claire Martin a recouvert les parois de planches de coffrage blanchies. « Elles permettent de masquer les défauts des murs et cachent l’électricité », précise la décoratrice. Ce bois clair illumine la pièce et crée un subtil camaïeu de bois avec ceux des tables et du buffet années 40.
Pour éclairer cette salle sombre, une porte sur le jardin et des fenêtres ont été ajoutées. « Je les ai équipées de miroirs pivotants, comme des volets. Ils font paraître les murs moins épais et laissent entrer plus de lumière », explique l’architecte.
Elle a également fait courir la lumière des fenêtres du toit jusqu’au rez-de-chaussée, en perçant une trémie dans le plancher de l’étage.
Les chapeaux d’Ouzbékistan sur le porte-bouteilles et le tapis Ikea ravivent aussi la pièce en y injectant de la couleur.
Elle a également fait courir la lumière des fenêtres du toit jusqu’au rez-de-chaussée, en perçant une trémie dans le plancher de l’étage.
Les chapeaux d’Ouzbékistan sur le porte-bouteilles et le tapis Ikea ravivent aussi la pièce en y injectant de la couleur.
Qui aurait cru qu’une dame-jeanne, Gaston Boissier et des poules pourraient cohabiter ? Pourtant, tout ce petit monde fait bon ménage au pays de l’éclectisme ! Afin de rendre l’endroit vivant, Claire Martin a mélangé les souvenirs des propriétaires – une plaque d’avenue et une garniture de cheminée années 40 sur le thème des poules – avec des éléments anciens, artisanaux et tendance : un meuble industriel à clapets, une tenture brodée d’Ouzbékistan et un vase dame-jeanne avec un pavot en céramique.
Imprimés graphiques, noir et blanc, lignes épurées… À première vue, la décoration du salon est très actuelle. Mais l’escalier et les poutres – blanchis pour éclaircir la pièce – et les touches turquoise lui donnent des airs marins et rustiques.
Hormis le tapis AM.PM, le fauteuil turquoise Maisons du Monde, le canapé et les bibliothèques Ikea, la majorité du mobilier, datant des années 40-50, a été chiné ou bricolé : les fauteuils près de la fenêtre ont été restaurés, les tables recouvertes de miroirs, les rideaux en lin cousus main… Ces éléments uniques composent un salon d’allure singulière.
Hormis le tapis AM.PM, le fauteuil turquoise Maisons du Monde, le canapé et les bibliothèques Ikea, la majorité du mobilier, datant des années 40-50, a été chiné ou bricolé : les fauteuils près de la fenêtre ont été restaurés, les tables recouvertes de miroirs, les rideaux en lin cousus main… Ces éléments uniques composent un salon d’allure singulière.
Claire Martin a modernisé l’ancienne cheminée en briques et l’a décorée avec des carreaux de ciment Agnès Emery, de la poterie Vallauris et des objets des propriétaires. Mais une maison de campagne peut-elle avoir une cheminée condamnée ? Non ! « Il s’agit d’un panneau amovible que j’ai fabriqué à partir d’un cadre de miroir », raconte la décoratrice. « Il évite les déperditions de chaleur lorsque la cheminée n’est pas utilisée. Au centre, un papier peint imite les briques. »
Enfin, il suffit de regarder la grenouille et les tableaux de fleurs des champs de Claire Martin pour se rappeler qu’on est à la campagne…
ET VOUS ?
Que pensez-vous de cette pièce à vivre ?
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