Extension de la Semaine : Un jardin d'hiver cosy sous une véranda
Qui a dit que le froid empêche de profiter de l’extérieur ? Les saisons se font oublier dans ce jardin d’hiver danois !
Helle Sindal
26 septembre 2018
La mission confiée à l’architecte Rasmus Jensen était d’offrir à une maison danoise un salon d’un genre particulier : un jardin d’hiver avec cheminée, aménagé comme un havre de quiétude disponible tout au long de l’année. Pour cette extension, le professionnel a pris en compte le style de la demeure et n’a pas oublié de penser confort thermique, durabilité et plaisir des occupants. Rasmus Jensen a finalement livré un espace original très bien intégré à son environnement immédiat. Ce salon lumineux a ouvert la maison sur l’extérieur.
Photos : Ejendomsmæglerfirmaet Thorkild Kristensen
Coup d’œil
Qui se détend ici : une famille danoise
Projet : une verrière de 35 m² construite en tant qu’extension d’une maison non mitoyenne
Emplacement : quartier résidentiel de Vodskov, au nord-est d’Aalborg, au Danemark
Architecte : Rasmus Jensen de chez Arkitekt MAA
Structure en verre : Drivadan
Coût : 78 000 euros (environ 600 000 couronnes danoises), dont la moitié dédiée à la structure
Année de construction : 2017
Cette maison de 1947 est située dans le nord du Danemark. « C’est une jolie maison. Elle a été construite à une époque où l’on utilisait de beaux matériaux, où l’on voulait de la modernité et de la fonctionnalité. Cela a exactement été mon approche pour ce jardin d’hiver », confie l’architecte.
Au moment de la rénovation de la maison, les propriétaires savaient déjà qu’ils voulaient un salon dans une extension. L’idée de cette verrière tout confort leur est venue du célèbre designer danois Søren Vester, qui a présenté son propre jardin d’hiver dans son émission de télévision Vesters Verden.
Coup d’œil
Qui se détend ici : une famille danoise
Projet : une verrière de 35 m² construite en tant qu’extension d’une maison non mitoyenne
Emplacement : quartier résidentiel de Vodskov, au nord-est d’Aalborg, au Danemark
Architecte : Rasmus Jensen de chez Arkitekt MAA
Structure en verre : Drivadan
Coût : 78 000 euros (environ 600 000 couronnes danoises), dont la moitié dédiée à la structure
Année de construction : 2017
Cette maison de 1947 est située dans le nord du Danemark. « C’est une jolie maison. Elle a été construite à une époque où l’on utilisait de beaux matériaux, où l’on voulait de la modernité et de la fonctionnalité. Cela a exactement été mon approche pour ce jardin d’hiver », confie l’architecte.
Au moment de la rénovation de la maison, les propriétaires savaient déjà qu’ils voulaient un salon dans une extension. L’idée de cette verrière tout confort leur est venue du célèbre designer danois Søren Vester, qui a présenté son propre jardin d’hiver dans son émission de télévision Vesters Verden.
Les poutres en acier qui soutiennent la structure ont été laissées brutes. « Elles s’associent très bien avec la brique aux murs », observe Rasmus Jensen. « Elles développent une belle patine au fil du temps. »
La maçonnerie est en briques recyclées venant de chez Gamle Mursten. Elles sont récupérées lors de démolitions, nettoyées et revendues.
Ces vieilles briques épousent le style de la maison et ses tons jaune pâle. « Les briques d’occasion coûtent un peu plus cher que les neuves premier prix, mais si vous y consacrez davantage de budget et payez environ 10 couronnes (1,20 euros) par pièce, votre construction bénéficie d’un supplément d’âme et de vie. Il faut également penser à l’environnement, plutôt que de dépenser ressources et énergie pour en fabriquer des neuves », estime l’architecte, qui crée également des maisons basse consommation.
La maçonnerie est en briques recyclées venant de chez Gamle Mursten. Elles sont récupérées lors de démolitions, nettoyées et revendues.
Ces vieilles briques épousent le style de la maison et ses tons jaune pâle. « Les briques d’occasion coûtent un peu plus cher que les neuves premier prix, mais si vous y consacrez davantage de budget et payez environ 10 couronnes (1,20 euros) par pièce, votre construction bénéficie d’un supplément d’âme et de vie. Il faut également penser à l’environnement, plutôt que de dépenser ressources et énergie pour en fabriquer des neuves », estime l’architecte, qui crée également des maisons basse consommation.
Au sol, du béton a été choisi pour sa robustesse, ses propriétés thermiques et sa résistance à l’eau ainsi qu’à la saleté. Il a été ciré, ce qui facilite son nettoyage, et mélangé à du pigment noir pour obtenir cette teinte. Elle offre un joli contraste avec les murs de la verrière.
La toiture en verre atteint 4,3 mètres de haut. Elle est parcourue d’un système de ventilation naturelle qui laisse s’échapper l’air chaud.
La toiture en verre atteint 4,3 mètres de haut. Elle est parcourue d’un système de ventilation naturelle qui laisse s’échapper l’air chaud.
Le jardin d’hiver peut accueillir les occupants toute l’année. D’un côté de la cheminée, une table et des fauteuils ont été installés. Au-dessus de la cheminée, la composition ajourée de briques y apporte de l’air, ainsi qu’une petite touche déco !
Le jardin d’hiver est orné de plantes méditerranéennes et le mur de briques peut accueillir quelques spécimens plus petits en pot. Côté mobilier, le style scandinave est de mise, avec des fourrures sur les chaises. La table en chêne a été réalisée sur mesure, en écho au parquet de la maison.
Il arrive bien souvent que les extensions privent les pièces adjacentes de lumière. Ici, c’est tout l’inverse. « Ici il y avait une porte vers la terrasse et deux fenêtres. Nous les avons remplacées par une porte rétractable à trois battants, permettant au salon de gagner en luminosité », se félicite l’architecte.
Entièrement rabattue, la porte offre une continuité entre la maison et l’extension et la chaleur du jardin d’hiver se diffuse dans la maison. En mars et en octobre, lorsque que le temps est ensoleillé, le verre, la brique et le béton accumulent de la chaleur en journée qu’ils libèrent lorsque la nuit tombe et que baissent les températures. Le salon intérieur a été remeublé après la construction de l’extension pour pouvoir faire office de belle transition.
Entièrement rabattue, la porte offre une continuité entre la maison et l’extension et la chaleur du jardin d’hiver se diffuse dans la maison. En mars et en octobre, lorsque que le temps est ensoleillé, le verre, la brique et le béton accumulent de la chaleur en journée qu’ils libèrent lorsque la nuit tombe et que baissent les températures. Le salon intérieur a été remeublé après la construction de l’extension pour pouvoir faire office de belle transition.
La hauteur de la verrière a été déterminée au centimètre près, afin de s’arrêter juste sous les fenêtres de l’étage. Pour plus d’intimité, le mur de briques est plus haut du côté le plus exposé au voisinage. Deux portes servent une meilleure circulation dans l’espace : la première située à côté de la terrasse surélevée en bois, la seconde vers le jardin.
La terrasse en bois installée dans le prolongement de l’extension est pourvue de marches résistantes, aussi en bois, pouvant également servir d’assises. Les plus petites d’entre elles peuvent être retirées ou empilées afin de modifier l’agencement de la terrasse.
Le même bois ultrarésistant a été utilisé pour les marches du jardin d’hiver. Bien que cela ne soit pas évident sur la photo, un sol en verre trempé tri-feuilleté a été installé au pied des portes rétractables de la terrasse au châssis blanc. Il apporte de la lumière au sous-sol.
La terrasse en bois installée dans le prolongement de l’extension est pourvue de marches résistantes, aussi en bois, pouvant également servir d’assises. Les plus petites d’entre elles peuvent être retirées ou empilées afin de modifier l’agencement de la terrasse.
Le même bois ultrarésistant a été utilisé pour les marches du jardin d’hiver. Bien que cela ne soit pas évident sur la photo, un sol en verre trempé tri-feuilleté a été installé au pied des portes rétractables de la terrasse au châssis blanc. Il apporte de la lumière au sous-sol.
Pour tous ceux qui auraient un projet semblable, Rasmus Jensen indique qu’une surface de 16 à 18 m² suffit amplement. Toutefois, faire construire un espace plus grand ne représente pas un coût supplémentaire très élevé, la main-d’œuvre et les frais de lancement constituant le gros de l’investissement.
L’architecte signale également que les verrières sont une tendance du moment. Recycler d’anciennes fenêtres ou matériaux de construction les rend d’autant plus faciles à intégrer. En trouver peut toutefois s’avérer compliqué : Rasmus Jensen a par exemple fait chou blanc dans sa recherche de fenêtres pouvant convenir à l’esthétique de ce projet.
ET VOUS ?
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L’architecte signale également que les verrières sont une tendance du moment. Recycler d’anciennes fenêtres ou matériaux de construction les rend d’autant plus faciles à intégrer. En trouver peut toutefois s’avérer compliqué : Rasmus Jensen a par exemple fait chou blanc dans sa recherche de fenêtres pouvant convenir à l’esthétique de ce projet.
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Mara hai vinto tu! Hahaha
Je trouve cette extension très bien mais je me pose la question du chauffage, quelle température dans la verrière et quel sytème de chauffage. Quelles sont les caractéristiques du verre utilisé ? Merci bravo
Idem… Comment la température de cet espace est elle contrôlée ?