Foire de Paris : Les 5 révélations du Grand Prix de l'Innovation
Smart et connectées : découvrez les innovations primées lors de la première édition du Hors Série maison
La Foire de Paris, célèbre pour ses camelots au bagout inimitable, son concours Lépine et ses nouveautés pour la maison, organisait cette année son premier Hors Série spécialement dédié à la maison. C’est dans le cadre de cet événement spin-off que s’est déroulé le Grand Prix de l’Innovation, récompensant des objets « smart » et connectés. De jeunes ingénieurs, start-upers sont venus présenter leurs inventions à la pointe en matière d’innovation et de numérique. Cette année, le jury, composé de journalistes et de professionnels du domaine, était présidé par Serge Bensimon, car le créateur de la basket iconique est aussi un globe-trotteur, inventeur des concept stores Home Autour du Monde.
1. Médaille d’or : Cosmo Moto, le feu arrière de casque et assistant de motard
Romain Afflelou et Frédéric Metge ont fondé en 2014 Cosmo Connected, une start-up spécialisée dans la création d’objets connectés. Partant du constat effrayant que les motards représentent 5 % des usagers de la route et 40 % des accidentés, ils ont créé Cosmo Moto. Parmi l’équipe, Guillaume Biau, explique que « les motards ne sont pas assez visibles sur la route. Côté sécurité, les airbags additionnels sont trop chers et les gilets jaunes peu utilisés ». L’idée est née d’un accessoire qui permet d’éclairer la tête du motard.
Romain Afflelou et Frédéric Metge ont fondé en 2014 Cosmo Connected, une start-up spécialisée dans la création d’objets connectés. Partant du constat effrayant que les motards représentent 5 % des usagers de la route et 40 % des accidentés, ils ont créé Cosmo Moto. Parmi l’équipe, Guillaume Biau, explique que « les motards ne sont pas assez visibles sur la route. Côté sécurité, les airbags additionnels sont trop chers et les gilets jaunes peu utilisés ». L’idée est née d’un accessoire qui permet d’éclairer la tête du motard.
Cosmo Moto est un objet amovible qui se fixe à l’arrière du casque et tient lieu de feu de freinage. Il détecte même la décélération, que les motards utilisent beaucoup, grâce à un gyroscope et un accéléromètre embarqués. Avec sa lumière rouge visible à 300 mètres, l’accessoire amovible, qui se fixe sur le casque, déclenche le freinage réflexe de l’automobiliste qui suit le motard. Il peut servir également de feu de position et de warning.
Enfin, sa dernière fonction, la plus connectée, permet de prévenir automatiquement les secours en cas de choc. La géolocalisation et la connexion téléphonique permettent de faire intervenir les pompiers les plus proches. Un premier niveau d’alerte envoie seulement un SMS aux proches en cas d’impact modéré. Le motard peut alors prévenir un opérateur de la fausse alerte.
Disponible sur le site de la marque, chez les revendeurs moto, ou sur certains sites de prévention routière.
Disponible sur le site de la marque, chez les revendeurs moto, ou sur certains sites de prévention routière.
2. Médaille d’argent : Sherpa, la canne blanche connectée
À l’ère du tout numérique, on ne pouvait que déplorer le manque d’inventions permettant de faciliter la vie des personnes déficientes visuelles. En 2017, elles doivent encore demander leur chemin ou balayer le passage avec une simple canne blanche en métal. Un manque d’offre scandaleux auquel s’est appliquée à remédier Handisco, entreprise de Nancy, fondée il y a trois ans par Mathieu Chevalier et Florian Esteves. « Nous voulions mettre la technologie au service de ceux qui en ont le plus besoin et donner une véritable autonomie aux personnes », explique Florian Esteves.
À l’ère du tout numérique, on ne pouvait que déplorer le manque d’inventions permettant de faciliter la vie des personnes déficientes visuelles. En 2017, elles doivent encore demander leur chemin ou balayer le passage avec une simple canne blanche en métal. Un manque d’offre scandaleux auquel s’est appliquée à remédier Handisco, entreprise de Nancy, fondée il y a trois ans par Mathieu Chevalier et Florian Esteves. « Nous voulions mettre la technologie au service de ceux qui en ont le plus besoin et donner une véritable autonomie aux personnes », explique Florian Esteves.
Après de nombreux échanges avec des associations, ils se sont aperçus des vrais besoins des déficients visuels sur la voie publique (traverser, se repérer…) et ont créé Sherpa, un assistant pour personnes malvoyantes, qui se clipse sur la canne.
Grâce à une oreillette Bluetooth connectée à Sherpa, boîtier très intuitif dans son utilisation, les utilisateurs peuvent trouver des réponses comme les horaires des bus. Sherpa est relié à Internet, guidé par GPS et de nombreuses données collectées auprès des villes et sociétés de transport ont été intégrées. En plus de donner leur position aux utilisateurs, il leur fournit des informations pour situer l’endroit et les guide pas à pas. Il détecte aussi les feux piétons et interagit avec leur couleur en temps réel. Une vraie révolution qui permettra à de nombreuses personnes de gagner en autonomie et avoir un quotidien moins laborieux.
Sherpa est financé en partie par des aides aux personnes en situation de handicap et par certaines mutuelles.
Grâce à une oreillette Bluetooth connectée à Sherpa, boîtier très intuitif dans son utilisation, les utilisateurs peuvent trouver des réponses comme les horaires des bus. Sherpa est relié à Internet, guidé par GPS et de nombreuses données collectées auprès des villes et sociétés de transport ont été intégrées. En plus de donner leur position aux utilisateurs, il leur fournit des informations pour situer l’endroit et les guide pas à pas. Il détecte aussi les feux piétons et interagit avec leur couleur en temps réel. Une vraie révolution qui permettra à de nombreuses personnes de gagner en autonomie et avoir un quotidien moins laborieux.
Sherpa est financé en partie par des aides aux personnes en situation de handicap et par certaines mutuelles.
3. Médaille de bronze : Homni, la solution de sommeil intelligente
Spécialiste de la métrologie depuis une centaine d’années, Terraillon a choisi d’élargir son positionnement en proposant des solutions bien-être, tout en restant dans son domaine de compétence : la mesure. Si elle a choisi d’agrandir son écosystème santé et équilibre de vie, c’est vers le sommeil que l’entreprise s’est tournée en 2017. « Notre but était de démocratiser l’objet connecté au quotidien en délivrant des données simples et en accompagnant l’interprétation. C’est ainsi que nous avons pensé Homni, qui est une solution de sommeil dépassant les bienfaits d’un réveil lumineux », explique Alexandre Edquist, chef de produits de la gamme connectée chez Terraillon. En effet, un Français sur trois souffre de troubles du sommeil.
Spécialiste de la métrologie depuis une centaine d’années, Terraillon a choisi d’élargir son positionnement en proposant des solutions bien-être, tout en restant dans son domaine de compétence : la mesure. Si elle a choisi d’agrandir son écosystème santé et équilibre de vie, c’est vers le sommeil que l’entreprise s’est tournée en 2017. « Notre but était de démocratiser l’objet connecté au quotidien en délivrant des données simples et en accompagnant l’interprétation. C’est ainsi que nous avons pensé Homni, qui est une solution de sommeil dépassant les bienfaits d’un réveil lumineux », explique Alexandre Edquist, chef de produits de la gamme connectée chez Terraillon. En effet, un Français sur trois souffre de troubles du sommeil.
En partenariat étroit avec le Centre Européen du Sommeil, Terraillon offre la promesse d’un meilleur endormissement et d’un meilleur réveil, grâce à la cinétique (la longueur d’onde des couleurs) et son effet sur le repos. Homni adapte également ses sons (programmables depuis l’application ou synchronisables depuis Internet) et lumières (16 millions de couleurs différentes) en fonction de la cohérence cardiaque, pour favoriser la relaxation.
L’application, fournie avec le réveil, permet de comprendre son environnement de sommeil en mesurant quatre facteurs : le bruit, la température, la luminosité, l’humidité. Un capteur Dot, à fixer sous l’oreiller, mesure quant à lui les mouvements, les cycles et les durées de repos. L’application note ensuite le sommeil. En combinant le niveau de qualité du sommeil et les facteurs environnementaux, la personne souffrant de troubles du sommeil peut comprendre et améliorer certains paramètres.
Disponible en grande surface d’électroménager au premier trimestre 2018.
L’application, fournie avec le réveil, permet de comprendre son environnement de sommeil en mesurant quatre facteurs : le bruit, la température, la luminosité, l’humidité. Un capteur Dot, à fixer sous l’oreiller, mesure quant à lui les mouvements, les cycles et les durées de repos. L’application note ensuite le sommeil. En combinant le niveau de qualité du sommeil et les facteurs environnementaux, la personne souffrant de troubles du sommeil peut comprendre et améliorer certains paramètres.
Disponible en grande surface d’électroménager au premier trimestre 2018.
4. Coup de cœur du président : Catspad, distributeur de croquettes connecté
Un été, Julie Leleu s’est vue confrontée à une situation bien pénible : l’amie qui devait nourrir son chat, Mozart, est tombée malade. Résultat : elle a passé ses vacances à s’inquiéter pour la pauvre bête. C’est ainsi qu’est né Catspad, une gamelle intelligente, imaginée par Brice Cavelier, son ami d’enfance, passionné de smart tech. Distributeur de croquettes et d’eau, Catspad est aussi le restaurant félin du futur. Il permet, par le biais d’une application, de savoir quelle quantité le chat a mangé grâce à une balance intégrée, ainsi que l’état des stocks.
Un été, Julie Leleu s’est vue confrontée à une situation bien pénible : l’amie qui devait nourrir son chat, Mozart, est tombée malade. Résultat : elle a passé ses vacances à s’inquiéter pour la pauvre bête. C’est ainsi qu’est né Catspad, une gamelle intelligente, imaginée par Brice Cavelier, son ami d’enfance, passionné de smart tech. Distributeur de croquettes et d’eau, Catspad est aussi le restaurant félin du futur. Il permet, par le biais d’une application, de savoir quelle quantité le chat a mangé grâce à une balance intégrée, ainsi que l’état des stocks.
Ce distributeur détecte également la puce vétérinaire de l’animal. Inquiets de savoir que 40 % des chats sont obèses, les inventeurs voulaient que leur création permette d’améliorer la santé des bêtes par un apprentissage du rationnement.
L’application détecte les dérèglements alimentaires potentiels, via un graphique sur l’application qu’il est possible de partager avec le vétérinaire. Pour que la gamelle du chat ne soit plus un objet trivial et peu esthétique, un travail a été effectué sur le design, lui conférant un look futuriste rétroéclairé.
Disponible en précommande sur le site Catspad.
L’application détecte les dérèglements alimentaires potentiels, via un graphique sur l’application qu’il est possible de partager avec le vétérinaire. Pour que la gamelle du chat ne soit plus un objet trivial et peu esthétique, un travail a été effectué sur le design, lui conférant un look futuriste rétroéclairé.
Disponible en précommande sur le site Catspad.
5. Coup de cœur du jury
: Hypnos, masque d’hypnose connecté
On peut dire que c’est le destin qui a permis la rencontre entre Guillaume Gautier, hypnopraticien, et Kevin Kastelnik, ingénieur. Voisins, ils se croisaient sans se connaître, et il a fallu un cambriolage pour qu’ils commencent à discuter. De leurs échanges est née très vite l’idée d’un masque d’auto-hypnose. Le premier prototype d’Hypnos, édité par leur nouvelle société Dreaminzzz, a vu le jour dans la foulée et leur a permis de développer des partenariats avec des professionnels de la santé. Ils ont alors pu constater les premiers résultats sur la gestion de la douleur et la relaxation des malades.
: Hypnos, masque d’hypnose connecté
On peut dire que c’est le destin qui a permis la rencontre entre Guillaume Gautier, hypnopraticien, et Kevin Kastelnik, ingénieur. Voisins, ils se croisaient sans se connaître, et il a fallu un cambriolage pour qu’ils commencent à discuter. De leurs échanges est née très vite l’idée d’un masque d’auto-hypnose. Le premier prototype d’Hypnos, édité par leur nouvelle société Dreaminzzz, a vu le jour dans la foulée et leur a permis de développer des partenariats avec des professionnels de la santé. Ils ont alors pu constater les premiers résultats sur la gestion de la douleur et la relaxation des malades.
Mais comment fonctionne un masque d’auto-hypnose, que l’on pourrait facilement confondre avec un simple masque de sommeil en tissu ? L’utilisateur écoute un récit hypnotique accompagné de sphères musicales ou de bruitages adaptés. En parallèle, des stimuli visuels et des vibrations s’accordent avec la session en cours pour une immersion totale qui stimule l’inconscient et permet de plonger dans un état hypnotique. Le programme connecté qui accompagne le masque propose plusieurs chapitres en fonction des besoins, mais ses fonctions principales permettent de travailler sur la gestion du stress, de la douleur, sur le sommeil, et même de raconter des contes aux enfants.
Le fondateur Kevin Kastelnik explique à quel point il était important pour eux de fabriquer un produit vertueux et 95 % fabriqué en France. « Nous sommes l’un des rares produits électroniques made in France. Notre grande fierté est de faire travailler des acteurs locaux dans notre ville d’Avignon et d’avoir permis de relancer une Scop et des artisans en difficulté. »
Disponible sur le site Dreaminzzz et dans les magasins Nature et Découvertes.
ET VOUS ?
Que pensez-vous de ces innovations ?
Le fondateur Kevin Kastelnik explique à quel point il était important pour eux de fabriquer un produit vertueux et 95 % fabriqué en France. « Nous sommes l’un des rares produits électroniques made in France. Notre grande fierté est de faire travailler des acteurs locaux dans notre ville d’Avignon et d’avoir permis de relancer une Scop et des artisans en difficulté. »
Disponible sur le site Dreaminzzz et dans les magasins Nature et Découvertes.
ET VOUS ?
Que pensez-vous de ces innovations ?
Photo : Guillaume Biau, responsable marketing chez Cosmo Connected, médaille d’or, et Serge Bensimon, président de cette édition