Has been, les portraits de famille ?
Picturaux ou photographiés, les vrais-faux portraits de famille retrouvent leur place sur nos murs grâce à 15 idées arty
Anne-Laure Sizun
21 octobre 2017
Contributrice Houzz. Créatrice meubles artisanaux, rédactrice et photographe. Une palette large, comme la somme de toutes mes expériences:
- la fabrication de mobilier sur mesure en bois non usiné, de la coupe aux finitions.
- les meubles de famille, de métier, d'art, car historienne de formation,
- la photographie et le style Arty car ex-journaliste de la presse parisienne, ayant beaucoup fréquenté les galeries d'art, les brocantes et les antiquaires.
- la restauration ou le relooking de mobilier car formée pendant plusieurs années à la mise à blanc, les finitions, tout comme à la réfection de sièges.
Je suis chef d'entreprise en métiers d'Art et contributrice Houzz depuis 2015.
Contributrice Houzz. Créatrice meubles artisanaux, rédactrice et photographe. Une... Plus
Vieille croûte dénichée aux Puces, portrait du grand-oncle, reproduction d’un aristocrate ou toile originale d’un noble provincial retrouvent aujourd’hui grâce à nos yeux et s’intègrent dans nos décorations les plus modernes. Des photographies contemporaines, inspirées des portraits anciens font mouche aussi ! Où les installer ? Pour quel effet ? Décryptage de 15 accrochages réussis.
La montée des marches
Changez vos habitudes : si la cage d’escalier continue d’accueillir vos portraits, il ne s’agit plus de les accrocher sur les côtés mais en haut des marches, sur le palier intermédiaire ou de l’étage.
Ici, cet escalier parisien en chêne d’origine accueille, non pas une peinture ancienne, mais une photographie de Christian Tagliavini. Très inspirée des portraits de la Renaissance, son style et son accrochage unique, en haut de volée, revisite le lieu, entre ancien et moderne.
Changez vos habitudes : si la cage d’escalier continue d’accueillir vos portraits, il ne s’agit plus de les accrocher sur les côtés mais en haut des marches, sur le palier intermédiaire ou de l’étage.
Ici, cet escalier parisien en chêne d’origine accueille, non pas une peinture ancienne, mais une photographie de Christian Tagliavini. Très inspirée des portraits de la Renaissance, son style et son accrochage unique, en haut de volée, revisite le lieu, entre ancien et moderne.
Accrochage décalé et XXL
Le grand chic avec ce portrait sur fond noir, lui-même sur un mur bleu foncé, juste souligné d’appliques murales ! On évite l’effet musée grâce à un accrochage en déporté, à l’angle du canapé vintage, mais surtout sans encadrement. Seule la coiffe et le visage blafard doivent attirer l’œil. Le tapis à motifs yeux renforce le jeu de regards croisés.
Le grand chic avec ce portrait sur fond noir, lui-même sur un mur bleu foncé, juste souligné d’appliques murales ! On évite l’effet musée grâce à un accrochage en déporté, à l’angle du canapé vintage, mais surtout sans encadrement. Seule la coiffe et le visage blafard doivent attirer l’œil. Le tapis à motifs yeux renforce le jeu de regards croisés.
La petite touche déco
Le médaillon, la miniature, le petit cadre ovale ont aussi eu leur heure de gloire. Relégués à tort au fond des tiroirs, ils peuvent apporter une touche originale à votre déco !
Ici, le bureau design années 50 s’est sympathiquement installé devant un mur d’esprit « wall art ». Le papier peint turquoise à motifs hexagonaux, posé aux trois quarts du pan de mur, se conjugue avec un mur blanc. C’est là, à trois quarts de hauteur également, qu’un petit cadre ovale ajoute poésie et nostalgie. Bon à copier !
Le médaillon, la miniature, le petit cadre ovale ont aussi eu leur heure de gloire. Relégués à tort au fond des tiroirs, ils peuvent apporter une touche originale à votre déco !
Ici, le bureau design années 50 s’est sympathiquement installé devant un mur d’esprit « wall art ». Le papier peint turquoise à motifs hexagonaux, posé aux trois quarts du pan de mur, se conjugue avec un mur blanc. C’est là, à trois quarts de hauteur également, qu’un petit cadre ovale ajoute poésie et nostalgie. Bon à copier !
Pour un mix des styles
Dans ce salon munichois, tout de blanc immaculé, on aime autant les antiquités que le design plus contemporain. Ainsi, le regard circule d’un fauteuil jaune années 60 au portrait d’une mère et de son enfant dans un cadre doré. Comme un regard bienveillant porté sur la pièce et ses occupants, il confère plus de charme et de cachet à la déco. À condition que l’espace ne soit pas encombré : préférez un style épuré, une disposition géométrique, des tonalités concordantes.
Dans ce salon munichois, tout de blanc immaculé, on aime autant les antiquités que le design plus contemporain. Ainsi, le regard circule d’un fauteuil jaune années 60 au portrait d’une mère et de son enfant dans un cadre doré. Comme un regard bienveillant porté sur la pièce et ses occupants, il confère plus de charme et de cachet à la déco. À condition que l’espace ne soit pas encombré : préférez un style épuré, une disposition géométrique, des tonalités concordantes.
En série d’autoportraits
À Pittsburgh, ce loft de collectionneurs d’art recèle bien des trésors ! Notamment ce pan de mur de salon – qui se contemple également de la chambre – garni d’autoportraits peints dans les années 20. Les tons bleus, beige et grisés s’accordent avec le reste de la déco. Les portraits de face, de profil, de trois quarts, apportent du mouvement dans la perspective.
À Pittsburgh, ce loft de collectionneurs d’art recèle bien des trésors ! Notamment ce pan de mur de salon – qui se contemple également de la chambre – garni d’autoportraits peints dans les années 20. Les tons bleus, beige et grisés s’accordent avec le reste de la déco. Les portraits de face, de profil, de trois quarts, apportent du mouvement dans la perspective.
Pour ajouter de la profondeur
À Paris, cette chambre parentale est accompagnée d’un portrait de Désirée Dolron, l’une des plus célèbres photographes néerlandaises. La photographie s’inspire des peintres de la tradition flamande, jouant entre ombres et lumières. C’est un choix judicieux dans cette chambre tout en contraste, souligné par ses rideaux et parquet noir, ses poutres et murs blancs. La pureté des lignes quasi picturales de la photographie, la force et la profondeur qui s’en dégagent, la blancheur presque fantomatique du visage renforcent l’ambiance énigmatique qui y règne.
À Paris, cette chambre parentale est accompagnée d’un portrait de Désirée Dolron, l’une des plus célèbres photographes néerlandaises. La photographie s’inspire des peintres de la tradition flamande, jouant entre ombres et lumières. C’est un choix judicieux dans cette chambre tout en contraste, souligné par ses rideaux et parquet noir, ses poutres et murs blancs. La pureté des lignes quasi picturales de la photographie, la force et la profondeur qui s’en dégagent, la blancheur presque fantomatique du visage renforcent l’ambiance énigmatique qui y règne.
En veilleuse
Chez Charlotte et Maxime de Selency, un portrait crée la surprise dans la chambre à coucher. « J’ai eu un coup de cœur pour ce notable du XIXᵉ siècle ! », raconte Charlotte. « Impossible de retrouver son histoire, mais je suis fascinée par son regard posé et son côté apprêté. Je l’ai même baptisé Lucien. » Maintenant, Lucien est devenu veilleur de nuit. Nul besoin de lumière, son col et ses cheveux blancs éclairent ce coin de lit !
Chez Charlotte et Maxime de Selency, un portrait crée la surprise dans la chambre à coucher. « J’ai eu un coup de cœur pour ce notable du XIXᵉ siècle ! », raconte Charlotte. « Impossible de retrouver son histoire, mais je suis fascinée par son regard posé et son côté apprêté. Je l’ai même baptisé Lucien. » Maintenant, Lucien est devenu veilleur de nuit. Nul besoin de lumière, son col et ses cheveux blancs éclairent ce coin de lit !
L’inattendu
On dirait bien une photographie de Preston Butler, qui a immortalisé Abraham Lincoln en 1860. Mais que fait ce portrait derrière les bûches, se découvrant au fur et à mesure que le stock diminue ? L’idée est surprenante mais non sans charme. Si la nature n’aime pas le vide, l’Histoire comble toutes les lacunes !
On dirait bien une photographie de Preston Butler, qui a immortalisé Abraham Lincoln en 1860. Mais que fait ce portrait derrière les bûches, se découvrant au fur et à mesure que le stock diminue ? L’idée est surprenante mais non sans charme. Si la nature n’aime pas le vide, l’Histoire comble toutes les lacunes !
Un portrait revisité
Le portrait sur la cheminée (ou le miroir) n’a rien d’original. Sauf si vous décidez de revisiter ce fameux portrait ! Dans cette maison bourgeoise, l’image en pied d’un soldat de la Première Guerre mondiale a été retravaillée en contraste noir et blanc et agrandie. Il double exactement le volume de la cheminée. Son effet « photocopie XXL » à partir d’une photo pas plus grande qu’un format A4 modernise l’ensemble. À faire soi-même en commandant un tirage sur un support toile.
Le portrait sur la cheminée (ou le miroir) n’a rien d’original. Sauf si vous décidez de revisiter ce fameux portrait ! Dans cette maison bourgeoise, l’image en pied d’un soldat de la Première Guerre mondiale a été retravaillée en contraste noir et blanc et agrandie. Il double exactement le volume de la cheminée. Son effet « photocopie XXL » à partir d’une photo pas plus grande qu’un format A4 modernise l’ensemble. À faire soi-même en commandant un tirage sur un support toile.
Encadrés et encadrant une fenêtre
Chez Malvina, à Nîmes, la salle à manger joue le mélange des styles et des siècles. Deux portraits d’ancêtres confortablement installés dans des cadres dorés à la feuille d’or encadrent la fenêtre dont la lumière est adoucie par un store en tissu. Un connaisseur les attribuerait volontiers à Henri Fantin-Latour, ce peintre réaliste et intimiste de la fin du XIXᵉ siècle. L’association artistique est superbement réussie avec le mobilier XXᵉ siècle composé de chaises de famille bleues des années 50, de rééditions de fauteuils coques ou design.
Chez Malvina, à Nîmes, la salle à manger joue le mélange des styles et des siècles. Deux portraits d’ancêtres confortablement installés dans des cadres dorés à la feuille d’or encadrent la fenêtre dont la lumière est adoucie par un store en tissu. Un connaisseur les attribuerait volontiers à Henri Fantin-Latour, ce peintre réaliste et intimiste de la fin du XIXᵉ siècle. L’association artistique est superbement réussie avec le mobilier XXᵉ siècle composé de chaises de famille bleues des années 50, de rééditions de fauteuils coques ou design.
Comme un maître des lieux
Un portrait d’homme d’affaires, dans le style d’Edward Hopper occupe le mur blanc de ce bureau vintage. En pose décontractée, il accompagne la concentration, l’inspiration, l’ambition de celui ou celle qui s’installe à son ordinateur. Histoire de se sentir moins seul et de rester appliqué dans son travail. Ce qui vaut mieux parfois que de laisser son regard vagabonder sur une image de paysage, non ?
Un portrait d’homme d’affaires, dans le style d’Edward Hopper occupe le mur blanc de ce bureau vintage. En pose décontractée, il accompagne la concentration, l’inspiration, l’ambition de celui ou celle qui s’installe à son ordinateur. Histoire de se sentir moins seul et de rester appliqué dans son travail. Ce qui vaut mieux parfois que de laisser son regard vagabonder sur une image de paysage, non ?
Une mise en scène arty et girly
À Amsterdam, dans un coin d’une salle à manger, trône un piano noir assorti d’une chaise rose. Au-dessus, un double portrait de femmes crée le sentiment d’une conversation. Les tons s’accordent avec le reste de la pièce : costumes noirs assortis au piano, fond vert et naturel qui va avec le rose floral. Lorsque la pianiste prend place, son auditoire est prêt !
À Amsterdam, dans un coin d’une salle à manger, trône un piano noir assorti d’une chaise rose. Au-dessus, un double portrait de femmes crée le sentiment d’une conversation. Les tons s’accordent avec le reste de la pièce : costumes noirs assortis au piano, fond vert et naturel qui va avec le rose floral. Lorsque la pianiste prend place, son auditoire est prêt !
Posé au sol
Vos portraits home made ont un goût d’inachevé ? Installez-les au sol, comme dans un atelier, parmi les livres, ou comme s’ils étaient en stand-by d’un futur accrochage. Idéal lorsque votre chambre à coucher se situe sous les combles, avec une sous-pente. Jouez sur les tonalités. Ici, un bleu paon résonne au mur comme sur la toile, la couleur chair renvoie au ton bois et les couleurs terre, marron et rouge au sol et au tapis.
Vos portraits home made ont un goût d’inachevé ? Installez-les au sol, comme dans un atelier, parmi les livres, ou comme s’ils étaient en stand-by d’un futur accrochage. Idéal lorsque votre chambre à coucher se situe sous les combles, avec une sous-pente. Jouez sur les tonalités. Ici, un bleu paon résonne au mur comme sur la toile, la couleur chair renvoie au ton bois et les couleurs terre, marron et rouge au sol et au tapis.
Dans la salle de bains, version historique…
Dans la maison Charrier, située à Nice, l’esprit Provence antique règne partout, y compris dans la salle de bains parentale. Une boiserie XVIIIᵉ siècle y accompagne une vasque en marbre, une baignoire à pattes de lion et une ancienne chaise de jardin. Pour parfaire le tout, le portrait d’une aristocrate portant la perruque, dans le goût de Jean-Marc Nattier ou Maurice Quentin de la Tour, s’y est installé en bonne place. Bien entendu, une toile réalisée au pastel devra être protégée, surtout contre l’humidité.
Dans la maison Charrier, située à Nice, l’esprit Provence antique règne partout, y compris dans la salle de bains parentale. Une boiserie XVIIIᵉ siècle y accompagne une vasque en marbre, une baignoire à pattes de lion et une ancienne chaise de jardin. Pour parfaire le tout, le portrait d’une aristocrate portant la perruque, dans le goût de Jean-Marc Nattier ou Maurice Quentin de la Tour, s’y est installé en bonne place. Bien entendu, une toile réalisée au pastel devra être protégée, surtout contre l’humidité.
… Ou contemporaine
Dans chaque pièce, le portrait crée l’illusion d’une présence. Il humanise l’espace. La salle de bains, lieu intime où l’on se retrouve seul, peut être un espace original à personnaliser. Jouez sur les lignes, les orientations de regards, par exemple avec le jeu de miroirs. Ce portrait accroché au-dessus des carreaux en mosaïque est positionné sur la même ligne de base que les miroirs. Son regard se porte vers le miroir. Convergences…
ET VOUS ?
Avez-vous accroché des portraits chez vous ? Partagez photos et astuces dans la partie commentaires.
Découvrez d’autres façons d’habiller vos murs
Dans chaque pièce, le portrait crée l’illusion d’une présence. Il humanise l’espace. La salle de bains, lieu intime où l’on se retrouve seul, peut être un espace original à personnaliser. Jouez sur les lignes, les orientations de regards, par exemple avec le jeu de miroirs. Ce portrait accroché au-dessus des carreaux en mosaïque est positionné sur la même ligne de base que les miroirs. Son regard se porte vers le miroir. Convergences…
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Bonjour Mie, oui je peux et cela pourrait être interessant. Il me faudrait par contre l'original en papier. Si ça vous intéresse, il suffit de m'envoyer votre photo par mail (bien sûr, je vous la restitue ensuite) à contact@fluxversion.com et je vous fais une proposition gratuitement.
Je reste à votre disposition.
Bien à vous.
Pr Fluxversion - Merci pour cette rapide réponse. Je vais y réfléchir et je garde la façon de vous contacter. Effectivement, cela pourrait être une belle idée.
Belle journée.
N'hésitez pas. À très bientôt. Frédérik