Architecture
Développement durable
Architecture durable
L'architecture traditionnelle au service du confort moderne
Lorsque la vie moderne s’allie aux techniques archi traditionnelles, le développement durable a quelque chose de magique
Comment favoriser la performance énergétique de nos logements, y conserver de la chaleur en hiver et un peu de fraicheur en été ? Comment empêcher l’humidité de s’installer, le tout avec une empreinte carbone réduite ? Si cela semble évident, il est toujours utile de rappeler que l’architecture traditionnelle détient certaines réponses à ces questions. Les savoir-faire ancestraux consomment souvent moins d’énergie grise (celle, invisible, qui sert notamment à produire les matériaux utilisés), s’adaptent à la géographie des lieux et exploitent les ressources locales. Certes, mais peuvent-ils répondre à nos attentes et modes de vie actuels ?
Découvrez dans cet article le travail d’architectes repérés sur Houzz aux quatre coins de la planète, qui se sont emparés du sujet pour faire renaître les techniques traditionnelles dans les conceptions modernes. Que peuvent nous enseigner ces savoir-faire venus d’ici et d’ailleurs en matière de régulation thermique et de protection contre l’humidité ? Voici une liste non exhaustive de conceptions fascinantes célébrant le mariage entre la modernité et la tradition.
Découvrez dans cet article le travail d’architectes repérés sur Houzz aux quatre coins de la planète, qui se sont emparés du sujet pour faire renaître les techniques traditionnelles dans les conceptions modernes. Que peuvent nous enseigner ces savoir-faire venus d’ici et d’ailleurs en matière de régulation thermique et de protection contre l’humidité ? Voici une liste non exhaustive de conceptions fascinantes célébrant le mariage entre la modernité et la tradition.
En Italie, dans les Pouilles, on construit depuis plus deux mille ans des trulli, ces habitations de pierre sèche en forme de cônes. Leurs épais murs de pierre ont un fort pouvoir régulateur et isolant. Les architectes Enrico Maria Cicchetti et Francesco ont imaginé de vastes entrées cubiques et vitrées pour cet ensemble de cinq trulli rénovés.
Blanc frais. Les murs blanchis à la chaux, méditerranéens par essence, comme ceux des trulli dans les Pouilles, aident aussi à réduire l’accumulation de chaleur à l’intérieur de l’habitat – une solution reprise par l’architecte Roger Christ, de l’agence Christ.Christ, sous des latitudes septentrionales à Wiesbaden, en Allemagne.
Trouvez un architecte près de chez vous sur Houzz
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Toits végétalisés. Presque aussi vieux que les habitations troglodytes, les toits végétalisés datent de l’époque néolithique. Si les progrès techniques ont permis de créer des isolations plus efficaces, les toits végétalisés apportent en prime un surplus d’isolation thermique et phonique. Ils jouent également un rôle de taille dans la régulation thermique à plus grande échelle, en réduisant l’effet d’îlots de chaleur en zone urbaine, soit la montée en température dans les villes due à une utilisation massive de matériaux durs et sombres ou réfléchissants.
Les toits végétalisés ont un autre avantage : ils favorisent la biodiversité. Le projet Wave House, imaginé par Patrick Nadeau, jouit d’un toit conçu par Ecovegetal et composé de sedum, de gazon, de thym et autre plantes aromatiques vivaces. Elles nourrissent et abritent des insectes et autres animaux sauvages.
5 très bonnes raisons de végétaliser sa toiture
Les toits végétalisés ont un autre avantage : ils favorisent la biodiversité. Le projet Wave House, imaginé par Patrick Nadeau, jouit d’un toit conçu par Ecovegetal et composé de sedum, de gazon, de thym et autre plantes aromatiques vivaces. Elles nourrissent et abritent des insectes et autres animaux sauvages.
5 très bonnes raisons de végétaliser sa toiture
Chaume. Les toits de chaume appartiennent également à une tradition ancestrale. S’il faut en apprécier le côté rustique, ce type de toit apporte une isolation phonique et thermique à l’habitat qu’il protège. Lorsque son inclinaison est bien pensée, il permet également une évacuation des eaux de pluie loin du bâti. Les toits de chaume sont durables et peuvent tenir plusieurs décennies avant de devoir être remplacés, sous condition d’être régulièrement entretenus. Möhring Architekten a travaillé le toit et les murs extérieurs de cette maison allemande dans ce matériau naturel.
L’artisan chaumier, Bjarne Johansen a appliqué son savoir-faire à la création de ce sauna connecté, pouvant être piloté à distance par téléphone mobile.
Isolation traditionnelle. L’architecture traditionnelle recèle également des idées lumineuses en matière d’exploitation des ressources locales à des fins d’isolation. À Ibiza par exemple, les pagesas, sont traditionnellement isolées à l’aide de genévrier, recouvert de tegell ou de copeaux de genévrier et de posidonie (une algue qui prolifère dans la région) séchée, comme cette création de l’architecte Marià Castelló. Les Baléares doivent à la posidonie (et à l’écosystème qui se développe autour) ses eaux azur qui attirent des voyageurs du monde entier.
Au Japon, l’une des techniques d’isolation traditionnelles consiste à utiliser du charbon de balles de riz. Les propriétaires de cette maison sur l’île de Kashikojima ont choisi de le fabriquer eux-mêmes de façon artisanale. Ils ont ensuite divisé le charbon obtenu en sacs de 400 grammes, qu’ils ont disposés sous le sol. Cette technique d’isolation présente le double avantage d’être efficace et de recycler les déchets naturels issus d’une culture locale.
Architecture : Une construction traditionnelle japonaise
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Le charbon de balles de riz, ici en cours de fabrication, a servi à l'isolation de la maison présentée sur la photo précédente.
Terre battue. Le pisé est certainement la solution d’isolation et de régulation thermique la plus répandue dans le monde. En plus d’être relativement écologique dans sa production et son transport, notamment si l’on exploite le sol du site en question, la terre battue a une forte inertie thermique et agit efficacement contre l’excès d’humidité ainsi que dans l’isolation des bâtis.
Elle est utilisée dans ce bâtiment en terre cuite, à Auroville, « micropole expérimentale » créée en 1968, à cheval entre le Tamil Nadu et le territoire de Pondichéry, en Inde. La ville est, entre autres, un lieu d’étude et d’enseignement autour des applications de la terre cuite en architecture.
Elle est utilisée dans ce bâtiment en terre cuite, à Auroville, « micropole expérimentale » créée en 1968, à cheval entre le Tamil Nadu et le territoire de Pondichéry, en Inde. La ville est, entre autres, un lieu d’étude et d’enseignement autour des applications de la terre cuite en architecture.
Les propriétaires japonais de la maison isolée à l’aide de balles de riz ont aussi réalisé leur propre sol en terre battue, dont on aperçoit la technique utilisée sur cette photo.
Tous ensemble. Cette enfilade d’appartements, imaginée par Luigi Rosselli Architects et pour laquelle l’architecte a reçu un prix, se trouve en Australie. Construite à destination des bergers et tondeurs de la région, elle exploite différentes techniques citées ci-dessus. Ces abris ont été dressés sur une dune de sable, qui rafraîchit naturellement le sol. L’élévation offre un toit végétal naturel à toute la structure. Les murs sont en pisé, composé d’argile récupérée sur le chantier et de gravier extrait d’une rivière voisine.
Architecture : De la fraîcheur après une journée à rassembler le bétail
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Lumière et ventilation
Il existe bien sûr d’autres moyens de réguler la température dans les habitats et de renforcer l’action de l’isolation. Il est ainsi possible de jouer sur la lumière, la façon dont elle pénètre dans un intérieur et le chauffe – pour l’exploiter en hiver ou la réguler en été dans les zones de fortes chaleurs, comme le veut le principe de l’habitat passif.
Extension de l’avant-toit. Au Japon, la tradition architecturale est largement articulée autour d’un jeu savant entre l’ombre et la lumière. Citons ainsi l’engawa, un porche où se rencontrent le dedans et le dehors. Le revêtement de sol intérieur se prolonge à l’extérieur, sous la protection d’un avant-toit plus long qu’à l’accoutumée. Un engawa permet de contrôler la quantité de lumière qui pénètre à l’intérieur et de maintenir une température agréable, ainsi que d’éloigner les eaux de pluie.
Sur cette photo, on peut apercevoir un engawa conçu par Cubo Design Architect. Ses proportions sont fidèles à un texte de référence datant du XVIe siècle. Le reste de la maison comporte des inspirations architecturales françaises et, plus largement, contemporaines.
Il existe bien sûr d’autres moyens de réguler la température dans les habitats et de renforcer l’action de l’isolation. Il est ainsi possible de jouer sur la lumière, la façon dont elle pénètre dans un intérieur et le chauffe – pour l’exploiter en hiver ou la réguler en été dans les zones de fortes chaleurs, comme le veut le principe de l’habitat passif.
Extension de l’avant-toit. Au Japon, la tradition architecturale est largement articulée autour d’un jeu savant entre l’ombre et la lumière. Citons ainsi l’engawa, un porche où se rencontrent le dedans et le dehors. Le revêtement de sol intérieur se prolonge à l’extérieur, sous la protection d’un avant-toit plus long qu’à l’accoutumée. Un engawa permet de contrôler la quantité de lumière qui pénètre à l’intérieur et de maintenir une température agréable, ainsi que d’éloigner les eaux de pluie.
Sur cette photo, on peut apercevoir un engawa conçu par Cubo Design Architect. Ses proportions sont fidèles à un texte de référence datant du XVIe siècle. Le reste de la maison comporte des inspirations architecturales françaises et, plus largement, contemporaines.
Par sa conception, un engawa permet de bénéficier d'une lumière douce et indirecte en intérieur. Les panneaux coulissants traditionnels, comme ici dans la ville de Tsuchiura, filtrent eux aussi la lumière. Les panneaux (photo) ont été fabriqués selon la technique traditionnelle du senbon-kōshi (« mille persiennes »).
Ailleurs aussi, on joue sur la longueur de l’avant-toit des habitats, comme ici, dans le sud-ouest allemand. Le toit incliné de la maison permet également d’éviter l’accumulation de neige en hiver.
Plus d’articles en rapport avec le développement durable sur Houzz
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Porches. Aux États-Unis, les porches et terrasses avec auvent sont omniprésents. Ils protègent d’une luminosité parfois trop vive et permettent d’exploiter la brise pour rafraîchir et ventiler l’espace. Les porches offrent ainsi un lieu de détente à l’abri des fortes chaleurs, tout en évitant à l’intérieur des habitats de pâtir des rayons directs du soleil.
Ouvertures doubles pour ventilation optimale. Dans cette maison, où les propriétaires ont exploité des balles de riz pour l’isolation au sol, de grandes ouvertures permettent aussi d’aérer entièrement la maison. Des panneaux coulissants offrent la possibilité de jouer sur les flux d’air. Il s’agit là d’ne technique traditionnelle japonaise pour assurer une bonne ventilation de la maison et rafraîchir son intérieur en été.
Cette ventilation transversale prévaut également dans les maisons dites dogtrot, traversées de part en part par un flux d’air bienfaiteur et typiques du sud des États-Unis. C’est le cas de cette maison de Portland, signée du studio Caleb Johnson Studio.
Jali et moucharabieh assurent aussi une ventilation précieuse pour rafraîchir les pièces et en renouveler l’air. Ces panneaux ajourés jouent également un rôle sanitaire en minimisant la propagation des virus présents dans l’air. Appelés jali en Inde et moucharabieh dans une grande partie du monde arabe, ces éléments de l’architecture islamique filtrent la lumière et laissent passer l’air.
Spasm Architects a conçu ce panneau en Corten, inspiré des jali traditionnels, dans une maison d’Ahmedabad, en Inde. « Vous remarquerez les arbres et branchages dans le motif, en hommage aux jali de la mosquée Sidi Saiyyed, bijou architectural de la ville », commente l’architecte Sangeeta Merchant, qui a travaillé sur le projet.
Spasm Architects a conçu ce panneau en Corten, inspiré des jali traditionnels, dans une maison d’Ahmedabad, en Inde. « Vous remarquerez les arbres et branchages dans le motif, en hommage aux jali de la mosquée Sidi Saiyyed, bijou architectural de la ville », commente l’architecte Sangeeta Merchant, qui a travaillé sur le projet.
Évacuer l’air chaud. Cette maison à Singapour, dessinée par l’architecte Teo Yee Chin, de chez Red Bean Architects, revisite l’architecture traditionnelle surélevée. L’air y circule de façon optimale, notamment au niveau inférieur. L’action est renforcée par des ouvertures (absence de brique) sur les hauteurs, d’où l’air chaud peut s’échapper.
Les fenêtres à guillotine reprennent le même principe. L'ouverture simultanée des parties haute et basse favorise une bonne circulation de l'air.
Cours et jardinets. Les cours intérieures font partie intégrante de nombreuses traditions architecturales. Au Japon, les tsuboniwa sont de petits jardins intérieurs. Ils s’invitent dans les maisons ou les espaces non exploités, y compris dans les zones urbaines. « Je pense que nous n’avons pas besoin de trouver et d’employer des qualificatifs tels que “japonais” ou “occidental” », précise l’architecte paysager Kazuyuki Ishihara, déjà primé pour son travail. « Les tsuboniwa sont un bon moyen d’exploiter les petits espaces jusque-là peu utiles et d’en faire des parenthèses vertes. L’idée n’est pas de choisir impérativement des plantes japonaises, mais plutôt de piocher dans les espèces locales. »
Éviter l’excès d’humidité et les infiltrations d’eau
Pour une maison saine, il est important d’éviter les infiltrations d’eau et l’excès d’humidité, propices à la prolifération de bactéries et champignons, ainsi qu’à la détérioration des matériaux. Des constructions en surélévation existent partout dans le monde dans ce but. Sur cette photo, une queenslander, typique de la région du Queensland, en Australie, a été construite pour résister au climat tropical avec des pluies torrentielles et eaux de crue menaçantes.
Pour une maison saine, il est important d’éviter les infiltrations d’eau et l’excès d’humidité, propices à la prolifération de bactéries et champignons, ainsi qu’à la détérioration des matériaux. Des constructions en surélévation existent partout dans le monde dans ce but. Sur cette photo, une queenslander, typique de la région du Queensland, en Australie, a été construite pour résister au climat tropical avec des pluies torrentielles et eaux de crue menaçantes.
Les pilotis ont de tout temps été utilisés pour l’habitat humain, comme ici sur la côte adriatique italienne. Ces cabanes de pêcheur traditionnelles, appelées trabucco, ont les pieds dans l’eau à marée haute, sans être menacées. Les pêcheurs s’évitent ainsi des sorties en mer, dans cette région où elle n’est pas toujours praticable. Si l’absence de raccordement à l’eau empêche la transformation de ces cabanes en habitats, le studio zero85 a métamorphosé celle-ci en lieu polyvalent et petite salle de concert.
Architecture : La renaissance d’un trabucco traditionnel en Italie
Architecture : La renaissance d’un trabucco traditionnel en Italie
Matériaux utiles. Certains matériaux permettent de lutter efficacement contre l’excès d’humidité. L’architecture traditionnelle est ainsi une vraie source d’inspiration quand il s’agit de protéger les façades des eaux de pluie et de favoriser leur respiration – le tout à l’aide de matériaux locaux et durables, à l’image du chaume, cité plus haut.
Bardage en bois. Des pays scandinaves au Japon, de la Russie
à d’autres régions du monde, le bardage traditionnel en bois demeure largement plébiscité. Le bois est une ressource renouvelable et moins polluante dans sa production, comparé à des matériaux comme le béton. Les bardeaux de bois ont une vraie longévité (selon l’essence, le climat et la qualité d’entretien) et résistent au passage du temps. Les fongicides et traitements ignifuges permettent d’en prolonger la durée de vie. Ce matériau léger convient aux bâtiments sur plusieurs niveaux, comme le montre cet immeuble en Suède, conçu par Gert Wingårdh, avec une construction bois signée Folkhem.
Terre battue. L’argile et la terre battue, citées plus haut, ont une masse thermique avantageuse et permettent de réguler le taux d’humidité.
Bardage en bois. Des pays scandinaves au Japon, de la Russie
à d’autres régions du monde, le bardage traditionnel en bois demeure largement plébiscité. Le bois est une ressource renouvelable et moins polluante dans sa production, comparé à des matériaux comme le béton. Les bardeaux de bois ont une vraie longévité (selon l’essence, le climat et la qualité d’entretien) et résistent au passage du temps. Les fongicides et traitements ignifuges permettent d’en prolonger la durée de vie. Ce matériau léger convient aux bâtiments sur plusieurs niveaux, comme le montre cet immeuble en Suède, conçu par Gert Wingårdh, avec une construction bois signée Folkhem.
Terre battue. L’argile et la terre battue, citées plus haut, ont une masse thermique avantageuse et permettent de réguler le taux d’humidité.
Mortier de chaux. Le jointoiement de briques en mortier de chaux offre davantage de porosité que le ciment, souffre moins que lui des micromouvements naturels du bâti et favorise l’évaporation de l’humidité. Un atout de taille pour les constructions anciennes en pierre ou brique, elles-mêmes poreuses, et dont l’inévitable humidité doit pouvoir s’évacuer.
En Italie, le mortier de chaux est également utilisé au sol pour réaliser le cocciopesto un revêtement imperméable en débris de briques et de terre cuite issu de la tradition romaine de l’opus signinum. C’est un bon moyen de réutiliser des matériaux existants, comme dans cette masseria (propriété agricole) italienne, restaurée sous l’égide du Studio Talent, et où le matériau a même été utilisé pour la douche.
En Italie, le mortier de chaux est également utilisé au sol pour réaliser le cocciopesto un revêtement imperméable en débris de briques et de terre cuite issu de la tradition romaine de l’opus signinum. C’est un bon moyen de réutiliser des matériaux existants, comme dans cette masseria (propriété agricole) italienne, restaurée sous l’égide du Studio Talent, et où le matériau a même été utilisé pour la douche.
Zinc. On retrouve des bardages en zinc dans certaines anciennes fermes alsaciennes. Ce matériau ultrarésistant ne craint pas la corrosion et peut être recyclé. Sébastien Arnold, architecte, s’est emparé de l’idée pour sa propre maison en Alsace, dans un esprit contemporain.
Architecture : Une famille choisit le durable dans un village alsacien
Le meilleur des deux mondes
Ces exemples illustrent à merveille le mariage réussi des savoir-faire traditionnels et des techniques modernes. Il est en effet idéal de prendre le meilleur des uns et des autres. La société évolue, tout comme nos modes de vie et donc nos besoins. Un engawa japonais apporte ainsi un confort thermique l’été, mais refroidit notablement l’intérieur s’il en est uniquement séparé par des panneaux traditionnels tendus de papier.
Il était jadis de coutume d’enfiler des vêtements plus chauds et de prévoir des sources de chaleur individuelles, pour réchauffer les habitants et non les espaces entiers. Les propriétaires du XXIe siècle se tourneront plus volontiers vers des baies vitrées, comme dans la maison de l’île de Kashikojima présentée plus haut.
Ces approches traditionnelles vous inspirent ? Trouver des professionnels maîtrisant des savoir-faire autour de la performance énergétique, de la circulation de l’air, de la régulation thermique et de l’humidité pourra vous aider à concrétiser vos projets et envies.
ET VOUS ?
Ces techniques vous inspirent-elles pour vos projets ?
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Ces exemples illustrent à merveille le mariage réussi des savoir-faire traditionnels et des techniques modernes. Il est en effet idéal de prendre le meilleur des uns et des autres. La société évolue, tout comme nos modes de vie et donc nos besoins. Un engawa japonais apporte ainsi un confort thermique l’été, mais refroidit notablement l’intérieur s’il en est uniquement séparé par des panneaux traditionnels tendus de papier.
Il était jadis de coutume d’enfiler des vêtements plus chauds et de prévoir des sources de chaleur individuelles, pour réchauffer les habitants et non les espaces entiers. Les propriétaires du XXIe siècle se tourneront plus volontiers vers des baies vitrées, comme dans la maison de l’île de Kashikojima présentée plus haut.
Ces approches traditionnelles vous inspirent ? Trouver des professionnels maîtrisant des savoir-faire autour de la performance énergétique, de la circulation de l’air, de la régulation thermique et de l’humidité pourra vous aider à concrétiser vos projets et envies.
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Ces techniques vous inspirent-elles pour vos projets ?
La régulation thermique est au cœur des enjeux en matière d’architecture durable. C’est d’ailleurs ce qui a poussé la création de normes et labels tels que Passivhaus ou la RT2020 en France. Cet épineux problème s’est toujours posé à l’humanité : comment gérer le chaud et le froid à l’intérieur du foyer ?.
Murs épais. Le plus basique ? Monter des murs épais pour isoler l’intérieur de l’extérieur. L’habitat troglodyte illustre très bien ce principe, la roche assurant à elle seule la régulation thermique. Ce type d’habitat connaît notamment un renouveau en Espagne, avec des intérieurs jouissant désormais de tout le confort moderne, à l’image de celui présenté ci-dessus, conçu par UMMOestudio. À l’abri de ces grottes andalouses, la température se maintient entre 15 °C et 19 °C toute l’année, malgré des variations importantes au fil des saisons (de 0 °C en hiver à 40 °C l’été).