L'ultime projet d'un illustre architecte paysagiste californien
Nourrie par l'amour de l'art, la création de Robert Royston a été présentée lors de la Palm Springs Modernism Week
Colin Flavin
11 août 2020
San Francisco, 2007. Brent Harris appelle Royston, Hanamoto, Alley & Abey (RHAA), un cabinet d’architecture paysagère : Robert Royston, qui l’a fondé en 1958, accepterait-il de concevoir le jardin de sa vaste propriété à Palm Springs ? Le célèbre architecte paysagiste américain a alors 89 ans, il est en retraite (partielle) depuis bientôt 18 ans. J. C. Miller, l’un des dirigeants de l’entreprise, décide cependant que la demande mérite réflexion.
Le jardin Hefferlin et Becket, ainsi qu’il a été baptisé, fut le dernier de l’illustre carrière de Robert Royston, disparu en 2009. Achevé en 2011 sous l’égide de J. C. Miller, il a été pour la première fois ouvert au public cette année à l’occasion de la Palm Springs Modernism Week. L’événement a également mis à l’honneur un nouvel ouvrage sur la vie et le parcours professionnel du célèbre architecte paysager, coécrit par J. C. Miller et publié aux États-Unis. Une séance de dédicace a couronné ce moment et donné lieu à un échange entre son auteur et le propriétaire des lieux.
Le jardin Hefferlin et Becket, ainsi qu’il a été baptisé, fut le dernier de l’illustre carrière de Robert Royston, disparu en 2009. Achevé en 2011 sous l’égide de J. C. Miller, il a été pour la première fois ouvert au public cette année à l’occasion de la Palm Springs Modernism Week. L’événement a également mis à l’honneur un nouvel ouvrage sur la vie et le parcours professionnel du célèbre architecte paysager, coécrit par J. C. Miller et publié aux États-Unis. Une séance de dédicace a couronné ce moment et donné lieu à un échange entre son auteur et le propriétaire des lieux.
Le jardin de la propriété de Brent Harris, avec les montagnes de San Jacinto en arrière-plan. Photographie : Millicent Harvey
Le projet d’une (fin de) vie
Lorsque J. C. Miller présente le projet de Palm Springs à Robert Royston, l’architecte retraité répond, non sans une certaine malice, qu’il trouvera bien « un petit créneau dans [son] emploi du temps ». Il avoue plus tard à son associé : « C’est le projet que j’attendais. »
D’après J. C. Miller, si ce projet de grande envergure intéressait tant Robert Royston c’est qu’il allait lui permettre de revenir à la source de son travail. La forme arrondie de la maison faisait en outre écho à son amour inconditionnel de la géométrie circulaire en extérieur.
J. C. Miller n’a pas hésité à saisir cette opportunité de collaboration avec Robert Royston. Il est allé à la rencontre de l’architecte dans sa maison de Mill Valley (Californie) afin de passer quelques esquisses en revue puis l’a accompagné dans le désert pour découvrir, avec lui, le site. Robert Royston est mort moins d’un an après avoir reçu cette commande, avant l’achèvement des dessins préparatoires et du choix de la végétation.
S’il n’aura pas pu voir le résultat final, il est en l’auteur, estime J. C. Miller. Ce dernier estime en effet avoir saisi l’intention de son aîné et s’en être inspiré lorsqu’il a fallu choisir les matériaux, les plantes et les arbres. Il a parachevé les schémas et croquis préparatoires auprès de Robert Royston chez RHAA, avant de quitter le cabinet pour rejoindre Vallier Design Associates. C’est depuis son nouveau poste qu’il a réalisé les plans définitifs, coordonné les travaux et supervisé l’entretien du jardin par la suite.
Le projet d’une (fin de) vie
Lorsque J. C. Miller présente le projet de Palm Springs à Robert Royston, l’architecte retraité répond, non sans une certaine malice, qu’il trouvera bien « un petit créneau dans [son] emploi du temps ». Il avoue plus tard à son associé : « C’est le projet que j’attendais. »
D’après J. C. Miller, si ce projet de grande envergure intéressait tant Robert Royston c’est qu’il allait lui permettre de revenir à la source de son travail. La forme arrondie de la maison faisait en outre écho à son amour inconditionnel de la géométrie circulaire en extérieur.
J. C. Miller n’a pas hésité à saisir cette opportunité de collaboration avec Robert Royston. Il est allé à la rencontre de l’architecte dans sa maison de Mill Valley (Californie) afin de passer quelques esquisses en revue puis l’a accompagné dans le désert pour découvrir, avec lui, le site. Robert Royston est mort moins d’un an après avoir reçu cette commande, avant l’achèvement des dessins préparatoires et du choix de la végétation.
S’il n’aura pas pu voir le résultat final, il est en l’auteur, estime J. C. Miller. Ce dernier estime en effet avoir saisi l’intention de son aîné et s’en être inspiré lorsqu’il a fallu choisir les matériaux, les plantes et les arbres. Il a parachevé les schémas et croquis préparatoires auprès de Robert Royston chez RHAA, avant de quitter le cabinet pour rejoindre Vallier Design Associates. C’est depuis son nouveau poste qu’il a réalisé les plans définitifs, coordonné les travaux et supervisé l’entretien du jardin par la suite.
J. C. Miller affiche un immense respect pour le travail de Robert Royston. Ensemble, ils ont travaillé sur divers projets pour RHAA. J. C. Miller s'est ensuite attaché à organiser et archiver la production du célèbre architecte paysager, comme avec ces extraordinaires croquis retrouvés dans des cartons.
Cet intérêt pour la carrière de Robert Royston s'est aussi illustré dans l'ouvrage qu'il a cosigné, sobrement intitulé Robert Royston (University of Georgia Press, mars 2020) et dont la couverture figure ici en photo. On y découvre la carrière de Robert Royston, entre 1937 et 2007.
Cet intérêt pour la carrière de Robert Royston s'est aussi illustré dans l'ouvrage qu'il a cosigné, sobrement intitulé Robert Royston (University of Georgia Press, mars 2020) et dont la couverture figure ici en photo. On y découvre la carrière de Robert Royston, entre 1937 et 2007.
Robert Royston au travail à la fin des années 1960. La photographie provient de la collection de J. C. Miller.
Architecture du paysage : une approche moderniste
Dans les années 1930, un petit cercle d’architectes paysagers parmi lesquels Robert Royston, Dan Kiley, Garrett Eckbo et James Rose, remet en cause les normes qui régulent leur discipline, rejetant notamment la symétrie parfaite. Ils plébiscitent une exploration et un resserrement du lien entre le paysage, l’art et l’architecture moderne novatrice.
Robert Royston se fait connaître en créant des jardins privés et publics. Ancien combattant de la Seconde Guerre mondiale, il porte un regard avisé sur les chantiers urbains d’après-guerre autour de la baie de San Francisco. Il encourage la multiplication des espaces verts en réponse à la croissance démographique. Invariablement, il prend le temps d’étudier les besoins des usagers, organise les lieux par « zones » ou activités, imagine aussi des espaces polyvalents invitant aux jeux spontanés. Les kiosques et pavillons rigoureusement positionnés marquent les frontières de ces petits territoires autonomes.
Robert Royston estime que l’art moderne a toute sa place dans l’architecture du paysage, à condition d’être adapté à l’usage humain. Inspiré par Vassily Kandinsky, il introduit des formes biomorphiques dans ses créations : pelouses, zones pavées, piscines… Autant de touches ludiques et organiques. Il comprend aussi la nécessité pour les parents de savoir leurs enfants à l’abri des dangers et conçoit par exemple une pataugeoire moins profonde à mesure que l’on progresse vers son milieu.
Architecture du paysage : une approche moderniste
Dans les années 1930, un petit cercle d’architectes paysagers parmi lesquels Robert Royston, Dan Kiley, Garrett Eckbo et James Rose, remet en cause les normes qui régulent leur discipline, rejetant notamment la symétrie parfaite. Ils plébiscitent une exploration et un resserrement du lien entre le paysage, l’art et l’architecture moderne novatrice.
Robert Royston se fait connaître en créant des jardins privés et publics. Ancien combattant de la Seconde Guerre mondiale, il porte un regard avisé sur les chantiers urbains d’après-guerre autour de la baie de San Francisco. Il encourage la multiplication des espaces verts en réponse à la croissance démographique. Invariablement, il prend le temps d’étudier les besoins des usagers, organise les lieux par « zones » ou activités, imagine aussi des espaces polyvalents invitant aux jeux spontanés. Les kiosques et pavillons rigoureusement positionnés marquent les frontières de ces petits territoires autonomes.
Robert Royston estime que l’art moderne a toute sa place dans l’architecture du paysage, à condition d’être adapté à l’usage humain. Inspiré par Vassily Kandinsky, il introduit des formes biomorphiques dans ses créations : pelouses, zones pavées, piscines… Autant de touches ludiques et organiques. Il comprend aussi la nécessité pour les parents de savoir leurs enfants à l’abri des dangers et conçoit par exemple une pataugeoire moins profonde à mesure que l’on progresse vers son milieu.
Plan du terrain par J. C. Miller
Deux maisons que relie un jardin
La conception de ce jardin a posé plusieurs défis à Robert Royston, pourtant chevronné. La propriété est composée de deux maisons indépendantes sur des terrains adjacents. La mission confiée au paysagiste américain était d’en faire un ensemble avec une circulation fluide. Dans la partie sud, une grande maison aux formes arrondies, Hefferlin House, conçue en 1961 par l’architecte Richard George Wheeler (San Diego). Deux annexes furent imaginées par le célèbre architecte Albert Frey. La partie nord est occupée par une plus petite maison de 1957, signée Welton Becket and Associates, à qui l’on doit, entre autres, le bâtiment cylindrique de Capitol Records à Los Angeles.
Dans l’ouvrage qu’il vient de cosigner, J. C. Miller raconte la découverte du site aux côtés de Robert Royston avant le début de la phase de conception. Ce dernier est tombé sous le charme de la vue sur le désert et les montagnes San Jacinto au loin. Il ne connaissait pas Palm Springs et n’avait que peu d’expérience dans les environnements désertiques. Cela ne dérangeait en rien le client, qui cherchait avant tout un spécialiste du modernisme des années 1950. Il tenait en effet à créer un jardin dans l’esprit de sa demeure. Robert Royston, l’un des derniers maîtres de la discipline, avait été un choix évident.
Au lancement du projet, il ne restait que quelques traces du jardin d’origine.
Deux maisons que relie un jardin
La conception de ce jardin a posé plusieurs défis à Robert Royston, pourtant chevronné. La propriété est composée de deux maisons indépendantes sur des terrains adjacents. La mission confiée au paysagiste américain était d’en faire un ensemble avec une circulation fluide. Dans la partie sud, une grande maison aux formes arrondies, Hefferlin House, conçue en 1961 par l’architecte Richard George Wheeler (San Diego). Deux annexes furent imaginées par le célèbre architecte Albert Frey. La partie nord est occupée par une plus petite maison de 1957, signée Welton Becket and Associates, à qui l’on doit, entre autres, le bâtiment cylindrique de Capitol Records à Los Angeles.
Dans l’ouvrage qu’il vient de cosigner, J. C. Miller raconte la découverte du site aux côtés de Robert Royston avant le début de la phase de conception. Ce dernier est tombé sous le charme de la vue sur le désert et les montagnes San Jacinto au loin. Il ne connaissait pas Palm Springs et n’avait que peu d’expérience dans les environnements désertiques. Cela ne dérangeait en rien le client, qui cherchait avant tout un spécialiste du modernisme des années 1950. Il tenait en effet à créer un jardin dans l’esprit de sa demeure. Robert Royston, l’un des derniers maîtres de la discipline, avait été un choix évident.
Au lancement du projet, il ne restait que quelques traces du jardin d’origine.
« Plusieurs cercles » , Vassily Kandinsky (musée Guggenheim, New York)
Au début du projet, Robert Royston présente à J. C. Miller un livre consacré aux œuvres de Kandinsky et lui montre l’une d’entre elles : « Plusieurs cercles », composée d’un grand cercle et d’autres petits disques de couleurs. « Voici notre jardin », annonce-t-il.
Et de fait, il imagine une grande piscine circulaire entourée d’autres cercles, ici un bain à remous, là une jardinière, là encore une dalle.
Au début du projet, Robert Royston présente à J. C. Miller un livre consacré aux œuvres de Kandinsky et lui montre l’une d’entre elles : « Plusieurs cercles », composée d’un grand cercle et d’autres petits disques de couleurs. « Voici notre jardin », annonce-t-il.
Et de fait, il imagine une grande piscine circulaire entourée d’autres cercles, ici un bain à remous, là une jardinière, là encore une dalle.
Maquette de la piscine et du jardin de la Hefferlin House. Photo : Jennifer Loring
L’architecte paysagiste insiste : une maquette est ce qu’il y a de mieux pour visualiser un concept. Elles permettent en outre aux clients de comprendre de quoi on leur parle et de saisir les grands marqueurs d’un concept. Selon J. C. Miller, Robert Royston devinait peut-être qu’il ne verrait pas l’aboutissement de ce projet et tenait à en capturer l’esprit afin qu’il puisse être par la suite retranscrit.
L’architecte paysagiste insiste : une maquette est ce qu’il y a de mieux pour visualiser un concept. Elles permettent en outre aux clients de comprendre de quoi on leur parle et de saisir les grands marqueurs d’un concept. Selon J. C. Miller, Robert Royston devinait peut-être qu’il ne verrait pas l’aboutissement de ce projet et tenait à en capturer l’esprit afin qu’il puisse être par la suite retranscrit.
Vue de la rue, avec le « désert » imaginé par Robert Royston au premier plan. Photo : Millicent Harvey
Au cœur du désert, un jardin très fifties
Le principe moteur de son concept ? « Inviter le désert dans la maison », mais aussi tout autour. Point de délimitation du territoire par un mur de haie ou de briques. Non, un jardin façon désert courant le long de la rue, comme un cadeau, fait à cette même rue, aux passants, mais aussi à la maison, dont il devient en quelque sorte le protecteur.
Au cœur du désert, un jardin très fifties
Le principe moteur de son concept ? « Inviter le désert dans la maison », mais aussi tout autour. Point de délimitation du territoire par un mur de haie ou de briques. Non, un jardin façon désert courant le long de la rue, comme un cadeau, fait à cette même rue, aux passants, mais aussi à la maison, dont il devient en quelque sorte le protecteur.
Vue depuis la rue : la Hefferlin House, son écrin végétal et son allée privée. Photo : Millicent Harvey
Pour le pourtour de la propriété, Robert Royston a fait disposer plus de 200 tonnes de rochers et pioché dans la flore autochtone.
Pour le pourtour de la propriété, Robert Royston a fait disposer plus de 200 tonnes de rochers et pioché dans la flore autochtone.
Plan du terrain par J. C. Miller ; calque : Flavin Architects
Le plan du jardin de J. C. Miller distingue les quatre zones imaginées par Robert Royston. Les deux maisons appartiennent aux clients : la Hefferlin House à gauche et la Becket House, à droite.
Le plan du jardin de J. C. Miller distingue les quatre zones imaginées par Robert Royston. Les deux maisons appartiennent aux clients : la Hefferlin House à gauche et la Becket House, à droite.
Extérieur de la Hefferlin House. Photo : Millicent Harvey
Entre la ceinture extérieure et la zone privée, l’architecte paysagiste avait prévu une zone intermédiaire, séparée de la partie externe par une barrière coulissante en métal, circulaire, sûre mais qui ne bloque en rien la vue. Son diamètre coupe le disque bleu de la nouvelle piscine en son milieu. L’extérieur est le miroir de cette maison des années 1950, ronde elle aussi.
La zone intermédiaire, entre la rue et l’intérieur de la maison, accueille un carport et l’entrée en terrasses. Elle est densément plantée et la végétation d’origine a été conservée autant que possible.
Trouvez un architecte paysagiste sur Houzz
Entre la ceinture extérieure et la zone privée, l’architecte paysagiste avait prévu une zone intermédiaire, séparée de la partie externe par une barrière coulissante en métal, circulaire, sûre mais qui ne bloque en rien la vue. Son diamètre coupe le disque bleu de la nouvelle piscine en son milieu. L’extérieur est le miroir de cette maison des années 1950, ronde elle aussi.
La zone intermédiaire, entre la rue et l’intérieur de la maison, accueille un carport et l’entrée en terrasses. Elle est densément plantée et la végétation d’origine a été conservée autant que possible.
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Photo : Millicent Harvey
Robert Royston a trouvé le nom de la zone la plus protégée du jardin, à l'arrière des deux maisons : l'oasis. La piscine, le bain à remous et les terrasses pour les soirées estivales sont une ode à l'intimité, enveloppés par la forme concave de la Hefferlin House.
Robert Royston a trouvé le nom de la zone la plus protégée du jardin, à l'arrière des deux maisons : l'oasis. La piscine, le bain à remous et les terrasses pour les soirées estivales sont une ode à l'intimité, enveloppés par la forme concave de la Hefferlin House.
Plan en coupe par Flavin Architects
Cette vue en coupe illustre la position de l'oasis intérieure, protégée par la Hefferlin House et par les ceintures intermédiaire et extérieure, densément plantées.
Cette vue en coupe illustre la position de l'oasis intérieure, protégée par la Hefferlin House et par les ceintures intermédiaire et extérieure, densément plantées.
Photo : Colin Flavin
La forme circulaire de la piscine fait écho à celle de l'avant-toit de la Hefferlin House.
La forme circulaire de la piscine fait écho à celle de l'avant-toit de la Hefferlin House.
Le mur incurvé du jardin, à l’arrière. Photo : Millicent Harvey
Plutôt que d’user d’un mur arrière simple pour délimiter la propriété et son terrain, Robert Royston lui a donné une forme circulaire dont le diamètre traverse la piscine en son milieu. Ici, pas d’effet « forteresse » (qu’il abhorrait), mais un bandeau planté d’arbre qui joue les frontières naturelles et offre un premier arrière-plan avant les montagnes au loin.
Plutôt que d’user d’un mur arrière simple pour délimiter la propriété et son terrain, Robert Royston lui a donné une forme circulaire dont le diamètre traverse la piscine en son milieu. Ici, pas d’effet « forteresse » (qu’il abhorrait), mais un bandeau planté d’arbre qui joue les frontières naturelles et offre un premier arrière-plan avant les montagnes au loin.
Photo : Millicent Harvey
La forme circulaire de la piscine est répétée avec une bande de gazon. D'un côté, une allée, de l'autre, un espace détente avec des bains de soleil.
La forme circulaire de la piscine est répétée avec une bande de gazon. D'un côté, une allée, de l'autre, un espace détente avec des bains de soleil.
Photo : Colin Flavin
Cette terrasse aménagée dans le prolongement d'une chambre est ornée de jardinières, rondes elles aussi. Derrière le muret en béton, de forme bombée là encore, se trouve une autre terrasse, face à la salle de bains attenante à la chambre.
Cette terrasse aménagée dans le prolongement d'une chambre est ornée de jardinières, rondes elles aussi. Derrière le muret en béton, de forme bombée là encore, se trouve une autre terrasse, face à la salle de bains attenante à la chambre.
Photo : Millicent Harvey
Le jardin d'hiver, signé Albert Frey, a été ajouté dans un deuxième temps. Il en reprend les codes architecturaux et fonctionne à la manière d'un trait d'union entre les deux maisons.
Le jardin d'hiver, signé Albert Frey, a été ajouté dans un deuxième temps. Il en reprend les codes architecturaux et fonctionne à la manière d'un trait d'union entre les deux maisons.
Photo : Colin Flavin
Le bassin de nage, situé à l’arrière de la maison et conçu par Welton Becket and Associates a été surélevé pour en faire un vrai élément d’architecture extérieure. Il offre également une assise lors des soirées organisées par le propriétaire – la sécurité en plus !
Le bassin de nage, situé à l’arrière de la maison et conçu par Welton Becket and Associates a été surélevé pour en faire un vrai élément d’architecture extérieure. Il offre également une assise lors des soirées organisées par le propriétaire – la sécurité en plus !
Photo : Colin Flavin
Le jardin se dessine en terrasses marquées par des bancs en béton, des petites allées et des espaces plantés. Tous convergent visuellement vers le centre de la piscine.
La pelouse, plutôt en retrait, est caractéristique du style de Robert Royston. Sa bordure biomorphique attire le regard vers la partie de gauche, plus basse et faisant office de putting green (et les balles sont ainsi retenues).
Le jardin se dessine en terrasses marquées par des bancs en béton, des petites allées et des espaces plantés. Tous convergent visuellement vers le centre de la piscine.
La pelouse, plutôt en retrait, est caractéristique du style de Robert Royston. Sa bordure biomorphique attire le regard vers la partie de gauche, plus basse et faisant office de putting green (et les balles sont ainsi retenues).
Photo : Colin Flavin
Quelques assises intimistes sont adossées à de larges panneaux en bois et acier. Les formes biomorphiques inscrites dans la pelouse et les citronniers protecteurs parachèvent le décor.
Quelques assises intimistes sont adossées à de larges panneaux en bois et acier. Les formes biomorphiques inscrites dans la pelouse et les citronniers protecteurs parachèvent le décor.
Photo : Colin Flavin
L'espace de douche extérieur est protégé des regards.
L'espace de douche extérieur est protégé des regards.
Photo : Colin Flavin
J. C. Miller se souvient avoir trouvé ces dalles dans l’ancien jardin de la Hefferlin House. Illustrant à son tour sa créativité, il en a fait une composition évocatrice de l’œuvre de Kandinsky. L’idée aurait sans conteste plu à Robert Royston.
ET VOUS ?
Que pensez-vous de ce projet ? Dites-nous tout dans la partie commentaires ci-dessous !
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J. C. Miller se souvient avoir trouvé ces dalles dans l’ancien jardin de la Hefferlin House. Illustrant à son tour sa créativité, il en a fait une composition évocatrice de l’œuvre de Kandinsky. L’idée aurait sans conteste plu à Robert Royston.
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Très beau projet. J'ai toujours eu un faible pour l'architecture mêlée et assemblée à la nature. Bravo !
C'est superbe. Tout ce que j'aime
Bravo aux auteurs de ces projets.
Nicole
Magnifique ! Bravo pour l'article !