Le guide de Noël des parents désorganisés
Cette année, prenez conscience de ce que vous pouvez gérer ou non et n'oubliez pas de passer du temps auprès de vos proches
Dans la vie de famille, nombreuses sont les choses chargées d’une grande valeur sentimentale. Et trop souvent, nous, parents, nous sentons désemparés – pour ne pas dire honteux – face à notre incapacité à rencontrer toutes nos attentes quant à l’univers que nous voudrions créer pour nos enfants. Ainsi va la vie. Mais pendant les fêtes, les choses empirent encore et les magasins n’y sont pas pour rien ! Maisons immaculées, lumière douce et agréable, enfants bien peignés tout droit sortis du bain regardant par-dessus la balustrade ou rampant dans les escaliers, le tout sans l’ombre d’une poussière ou d’un poil de chien. Bref, le rêve !
Commencer à fantasmer sur votre futur déménagement dans un centre commercial est un signe que vous ne pouvez ignorer ! Vous voyez sans doute de quoi je parle. Et c’est pour ça que je voudrais que vous vous joigniez tous à moi dans un grand mouvement d’amour et de compréhension. Vous, mes semblables, tous les Houzzers chez qui l’ordre et l’organisation ne sont pas une seconde nature. Vous êtes quelqu’un de naturellement organisé et chez qui tout l’effet que produisent les fêtes de fin d’année se résume à « Hein ? Noël ? Ça existe encore, ça ? », alors vous êtes les bienvenus quand même. Notre club est ouvert à tous !
Quelle que soit la fête que vous célébrez, voici quelques suggestions pour vous aider à faire de cette période un moment plus facile à gérer et encore plus lumineux.
Commencer à fantasmer sur votre futur déménagement dans un centre commercial est un signe que vous ne pouvez ignorer ! Vous voyez sans doute de quoi je parle. Et c’est pour ça que je voudrais que vous vous joigniez tous à moi dans un grand mouvement d’amour et de compréhension. Vous, mes semblables, tous les Houzzers chez qui l’ordre et l’organisation ne sont pas une seconde nature. Vous êtes quelqu’un de naturellement organisé et chez qui tout l’effet que produisent les fêtes de fin d’année se résume à « Hein ? Noël ? Ça existe encore, ça ? », alors vous êtes les bienvenus quand même. Notre club est ouvert à tous !
Quelle que soit la fête que vous célébrez, voici quelques suggestions pour vous aider à faire de cette période un moment plus facile à gérer et encore plus lumineux.
Demandez à vos enfants ce qui leur fait plaisir
Ça peut paraître évident, mais ça passe souvent à la trappe. Il y a quelques années de cela, alors que mon aîné était encore petit et que j’étais enceinte de huit mois – je me sentais donc légèrement en surcharge – j’ai demandé à mes enfants ce qui leur ferait plaisir en cette période de Noël et leurs réponses m’ont surprise.
Acheter un sapin de Noël.
Allumer les guirlandes et regarder le sapin de Noël.
Se promener en voiture dans notre quartier pour admirer les maisons décorées pour Noël.
Lire des contes de Noël ensemble.
Boire du chocolat chaud.
Ouvrir les cadeaux.
J’étais ravie de voir que moi aussi j’aimais toutes ces activités et que je les avais d’ailleurs toutes déjà planifiées. C’était un véritable soulagement de savoir que j’avais anticipé tous les plaisirs simples auxquels mes enfants tenaient.
Demandez-vous ce qui vous fait plaisir
Voilà une idée ! Je sais que c’est quelque chose que beaucoup d’entre nous négligent souvent, mais c’est un point sur lequel il va falloir changer… rapidement. Après avoir fait votre enquête auprès de vos enfants, demandez-vous ce que vous aimez, et peut-être plus important encore, ce que vous n’aimez pas. Nous adorons aller chercher le sapin de Noël – c’est quelque chose qui nous plaît à tous – mais personne ne nous verra jamais arpenter en voiture ces quartiers remplis d’illuminations de Noël en tout genre. Je ne doute pas que nos enfants auraient adoré quand ils étaient plus jeunes, mais mon mari et moi avons plutôt opté pour une promenade dans les quartiers historiques. Et en fin de compte, toute la famille était ravie.
Après avoir passé des années à organiser Thanksgiving, je me suis rendu compte que je n’aimais pas réellement cuisiner. La chose qui me fait le plus plaisir, c’est dresser la table. Ça peut paraître étrange, mais j’aime repasser les nappes, faire briller les verres et dresser une grande et belle table. Rien d’incroyable bien entendu. Je fais les choses en toute simplicité.
Ma sœur et ma mère adorent cuisiner des tonnes de plats. De mon côté, je fournis les boissons et les desserts. Et pour finir, « toute la famille » nettoie. On fait ça de manière conviviale et le moment de ranger fait aussi partie des festivités de la journée. Et vu que nous sommes au moins dix à mettre la main à la pâte, le travail ne pèse à personne.
Ça peut paraître évident, mais ça passe souvent à la trappe. Il y a quelques années de cela, alors que mon aîné était encore petit et que j’étais enceinte de huit mois – je me sentais donc légèrement en surcharge – j’ai demandé à mes enfants ce qui leur ferait plaisir en cette période de Noël et leurs réponses m’ont surprise.
Acheter un sapin de Noël.
Allumer les guirlandes et regarder le sapin de Noël.
Se promener en voiture dans notre quartier pour admirer les maisons décorées pour Noël.
Lire des contes de Noël ensemble.
Boire du chocolat chaud.
Ouvrir les cadeaux.
J’étais ravie de voir que moi aussi j’aimais toutes ces activités et que je les avais d’ailleurs toutes déjà planifiées. C’était un véritable soulagement de savoir que j’avais anticipé tous les plaisirs simples auxquels mes enfants tenaient.
Demandez-vous ce qui vous fait plaisir
Voilà une idée ! Je sais que c’est quelque chose que beaucoup d’entre nous négligent souvent, mais c’est un point sur lequel il va falloir changer… rapidement. Après avoir fait votre enquête auprès de vos enfants, demandez-vous ce que vous aimez, et peut-être plus important encore, ce que vous n’aimez pas. Nous adorons aller chercher le sapin de Noël – c’est quelque chose qui nous plaît à tous – mais personne ne nous verra jamais arpenter en voiture ces quartiers remplis d’illuminations de Noël en tout genre. Je ne doute pas que nos enfants auraient adoré quand ils étaient plus jeunes, mais mon mari et moi avons plutôt opté pour une promenade dans les quartiers historiques. Et en fin de compte, toute la famille était ravie.
Après avoir passé des années à organiser Thanksgiving, je me suis rendu compte que je n’aimais pas réellement cuisiner. La chose qui me fait le plus plaisir, c’est dresser la table. Ça peut paraître étrange, mais j’aime repasser les nappes, faire briller les verres et dresser une grande et belle table. Rien d’incroyable bien entendu. Je fais les choses en toute simplicité.
Ma sœur et ma mère adorent cuisiner des tonnes de plats. De mon côté, je fournis les boissons et les desserts. Et pour finir, « toute la famille » nettoie. On fait ça de manière conviviale et le moment de ranger fait aussi partie des festivités de la journée. Et vu que nous sommes au moins dix à mettre la main à la pâte, le travail ne pèse à personne.
Sur quoi pouvez-vous faire l’impasse ?
Je n’ai plus fait de cartes de vœux depuis 2005 après plus de dix ans à en envoyer chaque année. Une année, j’avais tout simplement trop de travail et je me suis sentie soulagée de ne pas m’imposer cela. J’aime évidemment toujours recevoir des cartes de vœux, mais en envoyer ne fait plus partie de ma to-do list des vacances. Ma sœur et moi avons pour coutume de décorer des cookies avec les enfants et la seule raison pour laquelle nous le faisons, c’est parce qu’elle y tient. En fait, jusqu’à ce qu’elle emménage dans ma ville, cela faisait partie des activités que j’avais décidé d’arrêter, même si je savais très bien que ça aurait fait plaisir aux enfants.
Les menus font eux aussi partie des choses à réinventer. Je sais que le repas de Thanksgiving est quelque chose de sacro-saint. Mais au fond, pourquoi ? Il y a quelques années de cela, notre famille a fait des steaks grillés, une grande salade et un dessert – je ne me souviens plus de ce que c’était – parce que personne ne se sentait de cuisiner de la dinde et que l’idée du steak nous semblait parfaite. L’essence même de Thanksgiving, c’est de passer du temps ensemble et non pas de préparer de la nourriture pour une armée. Une amie qui m’est chère se plaint chaque année de toute cette nourriture qu’elle doit préparer pour faire plaisir à son frère. Et chaque année, je lui demande pourquoi il ne cuisine pas lui-même.
Soyez attentif à la personne à qui vous achetez un cadeau. Mon mari et moi avons arrêté d’offrir des cadeaux à ses frères et sœurs dès l’arrivée du premier enfant. De mon côté, j’étais la seule à être mariée avec des enfants et nous offrir des cadeaux fait vraiment partie de notre tradition familiale. Nous avons donc continué. Mais ça me paraissait beaucoup d’offrir quelque chose à mes nièces, mes neveux, nos propres enfants, et mes frères et sœurs. Une année, j’ai fini par annoncer avec d’infinies précautions que Paul et moi souhaitions nous retirer de cet échange de cadeaux.
Je vous déconseille d’acheter vous-même les cadeaux pour vos enfants. Les grands-parents, les tantes et les oncles font bien ce qu’ils veulent. Mais vous, en tant que parents, vous pouvez rester en dehors de tout ça.
Je n’ai plus fait de cartes de vœux depuis 2005 après plus de dix ans à en envoyer chaque année. Une année, j’avais tout simplement trop de travail et je me suis sentie soulagée de ne pas m’imposer cela. J’aime évidemment toujours recevoir des cartes de vœux, mais en envoyer ne fait plus partie de ma to-do list des vacances. Ma sœur et moi avons pour coutume de décorer des cookies avec les enfants et la seule raison pour laquelle nous le faisons, c’est parce qu’elle y tient. En fait, jusqu’à ce qu’elle emménage dans ma ville, cela faisait partie des activités que j’avais décidé d’arrêter, même si je savais très bien que ça aurait fait plaisir aux enfants.
Les menus font eux aussi partie des choses à réinventer. Je sais que le repas de Thanksgiving est quelque chose de sacro-saint. Mais au fond, pourquoi ? Il y a quelques années de cela, notre famille a fait des steaks grillés, une grande salade et un dessert – je ne me souviens plus de ce que c’était – parce que personne ne se sentait de cuisiner de la dinde et que l’idée du steak nous semblait parfaite. L’essence même de Thanksgiving, c’est de passer du temps ensemble et non pas de préparer de la nourriture pour une armée. Une amie qui m’est chère se plaint chaque année de toute cette nourriture qu’elle doit préparer pour faire plaisir à son frère. Et chaque année, je lui demande pourquoi il ne cuisine pas lui-même.
Soyez attentif à la personne à qui vous achetez un cadeau. Mon mari et moi avons arrêté d’offrir des cadeaux à ses frères et sœurs dès l’arrivée du premier enfant. De mon côté, j’étais la seule à être mariée avec des enfants et nous offrir des cadeaux fait vraiment partie de notre tradition familiale. Nous avons donc continué. Mais ça me paraissait beaucoup d’offrir quelque chose à mes nièces, mes neveux, nos propres enfants, et mes frères et sœurs. Une année, j’ai fini par annoncer avec d’infinies précautions que Paul et moi souhaitions nous retirer de cet échange de cadeaux.
Je vous déconseille d’acheter vous-même les cadeaux pour vos enfants. Les grands-parents, les tantes et les oncles font bien ce qu’ils veulent. Mais vous, en tant que parents, vous pouvez rester en dehors de tout ça.
Établissez un budget
Ça peut s’avérer difficile, mais ça en vaut vraiment la peine. Une fois que vous connaissez votre budget, les choses deviennent plus claires. N’oubliez pas les chaussettes de Noël, elles font partie du rituel. N’oubliez pas non plus que pour les enfants, le nombre de cadeaux est plus important que leur prix. Ainsi, si l’un des enfants reçoit trois cadeaux, assurez-vous que les autres en recevront autant. Quand ils sont petits, peu importe que vous ayez dépensé 20 euros pour l’un et 100 euros pour l’autre. Ce qui leur donne le sentiment d’équité, c’est le nombre de cadeaux et rien d’autre.
Faites une liste de cadeaux aujourd’hui
Si votre enfant a la chance d’avoir une grande famille aimante, prête à le couvrir de cadeaux, soyez prêt à donner à chacun une idée sur ce qui lui fera plaisir. De chouettes cadeaux, ce sont les abonnements dans les musées ou les places de spectacle. Ils vous permettent d’offrir une expérience plutôt qu’un objet. Ma belle-sœur offre toujours à ma fille des places pour aller voir une troupe de théâtre du coin. Ma fille choisit alors le spectacle qu’elle veut voir et elles vont toutes les deux manger un bout avant. Une chouette expérience et un moment privilégié à passer ensemble.
Souvenez-vous que tout cela n’a rien à voir avec le matériel
Bon, ça a un peu à voir avec ça, mais ça ne devrait pas. Mes enfants ont perdu toutes leurs affaires dans un incendie et, dès le départ, ce n’est pas la perte de tel ou tel objet qui leur a fait le plus de peine. C’est la perte de leur sentiment de sécurité et de la maison qu’ils habitaient. Et ce que cette terrible période de notre vie nous a appris, c’est que ce n’est pas l’endroit où vous allez poser votre sapin de Noël qui compte, ni même le nombre de cadeaux qu’il y aura en dessous. C’est le bonheur d’être réunis tous ensemble et de s’aimer.
ET VOUS ?
Comment avez-vous prévu de gérer la période de Noël ?
Découvrez d’autres façons de profiter de la vie de famille
Ça peut s’avérer difficile, mais ça en vaut vraiment la peine. Une fois que vous connaissez votre budget, les choses deviennent plus claires. N’oubliez pas les chaussettes de Noël, elles font partie du rituel. N’oubliez pas non plus que pour les enfants, le nombre de cadeaux est plus important que leur prix. Ainsi, si l’un des enfants reçoit trois cadeaux, assurez-vous que les autres en recevront autant. Quand ils sont petits, peu importe que vous ayez dépensé 20 euros pour l’un et 100 euros pour l’autre. Ce qui leur donne le sentiment d’équité, c’est le nombre de cadeaux et rien d’autre.
Faites une liste de cadeaux aujourd’hui
Si votre enfant a la chance d’avoir une grande famille aimante, prête à le couvrir de cadeaux, soyez prêt à donner à chacun une idée sur ce qui lui fera plaisir. De chouettes cadeaux, ce sont les abonnements dans les musées ou les places de spectacle. Ils vous permettent d’offrir une expérience plutôt qu’un objet. Ma belle-sœur offre toujours à ma fille des places pour aller voir une troupe de théâtre du coin. Ma fille choisit alors le spectacle qu’elle veut voir et elles vont toutes les deux manger un bout avant. Une chouette expérience et un moment privilégié à passer ensemble.
Souvenez-vous que tout cela n’a rien à voir avec le matériel
Bon, ça a un peu à voir avec ça, mais ça ne devrait pas. Mes enfants ont perdu toutes leurs affaires dans un incendie et, dès le départ, ce n’est pas la perte de tel ou tel objet qui leur a fait le plus de peine. C’est la perte de leur sentiment de sécurité et de la maison qu’ils habitaient. Et ce que cette terrible période de notre vie nous a appris, c’est que ce n’est pas l’endroit où vous allez poser votre sapin de Noël qui compte, ni même le nombre de cadeaux qu’il y aura en dessous. C’est le bonheur d’être réunis tous ensemble et de s’aimer.
ET VOUS ?
Comment avez-vous prévu de gérer la période de Noël ?
Découvrez d’autres façons de profiter de la vie de famille
C’est par là que vous devez commencer. Est-ce que vous avez des choses particulières à faire ou des défis à relever cette année ? Est-ce que vous déménagez ? Quelqu’un dans votre famille est-il malade ? Faites un bilan honnête de votre vie et partez de là pour définir la manière dont vous allez gérer ces fêtes traditionnelles. Quelle que soit votre situation, qu’elle soit heureuse avec l’arrivée d’un nouvel enfant ou plus triste avec la perte d’un emploi, vous voudrez fêter les fêtes le plus normalement possible pour le plus grand plaisir de vos enfants. Mais n’est-ce pas vous mettre inutilement la pression ? Est-ce que simplement vous dire « Pas cette année » ne serait pas la meilleure attitude à adopter pour vous et ceux que vous aimez ?
Savoir ce qu’on n’est pas
Tous les coachs de vie vous expliqueront qu’il faut prendre les choses de manière positive. Se dire par exemple : « Je veux être quelqu’un de carré et d’organisé » plutôt que « Je ne veux pas être un loser ». Mais parfois, faire un bilan en toute honnêteté avec soi-même s’impose. Et savoir ce que l’on n’est pas peut être un bon point de départ.
Pour ma part, j’ai réalisé il y a quelque temps que je n’étais pas un confiseur. J’ai pourtant essayé pendant de nombreuses années avant d’en arriver à cette conclusion. Et je sais que je ne suis pas seule dans ce cas. Une fois décembre arrivé, si vous écoutez les conversations entre mamans, il y en aura toujours une pour parler de la confection massive de bonbons dans laquelle elle s’est lancée en cette période de l’année. Certaines de ces mères savent à peine cuisiner, mais cela ne les empêche pas de brasser des centaines de bonbons à l’approche de Noël. Bref, soyons clairs, je ne suis pas un confiseur. Je ne suis pas non plus une couturière, une décoratrice d’intérieur, une spécialiste de l’éclairage, ou un traiteur. Et c’est en tenant compte de tout cela que je m’organiserai pour les fêtes de fin d’année. Et vous, que n’êtes-vous pas ?