Les eaux de ruissellement, un or bleu à optimiser dans le jardin
Apprenez à recycler les eaux de ruissellement pour un jardin économe et optimisé
La vision actuelle du jardin et du paysage se tourne vers l’optimisation des ressources : provenance et traçabilité des matériaux, mise en œuvre et techniques de chantier propre… et l’entretien dans tout ça ? Si le choix des matériaux reste une étape cruciale pour assurer la pérennité des ouvrages, il n’en demeure pas moins qu’au-delà de cet aspect, la gestion des ressources reste la préoccupation majeure en termes d’entretien d’espace. L’objectif ? Économiser du temps, de l’argent et surtout agir en accord avec l’environnement.
La gestion des eaux de ruissellement fait partie de cette dynamique et reste très accessible, contrairement aux idées reçues. Laissez-vous guider pour optimiser la récupération de l’or bleu !
La gestion des eaux de ruissellement fait partie de cette dynamique et reste très accessible, contrairement aux idées reçues. Laissez-vous guider pour optimiser la récupération de l’or bleu !
Comment les récupérer ?
Plusieurs options très accessibles s’offrent à vous. La récupération des eaux issues des gouttières est un bon parti.
Pour cela, assurez-vous d’une part que l’eau qui ressort de vos gouttières est exempte de feuilles et petits agrégats amenés par le vent. Installez un filtre adapté pour retenir les feuilles et veillez à le nettoyer régulièrement.
Ensuite, trois solutions sont possibles.
Plusieurs options très accessibles s’offrent à vous. La récupération des eaux issues des gouttières est un bon parti.
Pour cela, assurez-vous d’une part que l’eau qui ressort de vos gouttières est exempte de feuilles et petits agrégats amenés par le vent. Installez un filtre adapté pour retenir les feuilles et veillez à le nettoyer régulièrement.
Ensuite, trois solutions sont possibles.
- Raccordez la gouttière à une citerne de récupération des eaux. L’eau sera soit réacheminée via un réseau, soit réutilisée avec un arrosoir. Il est conseillé de fermer cette citerne car une ouverture attirerait les moustiques et insectes volants nuisibles, et favoriserait l’apparition d’algues.
- Utilisez vos allées comme outils de récupération ! Elles sont généralement conçues avec une pente de 1 à 2 % (1 % = 1 centimètre de dénivelé pour 1 mètre d’avancée), le minimum requis pour permettre un écoulement optimal. Les matériaux imperméables de vos cheminements amènent les eaux vers les massifs tandis que les matériaux filtrants les absorbent. Profitez donc de cette aubaine pour planter vos interstices d’allées et osez les contrastes de couleurs et de textures, très agréables à regarder !
- Intégrez un massif planté en pied de gouttière et vous n’aurez pas le souci d’arroser vos parterres d’annuelles ou de végétaux gourmands en eau.
Un arrosage par palier
Parfait pour arroser vos jardinières via une cuve de récupération et idéal pour les jardins en terrasse ! L’idée est d’installer un système d’arrosage reliant chaque jardinière entre elle. L’eau part de la cuve et coule d’une jardinière à l’autre par des petits tuyaux souples, qui récupèrent la part non absorbée par le substrat de votre bac.
Parfait pour arroser vos jardinières via une cuve de récupération et idéal pour les jardins en terrasse ! L’idée est d’installer un système d’arrosage reliant chaque jardinière entre elle. L’eau part de la cuve et coule d’une jardinière à l’autre par des petits tuyaux souples, qui récupèrent la part non absorbée par le substrat de votre bac.
Astuce : Installez les plantes qui demandent peu d’eau au début de votre installation et celles qui en demandent beaucoup en bout de réseau. Ce système fonctionne très bien par exemple avec des plantes aromatiques et certaines plantes potagères !
Même principe pour alimenter un bassin… les plantes en moins !
Attention tout de même à filtrer les eaux récupérées.
Même principe pour alimenter un bassin… les plantes en moins !
Attention tout de même à filtrer les eaux récupérées.
Des végétaux indigènes pour limiter l’arrosage
Les plantes sont dites indigènes lorsqu’on les trouve localement et en grand nombre sans intervention humaine. Plantées en massif, elles peuvent vivre seules sans nécessiter d’arrosage manuel (ou intégré) et se contenter des apports en eaux de pluie (hors cas de températures excessives ou très basses de longue durée).
Vous l’aurez compris, non seulement on contribue à utiliser les ressources naturelles de manière durable et on économise sur sa facture d’eau !
Les plantes sont dites indigènes lorsqu’on les trouve localement et en grand nombre sans intervention humaine. Plantées en massif, elles peuvent vivre seules sans nécessiter d’arrosage manuel (ou intégré) et se contenter des apports en eaux de pluie (hors cas de températures excessives ou très basses de longue durée).
Vous l’aurez compris, non seulement on contribue à utiliser les ressources naturelles de manière durable et on économise sur sa facture d’eau !
Astuce : Pensez à vous renseigner en pépinière ou jardinerie sur les végétaux adaptés à votre jardin. Vous pouvez aussi appeler les associations locales ou l’Office National des Forêts, qui établissent des listes de végétaux indigènes et suivent leur évolution. Si vous êtes un autodidacte dans l’âme, observez les zones naturelles autour de chez vous (forêts, bords de route, prairies…) et amusez-vous à reconnaître les végétaux qui s’y trouvent !
Le cas particulier des mares et zones humides
Contrairement à un bassin artificiel, ces écosystèmes vivent des fluctuations des eaux de pluie. Les végétaux sont adaptés aux alternances de périodes sèches et humides et leur développement est tributaire de la météo. Ces types de zones humides sont davantage basés sur une gestion naturelle.
Astuce : Si vous avez une mare dans votre jardin, en cas de sécheresse, veillez à ce que la couche étanche ne se dégrade pas, sous peine de la voir ne plus retenir l’eau.
7 astuces de pro pour faciliter l’entretien de votre mare
ET VOUS ?
Que faites-vous pour récupérer les eaux de ruissellement ?
Lire aussi :
Conseils de pro pour un jardin peu gourmand en eau
Retrouvez d’autres astuces pour aménager votre jardin
Contrairement à un bassin artificiel, ces écosystèmes vivent des fluctuations des eaux de pluie. Les végétaux sont adaptés aux alternances de périodes sèches et humides et leur développement est tributaire de la météo. Ces types de zones humides sont davantage basés sur une gestion naturelle.
Astuce : Si vous avez une mare dans votre jardin, en cas de sécheresse, veillez à ce que la couche étanche ne se dégrade pas, sous peine de la voir ne plus retenir l’eau.
7 astuces de pro pour faciliter l’entretien de votre mare
ET VOUS ?
Que faites-vous pour récupérer les eaux de ruissellement ?
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Ce sont les eaux issues des caprices de Dame Nature (pluie, neige, brume) et que l’on retrouve sous forme de gouttelettes ou de filets d’eau à l’extérieur de nos bâtis. Le recyclage des eaux de ruissellement évite d’arroser avec de l’eau de ville.