Maison&Objet, Digital Fair : Les tendances couleurs de 2020
Quelles sont les nouvelles tendances couleurs pour la fin de l'année ? Des experts tendanceurs font le point
Pour cette session de septembre 2020, le salon Maison&Objet s’est transformé en rendez-vous digital avec la Digital Fair, qui a eu lieu du 4 au 18 septembre 2020 denier. L’évènement a été l’occasion de faire le point sur les dernières tendances à travers des conférences en ligne, des podcasts et des sélections de produits, animés par des experts. Dans un « digital talk » consacré au décryptage des nouveautés du salon, intitulé What’s new; les tendanceurs François Bernard, Fondateur et Président de l’agence Croisements, Elizabeth Leriche, Fondatrice du bureau de tendances éponyme et François Delclaux, Fondateur de l’agence Un Nouvel Air, ont notamment mis en exergue les tendances couleur de l’année.
Quête de spiritualité en blanc
« La blancheur, la pâleur diaphane » des matériaux utilisés, à l’instar de l’albâtre ou du marbre, signe également pour François Bernard une quête de spiritualité dans la création.
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« La blancheur, la pâleur diaphane » des matériaux utilisés, à l’instar de l’albâtre ou du marbre, signe également pour François Bernard une quête de spiritualité dans la création.
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Palettes terreuses
Dans un « contexte de retour à la simplicité, à la naturalité », évoqué par les tendanceurs, les palettes plébiscitées dans nos intérieurs restent « largement inspirées par la terre, la végétation et le ciel, dans un camaïeu de teintes sourdes relevé de touches plus franches — citron, fenouil ou tomate noire de Crimée », explique François Bernard.
Dans un « contexte de retour à la simplicité, à la naturalité », évoqué par les tendanceurs, les palettes plébiscitées dans nos intérieurs restent « largement inspirées par la terre, la végétation et le ciel, dans un camaïeu de teintes sourdes relevé de touches plus franches — citron, fenouil ou tomate noire de Crimée », explique François Bernard.
Des touches franches
En marge de ces tonalités naturelles, les coloris vert, bleu, rouge ou différents jaunes stimulent notre appétit pour des teintes organiques et franches : gris ciel, jaune citron, œuf, tournesol, vert feuille, tomate noire de Crimée. « Ce sont également des teintes références pour les architectes designers rationalistes du XXe siècle », rappelle François Bernard.
En marge de ces tonalités naturelles, les coloris vert, bleu, rouge ou différents jaunes stimulent notre appétit pour des teintes organiques et franches : gris ciel, jaune citron, œuf, tournesol, vert feuille, tomate noire de Crimée. « Ce sont également des teintes références pour les architectes designers rationalistes du XXe siècle », rappelle François Bernard.
Des teintes « chaleureuses et sourdes »
Pour Elizabeth Leriche, la gamme des couleurs se fait capiteuse, celles d’un été indien où les arbres rougeoient sous derniers rayons chauds de la saison. Elle se compose en particulier de huit couleurs phares : « Les tons chauds (safran, terracotta, grenat) sont contrastés par des tonalités de sauge, de vert sapin et de bleu turquoise, ponctué par des neutres (craie et noir) », précise-t-elle.
Pour Elizabeth Leriche, la gamme des couleurs se fait capiteuse, celles d’un été indien où les arbres rougeoient sous derniers rayons chauds de la saison. Elle se compose en particulier de huit couleurs phares : « Les tons chauds (safran, terracotta, grenat) sont contrastés par des tonalités de sauge, de vert sapin et de bleu turquoise, ponctué par des neutres (craie et noir) », précise-t-elle.
Une gamme « minérale et boisée »
François Delclaux met quant à lui l’accent sur dix teintes phares inspirées par la nature. Il sent poindre une « une gamme minérale et boisée composée par des bois clairs, des gris galets, des beiges rosés et des couleurs de terre — ocre, brun, terracotta ».
François Delclaux met quant à lui l’accent sur dix teintes phares inspirées par la nature. Il sent poindre une « une gamme minérale et boisée composée par des bois clairs, des gris galets, des beiges rosés et des couleurs de terre — ocre, brun, terracotta ».
Des couleurs de « glaçures »
Il relève également dans la palette de l’automne « des couleurs de glaçures — céladon, bleu porcelaine ou bleu de Prusse ». Par « glaçure » il fait référence à une technique d’émaillage de la céramique par trempage ou pulvérisation. L’oxyde de cobalt produit par exemple des bleus et l’oxyde de chrome des verts. La glaçure finale est très caractéristique avec des couleurs douces souvent mouchetées ou chinées.
ET VOUS ?
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On s’en souvient, les produits basiques, les denrées de premières nécessité comme les œufs, la farine, le sucre, ont été les éléments les plus achetés durant la période de confinement au point d’engendrer des pénuries. Leurs couleurs sont même devenues des plus tendances cet automne, souvent associées au bois blond, tressages en fibres naturelles ou laine bouclette. « Leurs couleurs reflètent l’image de ces teintes naturelles, claires et douces, qui marquent encore et toujours l’actualité », estime François Bernard.