Développement durable
Maison&Objet : Les temps forts des Digital Talks
Découvrez les enseignements du salon Maison&Objet pour l'année 2021 et les principales tendances évoquées
Deux fois par an, le salon Maison&Objet est le rendez-vous incontournable des amoureux de la décoration et de l’art de vivre. En cette période de pandémie, l’édition physique de janvier 2021 a été remplacée par une série de conférences en ligne étalées sur 8 semaines en février et mars : les Digital Talks. La rédaction de Houzz était au rendez-vous et a fait le point sur les temps forts et les nouvelles tendances qui se profilent, tant dans nos intérieurs que nos extérieurs.
NOUVEAU : Notre résumé en vidéo
La pandémie révolutionne l’espace de travail
Le salon phare de l’art de vivre met chaque année une thématique à l’honneur, à travers laquelle elle décrypte les avancées des éditeurs présents. En l’absence de session physique de Maison&Objet, nous avons pu découvrir ces nouveautés produits sur la plateforme en ligne MOM. Cette fois « Work ! » était le fil rouge, basé sur l’évolution du monde du travail et son entrée en force dans nos intérieurs pour cause de pandémie.
NOUVEAU : Notre résumé en vidéo
La pandémie révolutionne l’espace de travail
Le salon phare de l’art de vivre met chaque année une thématique à l’honneur, à travers laquelle elle décrypte les avancées des éditeurs présents. En l’absence de session physique de Maison&Objet, nous avons pu découvrir ces nouveautés produits sur la plateforme en ligne MOM. Cette fois « Work ! » était le fil rouge, basé sur l’évolution du monde du travail et son entrée en force dans nos intérieurs pour cause de pandémie.
Molo
Plus de bien-être. Il estime par ailleurs que la pandémie a introduit beaucoup de stress dans nos vies impactant notre quotidien et donc aussi les moments où nous travaillons. Aussi le chasseur de tendance conseille-t-il de faire appel à l’humour à travers des objets fun, telle la stress-ball de H concept-Coamaru Fruits, et également à davantage de relaxation, en remettant pourquoi pas en service la micro-sieste sur le confortable Softseating lounger de Molo ?
Plus de bienveillance. Faire en sorte de ne plus voir le cadre de travail comme un univers hostile est une priorité. Dans ce contexte, on se chouchoute avec un mobilier adapté et ergonomique : bureau monte-et-baisse de Gautier, fauteuil Herman Miller… On prend également plaisir à y distiller nos petits bonheurs déco, avec par exemple, des partis pris colorés avec la collection de mobilier Home Office de chez Cider édition, l’introduction de papier peints, le choix d’un mobilier personnalisé. Et on ramène dans son cadre de travail ses routines relaxantes. Pourquoi pas des plantes à bichonner telles les « plantes de compagnie » de Qualy design ?
Plus de fluidité. Enfin, nul ne serait contre retrouver un peu de facilité, de fluidité, après avoir tant tâtonné pour mettre en place de nouveaux espaces et procédés de travail. « La pandémie nous a obligés à changer nos postures et être plus flexibles et nous-mêmes sommes en quête de nouveaux espaces de bureau qui se modulent en fonction de nos humeurs », affirme Vincent Grégoire. Il est temps par exemple de recourir à tous les nouveaux accessoires qui vont nous faciliter la vie : Papier Tigre, Flex planner&cahier créatif de Beblau Design ou Modular desk Organizer chez Beamalevich…
Retenons pour conclure que si le monde du travail est entré dans celui de la maison, l’univers de la maison déteindra forcément sur le monde du travail en sortie de crise avec une quête de bureaux beaucoup plus confortables et personnalisés qu’avant.
Maison&Objet Digital Talks : La quête du bien-être au travail
Plus de bien-être. Il estime par ailleurs que la pandémie a introduit beaucoup de stress dans nos vies impactant notre quotidien et donc aussi les moments où nous travaillons. Aussi le chasseur de tendance conseille-t-il de faire appel à l’humour à travers des objets fun, telle la stress-ball de H concept-Coamaru Fruits, et également à davantage de relaxation, en remettant pourquoi pas en service la micro-sieste sur le confortable Softseating lounger de Molo ?
Plus de bienveillance. Faire en sorte de ne plus voir le cadre de travail comme un univers hostile est une priorité. Dans ce contexte, on se chouchoute avec un mobilier adapté et ergonomique : bureau monte-et-baisse de Gautier, fauteuil Herman Miller… On prend également plaisir à y distiller nos petits bonheurs déco, avec par exemple, des partis pris colorés avec la collection de mobilier Home Office de chez Cider édition, l’introduction de papier peints, le choix d’un mobilier personnalisé. Et on ramène dans son cadre de travail ses routines relaxantes. Pourquoi pas des plantes à bichonner telles les « plantes de compagnie » de Qualy design ?
Plus de fluidité. Enfin, nul ne serait contre retrouver un peu de facilité, de fluidité, après avoir tant tâtonné pour mettre en place de nouveaux espaces et procédés de travail. « La pandémie nous a obligés à changer nos postures et être plus flexibles et nous-mêmes sommes en quête de nouveaux espaces de bureau qui se modulent en fonction de nos humeurs », affirme Vincent Grégoire. Il est temps par exemple de recourir à tous les nouveaux accessoires qui vont nous faciliter la vie : Papier Tigre, Flex planner&cahier créatif de Beblau Design ou Modular desk Organizer chez Beamalevich…
Retenons pour conclure que si le monde du travail est entré dans celui de la maison, l’univers de la maison déteindra forcément sur le monde du travail en sortie de crise avec une quête de bureaux beaucoup plus confortables et personnalisés qu’avant.
Maison&Objet Digital Talks : La quête du bien-être au travail
Treku - Buffet
De nouvelles tendances dans le mobilier
À l’occasion de sa conférence intitulée « Premium Design », la tendanceuse Elizabeth Leriche a mis en exergue les quatre axes majeurs de la création de mobilier, un des moments toujours très attendus du salon Maison&Objet.
« Organic Luxury » La fondatrice du bureau de style éponyme observe un actuel penchant pour le style organique « avec des formes arrondies inspirées de la nature et des effets de mimétisme de cette nature ». Des assises en laine bouclette comme des nuages d’Insideherland aux patères zen de Maomi en forme de galets, la nature est plus que jamais une source d’inspiration.
« Urban Graphic » Découlant du Bauhaus, de la Sécession viennoise et de l’architecture moderniste du XXe siècle, la seconde tendance identifiée par l’experte présente, à l’inverse, des formes rectilignes et épurées avec des effets de contrastes et de graphisme comme dans le mobilier de Treku (photo). « Une inspiration contemporaine pour des intérieurs urbains, avec une élégance intemporelle », commente la pro.
« Seventies Remix” Un troisième courant prend ses racines au cœur des années 70, rassemblant du mobilier non sans rapport avec l’Op Art dans ses motifs et couleurs. L’attrait pour le vintage et ces années de liberté – dont le retour en force du canapé Togo de ligne Roset (1973) est emblématique – répondent à notre besoin actuel de confort et de lâcher prise. « On assiste à une quête d’un art de vivre moins formalisé, plus décontracté et plus convivial », affirme en effet la chasseuse de tendances.
De nouvelles tendances dans le mobilier
À l’occasion de sa conférence intitulée « Premium Design », la tendanceuse Elizabeth Leriche a mis en exergue les quatre axes majeurs de la création de mobilier, un des moments toujours très attendus du salon Maison&Objet.
« Organic Luxury » La fondatrice du bureau de style éponyme observe un actuel penchant pour le style organique « avec des formes arrondies inspirées de la nature et des effets de mimétisme de cette nature ». Des assises en laine bouclette comme des nuages d’Insideherland aux patères zen de Maomi en forme de galets, la nature est plus que jamais une source d’inspiration.
« Urban Graphic » Découlant du Bauhaus, de la Sécession viennoise et de l’architecture moderniste du XXe siècle, la seconde tendance identifiée par l’experte présente, à l’inverse, des formes rectilignes et épurées avec des effets de contrastes et de graphisme comme dans le mobilier de Treku (photo). « Une inspiration contemporaine pour des intérieurs urbains, avec une élégance intemporelle », commente la pro.
« Seventies Remix” Un troisième courant prend ses racines au cœur des années 70, rassemblant du mobilier non sans rapport avec l’Op Art dans ses motifs et couleurs. L’attrait pour le vintage et ces années de liberté – dont le retour en force du canapé Togo de ligne Roset (1973) est emblématique – répondent à notre besoin actuel de confort et de lâcher prise. « On assiste à une quête d’un art de vivre moins formalisé, plus décontracté et plus convivial », affirme en effet la chasseuse de tendances.
Red Edition - Canapé
« Essential craft » Le dernier axe tourne autour de la simplicité et du zen. « C’est retrouver l’essence de la nature et des savoir-faire; c’est une atmosphère douce, confortable, chaleureuse, authentique, entre la ville et la campagne; c’est une influence des arts de vivre scandinaves et japonisants; une quête de bien-être et de déconnexion tout à fait dans l’air du temps », décrit Elizabeth Leriche. Red Edition a par exemple revu l’un de ses canapés iconiques avec du bois clair et des couleurs très apaisantes.
Nous retiendrons, que ce soit dans les formes ou les matériaux, que ce nouveau mobiliser puise son inspiration dans la nature. Ces tendances répondent à un besoin de bien-être et de ralentir le rythme, en regardant en arrière, en consommant moins, ou simplement en prenant le temps. Enfin, les savoir-faire sont également à l’honneur, en opposition avec la production industrielle.
Maison&Objet Digital Talks : 4 grandes tendances déco et mobilier
« Essential craft » Le dernier axe tourne autour de la simplicité et du zen. « C’est retrouver l’essence de la nature et des savoir-faire; c’est une atmosphère douce, confortable, chaleureuse, authentique, entre la ville et la campagne; c’est une influence des arts de vivre scandinaves et japonisants; une quête de bien-être et de déconnexion tout à fait dans l’air du temps », décrit Elizabeth Leriche. Red Edition a par exemple revu l’un de ses canapés iconiques avec du bois clair et des couleurs très apaisantes.
Nous retiendrons, que ce soit dans les formes ou les matériaux, que ce nouveau mobiliser puise son inspiration dans la nature. Ces tendances répondent à un besoin de bien-être et de ralentir le rythme, en regardant en arrière, en consommant moins, ou simplement en prenant le temps. Enfin, les savoir-faire sont également à l’honneur, en opposition avec la production industrielle.
Maison&Objet Digital Talks : 4 grandes tendances déco et mobilier
Indian Song
La petite décoration « trendy » se réinvente
Le salon Maison&Objet a toujours fait la part belle aux accessoires et autres objets de décoration. Le tendanceur François Delclaux, a analysé quant à lui l’appétence actuelle pour la « trendy déco », « cette petite déco facile, coup de cœur et, par définition, tendance, qui répond au slogan “qui change tout quand on ne peut pas tout changer” ».
« Fantask-kitsch » Pour conjurer la morosité ambiante, rien ne vaut que craquer pour des objets qui prêtent à sourire, tel les nouveaux bougeoirs animaux de chez &Klevering par exemple. « On se laisse séduire par petites touches, par des objets drôles, décalés et sans prétention, même si parfois ils vont à l’encontre du bon goût car on a particulièrement besoin d’humour et de joie de vivre en ce moment », justifie le tendanceur.
La petite décoration « trendy » se réinvente
Le salon Maison&Objet a toujours fait la part belle aux accessoires et autres objets de décoration. Le tendanceur François Delclaux, a analysé quant à lui l’appétence actuelle pour la « trendy déco », « cette petite déco facile, coup de cœur et, par définition, tendance, qui répond au slogan “qui change tout quand on ne peut pas tout changer” ».
« Fantask-kitsch » Pour conjurer la morosité ambiante, rien ne vaut que craquer pour des objets qui prêtent à sourire, tel les nouveaux bougeoirs animaux de chez &Klevering par exemple. « On se laisse séduire par petites touches, par des objets drôles, décalés et sans prétention, même si parfois ils vont à l’encontre du bon goût car on a particulièrement besoin d’humour et de joie de vivre en ce moment », justifie le tendanceur.
My Alpaca
« Organic cocoon » Savez-vous que les confinements ont fait exploser les ventes de produits pour la maison ? Parmi les plus appréciés, les objets doux, confortables, aux formes organiques enveloppantes, propre à renforcer notre perception de la maison comme un cocon protecteur, un refuge, un havre de tranquillité et sécurité. « C’est également le grand retour des textiles écologiques, reflet d’un artisanat local résilient et engagé », ajoute le directeur de l’agence Un Nouvel Air.
« Vege-crazy » Depuis que nous sommes enfermés dans les villes et maintenant dans nos logements, la nature n’en finit plus de nous manquer. Si bien que le végétal s’impose dans la maison avec force, exubérance voire extravagance. « Motifs floraux surdimensionnés, profusion de matières végétales naturelles, déclinaison d’une palette de verts et recherche de senteurs fruitées : c’est une véritable célébration de la nature à travers les accessoires ! », affirme François Delclaux.
Maison&Objet Digital Talks : La “trendy déco” décryptée
« Organic cocoon » Savez-vous que les confinements ont fait exploser les ventes de produits pour la maison ? Parmi les plus appréciés, les objets doux, confortables, aux formes organiques enveloppantes, propre à renforcer notre perception de la maison comme un cocon protecteur, un refuge, un havre de tranquillité et sécurité. « C’est également le grand retour des textiles écologiques, reflet d’un artisanat local résilient et engagé », ajoute le directeur de l’agence Un Nouvel Air.
« Vege-crazy » Depuis que nous sommes enfermés dans les villes et maintenant dans nos logements, la nature n’en finit plus de nous manquer. Si bien que le végétal s’impose dans la maison avec force, exubérance voire extravagance. « Motifs floraux surdimensionnés, profusion de matières végétales naturelles, déclinaison d’une palette de verts et recherche de senteurs fruitées : c’est une véritable célébration de la nature à travers les accessoires ! », affirme François Delclaux.
Maison&Objet Digital Talks : La “trendy déco” décryptée
10Deka
L’art de vivre dehors prend de l’ampleur
Le salon Maison&Objet fait également la part belle à l’outdoor et l’évolution de son aménagement. La directrice « Maison » pour le bureau de style Fashion Snoops, Jaye Anna Mize, a analysé les principaux courants qui vont irriguer jardins et terrasses ces deux prochaines années.
« Essential » « On observe un retour aux fondamentaux avec des produits outdoor au minimalisme simple », analyse Jaye Anna Mize telle une conséquence de la pandémie. « Nous aspirons à réduire nos excès des années passées, regagner en autonomie, aller à l’essentiel », affirme-t-elle prenant en exemple le gazebo de 10Deka (photo) aux lignes chics et dépouillées.
« Rebirth » Autre tendance prégnante dans l’outdoor, le désir de reconnexion à la nature, visible dans des produits basés sur des matériaux naturels et dont les techniques de fabrication se veulent plus artisanales. Elle cite par exemple les tables en bois flotté d’Alain Zerbib. « Nous savons très bien que la pandémie est causée par le fait d’avoir trop puisé dans les dons de Mère Nature et il est temps de travailler avec et non contre l’environnement, de se renforcer mutuellement », scande l’experte.
L’art de vivre dehors prend de l’ampleur
Le salon Maison&Objet fait également la part belle à l’outdoor et l’évolution de son aménagement. La directrice « Maison » pour le bureau de style Fashion Snoops, Jaye Anna Mize, a analysé les principaux courants qui vont irriguer jardins et terrasses ces deux prochaines années.
« Essential » « On observe un retour aux fondamentaux avec des produits outdoor au minimalisme simple », analyse Jaye Anna Mize telle une conséquence de la pandémie. « Nous aspirons à réduire nos excès des années passées, regagner en autonomie, aller à l’essentiel », affirme-t-elle prenant en exemple le gazebo de 10Deka (photo) aux lignes chics et dépouillées.
« Rebirth » Autre tendance prégnante dans l’outdoor, le désir de reconnexion à la nature, visible dans des produits basés sur des matériaux naturels et dont les techniques de fabrication se veulent plus artisanales. Elle cite par exemple les tables en bois flotté d’Alain Zerbib. « Nous savons très bien que la pandémie est causée par le fait d’avoir trop puisé dans les dons de Mère Nature et il est temps de travailler avec et non contre l’environnement, de se renforcer mutuellement », scande l’experte.
Isimar
« Nourish » La tendanceuse voit également poindre dans l’habitat et le jardin des objets qui invitent à la méditation et font du bien à l’esprit, au corps et à l’âme, qui favorise « le ressourcement ». Jaye Anna Mize plébiscite aussi l’expérience tactile à travers des coussins moelleux, des matières douces comme le velours de chez Bérengère Leroy parce que « Toucher provoque une expérience très nourrissante car elle procure un sentiment de soulagement chez l’homme », propre à atténuer le traumatisme ressenti avec la pandémie. Elle remarque également le regain de formes cintrées des fauteuils Isimar qui nous tendent les bras ou les assises gonflables de chez Mojow.
« Liberate » Le jardin est aussi le théâtre de la libération de l’individu, trop longuement enfermé chez lui. Il ne nous manque plus que des objets plus segmentés pour répondre à nos besoins d’affirmation de notre personnalité. « Nous comptons sur les marques pour nous donner les outils qui vont contribuer activement à prendre position sur les questions sociales », affirme enfin la tendanceuse. Mais aussi des outils qui vont nous permettre de reproduire notre mode de vie intérieur, ou encore de nous affirmer avec plus d’originalité. La tendanceuse évoque les coussins de chez Pôdevache, le « fire pit » de Studio Sterling, ou l’originale statue poire couverte de graffitis de Bull&Stein. Car oui, on a également besoin plus que jamais d’humour dans nos vies, et dans nos jardins !
Maison&Objet Digital Talks : Le nouvel art de vivre dehors
« Nourish » La tendanceuse voit également poindre dans l’habitat et le jardin des objets qui invitent à la méditation et font du bien à l’esprit, au corps et à l’âme, qui favorise « le ressourcement ». Jaye Anna Mize plébiscite aussi l’expérience tactile à travers des coussins moelleux, des matières douces comme le velours de chez Bérengère Leroy parce que « Toucher provoque une expérience très nourrissante car elle procure un sentiment de soulagement chez l’homme », propre à atténuer le traumatisme ressenti avec la pandémie. Elle remarque également le regain de formes cintrées des fauteuils Isimar qui nous tendent les bras ou les assises gonflables de chez Mojow.
« Liberate » Le jardin est aussi le théâtre de la libération de l’individu, trop longuement enfermé chez lui. Il ne nous manque plus que des objets plus segmentés pour répondre à nos besoins d’affirmation de notre personnalité. « Nous comptons sur les marques pour nous donner les outils qui vont contribuer activement à prendre position sur les questions sociales », affirme enfin la tendanceuse. Mais aussi des outils qui vont nous permettre de reproduire notre mode de vie intérieur, ou encore de nous affirmer avec plus d’originalité. La tendanceuse évoque les coussins de chez Pôdevache, le « fire pit » de Studio Sterling, ou l’originale statue poire couverte de graffitis de Bull&Stein. Car oui, on a également besoin plus que jamais d’humour dans nos vies, et dans nos jardins !
Maison&Objet Digital Talks : Le nouvel art de vivre dehors
Photo de l’artiste Claire Frechet
La recherche de la pièce unique
Sur une surface importante du salon Maison&Objet, l’espace Craft met généralement en scène les métiers d’art. Pour nous consoler de manquer ce délice des yeux, la tendanceuse Elizabeth Leriche, directrice du bureau de style éponyme, a présenté sa sélection de nouveautés 2021 à travers laquelle elle observe plusieurs grandes tendances. « Les artisans d’art sont porteurs d’objets uniques plébiscités par le consommateur, car ils ne sont pas uniformes. Nous vivons aujourd’hui dans une société tellement dématérialisée que nous avons besoin de ré-ancrer les choses dans la matière pour retrouver une émotion devant un objet », explique la chasseuse de tendances.
Entre ciel et terre. Une première ambiance se démarque avec « des jeux d’ombre et de lumière ainsi que des paysages très poétiques. C’est un univers onirique », décrit-elle faisant référence aux luminaires en dentelle de métal de LanguOchat ou ceux en empreinte de galuchat (de la peau de poisson) totalement lunaires de GCDK Design.
La recherche de la pièce unique
Sur une surface importante du salon Maison&Objet, l’espace Craft met généralement en scène les métiers d’art. Pour nous consoler de manquer ce délice des yeux, la tendanceuse Elizabeth Leriche, directrice du bureau de style éponyme, a présenté sa sélection de nouveautés 2021 à travers laquelle elle observe plusieurs grandes tendances. « Les artisans d’art sont porteurs d’objets uniques plébiscités par le consommateur, car ils ne sont pas uniformes. Nous vivons aujourd’hui dans une société tellement dématérialisée que nous avons besoin de ré-ancrer les choses dans la matière pour retrouver une émotion devant un objet », explique la chasseuse de tendances.
Entre ciel et terre. Une première ambiance se démarque avec « des jeux d’ombre et de lumière ainsi que des paysages très poétiques. C’est un univers onirique », décrit-elle faisant référence aux luminaires en dentelle de métal de LanguOchat ou ceux en empreinte de galuchat (de la peau de poisson) totalement lunaires de GCDK Design.
Pascale Oudet - Luminaires
Odyssée aquatique. L’eau s’impose comme la seconde source d’inspiration des artisans. « Elle se décline dans tous les tons, on joue avec ses reflets et ses ondes pour un autre résultat très poétique », décrit Elizabeth Leriche, évoquant les décors muraux émaillés de la céramiste Anne de la Forge et le travail de Nicola Tessari qui reproduit des ondulations sur des objets en bois.
Symbiose végétale. Enfin, Elizabeth Leriche met l’accent sur l’inspiration liée au monde du végétal. « Il a toujours eu une influence majeure dans les arts décoratifs, par sa délicatesse. Mais, cette influence est encore plus importante aujourd’hui. Du fait de nos vies urbaines, nous avons besoin de ramener ces morceaux de nature dans nos intérieurs », explique l’experte. Et de citer la céramiste Claire Frechet, dont le travail en micro-motifs, s’inspire de la mousse ou du lichen. Ou encore le stupéfiant travail de dentelle de bois réalisé sur ses vases-troncs par Pascale Oudet.
Maison&Objet : La pièce unique s’inspire de la nature
Odyssée aquatique. L’eau s’impose comme la seconde source d’inspiration des artisans. « Elle se décline dans tous les tons, on joue avec ses reflets et ses ondes pour un autre résultat très poétique », décrit Elizabeth Leriche, évoquant les décors muraux émaillés de la céramiste Anne de la Forge et le travail de Nicola Tessari qui reproduit des ondulations sur des objets en bois.
Symbiose végétale. Enfin, Elizabeth Leriche met l’accent sur l’inspiration liée au monde du végétal. « Il a toujours eu une influence majeure dans les arts décoratifs, par sa délicatesse. Mais, cette influence est encore plus importante aujourd’hui. Du fait de nos vies urbaines, nous avons besoin de ramener ces morceaux de nature dans nos intérieurs », explique l’experte. Et de citer la céramiste Claire Frechet, dont le travail en micro-motifs, s’inspire de la mousse ou du lichen. Ou encore le stupéfiant travail de dentelle de bois réalisé sur ses vases-troncs par Pascale Oudet.
Maison&Objet : La pièce unique s’inspire de la nature
Tente à deux étages réalisée par le collectif VOUS
Produire et consommer durable
Le salon a également abordé les nouvelles valeurs de la production et de la consommation durables. À l’occasion de sa conférence sur l’essor du consommer durable, Patricia Beausoleil, directrice du département Environnement et Design au sein de l’agence en stratégie créative Peclers Paris analyse : « La création durable s’inscrit dans une démarche de sens et de valeur. On a envie de célébrer des principes ancestraux de simplicité, de naturalité, de retrouver un ancrage artisanal mais aussi de l’innovation, pour être dans le confort et la modularité. »
La recherche de sens et de valeur dans la création. Celle-ci nous détaille les nouvelles motivations de la création durable comme découlant du besoin de se reconnecter à la nature et l’attrait par exemple pour le glamping. La quête de sens passe aussi par la volonté d’une qualité de vie augmentée avec un désir de « bien vivre » et « mieux manger ». Nous sommes également en quête d’une réhumanisation de la création telle qu’on l’observe avec l’attrait pour le do-it-yourself ou l’attrait des jeunes designers pour des matériaux naturels. La durabilité rime également avec un nouveau tempo. « On crée des produits pour qu’ils durent plus longtemps à travers différents cycles de vie, en les décomposant et recomposant, ou en les faisant durer par une nouvelle appréhension du “care” autour du produit. On apprend à réparer, à recycler et à renouveler un produit », observe la tendanceuse. La transparence sur les règles de fabrication d’un produit est également un point essentiel de cette démarche. Enfin, la création durable s’appuie sur l’innovation en termes de matières et conception, en particulier pour mettre en place des alternatives au plastique.
Maison&Objet Digital Talks : L’essor du “consommer durable”
Produire et consommer durable
Le salon a également abordé les nouvelles valeurs de la production et de la consommation durables. À l’occasion de sa conférence sur l’essor du consommer durable, Patricia Beausoleil, directrice du département Environnement et Design au sein de l’agence en stratégie créative Peclers Paris analyse : « La création durable s’inscrit dans une démarche de sens et de valeur. On a envie de célébrer des principes ancestraux de simplicité, de naturalité, de retrouver un ancrage artisanal mais aussi de l’innovation, pour être dans le confort et la modularité. »
La recherche de sens et de valeur dans la création. Celle-ci nous détaille les nouvelles motivations de la création durable comme découlant du besoin de se reconnecter à la nature et l’attrait par exemple pour le glamping. La quête de sens passe aussi par la volonté d’une qualité de vie augmentée avec un désir de « bien vivre » et « mieux manger ». Nous sommes également en quête d’une réhumanisation de la création telle qu’on l’observe avec l’attrait pour le do-it-yourself ou l’attrait des jeunes designers pour des matériaux naturels. La durabilité rime également avec un nouveau tempo. « On crée des produits pour qu’ils durent plus longtemps à travers différents cycles de vie, en les décomposant et recomposant, ou en les faisant durer par une nouvelle appréhension du “care” autour du produit. On apprend à réparer, à recycler et à renouveler un produit », observe la tendanceuse. La transparence sur les règles de fabrication d’un produit est également un point essentiel de cette démarche. Enfin, la création durable s’appuie sur l’innovation en termes de matières et conception, en particulier pour mettre en place des alternatives au plastique.
Maison&Objet Digital Talks : L’essor du “consommer durable”
Dans ce projet, l’architecte d’intérieur Margaux Carnevali a chiné le fauteuil en rotin sur Selency.
La seconde main s’affirme comme la nouvelle façon de consommer durable. Les Digital Days de Maison&Objet, ont également été l’occasion de décrypter cette tendance qui s’est imposée en 2020 : le développement des sites de seconde main dans le domaine de la maison. Chez Selency, un récent sondage a été effectué auprès des clients pour connaître leurs raisons d’achat. Charlotte Cadé, cofondatrice du site, affirme : « La première raison d’acheter sur Selency est pour trouver un objet unique en adoptant une démarche durable. » Cette dernière note l’accélération en 2020 de l’attrait pour la problématique du durable et l’analyse ainsi : « Il y a eu une prise de conscience générale, certainement insufflée par la crise sanitaire, et cela fait aujourd’hui clairement partie des aspirations de nos clients et de leurs motivations d’achat. Je ne pense pas qu’on puisse parler de tendance 2020, mais bien d’une nouvelle manière de consommer. S’il n’a que dix ans, le marché de la seconde main devrait bientôt dépasser celui du neuf. »
Maison&Objet : La seconde main, une nouvelle manière de consommer
La seconde main s’affirme comme la nouvelle façon de consommer durable. Les Digital Days de Maison&Objet, ont également été l’occasion de décrypter cette tendance qui s’est imposée en 2020 : le développement des sites de seconde main dans le domaine de la maison. Chez Selency, un récent sondage a été effectué auprès des clients pour connaître leurs raisons d’achat. Charlotte Cadé, cofondatrice du site, affirme : « La première raison d’acheter sur Selency est pour trouver un objet unique en adoptant une démarche durable. » Cette dernière note l’accélération en 2020 de l’attrait pour la problématique du durable et l’analyse ainsi : « Il y a eu une prise de conscience générale, certainement insufflée par la crise sanitaire, et cela fait aujourd’hui clairement partie des aspirations de nos clients et de leurs motivations d’achat. Je ne pense pas qu’on puisse parler de tendance 2020, mais bien d’une nouvelle manière de consommer. S’il n’a que dix ans, le marché de la seconde main devrait bientôt dépasser celui du neuf. »
Maison&Objet : La seconde main, une nouvelle manière de consommer
S’il nous fallait résumer en quelques mots cette session de Maison&Objet nous pourrions évoquer l’inspiration puissante de la nature, notre besoin de confort et de réconfort, la conscience d’une consommation plus vertueuse et durable, et notre irrépressible besoin d’humour. Puisse notre année 2021 être éclairée par ces thématiques fécondes.
ET VOUS ?
Que pensez-vous des nouvelles tendances de 2021 ? Quelle est celle qui vous correspond le mieux ?
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Plus de lien. La nécessité de télétravailler a mis en exergue la difficulté de créer une bulle propice à domicile. Cette situation trace la route à des éditeurs pour proposer des solutions plus efficaces pour s’isoler et réduire le bruit ambiant, à l’instar du « bureau mobile » de La Fonction. À l’inverse, le télétravail estompe physiquement les liens avec les autres. Aussi le tendanceur plébiscite tout ce qui peut « remettre du lien » dans nos nouveaux espaces de travail, à l’instar du mobilier modulable Softseating fanning stool+bench de chez Molo.