Neuro-architecture : Le nouveau mouvement à la pointe du design
Les neurosciences expliquent nos réactions aux textures, aux courbes, à la symétrie et aux différents espaces
Julia Fairley
25 septembre 2018
Avez-vous déjà eu cette impression de malaise ou, pire, d’être enfermé dans une pièce ou un bâtiment ? Peut-être était-ce dans un long couloir sans issue apparente, une pièce sombre au plafond bas ou juste un sentiment diffus d’oppression ? Ou bien au contraire, avez-vous déjà été ébahi et émerveillé devant ou dans un bâtiment ? Si vous avez eu la chance de visiter un site millénaire, du Panthéon romain à Angkor Wat au Cambodge, vous savez certainement de quoi nous parlons.
Les anciens architectes et bâtisseurs avaient une connaissance instinctive de ce qui constitue aujourd’hui le cœur des neurosciences. Il ne leur manquait que le terme pour le décrire et les outils pour le mesurer. Nos réactions face à ce qui est construit de la main de l’homme remontent aux débuts de l’humanité. Aujourd’hui, grâce à la neuro-architecture, nous sommes capables de comprendre comment et pourquoi nous réagissons de telle ou telle manière.
Qu’est-ce que la neuro-architecture ? La neuro-architecture se situe à la croisée de deux disciplines bien distinctes : les neurosciences et l’architecture. Elle s’appuie sur notre connaissance croissante du fonctionnement du cerveau et vise à expliquer nos réactions face à tout ce qui relève de l’architecture.
« On peut aujourd’hui utiliser ce terme car notre compréhension de la fonction cérébrale est suffisamment bonne pour pouvoir émettre des hypothèses viables au sujet de notre rapport à l’architecture et au design », se félicite Colin Ellard, auteur et professeur de neuroscience cognitive à l’université de Waterloo, au Canada. Il étudie comment notre cerveau et notre corps réagissent aux lieux et aux espaces.
« On peut aujourd’hui utiliser ce terme car notre compréhension de la fonction cérébrale est suffisamment bonne pour pouvoir émettre des hypothèses viables au sujet de notre rapport à l’architecture et au design », se félicite Colin Ellard, auteur et professeur de neuroscience cognitive à l’université de Waterloo, au Canada. Il étudie comment notre cerveau et notre corps réagissent aux lieux et aux espaces.
Pourquoi est-ce une mini-révolution ? Presque tous les mouvements et autres « -ismes » architecturaux se sont appuyés in fine sur l’esthétique ou la philosophie qui les portaient. La neuro-architecture est moins tournée vers l’architecture elle-même que vers les personnes qui l’incarnent.
« Ce qui est vraiment passionnant avec la neuro-architecture, c’est que nous disposons d’une gamme d’outils éprouvés pour mesurer les réponses physiologiques de l’humain à son environnement bâti », explique le spécialiste.
« Ce qui est vraiment passionnant avec la neuro-architecture, c’est que nous disposons d’une gamme d’outils éprouvés pour mesurer les réponses physiologiques de l’humain à son environnement bâti », explique le spécialiste.
Comment nos réponses aux diverses constructions sont-elles mesurées ? Aux côtés d’autres neuroscientifiques, Colin Ellard mène des études en conditions réelles ou en réalité virtuelle (RV). Ensemble ils mesurent les réponses physiologiques des participants. « La réalité virtuelle nous permet d’imaginer les décors de notre choix. C’est un vrai plus, mais quelle que soit la qualité du rendu, les gens savent qu’il s’agit de virtuel. Je suis à peu près sûr que les réponses enregistrées ne sont qu’un pâle reflet de la réalité », informe Colin Ellard.
« Dans chacune de ces configurations, nous utilisons toutefois une série d’outils de psychologie traditionnels (nous posons de nombreuses questions et appliquons une batterie de tests variés) ainsi que de petits capteurs sensoriels un peu partout sur le corps. Ils mesurent le rythme cardiaque, la température corporelle et ce qu’on appelle la réaction électrodermale, qui n’est rien d’autre que la mesure des glandes sudoripares. Elles nous informent sur l’état de l’activité du corps », détaille Colin Ellard.
« Dans certains cas, nous étudions également les ondes cérébrales (à l’aide de simples visières que l’on pourrait porter dans la rue) et les mouvements des yeux (grâce à des verres pourvus d’une petite caméra pour observer la pupille). »
« Dans certains cas, nous étudions également les ondes cérébrales (à l’aide de simples visières que l’on pourrait porter dans la rue) et les mouvements des yeux (grâce à des verres pourvus d’une petite caméra pour observer la pupille). »
Comment notre cerveau et notre corps réagissent-ils ? Des cellules bien particulières situées dans l’hippocampe (région du cerveau) sont directement sensibles à la géométrie et à l’organisation spatiale. Dès que l’on pénètre dans une pièce, ces cellules s’activent à la navigation et à l’enregistrement des données spatiales sous la forme de « cartes » cognitives.
Faites le test : concentrez-vous sur le souvenir d’un lieu où vous vous sentiez mal et dont vous vouliez partir. Votre pouls s’est-il accéléré ? Votre respiration aussi ? C’est l’œuvre de l’hypothalamus (dans votre cerveau) indiquant à vos glandes surrénales de libérer de l’adrénaline et du cortisol, les hormones du stress.
Faites le test : concentrez-vous sur le souvenir d’un lieu où vous vous sentiez mal et dont vous vouliez partir. Votre pouls s’est-il accéléré ? Votre respiration aussi ? C’est l’œuvre de l’hypothalamus (dans votre cerveau) indiquant à vos glandes surrénales de libérer de l’adrénaline et du cortisol, les hormones du stress.
Vous êtes-vous senti nerveux, aux aguets ? Vous pouvez remercier ces hormones du stress. En accélérant votre respiration, elles ont fait grimper la présence d’oxygène dans votre sang. Vous vous êtes senti agité, prêt à passer à l’action ? C’est que vos vaisseaux sanguins se sont contractés de façon à rediriger ce sang riche en oxygène vers vos muscles. Ces derniers se sont préparés à faire face à la menace perçue (dans le cas présent, vous faire partir le plus vite possible de cette pièce ou de ce bâtiment).
Notre santé est fortement dépendante de notre état physiologique. Dans de nombreux pays, la plupart des habitants passent 90 % de leur temps en intérieur. Il devient alors indispensable d’avoir des maisons, bureaux et immeubles « sains ».
Notre santé est fortement dépendante de notre état physiologique. Dans de nombreux pays, la plupart des habitants passent 90 % de leur temps en intérieur. Il devient alors indispensable d’avoir des maisons, bureaux et immeubles « sains ».
Pourtant chacun réagit différemment face à l’architecture… C’est tout à fait vrai. On ne peut en aucun cas parler de réaction universelle, quelle que soit la construction. Les neuroscientifiques en tiennent naturellement compte. Pour complexifier le tout, notre réaction première à un lieu se modifie souvent à mesure qu’il nous devient familier. Nos réactions sont ensuite largement impactées par ce que nous y vivons : votre cerveau répondra à une pièce de façon très différente selon que l’on vous y embauche ou licencie. Le professeur d’université pense également que les facteurs socio-démographiques — tels que l’âge, le milieu culturel et peut-être le sexe — peuvent jouer sur nos préférences.
« Nous avons observé les variations de l’activité physiologique lorsque les participants passent d’une pièce à l’autre », raconte le Colin Ellard. « Le degré d’activité grimpe généralement quand on entre dans un très vaste espace ouvert. C’est notre réaction initiale face à un lieu nouveau. En revanche, ce qui est probablement plus important, mais que nous connaissons moins, c’est l’impact de l’architecture de notre maison sur nous au fil des mois et des années. La question est plus complexe et nuancée. Il est beaucoup moins facile d’y répondre avec nos tests et modèles en RV. »
Que recherchons-nous inconsciemment dans une maison ? Si nos envies en matière de maison ne sont pas toutes le fruit de la biologie, la neuro-architecture permet de mettre en avant celles qui le sont. « Par définition, observer la réponse des humains à une construction, c’est disséquer une question biologique de base appelée la sélection de l’habitat », expose Colin Ellard.
« L’évolution de l’être humain le conduit au final à faire comme le renard cherchant le site idéal pour son terrier, ou l’oiseau pour son nid. En d’autres termes, comment maximiser nos ressources et minimiser les risques de devenir des proies. Aujourd’hui, ces problèmes ne se posent pas à nous de façon aussi explicite. Mais ces facteurs exercent toujours leur influence sur nos choix. »
« L’évolution de l’être humain le conduit au final à faire comme le renard cherchant le site idéal pour son terrier, ou l’oiseau pour son nid. En d’autres termes, comment maximiser nos ressources et minimiser les risques de devenir des proies. Aujourd’hui, ces problèmes ne se posent pas à nous de façon aussi explicite. Mais ces facteurs exercent toujours leur influence sur nos choix. »
Que nous disent ces expériences de nos préférences ? Les goûts personnels entrant en ligne de compte, Colin Ellard s’inscrit en faux contre toute idée de « réaction standard ». Il lui préfère le principe de thèmes communs.
« Notre préférence va vers des sites permettant à la fois un refuge en hauteur (une protection, quelle qu’elle soit) et une vue dégagée (la possibilité de ressentir notre environnement immédiat, de savoir ce qu’il se passe, d’avoir une vue sur les alentours) », résume-t-il.
« Le succès inchangé des grands fauteuils à haut dossier n’est peut-être pas étranger à tout cela. Dans les maisons, les gens sont souvent attirés par les renfoncements, les petites alcôves aménagées au sein de plus grands espaces. »
« Notre préférence va vers des sites permettant à la fois un refuge en hauteur (une protection, quelle qu’elle soit) et une vue dégagée (la possibilité de ressentir notre environnement immédiat, de savoir ce qu’il se passe, d’avoir une vue sur les alentours) », résume-t-il.
« Le succès inchangé des grands fauteuils à haut dossier n’est peut-être pas étranger à tout cela. Dans les maisons, les gens sont souvent attirés par les renfoncements, les petites alcôves aménagées au sein de plus grands espaces. »
Le chercheur pointe également la nécessité de pouvoir habiter divers types d’espaces à l’intérieur de nos maisons ou appartements.
« Comme nous l’avons montré dans certains de nos travaux en RV, on apprécie les grandes pièces ouvertes pour des échanges avec les autres, mais on préfère de petits espaces fermés lorsqu’on fait face à un problème ou des émotions difficiles. »
Les recherches du spécialiste ont également mis en avant l’impact des façades de bâtiments.
« Nous avons découvert que les façades symétriques déclenchent des signaux de plus grand plaisir et de plus grande attractivité aux yeux des participants », poursuit-il.
« Comme nous l’avons montré dans certains de nos travaux en RV, on apprécie les grandes pièces ouvertes pour des échanges avec les autres, mais on préfère de petits espaces fermés lorsqu’on fait face à un problème ou des émotions difficiles. »
Les recherches du spécialiste ont également mis en avant l’impact des façades de bâtiments.
« Nous avons découvert que les façades symétriques déclenchent des signaux de plus grand plaisir et de plus grande attractivité aux yeux des participants », poursuit-il.
Les travaux de Colin Ellard ont aussi montré que nous gravitons plus volontiers autour de façades complexes, qui retiennent le regard ou comportent du relief. Nous nous éloignons à l’inverse de celles qui sont simples, monotones. Passant le long d’une grande vitrine en verre foncé au cours de l’une de ses expériences à Manhattan, les étudiants de Colin Ellard ont même accéléré le pas dans un effort inconscient de vite la dépasser. Il a également constaté la baisse de l’activité physiologique.
« C’est certainement dû à notre quête inlassable d’information », imagine l’enseignant. « Pour l’être humain, l’information est une question de survie. Or, complexité égale information. Je pense que c’est probablement aussi simple que cela. »
« C’est certainement dû à notre quête inlassable d’information », imagine l’enseignant. « Pour l’être humain, l’information est une question de survie. Or, complexité égale information. Je pense que c’est probablement aussi simple que cela. »
Selon lui, ses observations au sujet des façades à relief s’appliquent à nos intérieurs. « C’est un sujet que nous avons étudié en profondeur en réalité virtuelle. Nous tombons sur les mêmes résultats que lors de nos observations sur le terrain », observe-t-il.
Si le minimalisme vous a toujours séduit, voici peut-être l’explication.
Si le minimalisme vous a toujours séduit, voici peut-être l’explication.
Colin Ellard n’est pas le seul à s’intéresser à la neuro-architecture. Roger Ulrich, professeur d’architecture en Suède, a constaté qu’à l’hôpital, les patients dont la chambre donne sur la nature sortent plus rapidement que ceux entourés de murs.
Aux États-Unis, des scientifiques du Salk Institute ont travaillé main dans la main avec des architectes. Leurs conclusions sont fascinantes, notamment sur l’influence de l’éclairage (par exemple bleu le matin vs rouge l’après-midi vs éclairage artificiel) sur nos processus cognitifs. Oshin Vartanian, professeur en psychologie au Canada, a démontré que nous réagissons positivement aux lignes courbes en architecture.
« Une première explication simple est possible : les surfaces incurvées (comparées à des lignes anguleuses par exemple) risquent moins de nous blesser — on retrouve la trace des réflexes adaptatifs des premiers hommes. Mais je pense que ce n’est pas là l’unique raison », avance Colin Ellard.
Aux États-Unis, des scientifiques du Salk Institute ont travaillé main dans la main avec des architectes. Leurs conclusions sont fascinantes, notamment sur l’influence de l’éclairage (par exemple bleu le matin vs rouge l’après-midi vs éclairage artificiel) sur nos processus cognitifs. Oshin Vartanian, professeur en psychologie au Canada, a démontré que nous réagissons positivement aux lignes courbes en architecture.
« Une première explication simple est possible : les surfaces incurvées (comparées à des lignes anguleuses par exemple) risquent moins de nous blesser — on retrouve la trace des réflexes adaptatifs des premiers hommes. Mais je pense que ce n’est pas là l’unique raison », avance Colin Ellard.
« Nous aimons par exemple aussi les allées qui sillonnent. Peut-être parce qu’elles déclenchent ce que les psychologues environnementaux appellent “le mystère” : nous aimons être en présence de ce qu’on peut appeler un “défrichage”. Nous aimons la sensation d’être guidés par la promesse de nouvelles informations. Une fois encore, il s’agit d’une soif d’en apprendre plus », observe le scientifique.
« L’une des découvertes de taille de l’écopsychologie est l’impact de la nature sur notre psychologie, notre physiologie et notre santé. Quelque chose d’aussi modeste qu’une plante d’intérieur ou même une simple photo de la nature peut avoir un effet. Rien d’anormal à bien y réfléchir : avant d’habiter dans des constructions, l’être humain vivait en pleine nature : c’est l’origine de nos instincts primitifs. »
« L’une des découvertes de taille de l’écopsychologie est l’impact de la nature sur notre psychologie, notre physiologie et notre santé. Quelque chose d’aussi modeste qu’une plante d’intérieur ou même une simple photo de la nature peut avoir un effet. Rien d’anormal à bien y réfléchir : avant d’habiter dans des constructions, l’être humain vivait en pleine nature : c’est l’origine de nos instincts primitifs. »
Qu’en pensent les architectes ? Selon Colin Ellard, l’accueil réservé à la neuro-architecture par les professionnels depuis son expansion il y a dix ans a été « très partagé ».
« Avec la naissance d’organisation comme l’Academy of Neuroscience for Architecture — un regroupement de scientifiques et d’architectes qui se rencontrent tous les deux ans pour livrer leurs observations et faire avancer la recherche —, je pense que la plupart des architectes sont un minimum sensibilisés sur la possible application des neurosciences dans le champ de l’architecture. »
« Avec la naissance d’organisation comme l’Academy of Neuroscience for Architecture — un regroupement de scientifiques et d’architectes qui se rencontrent tous les deux ans pour livrer leurs observations et faire avancer la recherche —, je pense que la plupart des architectes sont un minimum sensibilisés sur la possible application des neurosciences dans le champ de l’architecture. »
« Beaucoup sont enchantés des perspectives ouvertes par cette discipline qui n’en est qu’à ses débuts. Je pense que d’autres (avec qui j’ai pu parler ou dont j’ai eu des échos) sont bien plus sceptiques — parfois même un peu inquiets que ce mouvement conduise à un retour en arrière, à une vision réductionniste, voire corbusienne, de l’architecture, qui a déjà été tentée et a montré ses limites. »
Comment m’en inspirer à la maison ? Selon Colin Ellard, il s’agit avant tout de se connaître soi-même et de comprendre l’impact de nos choix sur notre ressenti.
« Dans une certaine mesure, votre personnalité dicte vos préférences », prévient le spécialiste. « Si vous êtes très introverti, vous avez peu de chances de vous sentir à l’aise dans un grand espace ouvert. »
Colin Ellard encourage vivement chacun d’entre nous à tester le type d’intérieur qu’il imagine pour voir comment il s’y sent.
« Dans une certaine mesure, votre personnalité dicte vos préférences », prévient le spécialiste. « Si vous êtes très introverti, vous avez peu de chances de vous sentir à l’aise dans un grand espace ouvert. »
Colin Ellard encourage vivement chacun d’entre nous à tester le type d’intérieur qu’il imagine pour voir comment il s’y sent.
« Si vous cherchez un appartement ou une maison, remémorez-vous vos expériences en matière d’habitations, afin de retrouver ce qui a bien fonctionné pour vous. »
« Je peux utiliser mes capteurs pour déterminer le message passé par vos ondes cérébrales : êtes-vous détendu et heureux ? Votre réaction électrodermale indique-t-elle de l’excitation ou de l’ennui ? Néanmoins, les humains n’ont généralement pas besoin qu’on leur dise comment ils se sentent. Cela exige simplement une attention patiente et consciente à ses ressentis et un minimum de confiance en soi. »
ET VOUS ?
Que pensez-vous de la neuro-architecture ?
Lire aussi :
Le design organique ou la surprenante imitation de la nature
« Je peux utiliser mes capteurs pour déterminer le message passé par vos ondes cérébrales : êtes-vous détendu et heureux ? Votre réaction électrodermale indique-t-elle de l’excitation ou de l’ennui ? Néanmoins, les humains n’ont généralement pas besoin qu’on leur dise comment ils se sentent. Cela exige simplement une attention patiente et consciente à ses ressentis et un minimum de confiance en soi. »
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Architecte j'ai été formée à la méthode anglo saxonne de la coquille d'escargot.
C'est l'usage qui créé la forme et donc cette approche rejoint les neurosciences... mais c'est difficile à mettre en oeuvre dans un monde où la ligne droite prime !
Avant même d'être architecte j'ai ressenti la nécessité de travailler sur le choix du lieu. Donc neuro blabla ou pas, les ondes de formes existent, la géobiologie et divers tracés aussi, tous sont opératifs. Certes une sensation de mal être peut trouver son origine dans divers disciplines dont sans doute les neurosciences peuvent participer. Pour autant, nier "l’intension" commune du concepteur et de son maitre d'ouvrage est une aberration. les abbayes, les églises sont opérative et fonctionnent sur la perception et plus encore. Mais sans remonter à l'an 1000, beaucoup d'architectes contemporains réalisent plus ou moins intuitivement de l'architecture que je qualifie de "connectée" ou "vivante" mais d'autre font aussi du fonctionnalisme pure et dur. C'est le vivant qui créé la l'espace et la forme, et le faire en conscience c'est mieux!