Où poser son tapis persan, ce nomade de la déco ?
Vous avez craqué et êtes revenu chez vous avec l'un de ces superbes tapis très en vogue. Où allez-vous l'installer ?
Il y a quelque temps, j’évoquais le grand retour du tapis d’inspiration persane, un caméléon de la déco. Séduit par son style, son intemporalité, son petit côté luxueux, sa fabrication artisanale, ses tons chamarrés, vous en avez acheté un en magasin, aux Puces, peut-être même l’avez-vous marchandé… Comment et où allez-vous le mettre en valeur ? Et comment l’utiliser pour embellir votre déco ? Voici plusieurs pistes explorées par les Houzzers qui ont remarquablement déroulé ces merveilleux tapis vraiment nomades chez eux.
Autour du coin salon
L’une des nouveautés du tapis persan, c’est qu’il s’éloigne du centre du salon pour l’encadrer. D’autres perspectives déco s’offrent désormais à vous, surtout si vos espaces de vie sont de grandes dimensions. Disposer son ou ses tapis persans de part et d’autre des canapés élargit le coin salon et permet à l’œil de circuler. Dans un séjour, on se pose, mais on va et vient aussi.
L’une des nouveautés du tapis persan, c’est qu’il s’éloigne du centre du salon pour l’encadrer. D’autres perspectives déco s’offrent désormais à vous, surtout si vos espaces de vie sont de grandes dimensions. Disposer son ou ses tapis persans de part et d’autre des canapés élargit le coin salon et permet à l’œil de circuler. Dans un séjour, on se pose, mais on va et vient aussi.
Pour créer un coin bureau
Très joli mélange de styles dans cet appartement parisien ! Une haute bibliothèque encastrée sert de décor à cet ensemble table scandinave et chaise Jean Prouvé, chinés aux Puces de Saint-Ouen. Un petit mais longiligne tapis persan aux tons contrastés souligne joliment les pieds fuseaux du mobilier. Il suffit de peu pour que la magie opère : l’ensemble éclectique est harmonieux, le tapis délimite le coin bureau et rend cet espace de travail et de lecture tout simplement captivant.
Très joli mélange de styles dans cet appartement parisien ! Une haute bibliothèque encastrée sert de décor à cet ensemble table scandinave et chaise Jean Prouvé, chinés aux Puces de Saint-Ouen. Un petit mais longiligne tapis persan aux tons contrastés souligne joliment les pieds fuseaux du mobilier. Il suffit de peu pour que la magie opère : l’ensemble éclectique est harmonieux, le tapis délimite le coin bureau et rend cet espace de travail et de lecture tout simplement captivant.
Sous la table à manger
Pour délimiter l’espace repas, surtout depuis le décloisonnement de l’espace salon-salle à manger, rien de tel qu’un long tapis sous la table. Il souligne le mobilier autant qu’il réchauffe l’ambiance. Le tapis persan prend des allures de tableau peint au sol.
Sur ces images, le premier reprend de multiples motifs boteh, ces fameux dessins en amande, en forme de larme, de goutte ou de cyprès. Le second est un patchwork de motifs géométriques plus contemporains, mais tout aussi chaleureux, qui dorent sous la lumière du jour.
Pour délimiter l’espace repas, surtout depuis le décloisonnement de l’espace salon-salle à manger, rien de tel qu’un long tapis sous la table. Il souligne le mobilier autant qu’il réchauffe l’ambiance. Le tapis persan prend des allures de tableau peint au sol.
Sur ces images, le premier reprend de multiples motifs boteh, ces fameux dessins en amande, en forme de larme, de goutte ou de cyprès. Le second est un patchwork de motifs géométriques plus contemporains, mais tout aussi chaleureux, qui dorent sous la lumière du jour.
Dans les lieux de passage
C’est une idée astucieuse pour marquer la transition entre l’espace cuisine et l’espace salle à manger, entre un salon ou un lit et un bureau… Le tapis persan, par ses dimensions souvent longilignes, se dispose un peu partout où vous passez. En délimitant les zones entre lesquelles vous circulez, il fait également office de séparation à double emploi.
Osez les fleurs d’un tapis bakhtiar typiquement iranien ou jouez avec des motifs géométriques pour agrandir un couloir.
C’est une idée astucieuse pour marquer la transition entre l’espace cuisine et l’espace salle à manger, entre un salon ou un lit et un bureau… Le tapis persan, par ses dimensions souvent longilignes, se dispose un peu partout où vous passez. En délimitant les zones entre lesquelles vous circulez, il fait également office de séparation à double emploi.
Osez les fleurs d’un tapis bakhtiar typiquement iranien ou jouez avec des motifs géométriques pour agrandir un couloir.
Ici, deux tapis kilims encadrent l’espace repas. Ils sont bien pratiques, grâce à leur taille réduite, et reconnaissables à leur tissage à plat sans laine. Judicieusement placés devant les fenêtres, ils reçoivent la lumière du jour qui exalte leurs couleurs chaudes et réconfortantes. Placés dans le sens opposé aux lames du parquet, ils élargissent la pièce.
Sous le lit ou en descente de lit
Alors que la moquette avait remplacé depuis quelques décennies les tapis dans nos chambres, ils reviennent en format XXL ou descentes de lit. Puisque le format d’un modèle persan va du petit tapis de prière au format princier de 3 mètres sur 4, vous aurez l’embarras du choix. Soit une descente de lit, pour que vos petits pieds rencontrent de la laine, voire de la soie, au réveil, soit un maxi tapis pour une ambiance cocooning totale.
Alors que la moquette avait remplacé depuis quelques décennies les tapis dans nos chambres, ils reviennent en format XXL ou descentes de lit. Puisque le format d’un modèle persan va du petit tapis de prière au format princier de 3 mètres sur 4, vous aurez l’embarras du choix. Soit une descente de lit, pour que vos petits pieds rencontrent de la laine, voire de la soie, au réveil, soit un maxi tapis pour une ambiance cocooning totale.
Dans la salle de bains
Pour les petits espaces, optez pour le tapis de prière ou un gabbeh, modèle de petite taille noué à la main presque exclusivement par des femmes de tribus nomades d’Iran. Son velours est encore plus épais que les autres tapis persans, parfois jusqu’à 3 centimètres. La décoration se limite à quelques motifs d’animaux stylisés assortis de couleurs vives comme le jaune et le rouge. Son prix est relativement bas en raison de ses dessins, moins précis que les autres. Ils s’invitent facilement dans tous les petits espaces : salle de bains, mais aussi bureau, entrée…
Pour les petits espaces, optez pour le tapis de prière ou un gabbeh, modèle de petite taille noué à la main presque exclusivement par des femmes de tribus nomades d’Iran. Son velours est encore plus épais que les autres tapis persans, parfois jusqu’à 3 centimètres. La décoration se limite à quelques motifs d’animaux stylisés assortis de couleurs vives comme le jaune et le rouge. Son prix est relativement bas en raison de ses dessins, moins précis que les autres. Ils s’invitent facilement dans tous les petits espaces : salle de bains, mais aussi bureau, entrée…
Sur la terrasse
Dans un style bohème, nature et fantaisie, le tapis persan s’installe aussi au jardin dès qu’il fait beau. Sous quelques toiles tendues et une nappe gaie, il égaye votre terrasse en bois grisé ou votre sol en béton.
Astuce : Disposez plusieurs petits tapis bout à bout et rentrez-les quand il pleut puisqu’ils sont en fibres naturelles et non synthétiques.
Dans un style bohème, nature et fantaisie, le tapis persan s’installe aussi au jardin dès qu’il fait beau. Sous quelques toiles tendues et une nappe gaie, il égaye votre terrasse en bois grisé ou votre sol en béton.
Astuce : Disposez plusieurs petits tapis bout à bout et rentrez-les quand il pleut puisqu’ils sont en fibres naturelles et non synthétiques.
Quelques conseils d’entretien
Lavez-le une fois par an. Ne le tapez pas, pour ne pas casser les nœuds. Les kilims sont tissés et non pas noués, donc encore plus fragiles. Confiez-le à un teinturier, surtout si ses colorants sont naturels. En cas de tache, pressez avec un coton absorbant avant qu’elle ne soit sèche. Utilisez un shampoing très doux et une eau froide et absorbez immédiatement.
ET VOUS ?
Avez-vous un tapis persan chez vous ? Où l’avez-vous placé ?
Lire aussi :
Beni Ouarain, le tapis marocain que les décorateurs s’arrachent
Art textile : Retour sur l’histoire du tapis artistique
Découvrez d’autres façons d’habiller vos sols
Découvrez d’autres idées pour jouer avec les textiles dans votre intérieur
Lavez-le une fois par an. Ne le tapez pas, pour ne pas casser les nœuds. Les kilims sont tissés et non pas noués, donc encore plus fragiles. Confiez-le à un teinturier, surtout si ses colorants sont naturels. En cas de tache, pressez avec un coton absorbant avant qu’elle ne soit sèche. Utilisez un shampoing très doux et une eau froide et absorbez immédiatement.
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Importés en Occident à la fin du Moyen Âge, les tapis persans apparaissent dans les tableaux de Giotto puis de Van Eyck, Van Dyck, Rubens. Ils n’étaient pas alors posés au sol, mais sur des tables, des coffres-sièges, comme traditionnellement en Orient. À partir de l’exposition de Vienne, en 1873, tous les riches Occidentaux en voulurent dans leurs salons. Victime de son succès jusqu’aux années 70 et de ses copies ratées, il fut ensuite relégué au grenier, trop vu, has been, vieillot. Et ce, jusqu’en 2015, date de son grand retour en force, au salon évidemment, pour ses tons chamarrés qui incitent à la gaieté, à la convivialité. Sur cette image, les motifs des coussins lui font écho, comme une invitation au voyage immobile.