Personnalisez votre décoration grâce à un portrait arty
Qu'il soit pictural, graphique ou photographique, un portrait arty impose style et personnalité à votre intérieur
On dit maison individuelle, appartement privé, et on oserait y laisser ses murs vides, sans personnalité ? Le home staging n’a de l’intérêt que pour la revente. Puisque, pour l’instant, vous y vivez et n’êtes pas près de le quitter, rendez votre espace de vie particulier. Affichez un portrait, de préférence en format oversize, d’un être réel ou sorti de l’imagination d’un artiste. Vous exprimerez ainsi votre sensibilité artistique voire avant-gardiste, tout en témoignant de votre intérêt pour l’humain dans ce qu’il a de plus singulier.
Le portrait pop art
La référence arty par excellence est le pop art. Il se compose essentiellement de portraits revisités en couleurs fluo, format XXL ou qui se déclinent en une série de quatre à six reproductions mais en coloris différents. Le roi du pop art demeure Andy Warhol. On sait comme son style se marie sublimement au mobilier design. Une valeur sûre !
La référence arty par excellence est le pop art. Il se compose essentiellement de portraits revisités en couleurs fluo, format XXL ou qui se déclinent en une série de quatre à six reproductions mais en coloris différents. Le roi du pop art demeure Andy Warhol. On sait comme son style se marie sublimement au mobilier design. Une valeur sûre !
Moderne et pseudo-réaliste
Le portrait d’une personne réelle exige de l’artiste un don d’observation, mais aussi la capacité de percer la personnalité du sujet. Celui d’une personne fictive demande une sacrée dose d’imagination, même si elle s’appuie parfois sur les traits de personnes réelles. En déco, un portrait plutôt réaliste et omniprésent ajoute de la vie dans une pièce, même si la maîtresse des lieux n’est pas là. En la présence du modèle en chair et en os, vous remarquerez que son visage diffère de sa représentation artistique.
« Il importe en peinture que le portrait ressemble au modèle, mais non pas le modèle au portrait » (Paul-Jean Toulet).
Le portrait d’une personne réelle exige de l’artiste un don d’observation, mais aussi la capacité de percer la personnalité du sujet. Celui d’une personne fictive demande une sacrée dose d’imagination, même si elle s’appuie parfois sur les traits de personnes réelles. En déco, un portrait plutôt réaliste et omniprésent ajoute de la vie dans une pièce, même si la maîtresse des lieux n’est pas là. En la présence du modèle en chair et en os, vous remarquerez que son visage diffère de sa représentation artistique.
« Il importe en peinture que le portrait ressemble au modèle, mais non pas le modèle au portrait » (Paul-Jean Toulet).
Jouer sur le décalage
Depuis la peinture flamande et surtout la Renaissance, les effigies ont cédé la place aux portraits. Ceux-ci remplissent un double rôle : refléter la singularité de la personne et interpeller la personne qui l’observe. Réutilisés dans la déco contemporaine, ces portraits doivent en plus surprendre, émerveiller ou amuser et, ne l’oublions pas, donner le ton (aux couleurs). On bouscule les codes : on n’encadre plus le portrait pour éviter l’effet musée, on le décale en le déportant sur un côté du canapé, enfin, on lui associe un accessoire déco inhabituel comme ce tapis œil !
Depuis la peinture flamande et surtout la Renaissance, les effigies ont cédé la place aux portraits. Ceux-ci remplissent un double rôle : refléter la singularité de la personne et interpeller la personne qui l’observe. Réutilisés dans la déco contemporaine, ces portraits doivent en plus surprendre, émerveiller ou amuser et, ne l’oublions pas, donner le ton (aux couleurs). On bouscule les codes : on n’encadre plus le portrait pour éviter l’effet musée, on le décale en le déportant sur un côté du canapé, enfin, on lui associe un accessoire déco inhabituel comme ce tapis œil !
Série d’autoportraits
Comme la vie qui défile, cette série d’autoportraits peints sur une période de vingt ans pare le mur et donne le ton au reste de la déco. Encore plus impartial qu’un artiste brossant le portrait d’un modèle inconnu, celui qui se peint lui-même sait ce qu’il veut montrer ou exprimer. Aujourd’hui, le selfie devient aussi arty et risque d’envahir nos murs. On vous aura prévenu ! « Le comble de la ressemblance : pouvoir se faire la barbe devant son portrait » (Alphonse Allais).
Comme la vie qui défile, cette série d’autoportraits peints sur une période de vingt ans pare le mur et donne le ton au reste de la déco. Encore plus impartial qu’un artiste brossant le portrait d’un modèle inconnu, celui qui se peint lui-même sait ce qu’il veut montrer ou exprimer. Aujourd’hui, le selfie devient aussi arty et risque d’envahir nos murs. On vous aura prévenu ! « Le comble de la ressemblance : pouvoir se faire la barbe devant son portrait » (Alphonse Allais).
Dévisager, l’air de rien
Portrait flatteur, fidèle, craché, raté, portrait de face, de profil, de trois-quarts, portrait de famille, d’hommes politiques, il y a mille et une façons de se faire « tirer le portrait ». Autant s’en amuser en le détournant. À moins que l’auteur n’ait pas la mémoire des visages, il les a tout simplement supprimés, les a remplacés par des éléments cartographiques ou autres jeux d’écriture. Voici donc un autre procédé arty : celui de ne plus pouvoir identifier un personnage ! « La photo de moi que je préfère est bel et bien celle d’un cadre vide » (Régis Debray).
Portrait flatteur, fidèle, craché, raté, portrait de face, de profil, de trois-quarts, portrait de famille, d’hommes politiques, il y a mille et une façons de se faire « tirer le portrait ». Autant s’en amuser en le détournant. À moins que l’auteur n’ait pas la mémoire des visages, il les a tout simplement supprimés, les a remplacés par des éléments cartographiques ou autres jeux d’écriture. Voici donc un autre procédé arty : celui de ne plus pouvoir identifier un personnage ! « La photo de moi que je préfère est bel et bien celle d’un cadre vide » (Régis Debray).
Hommage aux grands artistes
Vous pouvez vous flatter de posséder (un) Picasso exposé au mur de votre salon, et même (un) Dalí ! Présentée comme un homme aux deux visages, votre toile en dit long sur votre savant jeu artistique, vos références artistiques et votre goût pour l’extravagance. « Faut-il peindre ce qu’il y a sur un visage ? Ce qu’il y a dans un visage ? Ou ce qui se cache derrière un visage ? » (Pablo Picasso).
Vous pouvez vous flatter de posséder (un) Picasso exposé au mur de votre salon, et même (un) Dalí ! Présentée comme un homme aux deux visages, votre toile en dit long sur votre savant jeu artistique, vos références artistiques et votre goût pour l’extravagance. « Faut-il peindre ce qu’il y a sur un visage ? Ce qu’il y a dans un visage ? Ou ce qui se cache derrière un visage ? » (Pablo Picasso).
Arty graph
Nonchalamment posé au sol, un visage de pleine lune, rond et large, sur un corps couvert de poils, monté sur escarpins et portant un tigre : drôle de Pierrot pour décorer une pièce aux tons noir et blanc ! Un choix pas si absurde que cela puisqu’il poétise un recoin de la pièce qui sinon aurait été froid. Tel un mur que l’on graphe dans la rue, exposer un portrait arty et décalé ajoute une patte, une griffe, une note originale à un lieu pour lui éviter d’être impersonnel.
Astuce : Posé au sol, il donne une dimension atelier d’artiste, tag improvisé, chantier en cours à votre intérieur.
Nonchalamment posé au sol, un visage de pleine lune, rond et large, sur un corps couvert de poils, monté sur escarpins et portant un tigre : drôle de Pierrot pour décorer une pièce aux tons noir et blanc ! Un choix pas si absurde que cela puisqu’il poétise un recoin de la pièce qui sinon aurait été froid. Tel un mur que l’on graphe dans la rue, exposer un portrait arty et décalé ajoute une patte, une griffe, une note originale à un lieu pour lui éviter d’être impersonnel.
Astuce : Posé au sol, il donne une dimension atelier d’artiste, tag improvisé, chantier en cours à votre intérieur.
God (don’t) save the Queen
« Plus le visage est sérieux, plus le sourire est beau » (Chateaubriand). L’invention de la photographie au XIXᵉ siècle a révolutionné le portrait. Tout l’art du portrait par un bon photographe réside dans l’authenticité, le rendu d’une attitude personnelle, la lecture d’une émotion ou d’un sentiment sur un visage connu ou inconnu. Ici, on peut lire sur un sidérant visage de plâtre de la reine, une expression contrastante, mêlée douceur et d’humilité. Placé derrière un vase (à pointes !) de tiges verdoyantes, ce portrait amuse, réconforte, impose le respect, attendrit. Une hôte espiègle car à double emploi !
« Plus le visage est sérieux, plus le sourire est beau » (Chateaubriand). L’invention de la photographie au XIXᵉ siècle a révolutionné le portrait. Tout l’art du portrait par un bon photographe réside dans l’authenticité, le rendu d’une attitude personnelle, la lecture d’une émotion ou d’un sentiment sur un visage connu ou inconnu. Ici, on peut lire sur un sidérant visage de plâtre de la reine, une expression contrastante, mêlée douceur et d’humilité. Placé derrière un vase (à pointes !) de tiges verdoyantes, ce portrait amuse, réconforte, impose le respect, attendrit. Une hôte espiègle car à double emploi !
Une galerie d’ancêtres de pacotille
Entre pop art et baroque, ces portraits encadrés font figure d’ancêtres dans une pseudo-galerie improvisée dans un couloir, terriblement ludique. Cette touche picturale arty s’harmonise dans un intérieur éclectique et insolite qui se joue de la décoration conventionnelle, des époques et des styles.
Entre pop art et baroque, ces portraits encadrés font figure d’ancêtres dans une pseudo-galerie improvisée dans un couloir, terriblement ludique. Cette touche picturale arty s’harmonise dans un intérieur éclectique et insolite qui se joue de la décoration conventionnelle, des époques et des styles.
Inspiration BD
Parfois, on épouse un visage dans sa déco sans qu’aucune réalité ni lien familial ne nous y oblige. Prenez cet exemple de portrait sorti d’une bande dessiné. Dans un loft de style industriel aux murs blanchâtres, parmi les poufs tricotés et les plantes vertes, que cherche-t-on à nous raconter ? Peut-être un hymne à la femme et à ses lectures d’adolescent, un idéal de beauté malgré l’expression de la tristesse, sûrement l’envie d’individualiser, de moderniser et de colorer de jaune ce coin cheminée au charme suranné. La BD, par sa dimension avant-gardiste, fonctionne très bien en mode arty, itou.
L’univers de la BD part à l’assaut des intérieurs
Parfois, on épouse un visage dans sa déco sans qu’aucune réalité ni lien familial ne nous y oblige. Prenez cet exemple de portrait sorti d’une bande dessiné. Dans un loft de style industriel aux murs blanchâtres, parmi les poufs tricotés et les plantes vertes, que cherche-t-on à nous raconter ? Peut-être un hymne à la femme et à ses lectures d’adolescent, un idéal de beauté malgré l’expression de la tristesse, sûrement l’envie d’individualiser, de moderniser et de colorer de jaune ce coin cheminée au charme suranné. La BD, par sa dimension avant-gardiste, fonctionne très bien en mode arty, itou.
L’univers de la BD part à l’assaut des intérieurs
À l’affiche !
Ce joli minois nous vient d’une autre époque, d’un autre art et pourtant il nous parle encore. L’eccéité, c’est l’ensemble de toutes ces caractéristiques (la patte du dessinateur, le style de coiffure de l’époque, le style de dessin, le prénom associé, etc.) qui rendent si particulière cette affiche. On comprend mieux pourquoi cette lithographie réalisée en 1928 par Paul Colin a su traverser les siècles et continue de décorer nos intérieurs. Arty hier, arty toujours !
« Un beau visage est le plus doux de tous les spectacles » (Jean de la Bruyère).
10 astuces pour faire entrer les affiches vintage dans votre déco
Ce joli minois nous vient d’une autre époque, d’un autre art et pourtant il nous parle encore. L’eccéité, c’est l’ensemble de toutes ces caractéristiques (la patte du dessinateur, le style de coiffure de l’époque, le style de dessin, le prénom associé, etc.) qui rendent si particulière cette affiche. On comprend mieux pourquoi cette lithographie réalisée en 1928 par Paul Colin a su traverser les siècles et continue de décorer nos intérieurs. Arty hier, arty toujours !
« Un beau visage est le plus doux de tous les spectacles » (Jean de la Bruyère).
10 astuces pour faire entrer les affiches vintage dans votre déco
Futuriste
On est bien loin du portrait-robot, mais ce portrait n’a plus rien d’humain hormis quelques traits. La touche arty, c’est que le sentiment justement en est exempt. Contre-exemple de tous les autres, celui-ci se laisse contempler comme une œuvre abstraite, qui pourtant nous observe en retour…
On est bien loin du portrait-robot, mais ce portrait n’a plus rien d’humain hormis quelques traits. La touche arty, c’est que le sentiment justement en est exempt. Contre-exemple de tous les autres, celui-ci se laisse contempler comme une œuvre abstraite, qui pourtant nous observe en retour…
Une lumière dans l’obscurité
« Tout portrait se situe au confluent d’un rêve et d’une réalité » (Georges Perec). Entre réalisme et œuvre picturale, ce portrait pictural semble s’être inspiré d’une photographie donc d’un modèle réel. Dans une chambre obscure aux murs noirs, il se fond pourtant dans le décor jusqu’à incarner un être féerique veillant sur le sommeil des occupants du lieu.
« Tout portrait se situe au confluent d’un rêve et d’une réalité » (Georges Perec). Entre réalisme et œuvre picturale, ce portrait pictural semble s’être inspiré d’une photographie donc d’un modèle réel. Dans une chambre obscure aux murs noirs, il se fond pourtant dans le décor jusqu’à incarner un être féerique veillant sur le sommeil des occupants du lieu.
Témoigner à visage découvert
Exposer la photographie d’un visage surdimensionné au milieu de la pièce à vivre, il faut oser. Mais on est arty ou on ne l’est pas ! Rappelons aussi que le portrait photographié censé remplacer le portrait miniature a pris de plus en plus d’ampleur jusqu’aux dimensions oversize actuelles. De Cicéron (« le visage est le miroir de l’âme ») à Robert Capa (« si ta photographie n’est pas bonne, c’est que tu n’étais pas assez près »), on comprend mieux tout l’art du gros plan : percer la personnalité, montrer la bonté, l’esprit de camaraderie, voire l’opinion du modèle, sublimer ses écorchures, dévoiler sa vie sur son visage. Être arty, c’est aussi donner une opinion !
Exposer la photographie d’un visage surdimensionné au milieu de la pièce à vivre, il faut oser. Mais on est arty ou on ne l’est pas ! Rappelons aussi que le portrait photographié censé remplacer le portrait miniature a pris de plus en plus d’ampleur jusqu’aux dimensions oversize actuelles. De Cicéron (« le visage est le miroir de l’âme ») à Robert Capa (« si ta photographie n’est pas bonne, c’est que tu n’étais pas assez près »), on comprend mieux tout l’art du gros plan : percer la personnalité, montrer la bonté, l’esprit de camaraderie, voire l’opinion du modèle, sublimer ses écorchures, dévoiler sa vie sur son visage. Être arty, c’est aussi donner une opinion !
Véritable objet déco incarné, le modèle sans masque laisse son empreinte dans la pièce et orchestre tout ce que vous voulez dévoiler de vous… À vous de bien choisir votre ambassadeur !
À noter : La couleur donne le ton également à votre déco, plutôt brune, brute et rassurante ? Vert nature ? Rouge passion ?
À noter : La couleur donne le ton également à votre déco, plutôt brune, brute et rassurante ? Vert nature ? Rouge passion ?
« Tu veux ma photo ? »
Une jolie petite frimousse de môme, mais qui n’a pas le profil de l’enfant idéale. Elle crie, elle hurle. Bien qu’uniquement visuel, le portrait artistique et singulier, donc arty, amplifie la personnalité du modèle. Les indices sont dans la pose ou l’expression de la physionomie. « L’art de la photographie est d’immortaliser des portraits muets et d’en faire naître des portraits parlants » (Rémy Donnadieu).
ET VOUS ?
Avez-vous adopté un portrait arty chez vous ?
Lire aussi :
Comment exposer vos portraits photo en noir et blanc ?
8 façons créatives d’intégrer des portraits à sa décoration
Découvrez d’autres façons d’habiller vos murs
Une jolie petite frimousse de môme, mais qui n’a pas le profil de l’enfant idéale. Elle crie, elle hurle. Bien qu’uniquement visuel, le portrait artistique et singulier, donc arty, amplifie la personnalité du modèle. Les indices sont dans la pose ou l’expression de la physionomie. « L’art de la photographie est d’immortaliser des portraits muets et d’en faire naître des portraits parlants » (Rémy Donnadieu).
ET VOUS ?
Avez-vous adopté un portrait arty chez vous ?
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Un portrait permet d’humaniser sa décoration intérieure, si épurée soit-elle. Un regard croisé sur votre mur réchauffe votre pièce à vivre, la berce de douceur, de mystère, ou la dynamise, selon son expression. Que le personnage représenté soit réel ou fictif, peu importe, l’intérêt est le regard porté sur l’individu et ce que vous voulez exprimer. « L’art, c’est le plus court chemin de l’homme à l’homme » (André Malraux).