Portrait d'artisan : Kaolin'e, ou l'art de sublimer la porcelaine
De Caroline à Kaolin'e, en passant par le kaolin, voici l'histoire d'une jeune femme éprise du travail de la porcelaine
Agnès Carpentier
12 février 2018
Contributrice HOUZZ. Journaliste.
Établie en Sologne, près de Cheverny, Caroline Peltier travaille la porcelaine sans relâche depuis dix ans. De sa persévérance a découlé sa maîtrise rare dans l’art de façonner des pièces uniques au tour. Arts de la table, objets décoratifs : ces pièces aussi blanches que légères, aux motifs tout en délicatesse, lui ont valu sa place parmi les meilleurs artisans d’art de France. Deux fois par an, la jeune femme expose ses productions contemporaines sur le salon Maison&Objet, l’incontournable grand-messe de l’univers déco/design, et a même participé l’an passé au salon ICFF (High End Luxury Furniture Fair) à New York. Aujourd’hui, elle nous parle à cœur ouvert de son parcours, de sa passion, de ses secrets de fabrication.
Comment avez-vous eu le déclic pour votre métier de céramiste porcelaine ?
Petite, je dessinais beaucoup, pour moi, comme ma mère d’ailleurs. Aussi loin qu’il m’en souvienne, j’ai toujours désiré faire un métier manuel et mes parents m’ont toujours soutenue dans cette voie. Ils m’emmenaient souvent voir des expositions de métiers d’art : potiers, verriers, menuisiers. L’été de mes 16 ans, nous sommes partis en vacances dans le Lot et ma mère m’a proposé de faire un stage chez une décoratrice de faïence. Ce fut le déclic. J’ai passé une semaine à apprendre à décorer des pièces à la main, à contempler la magie des émaux dont la couleur change au four. Je suis rentrée en Picardie avec le désir de faire ce métier.
Petite, je dessinais beaucoup, pour moi, comme ma mère d’ailleurs. Aussi loin qu’il m’en souvienne, j’ai toujours désiré faire un métier manuel et mes parents m’ont toujours soutenue dans cette voie. Ils m’emmenaient souvent voir des expositions de métiers d’art : potiers, verriers, menuisiers. L’été de mes 16 ans, nous sommes partis en vacances dans le Lot et ma mère m’a proposé de faire un stage chez une décoratrice de faïence. Ce fut le déclic. J’ai passé une semaine à apprendre à décorer des pièces à la main, à contempler la magie des émaux dont la couleur change au four. Je suis rentrée en Picardie avec le désir de faire ce métier.
Comment vous êtes-vous formée ?
J’ai passé un bac littéraire et artistique, puis je suis entrée en fac d’arts plastiques à Tourcoing, une formation qui m’a beaucoup intéressée. Après ma licence, comme je ne souhaitais pas devenir professeur, j’ai cherché un apprentissage pour devenir décoratrice sur céramique. J’ai déménagé dans le Sud pour intégrer l’école de céramique d’Aubagne et j’ai trouvé un apprentissage à Valbonne, à l’atelier Barocco, où j’ai été formée par deux maîtres talentueux, Jacques Massard et Richard Tarone. Ils travaillaient la faïence, l’une des trois terres utilisées par les céramistes avec le grès et la porcelaine. Et ils la vernissaient avec des couleurs vives, surtout du jaune, la décoraient des motifs de citrons ou d’olives, typiques du style Vallauris et de la Provence. L’un était tourneur, l’autre décorateur, ils se complétaient parfaitement. Après le CAP de décoratrice sur céramique, j’ai souhaité faire un second CAP, celui de tourneur en céramique.
J’ai passé un bac littéraire et artistique, puis je suis entrée en fac d’arts plastiques à Tourcoing, une formation qui m’a beaucoup intéressée. Après ma licence, comme je ne souhaitais pas devenir professeur, j’ai cherché un apprentissage pour devenir décoratrice sur céramique. J’ai déménagé dans le Sud pour intégrer l’école de céramique d’Aubagne et j’ai trouvé un apprentissage à Valbonne, à l’atelier Barocco, où j’ai été formée par deux maîtres talentueux, Jacques Massard et Richard Tarone. Ils travaillaient la faïence, l’une des trois terres utilisées par les céramistes avec le grès et la porcelaine. Et ils la vernissaient avec des couleurs vives, surtout du jaune, la décoraient des motifs de citrons ou d’olives, typiques du style Vallauris et de la Provence. L’un était tourneur, l’autre décorateur, ils se complétaient parfaitement. Après le CAP de décoratrice sur céramique, j’ai souhaité faire un second CAP, celui de tourneur en céramique.
Qu’est-ce qui a déterminé le choix de votre matière de prédilection, la porcelaine ?
Mes maîtres laissaient aux apprentis l’accès à l’atelier le soir et nous faisions nos petits essais. Très vite, j’ai aimé travailler la porcelaine, qui contient beaucoup de silice et qui, de ce fait, a la particularité d’être translucide. Cette terre si blanche, si fine et résistante à la fois et surtout ce côté translucide me fascinaient. À l’école d’Aubagne où je passais mon CAP, mes professeurs m’ont présentée au concours des meilleurs apprentis de France. J’ai passé la semaine où mes maîtres étaient partis exposer à Maison&Objet à façonner les croquis et les deux pièces identiques que je devais présenter. La semaine où j’ai obtenu mon CAP, j’ai appris que j’avais aussi gagné la médaille d’or du concours.
Quand je me suis lancée après ma formation, j’ai choisi de ne travailler que la porcelaine. C’est d’ailleurs elle qui a inspiré le nom de mon atelier : Kaolin’e. C’est un jeu de mot entre mon prénom, Caroline, et le kaolin, une argile blanche qui est le principal composant de la porcelaine et qui lui lègue cette blancheur si particulière.
Mes maîtres laissaient aux apprentis l’accès à l’atelier le soir et nous faisions nos petits essais. Très vite, j’ai aimé travailler la porcelaine, qui contient beaucoup de silice et qui, de ce fait, a la particularité d’être translucide. Cette terre si blanche, si fine et résistante à la fois et surtout ce côté translucide me fascinaient. À l’école d’Aubagne où je passais mon CAP, mes professeurs m’ont présentée au concours des meilleurs apprentis de France. J’ai passé la semaine où mes maîtres étaient partis exposer à Maison&Objet à façonner les croquis et les deux pièces identiques que je devais présenter. La semaine où j’ai obtenu mon CAP, j’ai appris que j’avais aussi gagné la médaille d’or du concours.
Quand je me suis lancée après ma formation, j’ai choisi de ne travailler que la porcelaine. C’est d’ailleurs elle qui a inspiré le nom de mon atelier : Kaolin’e. C’est un jeu de mot entre mon prénom, Caroline, et le kaolin, une argile blanche qui est le principal composant de la porcelaine et qui lui lègue cette blancheur si particulière.
Comment travaillez-vous la porcelaine ?
La plupart du temps, les artisans qui travaillent la porcelaine la coulent dans un moule. Mais moi, je la façonne au tour, selon la technique que j’ai apprise pendant mon apprentissage. Il était important pour moi de travailler selon mes repères et j’ai besoin de ce contact manuel avec la terre que je malaxe.
La porcelaine est une matière plus molle, car elle contient plus d’eau que les autres terres. Et la pièce finie réduit de 20 % à la cuisson. On dit également de la porcelaine qu’elle a une mémoire. Quand elle est tournée, elle prend parfois une certaine forme non souhaitée. On tente de la corriger et on croit que ça va passer, mais lorsqu’on met la pièce au four, elle reprend cette forme… D’autres défauts peuvent apparaître à la cuisson : fentes, bulles, taches. Depuis dix ans, j’ai développé mes petites astuces pour amener là où je veux cette matière parfois récalcitrante.
La plupart du temps, les artisans qui travaillent la porcelaine la coulent dans un moule. Mais moi, je la façonne au tour, selon la technique que j’ai apprise pendant mon apprentissage. Il était important pour moi de travailler selon mes repères et j’ai besoin de ce contact manuel avec la terre que je malaxe.
La porcelaine est une matière plus molle, car elle contient plus d’eau que les autres terres. Et la pièce finie réduit de 20 % à la cuisson. On dit également de la porcelaine qu’elle a une mémoire. Quand elle est tournée, elle prend parfois une certaine forme non souhaitée. On tente de la corriger et on croit que ça va passer, mais lorsqu’on met la pièce au four, elle reprend cette forme… D’autres défauts peuvent apparaître à la cuisson : fentes, bulles, taches. Depuis dix ans, j’ai développé mes petites astuces pour amener là où je veux cette matière parfois récalcitrante.
Quels sont vos petits secrets de fabrication ?
Une fois que la pièce est façonnée sur le tour, je ne la saisis plus avec mes mains. Je place préalablement entre le tour et la galette de terre un carreau de faïence qui me permet de saisir la pièce et de la placer sur les étagères le temps qu’elle sèche. Puis je surveille le séchage avec minutie. La pièce peut mettre dix jours à sécher en hiver, à cause de l’humidité, à quelques heures en été. Je dois contrôler le séchage pour que les pièces ne craquellent pas. Certaines sont si fines qu’elles pourraient se déformer si le vent s’engouffrait dans l’atelier.
Ensuite pour affiner mes pièces, en particulier le pied, je les tournasse (on dit aussi tournase). Je les remets sur le tour, à l’envers, posées sur une pièce que l’on appelle un mandrin.
Puis, avec le tournassin, j’affine les pieds ou je le creuse, en fonction du rendu que je recherche. Les copeaux de terre se détachent et la porcelaine apparaît de plus en plus fine. L’étape la plus minutieuse est ensuite celle des motifs.
Une fois que la pièce est façonnée sur le tour, je ne la saisis plus avec mes mains. Je place préalablement entre le tour et la galette de terre un carreau de faïence qui me permet de saisir la pièce et de la placer sur les étagères le temps qu’elle sèche. Puis je surveille le séchage avec minutie. La pièce peut mettre dix jours à sécher en hiver, à cause de l’humidité, à quelques heures en été. Je dois contrôler le séchage pour que les pièces ne craquellent pas. Certaines sont si fines qu’elles pourraient se déformer si le vent s’engouffrait dans l’atelier.
Ensuite pour affiner mes pièces, en particulier le pied, je les tournasse (on dit aussi tournase). Je les remets sur le tour, à l’envers, posées sur une pièce que l’on appelle un mandrin.
Puis, avec le tournassin, j’affine les pieds ou je le creuse, en fonction du rendu que je recherche. Les copeaux de terre se détachent et la porcelaine apparaît de plus en plus fine. L’étape la plus minutieuse est ensuite celle des motifs.
Comment réalisez-vous les motifs sur vos pièces ?
Le décor blanc, ton sur ton, est ma marque de fabrique. Le blanc peut sembler plus facile, mais en réalité, c’est le contraire. Comme je n’émaille pas mes pièces à l’extérieur, que je crée le motif grâce à la matière elle-même, cela demande une maîtrise sans fard. Pour créer les motifs en creux, j’utilise la réserve, une technique artistique pratiquée aussi en aquarelle. J’applique au pinceau un liquide transparent en dessinant des motifs : c’est la réserve. Ce liquide caoutchouteux est étanche et me permet de passer une éponge humide sur la pièce pour retirer en douceur de la matière sur le pourtour, ce qui crée des motifs en creux, comme un bas-relief.
Au départ, j’utilisais du latex pour faire la réserve, mais il ne brûlait pas à la cuisson et il me fallait l’ôter avant de passer la pièce au four. À présent, j’utilise un vernis acrylique en phase aqueuse qui disparaît à la cuisson à 1300°, nécessaire pour la porcelaine.
Le décor blanc, ton sur ton, est ma marque de fabrique. Le blanc peut sembler plus facile, mais en réalité, c’est le contraire. Comme je n’émaille pas mes pièces à l’extérieur, que je crée le motif grâce à la matière elle-même, cela demande une maîtrise sans fard. Pour créer les motifs en creux, j’utilise la réserve, une technique artistique pratiquée aussi en aquarelle. J’applique au pinceau un liquide transparent en dessinant des motifs : c’est la réserve. Ce liquide caoutchouteux est étanche et me permet de passer une éponge humide sur la pièce pour retirer en douceur de la matière sur le pourtour, ce qui crée des motifs en creux, comme un bas-relief.
Au départ, j’utilisais du latex pour faire la réserve, mais il ne brûlait pas à la cuisson et il me fallait l’ôter avant de passer la pièce au four. À présent, j’utilise un vernis acrylique en phase aqueuse qui disparaît à la cuisson à 1300°, nécessaire pour la porcelaine.
Avec l’expérience, je me lance maintenant dans des pièces très compliquées qui nécessitent plusieurs passages de réserve successifs. Les motifs en creux semblent ainsi faire des strates. J’ai présenté cette année au salon Maison&Objet une coupe dont le motif ressemble aux courbes de niveaux d’une carte de montagne. Elle m’a demandé douze passages de réserve successifs, suivis de douze passages d’éponge.
Les dernières pièces que vous avez présentées, les miroirs, créent la rupture dans vos créations. Expliquez-nous ce tournant.
À mes débuts, fascinée par le côté translucide de la porcelaine, je faisais des photophores et des lampes. Mais j’ai dû faire réaliser un certificat pour les lampes, qui requièrent des normes strictes, et ce côté administratif m’a rebutée. Mes photophores sont devenus des tasses, puis on m’a commandé des assiettes. Les arts de la table auxquels j’avais été formée sont devenus une évidence pendant ces dix dernières années.
Il y a deux ans, je me suis laissée gagner par le côté décoratif du salon Maison&Objet et j’ai eu envie d’explorer des objets à suspendre au mur. Comme je fais partie du label Ateliers d’Art de France, je peux accéder à des formations et je suis allée au CNIFOP en Bourgogne pour apprendre à façonner un moule afin de réaliser les miroirs que j’avais imaginés.
À mes débuts, fascinée par le côté translucide de la porcelaine, je faisais des photophores et des lampes. Mais j’ai dû faire réaliser un certificat pour les lampes, qui requièrent des normes strictes, et ce côté administratif m’a rebutée. Mes photophores sont devenus des tasses, puis on m’a commandé des assiettes. Les arts de la table auxquels j’avais été formée sont devenus une évidence pendant ces dix dernières années.
Il y a deux ans, je me suis laissée gagner par le côté décoratif du salon Maison&Objet et j’ai eu envie d’explorer des objets à suspendre au mur. Comme je fais partie du label Ateliers d’Art de France, je peux accéder à des formations et je suis allée au CNIFOP en Bourgogne pour apprendre à façonner un moule afin de réaliser les miroirs que j’avais imaginés.
J’ai également eu envie de travailler en plus grand format et d’y introduire des touches de couleur discrètes. En l’occurrence, j’ai appliqué sur les strates de fines lignes d’or au pinceau, ce qui requiert un geste parfait. Avant la cuisson, l’or est rouge écarlate. Puis, avec la magie du four, il prend sa couleur dorée.
Quelle est votre pièce préférée ?
C’est le poulpe. Pas exactement celui-là. Le tout premier que j’ai réalisé et qui avait quelques billes de verre violettes emprisonnées dans le corps. Cette pièce est née un jour où je n’avais pas de commandes et où j’ai retrouvé un vieux croquis de poulpe que j’avais dessiné. J’ai eu envie de m’amuser, de quitter le côté toujours « clean » et sérieux des arts de la table. Je voulais sortir d’une certaine routine, exprimer plus de folie. Cette pièce explorait plusieurs techniques à la fois : le tournage, le modelage et la sculpture. La toute première pièce, je l’ai exposée à une session de Maison&Objet et je l’ai vendue tout de suite. Depuis, j’en ai refait plusieurs, dont celui-ci.
C’est le poulpe. Pas exactement celui-là. Le tout premier que j’ai réalisé et qui avait quelques billes de verre violettes emprisonnées dans le corps. Cette pièce est née un jour où je n’avais pas de commandes et où j’ai retrouvé un vieux croquis de poulpe que j’avais dessiné. J’ai eu envie de m’amuser, de quitter le côté toujours « clean » et sérieux des arts de la table. Je voulais sortir d’une certaine routine, exprimer plus de folie. Cette pièce explorait plusieurs techniques à la fois : le tournage, le modelage et la sculpture. La toute première pièce, je l’ai exposée à une session de Maison&Objet et je l’ai vendue tout de suite. Depuis, j’en ai refait plusieurs, dont celui-ci.
Comment envisagez-vous votre avenir ?
J’ai toujours dit que j’envisagerai autre chose après les arts de la table, quand j’aurais été au bout de mon art. Aujourd’hui, je sens que c’est le moment, même si je ne vais pas cesser de créer des tasses, assiettes, vases, pas tout de suite du moins. J’ai envie de plus grands formats et aussi de continuer à explorer les décorations murales. Je vais également me mettre à expérimenter davantage la couleur, toujours en touches discrètes. J’en ai toujours eu envie, mais je ne savais pas exactement où la placer pour qu’elle rehausse mes pièces. Aujourd’hui, je me sens prête. Je ne vais pas cesser de tourner mes pièces au profit du moulage, car mouler d’aussi grosses pièces que mes miroirs est très physique. J’ai besoin de tourner et de toucher la matière. C’est ma formation et mon identité, je ne veux pas les perdre.
J’ai toujours dit que j’envisagerai autre chose après les arts de la table, quand j’aurais été au bout de mon art. Aujourd’hui, je sens que c’est le moment, même si je ne vais pas cesser de créer des tasses, assiettes, vases, pas tout de suite du moins. J’ai envie de plus grands formats et aussi de continuer à explorer les décorations murales. Je vais également me mettre à expérimenter davantage la couleur, toujours en touches discrètes. J’en ai toujours eu envie, mais je ne savais pas exactement où la placer pour qu’elle rehausse mes pièces. Aujourd’hui, je me sens prête. Je ne vais pas cesser de tourner mes pièces au profit du moulage, car mouler d’aussi grosses pièces que mes miroirs est très physique. J’ai besoin de tourner et de toucher la matière. C’est ma formation et mon identité, je ne veux pas les perdre.
Que diriez-vous aux jeunes qui souhaiteraient marcher sur vos traces ?
J’ai souvent des stagiaires à l’atelier et je leur dis deux choses : de faire de bonnes écoles et de persévérer pour vivre leur passion. C’est un métier difficile, mais il y a beaucoup de possibilités. Pour en vivre, je n’ai pas hésité à multiplier les expériences : au départ, j’ai beaucoup fait les marchés de potiers, mais j’y laissais tous mes week-ends. Aujourd’hui, je vends aux particuliers et aux professionnels, notamment à travers le salon Maison&Objet. Je donne également des cours aux Beaux-Arts à Blois et je forme les adultes et les enfants à mon atelier. Il ne faut pas hésiter à s’éparpiller un peu en apparence pour se donner les moyens de s’adonner à sa passion.
ET VOUS ?
Que pensez-vous des réalisations de Caroline Peltier ?
Découvrez d’autres portraits d’artisan
J’ai souvent des stagiaires à l’atelier et je leur dis deux choses : de faire de bonnes écoles et de persévérer pour vivre leur passion. C’est un métier difficile, mais il y a beaucoup de possibilités. Pour en vivre, je n’ai pas hésité à multiplier les expériences : au départ, j’ai beaucoup fait les marchés de potiers, mais j’y laissais tous mes week-ends. Aujourd’hui, je vends aux particuliers et aux professionnels, notamment à travers le salon Maison&Objet. Je donne également des cours aux Beaux-Arts à Blois et je forme les adultes et les enfants à mon atelier. Il ne faut pas hésiter à s’éparpiller un peu en apparence pour se donner les moyens de s’adonner à sa passion.
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Merci Brigeou ! Moi aussi j'ai eu plaisir à découvrir le talent de Caroline et suis très admirative de son perfectionnisme. Une belle leçon de travail et de vie.
Merci à Agnès Carpentier.
Enfin ... elle me fait découvrir quelqu'un qui sublime la Porcelaine !
J'adore les Vases, le Miroir et le reste .
Trop souvent ... la porcelaine que l'on trouve est moche ... vieillotte !
Je suis d'un "pays de la porcelaine" - donc je connais un peu :-) - et on "tombe" sur du Blanc classique ou du "trop" décoré !
C'est le reproche que l'on peut malheureusement faire à nos "Porcelainiers" qui s'étonnent après ...
Encore Merci pour cet Article et Bravo à Caroline Peltier.
Mimi sa Poulpe dans laquelle je glisserais bien quelques petites Anémones.
@Mie > Merci pour votre commentaire :)