Portrait : Eero Saarinen, cet autre grand du courant moderniste
C'est en tant que moderniste que l'Américain Eero Saarinen a profondément marqué l'histoire du design au XXe. Et avec sa fameuse Tulip !
Né en Finlande en 1910, Eero Saarinen a toujours baigné dans l’univers de l’art, et de l’architecture en particulier. En effet, il a évolué aux côtés d’une mère créatrice (architecte, photographe, designer textile) et d’un père, Eliel Saarinen, qui n’était autre que l’un des plus grands architectes finlandais de sa génération. Avec sa famille, il émigre aux États-Unis en 1923. C’est donc en Amérique qu’il fait ses premiers pas dans l’architecture, se formant auprès de son père dès l’adolescence, en commençant par suivre ses cours. S’en suivent une année d’étude de la sculpture à Paris en 1929, puis l’intégration d’un programme d’étude de l’architecture à l’université de Yale dès l’année suivante. De retour au Michigan en 1934, il y enseigne à l’Académie d’Art de Cranbrook (dont son père est le directeur), commence à dessiner des meubles et à collaborer avec son père sur certains chantiers. Sur place, il fait des rencontres on ne peut plus porteuses. Il se lie notamment d’amitié avec un autre grand du design moderniste, Charles Eames, qui est aussi engagé que lui pour l’invention de nouveaux procédés de fabrication et la recherche de nouvelles formes, plus organiques. Mais il se rapproche encore de Florence Knoll, qui va éditer ses meubles à partir de 1948.
Décédé prématurément en 1961, Eero Saarinen a néanmoins laissé derrière lui une œuvre majeure, dont l’une des collections les plus emblématiques est la Pedestal (comprenant chaises, tables et tabouret Tulip).
Décédé prématurément en 1961, Eero Saarinen a néanmoins laissé derrière lui une œuvre majeure, dont l’une des collections les plus emblématiques est la Pedestal (comprenant chaises, tables et tabouret Tulip).
1957 : chaise Executive
Cette célèbre et sublime chaise se décline en plusieurs finitions (tissus ou cuirs pour l’assise, métal ou bois pour le piètement) mais encore en version fauteuil, avec accoudoirs. C’est un petit bijou du design organique moderniste, dont la forme sculpturale mais évidente et pure, avait de quoi révolutionner à elle seule une certaine vision de l’art de (bien) vivre dans un bureau.
Cette célèbre et sublime chaise se décline en plusieurs finitions (tissus ou cuirs pour l’assise, métal ou bois pour le piètement) mais encore en version fauteuil, avec accoudoirs. C’est un petit bijou du design organique moderniste, dont la forme sculpturale mais évidente et pure, avait de quoi révolutionner à elle seule une certaine vision de l’art de (bien) vivre dans un bureau.
1953-1958 : Table Tulip
Eero Saarinen a imaginé la collection Pedestal en partant du constat qu’il y avait beaucoup trop de pieds sous une chaise, lesquels étaient aussi inesthétiques qu’inconfortables. Pendant cinq ans et en faisant à la fois appel au sculpteur et à l’architecte en lui, il a cherché comment parvenir à cette collection forte et innovante, que Knoll a finalement éditée une fois mise au point, soit en 1958.
Tout est donc parti de cette table devenue iconique, constituée d’un plateau en stratifié, en marbre ou en bois, reposant sur un seul pied. Laquelle se décline en différentes tailles et formes (ovale ou ronde), pour faire aussi bien table de cuisine, que table de salle à manger ou guéridon de salon.
Eero Saarinen a imaginé la collection Pedestal en partant du constat qu’il y avait beaucoup trop de pieds sous une chaise, lesquels étaient aussi inesthétiques qu’inconfortables. Pendant cinq ans et en faisant à la fois appel au sculpteur et à l’architecte en lui, il a cherché comment parvenir à cette collection forte et innovante, que Knoll a finalement éditée une fois mise au point, soit en 1958.
Tout est donc parti de cette table devenue iconique, constituée d’un plateau en stratifié, en marbre ou en bois, reposant sur un seul pied. Laquelle se décline en différentes tailles et formes (ovale ou ronde), pour faire aussi bien table de cuisine, que table de salle à manger ou guéridon de salon.
Astuce : si vous optez pour des éléments Tulip issus de la série Pedestal, on vous conseille de ne pas hésiter à les associer à d’autres classiques du design moderniste, comme ce tabouret Barcelona de Ludwig Mies Van Der Rohe, par exemple.
1958 : Chaises Tulip
Pour l’accompagner, le designer a imaginé la chaise Tulip, bousculant les codes de tout ce qu’on pensait connaître en matière de création d’une chaise et d’une table.
Et ce, en déployant une approche holistique des formes, aussi résolument pratique qu’infiniment esthétique.
Pour l’accompagner, le designer a imaginé la chaise Tulip, bousculant les codes de tout ce qu’on pensait connaître en matière de création d’une chaise et d’une table.
Et ce, en déployant une approche holistique des formes, aussi résolument pratique qu’infiniment esthétique.
1957 : Tabouret Tulip
Et pour que la collection soit complète, Eero Saarinen a donné un petit tabouret Tulip à sa série Pedestal. Un tabouret dont la ligne incarne l’essence de la collection, en s’imposant comme une version miniature de la table.
Lire aussi :
Portrait : Tom Dixon, designer rock
Portrait : Erwan & Ronan Bouroullec, entre nature et découvertes
Portrait : Philippe Starck, designer engagé
Portrait : Marcel Wanders ou l’art de dramatiser
Portrait : Ron Arad, vers l’infini et au-delà…
Portrait : Patricia Urquiola ou l’art du raffinement
Portrait : Isamu Noguchi, designer artiste
Portrait : L’influence de George Nelson au tournant du XXe siècle
Charles Eames, portrait de l’un des plus grands designers du XXe siècle
Découvrez d’autres portraits
Et pour que la collection soit complète, Eero Saarinen a donné un petit tabouret Tulip à sa série Pedestal. Un tabouret dont la ligne incarne l’essence de la collection, en s’imposant comme une version miniature de la table.
Lire aussi :
Portrait : Tom Dixon, designer rock
Portrait : Erwan & Ronan Bouroullec, entre nature et découvertes
Portrait : Philippe Starck, designer engagé
Portrait : Marcel Wanders ou l’art de dramatiser
Portrait : Ron Arad, vers l’infini et au-delà…
Portrait : Patricia Urquiola ou l’art du raffinement
Portrait : Isamu Noguchi, designer artiste
Portrait : L’influence de George Nelson au tournant du XXe siècle
Charles Eames, portrait de l’un des plus grands designers du XXe siècle
Découvrez d’autres portraits
Ce fauteuil - composé d’une coque en mousse préformée renforcée de fibre de verre et de coussins garnis de mousse de polyester, reposant sur un piètement chromé d’une extrême finesse - a été imaginé par Eero Saarinen à la demande de Florence Knoll. Il lui a donc proposé la chaise Womb, élégante et confortable à la fois, dans laquelle se lover comme dans un cocon. Son repose-pied Ottoman assorti affiche un design encore plus épuré que la chaise Womb, qu’il accompagne à la perfection.