Portrait : Gae Aulenti, entre modernisme, grâce et poésie
Arrêt en images, sur une sélection d'œuvres du designer de la célèbre lampe Pipistrello !
Disparue il y a presque trois ans, l’italienne Gaetana Aulenti, dite Gae Aulenti, compte parmi les plus grands designers italiens de renommée internationale. Très complète, elle s’est tout autant démarquée comme architecte et architecte d’intérieur qu’en tant que théoricienne, enseignante et designer. Elle a signé un certain nombre d’objets devenus emblématiques du design du XXᵉ siècle, à l’image de sa célèbre lampe Pipistrello.
En France, on lui doit notamment la transformation de la gare d’Orsay en grand musée dédié aux œuvres de la fin du XIXᵉ et du XXᵉ siècle. Elle est encore intervenue dans les années 80, pour la refonte de l’architecture intérieure des salles du Centre Pompidou. Des réalisations qui lui valent d’être faite chevalier de la Légion d’honneur par François Mitterrand en 1987.
Côté design, elle a été la directrice artistique de FontanaArte de 1979 à 1996, éditant une pléthore de best-sellers et se livrant pour l’occasion à des collaborations fructueuses. Comme celle qui la vit cosigner l’iconique lampe de verre Parola avec Piero Castiglioni en 1980.
En France, on lui doit notamment la transformation de la gare d’Orsay en grand musée dédié aux œuvres de la fin du XIXᵉ et du XXᵉ siècle. Elle est encore intervenue dans les années 80, pour la refonte de l’architecture intérieure des salles du Centre Pompidou. Des réalisations qui lui valent d’être faite chevalier de la Légion d’honneur par François Mitterrand en 1987.
Côté design, elle a été la directrice artistique de FontanaArte de 1979 à 1996, éditant une pléthore de best-sellers et se livrant pour l’occasion à des collaborations fructueuses. Comme celle qui la vit cosigner l’iconique lampe de verre Parola avec Piero Castiglioni en 1980.
1963 : Chaises longues Locus Solus
Gae Aulenti a imaginé ces deux chaises longues en acier tubulaire et tissu, en même temps qu’une table, quatre fauteuils assortis et un repose-pieds. Un ensemble dont le design se situe à la frontière entre modernisme organique et décontraction bohème chic.
Gae Aulenti a imaginé ces deux chaises longues en acier tubulaire et tissu, en même temps qu’une table, quatre fauteuils assortis et un repose-pieds. Un ensemble dont le design se situe à la frontière entre modernisme organique et décontraction bohème chic.
1965 : La lampe Pipistrello
En italien, « pipistrello » signifie chauve-souris… Un nom que cette lampe doit à son chapeau étonnant. Son allure paradoxalement audacieuse et passe-partout a permis à ce modèle – en méthacrylate opalin blanc avec piétement en métal laqué – de devenir l’un des best-sellers du XXᵉ siècle. Un luminaire qui convient aussi bien à même le sol que sur une table, un guéridon ou un bureau.
En italien, « pipistrello » signifie chauve-souris… Un nom que cette lampe doit à son chapeau étonnant. Son allure paradoxalement audacieuse et passe-partout a permis à ce modèle – en méthacrylate opalin blanc avec piétement en métal laqué – de devenir l’un des best-sellers du XXᵉ siècle. Un luminaire qui convient aussi bien à même le sol que sur une table, un guéridon ou un bureau.
1975 : Lampe Patroclo
Entre masculin et féminin, elle fait véritablement office de sculpture. Constituée d’un corps en verre soufflé avec diffuseur, recouvert d’une armature métallique, aux motifs rhomboïdaux et irréguliers, Patroclo est le résultat d’une alliance subtile entre la rigidité du métal et la fragilité du verre.
Entre masculin et féminin, elle fait véritablement office de sculpture. Constituée d’un corps en verre soufflé avec diffuseur, recouvert d’une armature métallique, aux motifs rhomboïdaux et irréguliers, Patroclo est le résultat d’une alliance subtile entre la rigidité du métal et la fragilité du verre.
1980 : Tavolo con ruote
Encore et toujours tendance, cette table basse au design décalé se fait aussi facilement une place dans un salon bohème que dans un décor ultra-minimaliste ou industriel. Elle se compose d’un simple plateau de verre trempé posé sur quatre roulettes de caoutchouc.Son élégance, tient à son extrême simplicité, entre la découpe rigoureuse et pure d’un carré en verre trempé et ses roulettes d’inspiration industrielle, qui lui confèrent un esprit récup’ et malicieux.
Encore et toujours tendance, cette table basse au design décalé se fait aussi facilement une place dans un salon bohème que dans un décor ultra-minimaliste ou industriel. Elle se compose d’un simple plateau de verre trempé posé sur quatre roulettes de caoutchouc.Son élégance, tient à son extrême simplicité, entre la découpe rigoureuse et pure d’un carré en verre trempé et ses roulettes d’inspiration industrielle, qui lui confèrent un esprit récup’ et malicieux.
1993 : Table tour
S’inscrivant dans la droite ligne de la table basse sur roulettes de Gae Aulenti, la Table tour est carrément montée sur quatre roues, toujours en caoutchouc… Mais grandes et fines en version bicyclette ! Délicieusement insolite, elle se compose d’un plateau en verre trempé biseauté, relié à ses quatre roues via quatre fourches en acier chromé. Une pure merveille, aussi épurée que décalée !
ET VOUS ?
Connaissiez-vous Gae Aulenti ?
Lire aussi :
Portrait : Ingo Maurer, le maître de la lumière
Portrait : Alvar Aalto, un père fondateur pour le design organique
Portrait : Eileen Gray, figure emblématique de la Belle Époque
Portrait : Charlotte Perriand, designer humaniste
Portrait : Tom Dixon, designer rock
Portrait : Erwan & Ronan Bouroullec, entre nature et découvertes
Portrait : Philippe Starck, designer engagé
Portrait : Ron Arad, vers l’infini et au-delà…
Portrait : Patricia Urquiola ou l’art du raffinement
Portrait : Isamu Noguchi, designer artiste
Portrait : L’influence de George Nelson au tournant du XXe siècle
Portrait : L’élégante simplicité de Florence Knoll
Découvrez d’autres portraits
Découvrez des portraits d’artisans
S’inscrivant dans la droite ligne de la table basse sur roulettes de Gae Aulenti, la Table tour est carrément montée sur quatre roues, toujours en caoutchouc… Mais grandes et fines en version bicyclette ! Délicieusement insolite, elle se compose d’un plateau en verre trempé biseauté, relié à ses quatre roues via quatre fourches en acier chromé. Une pure merveille, aussi épurée que décalée !
ET VOUS ?
Connaissiez-vous Gae Aulenti ?
Lire aussi :
Portrait : Ingo Maurer, le maître de la lumière
Portrait : Alvar Aalto, un père fondateur pour le design organique
Portrait : Eileen Gray, figure emblématique de la Belle Époque
Portrait : Charlotte Perriand, designer humaniste
Portrait : Tom Dixon, designer rock
Portrait : Erwan & Ronan Bouroullec, entre nature et découvertes
Portrait : Philippe Starck, designer engagé
Portrait : Ron Arad, vers l’infini et au-delà…
Portrait : Patricia Urquiola ou l’art du raffinement
Portrait : Isamu Noguchi, designer artiste
Portrait : L’influence de George Nelson au tournant du XXe siècle
Portrait : L’élégante simplicité de Florence Knoll
Découvrez d’autres portraits
Découvrez des portraits d’artisans
« Je n’ai jamais pensé à une lampe en termes de techniques d’éclairage ou comme une machine à produire de la lumière, mais comme à une forme s’inscrivant dans une relation harmonieuse avec le contexte pour lequel elle est créée. » Ce propos de Gae Aulenti est parfaitement illustré par le design féminin, ludique et poétique de cette lampe de table.
La silhouette subtile et géométrique tout en rondeurs souligne la multifonctionnalité d’un objet qui fait à la fois vase et lampe de table.