Professionnels, 7 conseils pour faire face au reconfinement
Si les chantiers se poursuivent, quelles sont les difficultés engendrées par le reconfinement et comment y faire face ?
Le premier confinement avait imposé l’arrêt total des chantiers pendant plusieurs semaines, non sans conséquences lourdes pour les professionnels de la maison. Nécessaires d’un point de vue sanitaire, les nouvelles restrictions liées au reconfinement sont néanmoins plus souples que celles prises au mois de mars et permettent aux professionnels de maintenir leur activité. Si les travaux se poursuivent, même chez les particuliers, des difficultés sont toutefois à anticiper. La rédaction a contacté des professionnels pour savoir de quelle manière ils comptaient faire face à cette nouvelle situation inédite. Mieux préparés qu’en début d’année, ils partagent avec nous leurs conseils.
Limiter les intermédiaires
Pour gagner en rapidité et éviter les délais rallongés, l’architecte d’intérieur Emilie Perruchet, d’Aparté Conseils, conseille aussi de limiter les intermédiaires. « J’essaie de développer au maximum mon réseau pour être en mesure de passer le plus possible en direct avec les fournisseurs et autres partenaires, et ainsi d’éviter de perdre du temps avec des intermédiaires. Aujourd’hui, le moindre retard peut très vite s’amplifier si les étapes sont trop nombreuses. Il faut donc prendre le temps de développer un bon réseau ». La professionnelle est, par exemple, à la recherche d’un livreur particulier pour sa société afin de ne pas passer par les services de livraison des fournisseurs, actuellement surchargés.
Pour gagner en rapidité et éviter les délais rallongés, l’architecte d’intérieur Emilie Perruchet, d’Aparté Conseils, conseille aussi de limiter les intermédiaires. « J’essaie de développer au maximum mon réseau pour être en mesure de passer le plus possible en direct avec les fournisseurs et autres partenaires, et ainsi d’éviter de perdre du temps avec des intermédiaires. Aujourd’hui, le moindre retard peut très vite s’amplifier si les étapes sont trop nombreuses. Il faut donc prendre le temps de développer un bon réseau ». La professionnelle est, par exemple, à la recherche d’un livreur particulier pour sa société afin de ne pas passer par les services de livraison des fournisseurs, actuellement surchargés.
Faire preuve de psychologie et de patience
Entre inquiétude des clients et difficultés des fournisseurs et partenaires, en tant que professionnel, vous pouvez très vite vous retrouver dans une position délicate pendant ce reconfinement. C’est notamment le cas lorsqu’il faut annoncer de nouveaux retards à des propriétaires forcés, par exemple, de payer un loyer supplémentaire en attendant la livraison de leur chantier. L’architecte Margaux Carnevali, de Neva Architecture Intérieure conseille donc de s’armer de patience et de faire preuve de beaucoup de psychologie pour faire face à cette nouvelle épreuve : « Nous allons devoir faire le lien entre les fournisseurs, qui peuvent rencontrer des retards en raison de problèmes liés à la pandémie, et les clients, à qui il faudra annoncer ces retards. Ce rôle ne va pas être facile à jouer ». Face à cette situation, la professionnelle conseille d’être transparent et de dire la vérité aux clients, même si elle n’est pas facile à entendre et à dire. « Pour annoncer les mauvaises nouvelles, moi je préfère le téléphone car de toute manière les clients rappelleront quoi qu’il arrive. Il faut assumer et expliquer que ce n’est pas de notre faute », poursuit-elle.
Comment communiquer avec vos clients durant le confinement ?
Entre inquiétude des clients et difficultés des fournisseurs et partenaires, en tant que professionnel, vous pouvez très vite vous retrouver dans une position délicate pendant ce reconfinement. C’est notamment le cas lorsqu’il faut annoncer de nouveaux retards à des propriétaires forcés, par exemple, de payer un loyer supplémentaire en attendant la livraison de leur chantier. L’architecte Margaux Carnevali, de Neva Architecture Intérieure conseille donc de s’armer de patience et de faire preuve de beaucoup de psychologie pour faire face à cette nouvelle épreuve : « Nous allons devoir faire le lien entre les fournisseurs, qui peuvent rencontrer des retards en raison de problèmes liés à la pandémie, et les clients, à qui il faudra annoncer ces retards. Ce rôle ne va pas être facile à jouer ». Face à cette situation, la professionnelle conseille d’être transparent et de dire la vérité aux clients, même si elle n’est pas facile à entendre et à dire. « Pour annoncer les mauvaises nouvelles, moi je préfère le téléphone car de toute manière les clients rappelleront quoi qu’il arrive. Il faut assumer et expliquer que ce n’est pas de notre faute », poursuit-elle.
Comment communiquer avec vos clients durant le confinement ?
Protéger ses client et partenaires
En plus du strict respect des protocoles sanitaires sur les chantiers, au bureau et lors des réunions indispensables, la protection des clients et des partenaires passe par la limitation des contacts. C’est du moins ce que pense l’architecte d’intérieur Charlotte Fequet : « Nous maximisons les rendez-vous à distance pour éviter les contacts et protéger les clients et les ouvriers. C’est quelque chose que nous avions déjà mis en place lors du premier confinement. Depuis le mois de mars, les rendez-vous physiques que nous faisons doivent vraiment être nécessaires. S’il s’agit juste d’un document à présenter, nous l’envoyons par e-mail et nous prévoyons un appel en visio ». Face à cette pandémie, la digitalisation de la profession semble donc être la solution.
Covid-19 : L’heure de la digitalisation a sonné
En plus du strict respect des protocoles sanitaires sur les chantiers, au bureau et lors des réunions indispensables, la protection des clients et des partenaires passe par la limitation des contacts. C’est du moins ce que pense l’architecte d’intérieur Charlotte Fequet : « Nous maximisons les rendez-vous à distance pour éviter les contacts et protéger les clients et les ouvriers. C’est quelque chose que nous avions déjà mis en place lors du premier confinement. Depuis le mois de mars, les rendez-vous physiques que nous faisons doivent vraiment être nécessaires. S’il s’agit juste d’un document à présenter, nous l’envoyons par e-mail et nous prévoyons un appel en visio ». Face à cette pandémie, la digitalisation de la profession semble donc être la solution.
Covid-19 : L’heure de la digitalisation a sonné
C’est aussi ce que recommande Alexandra Teboul. « Nous faisons plus de présentations à distance. J’ai pris l’habitude d’envoyer les documents liés à la conception dans un e-mail avec une explication écrite, puis de prévoir un point en visio. Aussi pour mieux travailler à distance, il est essentiel que les clients nous fassent davantage confiance, notamment sur le choix des matériaux. En effet, pendant le confinement, ils ne pourront plus les toucher ou les voir en vrai car les showrooms sont fermés au public. »
Sachez que des outils peuvent vous aider à mieux travailler à distance. C’est le cas du nouveau logiciel Houzz Pro, avec lequel vous pouvez échanger plus facilement avec vos clients : en créant et envoyant des devis, pour obtenir leur accord directement en ligne ; en restant connectés avec eux grâce à un outil de messagerie intégré ; en faisant avancer plus rapidement vos projet grâce aux appels en visio ; ou encore en échangeant facilement vos fichiers avec les clients et en établissant un suivi simplifié, notamment des ordres de modification.
Houzz lance Houzz Pro, un logiciel de gestion pour les professionnels
Sachez que des outils peuvent vous aider à mieux travailler à distance. C’est le cas du nouveau logiciel Houzz Pro, avec lequel vous pouvez échanger plus facilement avec vos clients : en créant et envoyant des devis, pour obtenir leur accord directement en ligne ; en restant connectés avec eux grâce à un outil de messagerie intégré ; en faisant avancer plus rapidement vos projet grâce aux appels en visio ; ou encore en échangeant facilement vos fichiers avec les clients et en établissant un suivi simplifié, notamment des ordres de modification.
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Être solidaire
En pleine pandémie, les particuliers semblent se recentrer sur leur intérieur, générant une plus forte demande pour les professionnels comme nous le constations dans notre article. Pour Stéphanie Romon, d’Expression Architecte Intérieur, cette période est donc l’opportunité de faire preuve de solidarité au sein de la profession. « Quand mon activité a repris à la fin du premier confinement avec l’arrivée de nouvelles demandes, je me suis dit que je devais dire oui à toutes les demandes même si je ne savais pas si j’allais pouvoir tout faire. L’idée était de tout prendre et de prioriser ensuite les chantiers, quitte à traiter les moins urgents plus tard ou à me faire aider par des confrères et partager le travail, plutôt que de les considérer comme des concurrents. J’ai par exemple accepté une demande qui concerne plus de la déco et j’ai demandé à une boutique de déco si on pouvait réaliser le dossier ensemble. Au vu de la conjoncture, ma proposition a été très bien acceptée », raconte la pro. Partager son carnet de commande, s’il est trop rempli, avec d’autres qui ont moins demandes est une solution particulièrement bien adaptée à la situation actuelle.
En pleine pandémie, les particuliers semblent se recentrer sur leur intérieur, générant une plus forte demande pour les professionnels comme nous le constations dans notre article. Pour Stéphanie Romon, d’Expression Architecte Intérieur, cette période est donc l’opportunité de faire preuve de solidarité au sein de la profession. « Quand mon activité a repris à la fin du premier confinement avec l’arrivée de nouvelles demandes, je me suis dit que je devais dire oui à toutes les demandes même si je ne savais pas si j’allais pouvoir tout faire. L’idée était de tout prendre et de prioriser ensuite les chantiers, quitte à traiter les moins urgents plus tard ou à me faire aider par des confrères et partager le travail, plutôt que de les considérer comme des concurrents. J’ai par exemple accepté une demande qui concerne plus de la déco et j’ai demandé à une boutique de déco si on pouvait réaliser le dossier ensemble. Au vu de la conjoncture, ma proposition a été très bien acceptée », raconte la pro. Partager son carnet de commande, s’il est trop rempli, avec d’autres qui ont moins demandes est une solution particulièrement bien adaptée à la situation actuelle.
Se réinventer
Si la demande ne faiblit pas, se sont les retards qui sont à l’origine des principales difficultés rencontrées actuellement par les professionnels. En effet, l’arrêt total des chantiers lors du premier confinement a rallongé les délais à tel point que la plupart des professionnels n’était encore parvenue à rattraper ses retards à l’aube du second confinement. Cela pose parfois des problèmes en termes de trésorerie, alors que le travail prend plus de temps mais que l’argent ne rentre pas forcément plus. Margaux Carnevali pense donc que les professionnels doivent se réinventer pour faire face à cette nouvelle difficulté : « Il faut développer de nouvelles formules à distance et penser les livraisons de projets différemment, même si cela n’est pas simple et doit être adapté au cas par cas. »
Le coaching déco à l’heure du confinement
Si la demande ne faiblit pas, se sont les retards qui sont à l’origine des principales difficultés rencontrées actuellement par les professionnels. En effet, l’arrêt total des chantiers lors du premier confinement a rallongé les délais à tel point que la plupart des professionnels n’était encore parvenue à rattraper ses retards à l’aube du second confinement. Cela pose parfois des problèmes en termes de trésorerie, alors que le travail prend plus de temps mais que l’argent ne rentre pas forcément plus. Margaux Carnevali pense donc que les professionnels doivent se réinventer pour faire face à cette nouvelle difficulté : « Il faut développer de nouvelles formules à distance et penser les livraisons de projets différemment, même si cela n’est pas simple et doit être adapté au cas par cas. »
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Garder son sang-froid
Enfin, l’essentiel en cette période selon l’architecte d’intérieur Anne Azoulay, de Decor Interieur, est de rester le plus calme et concentré possible. « J’entends déjà les gens s’énerver ou être trop défaitistes, mais je pense que nous devons garder notre sang froid car c’est vraiment ce que les clients attendent de nous. Nous devons essayer de nous adapter du mieux possible aux circonstances même si cela est difficile. »
ET VOUS ?
Comment faites-vous face au reconfinement ?
Retrouvez tous nos articles pour faire face aux difficultés liées à la pandémie dans notre rubrique Résilience
Enfin, l’essentiel en cette période selon l’architecte d’intérieur Anne Azoulay, de Decor Interieur, est de rester le plus calme et concentré possible. « J’entends déjà les gens s’énerver ou être trop défaitistes, mais je pense que nous devons garder notre sang froid car c’est vraiment ce que les clients attendent de nous. Nous devons essayer de nous adapter du mieux possible aux circonstances même si cela est difficile. »
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Si les chantiers se poursuivent pendant le reconfinement, au moins tant que des mesures plus restrictives ne sont pas prises, des retards sont à anticiper en ce qui concerne l’acheminement des fournitures, matériaux comme meubles et accessoires. L’architecte d’intérieur Alexandra Teboul, d’InDé - créateurs d’identités, suggère donc d’être plus réactif et d’anticiper les commandes pour compenser les retards éventuels : « Je vais essayer de faire la conception plus rapidement pour pouvoir passer toutes les commandes plus vite. Je vais aussi essayer de faire le maximum au cours des 15 premiers jours de ce reconfinement car on ne sait pas quelles mesures vont être prises ensuite ».
La maître d’œuvre Carina Nahmani, de Qualirenovation, essaie également d’anticiper et de faire ses achats le plus tôt possible pour compenser les délais de livraison plus longs. Elle se veut toutefois rassurante en ce qui concerne ses chantiers : « Nous ne serons pas impactés comme lors du premier confinement. Les plateformes ont eu le temps de s’organiser et nous avons appris une nouvelle manière de travailler avec le premier confinement. Nous sommes mieux organisés et préparés ».