Développement durable
Quelles bonnes résolutions pour 2021 dans les intérieurs ?
Tous les sujets phares que nous devrions aborder cette année résumés à travers 8 bonnes résolutions pour 2021
L’année 2020 est terminée et nombreux diront que ce n’est pas trop tôt ! Tous les espoirs se portent aujourd’hui sur 2021, attendue comme l’année salvatrice des épreuves traversées au cours des douze derniers mois. Cela ne devrait toutefois pas se faire sans quelques efforts et à nous de changer sans attendre ce que nous pouvons à notre échelle, à commencer par nos maisons. La rédaction a donc décidé de vous présenter ses bonnes résolutions 2021 pour les intérieurs, aidée par les témoignages de plusieurs professionnels.
2. Soigner la qualité de l’air intérieur
Ce qui nous mène tout naturellement à notre second point, qui concerne tout particulièrement la qualité de l’air intérieur. Nous avons réellement pris conscience de son importance au cours des dernières années et disposons désormais des outils nécessaires pour la soigner. Alors, n’attendons plus pour agir en ventilant correctement nos intérieurs, mais aussi en utilisant des matériaux qui ne polluent pas.
« Pendant des années, les matériaux sains ne se composaient que de quelques peintures haut de gamme. Aujourd’hui, de plus en plus de marques accessibles se lancent dans le domaine. Le marché est prêt et se développe énormément. », pense notamment l’architecte d’intérieur Mayssa El Fakir, de l’agence Ouvrage. « En utilisant des produits sains dans la construction et la rénovation, on réduit entre autres l’émission de formaldéhyde, connu pour ses effets irritants », complète Tina Merkes pointant l’importance de la qualité de l’air intérieur pour le bien-être et la santé de tous.
Qualité de l’air intérieur : 8 conseils à appliquer d’urgence
Ce qui nous mène tout naturellement à notre second point, qui concerne tout particulièrement la qualité de l’air intérieur. Nous avons réellement pris conscience de son importance au cours des dernières années et disposons désormais des outils nécessaires pour la soigner. Alors, n’attendons plus pour agir en ventilant correctement nos intérieurs, mais aussi en utilisant des matériaux qui ne polluent pas.
« Pendant des années, les matériaux sains ne se composaient que de quelques peintures haut de gamme. Aujourd’hui, de plus en plus de marques accessibles se lancent dans le domaine. Le marché est prêt et se développe énormément. », pense notamment l’architecte d’intérieur Mayssa El Fakir, de l’agence Ouvrage. « En utilisant des produits sains dans la construction et la rénovation, on réduit entre autres l’émission de formaldéhyde, connu pour ses effets irritants », complète Tina Merkes pointant l’importance de la qualité de l’air intérieur pour le bien-être et la santé de tous.
Qualité de l’air intérieur : 8 conseils à appliquer d’urgence
3. Trouver un bon équilibre entre vie privée et vie professionnelle
Les défis que nous avons relevés en 2020 nous mènent à repenser nos modes de vie. Cela passe notamment par un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle au moment où le télétravail se généralise et nous pousse parfois à partager notre bureau avec notre famille. « Avec la crise liée au coronavirus, j’ai eu beaucoup de demandes d’extensions et de surélévations, tout simplement pour avoir une pièce en plus où exercer son activité en télétravail », témoigne par exemple Tina Merkes.
Pour la maître d’œuvre Carina Nahmani, de Qualirenovation, cela passe aussi par une meilleure organisation des espaces : « Il faut optimiser les aménagements pour rendre les dossiers et autres affaires professionnelles accessibles sans les avoir sous les yeux toute la journée et la soirée. Il s’agit donc souvent de créer des espaces de stockage supplémentaires pour pouvoir ranger facilement tout ce qui touche à la vie professionnelle à la fin de la journée et ce, même si on travaille sur sa table à manger. »
Les défis que nous avons relevés en 2020 nous mènent à repenser nos modes de vie. Cela passe notamment par un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle au moment où le télétravail se généralise et nous pousse parfois à partager notre bureau avec notre famille. « Avec la crise liée au coronavirus, j’ai eu beaucoup de demandes d’extensions et de surélévations, tout simplement pour avoir une pièce en plus où exercer son activité en télétravail », témoigne par exemple Tina Merkes.
Pour la maître d’œuvre Carina Nahmani, de Qualirenovation, cela passe aussi par une meilleure organisation des espaces : « Il faut optimiser les aménagements pour rendre les dossiers et autres affaires professionnelles accessibles sans les avoir sous les yeux toute la journée et la soirée. Il s’agit donc souvent de créer des espaces de stockage supplémentaires pour pouvoir ranger facilement tout ce qui touche à la vie professionnelle à la fin de la journée et ce, même si on travaille sur sa table à manger. »
4. Réévaluer les possibilités de son intérieur
Si nos logements ont pu être considérés comme de simples dortoirs il y a quelques années, cela n’est plus possible aujourd’hui. Comme nous venons de le voir, la pandémie nous a poussés à transformer nos maisons en bureaux, mais pas seulement. Nos intérieurs sont aussi devenus des lieux d’apprentissage, des salles de sports, des aires de jeux, des refuges ou encore des endroits où partager plus de repas variés et conviviaux. Il nous faut donc revoir les possibilités de nos logements en les agrandissant ou en leur conférant une plus grande flexibilité et modularité.
« J’ai eu beaucoup de demandes pour des pièces en plus, des bureaux ou des terrasses », partage Tina Merkes, alors que Jaye Anna Mize, vice-présidente Home Interior chez Fashion Snoops, nous parlait d’un besoin pour des objets adaptables à toutes situations, lors d’une conférence de l’édition digitale de Maison & Objet en septembre dernier. Prenons donc le temps de repenser nos intérieurs pour les adapter à nos nouveaux besoins, ceux de la nouvelle normalité.
Si nos logements ont pu être considérés comme de simples dortoirs il y a quelques années, cela n’est plus possible aujourd’hui. Comme nous venons de le voir, la pandémie nous a poussés à transformer nos maisons en bureaux, mais pas seulement. Nos intérieurs sont aussi devenus des lieux d’apprentissage, des salles de sports, des aires de jeux, des refuges ou encore des endroits où partager plus de repas variés et conviviaux. Il nous faut donc revoir les possibilités de nos logements en les agrandissant ou en leur conférant une plus grande flexibilité et modularité.
« J’ai eu beaucoup de demandes pour des pièces en plus, des bureaux ou des terrasses », partage Tina Merkes, alors que Jaye Anna Mize, vice-présidente Home Interior chez Fashion Snoops, nous parlait d’un besoin pour des objets adaptables à toutes situations, lors d’une conférence de l’édition digitale de Maison & Objet en septembre dernier. Prenons donc le temps de repenser nos intérieurs pour les adapter à nos nouveaux besoins, ceux de la nouvelle normalité.
5. Construire moins pour rénover plus
Cette année, renforçons nos efforts en faveur du développement durable pour préserver nos ressources et notre planète. Cela passe notamment par une meilleure analyse des besoins dans les projets de construction, comme de rénovations. Comme nous l’a partagé l’architecte Sheryne Gasnier, qui enseigne aussi à l’école d’architecture de Grenoble : « Les meilleurs mètres carrés sont ceux que l’on ne construit pas et il faut penser que le territoire n’est pas extensible. » Selon elle, il est essentiel de réfléchir nos logements en définissant bien le nombre de mètres carrés dont nous aurons vraiment besoin, car construire plus grand, c’est avant tout utiliser plus de matériaux, de ressources, chauffer plus, etc.
Sa consœur Joëlle Personnaz conseille donc de « regarder les bâtiments qui existent déjà, de les réemployer, de les rendre efficaces énergétiquement, avant de se poser la question du neuf. » Pour Tina Merkes, cela se fait aussi en envisageant l’agrandissement de son logement au lieu d’en chercher un nouveau : « Aujourd’hui, depuis la Loi Alur, il est plus facile de construire des extensions ou des surélévations. L’objectif est de densifier les terrains viabilisés plutôt que de construire sur de nouveaux terrains et ainsi supprimer des champs ou des espaces naturels. »
Cette année, renforçons nos efforts en faveur du développement durable pour préserver nos ressources et notre planète. Cela passe notamment par une meilleure analyse des besoins dans les projets de construction, comme de rénovations. Comme nous l’a partagé l’architecte Sheryne Gasnier, qui enseigne aussi à l’école d’architecture de Grenoble : « Les meilleurs mètres carrés sont ceux que l’on ne construit pas et il faut penser que le territoire n’est pas extensible. » Selon elle, il est essentiel de réfléchir nos logements en définissant bien le nombre de mètres carrés dont nous aurons vraiment besoin, car construire plus grand, c’est avant tout utiliser plus de matériaux, de ressources, chauffer plus, etc.
Sa consœur Joëlle Personnaz conseille donc de « regarder les bâtiments qui existent déjà, de les réemployer, de les rendre efficaces énergétiquement, avant de se poser la question du neuf. » Pour Tina Merkes, cela se fait aussi en envisageant l’agrandissement de son logement au lieu d’en chercher un nouveau : « Aujourd’hui, depuis la Loi Alur, il est plus facile de construire des extensions ou des surélévations. L’objectif est de densifier les terrains viabilisés plutôt que de construire sur de nouveaux terrains et ainsi supprimer des champs ou des espaces naturels. »
6. Recycler et réutiliser avant d’acheter
Adopter une meilleure approche environnementale passe aussi par le réemploi et le recyclage, alors favorisons-les davantage. « Il faut mettre en avant les démarches de réemploi des matériaux existants, qui se font actuellement à des niveaux uniquement associatifs et locaux, via la récupération des déchets de chantiers par exemple. Nous avons encore beaucoup à faire de ce côté-là », analyse l’architecte Joëlle Personnaz.
Pour l’architecte d’intérieur Mayssa El Fakir, cela passe aussi par l’aménagement et le choix des mobiliers et accessoires : « À mon échelle, je pense que ce qui a le plus changé au cours des dernières années est l’accès au mobilier vintage. Pendant des années, il était réservé aux personnes qui avaient du temps, qui savaient chiner et pouvaient se lever tôt le dimanche matin pour faire les brocantes. Aujourd’hui, le développement de nombreuses plateformes en ligne le rend accessible à tous. » Alors profitons-en et mettons-nous nous aussi à chiner derrière nos écrans pour meubler nos intérieurs.
Adopter une meilleure approche environnementale passe aussi par le réemploi et le recyclage, alors favorisons-les davantage. « Il faut mettre en avant les démarches de réemploi des matériaux existants, qui se font actuellement à des niveaux uniquement associatifs et locaux, via la récupération des déchets de chantiers par exemple. Nous avons encore beaucoup à faire de ce côté-là », analyse l’architecte Joëlle Personnaz.
Pour l’architecte d’intérieur Mayssa El Fakir, cela passe aussi par l’aménagement et le choix des mobiliers et accessoires : « À mon échelle, je pense que ce qui a le plus changé au cours des dernières années est l’accès au mobilier vintage. Pendant des années, il était réservé aux personnes qui avaient du temps, qui savaient chiner et pouvaient se lever tôt le dimanche matin pour faire les brocantes. Aujourd’hui, le développement de nombreuses plateformes en ligne le rend accessible à tous. » Alors profitons-en et mettons-nous nous aussi à chiner derrière nos écrans pour meubler nos intérieurs.
7. Se tourner davantage vers ses voisins
Consommer local et faire appel à des professionnels locaux pour nous accompagner dans nos projets est une autre des résolutions à prendre cette année. C’est de cette manière que nous pourrons limiter les coûts et les aléas liés au transport, mais surtout l’empreinte carbone des biens et services que nous consommons.
Selon Tina Merkes, il est ainsi important de « privilégier les produits made in France ou Europe, de faire attention à la provenance des matériaux et à utiliser au maximum les chemins courts. » La même recommandation est faite par Joëlle Personnaz pour adopter des réflexes plus respectueux de l’environnement : « Avoir un bâtiment performant d’un point de vue énergétique c’est bien, mais avoir un bâtiment performant avec de la laine de verre qui a été fabriquée à l’autre bout du monde puis acheminée, cela n’a pas de sens. Nous essayons toujours de nous poser la question de la provenance des matériaux et de faire appel à des entreprises locales. »
Consommer local et faire appel à des professionnels locaux pour nous accompagner dans nos projets est une autre des résolutions à prendre cette année. C’est de cette manière que nous pourrons limiter les coûts et les aléas liés au transport, mais surtout l’empreinte carbone des biens et services que nous consommons.
Selon Tina Merkes, il est ainsi important de « privilégier les produits made in France ou Europe, de faire attention à la provenance des matériaux et à utiliser au maximum les chemins courts. » La même recommandation est faite par Joëlle Personnaz pour adopter des réflexes plus respectueux de l’environnement : « Avoir un bâtiment performant d’un point de vue énergétique c’est bien, mais avoir un bâtiment performant avec de la laine de verre qui a été fabriquée à l’autre bout du monde puis acheminée, cela n’a pas de sens. Nous essayons toujours de nous poser la question de la provenance des matériaux et de faire appel à des entreprises locales. »
8. Plus de simplicité en général
En résumé, et si la meilleure résolution à prendre cette année était de faire preuve de plus de simplicité dans nos intérieurs ? Cela signifie revenir à des matériaux plus naturels, réutiliser ou transformer au maximum ce dont nous disposons déjà, revoir nos espaces pour simplement mieux en profiter au quotidien, ne pas chercher à avoir une déco sophistiquée et compliquée mais simplement se créer un cocon qui nous ressemble, ou encore se tourner vers les professionnels et les commerces de proximité plutôt que de parcourir des kilomètres. En bref, simplifions-nous la vie en regardant d’abord autour de nous.
En résumé, et si la meilleure résolution à prendre cette année était de faire preuve de plus de simplicité dans nos intérieurs ? Cela signifie revenir à des matériaux plus naturels, réutiliser ou transformer au maximum ce dont nous disposons déjà, revoir nos espaces pour simplement mieux en profiter au quotidien, ne pas chercher à avoir une déco sophistiquée et compliquée mais simplement se créer un cocon qui nous ressemble, ou encore se tourner vers les professionnels et les commerces de proximité plutôt que de parcourir des kilomètres. En bref, simplifions-nous la vie en regardant d’abord autour de nous.
ET VOUS ?
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Alors que nous avons passé une grande partie de l’année 2020 réfugiés dans nos intérieurs, le bien-être qu’ils nous procurent est un sujet clé pour 2021. Faisons en sorte de nous sentir bien dans nos maisons en concevant des logements pour la santé et le bonheur de leurs habitants, plutôt que pour leur esthétique. Cela passe par de nombreux facteurs, dont la plupart sont subjectifs, comme les odeurs, les sons, les couleurs, les matières, l’aménagement, etc. « Il y a notamment le confort que l’on ressent quand on s’entoure de matériaux sains. Certains de mes clients, par exemple, me disent se sentir bien dans des constructions en bois avec une isolation en fibres de bois, du parquet massif et un chauffage de qualité », partage l’architecte Tina Merkes.
Mais, au-delà des caractéristiques qui nous sont personnelles, certains éléments sont indispensables pour favoriser le bien-être en intérieur comme le rapport à la nature, la lumière naturelle, le confort acoustique ou encore la qualité de l’air intérieur.