Quels challenges attendent les pros de la maison en 2022 ?
8 pros confient leurs prévisions pour l'année à venir. Si l'activité se porte bien, des défis seront à relever
En 2021, le secteur de la maison a une nouvelle fois prouvé sa résilience alors que de nombreux professionnels témoignent d’une activité soutenue sur l’ensemble de l’année. Loin de s’attendre à un essoufflement de la demande en 2022, ils anticipent la continuité du dynamisme poussé par la crise sanitaire et la prise de conscience de l’importance de se sentir bien chez soi dans ce contexte. Des défis seront néanmoins à relever en termes de gestion d’activité et la rédaction s’est entretenue avec huit professionnels, décorateurs, architectes d’intérieur et entreprises tous corps d’état, pour les connaître.
Challenge n°1 : Absorber la hausse de la demande
La demande est au rendez-vous en ce début d’année 2022 et les professionnels doivent tout mettre en œuvre pour l’absorber. « Depuis décembre, le nombre de demandes entrantes a doublé par rapport aux mois précédents et nous espérons que ce rythme va se maintenir en 2022 », témoigne par exemple Maxime Gaffory. Si le début d’année annonce aussi du positif pour l’architecte d’intérieur Alexa Funes, Perrine Patinier va jusqu’à anticiper une croissance de l’activité sur l’ensemble de l’année : « Nous pensons que l’activité continue de croître en 2022. Nous avons donc recruté deux personnes sur du long terme pour faire face à la demande, notamment un maître d’œuvre. » Même son de cloches auprès de l’architecte d’intérieur Charlotte Fequet, qui constate que « la crise n’affaiblit pas la demande de créations de petits nids douillets, au contraire ».
La demande est telle que plusieurs professionnels nous ont confié devoir faire le tri. « Je suis très confiante pour 2022 et je m’interroge même sur comment absorber les demandes, comment faire les bons choix car j’arrive à un moment où je peux dire non à des projets », explique la designer d’intérieur Karen Tinka, qui a décidé de réduire son champ d’action pour se spécialiser sur la rénovation de biens plutôt que l’aménagement et la décoration. L’architecte Anne Chemineau, de l’agence Decor Interieur, doit aussi opérer une sélection dans les demandes qu’elle reçoit : « J’ai de beaux chantiers qui s’annoncent pour 2022, beaucoup de gens achètent et rénovent. Quand je reçois une demande, j’échange avec les clients assez rapidement pour vérifier qu’ils ont bien le budget de leurs prétentions. Il faut engager cette discussion assez vite pour voir si les attentes sont réalistes. »
La demande est au rendez-vous en ce début d’année 2022 et les professionnels doivent tout mettre en œuvre pour l’absorber. « Depuis décembre, le nombre de demandes entrantes a doublé par rapport aux mois précédents et nous espérons que ce rythme va se maintenir en 2022 », témoigne par exemple Maxime Gaffory. Si le début d’année annonce aussi du positif pour l’architecte d’intérieur Alexa Funes, Perrine Patinier va jusqu’à anticiper une croissance de l’activité sur l’ensemble de l’année : « Nous pensons que l’activité continue de croître en 2022. Nous avons donc recruté deux personnes sur du long terme pour faire face à la demande, notamment un maître d’œuvre. » Même son de cloches auprès de l’architecte d’intérieur Charlotte Fequet, qui constate que « la crise n’affaiblit pas la demande de créations de petits nids douillets, au contraire ».
La demande est telle que plusieurs professionnels nous ont confié devoir faire le tri. « Je suis très confiante pour 2022 et je m’interroge même sur comment absorber les demandes, comment faire les bons choix car j’arrive à un moment où je peux dire non à des projets », explique la designer d’intérieur Karen Tinka, qui a décidé de réduire son champ d’action pour se spécialiser sur la rénovation de biens plutôt que l’aménagement et la décoration. L’architecte Anne Chemineau, de l’agence Decor Interieur, doit aussi opérer une sélection dans les demandes qu’elle reçoit : « J’ai de beaux chantiers qui s’annoncent pour 2022, beaucoup de gens achètent et rénovent. Quand je reçois une demande, j’échange avec les clients assez rapidement pour vérifier qu’ils ont bien le budget de leurs prétentions. Il faut engager cette discussion assez vite pour voir si les attentes sont réalistes. »
Plutôt qu’une hausse à proprement parler de la demande, l’architecte d’intérieur Alexandra Teboul, de l’agence InDé - créateurs d’identités, remarque une évolution dans la nature des projets pour lesquels on fait appel à elle. « En 2021, les projets étaient plus nombreux, mais aussi plus petits. On me demandait moins de rénovations globales car les gens, étant chez eux, avaient plus de difficultés à entreprendre des gros travaux. Cette année, les choses bougent pas mal sur le marché immobilier et j’ai l’impression que les gros projets reprennent. Les gens se sont habitués à la crise sanitaire et sont moins frileux pour faire de gros travaux », explique la professionnelle.
La décoratrice Marion Dubost constate également des demandes plus réfléchies cette année de la part de ses clients : « Après une forte hausse en 2021, la demande se stabilise un peu mais les projets sont plus intéressants. Les clients ont pris le temps de réfléchir et se lancent dans des travaux plus conséquents, qui englobent plus de pièces. Je pense que l’activité sera soutenue sur les prochaines années alors que la prise de conscience de l’importance d’avoir un intérieur dans lequel on se sent bien est vouée à s’inscrire dans la durée. »
La décoratrice Marion Dubost constate également des demandes plus réfléchies cette année de la part de ses clients : « Après une forte hausse en 2021, la demande se stabilise un peu mais les projets sont plus intéressants. Les clients ont pris le temps de réfléchir et se lancent dans des travaux plus conséquents, qui englobent plus de pièces. Je pense que l’activité sera soutenue sur les prochaines années alors que la prise de conscience de l’importance d’avoir un intérieur dans lequel on se sent bien est vouée à s’inscrire dans la durée. »
Challenge n°2 : Anticiper les délais d’approvisionnement
Pénuries de matériaux à travers le monde et difficultés liées au transport international continuent d’allonger les délais d’approvisionnement pour les professionnels français. Il faudra donc composer avec en 2022 pour l’organisation des projets et chantiers. « Notre service achats doit encore faire face à des ruptures de stock, des retards d’approvisionnement et la hausse des prix de certaines matières premières nécessaires à la réalisation de nos projets de rénovation, mais la situation s’améliore peu à peu. Notre équipe s’adapte au contexte pour trouver des solutions », confie Maxime Gaffory.
Les professionnels sont donc obligés d’adapter leurs façons de faire pour limiter au maximum les retards liés aux problèmes d’approvisionnement. L’architecte d’intérieur Alexandra Teboul, par exemple, commence désormais ses conceptions par les pièces techniques et essaie de définir au plus tôt le choix des matériaux, en laissant moins de délai de réflexion à ses clients. « J’ai aussi toujours en tête des produits de remplacement au cas où et je n’annonce plus de délais de fin de chantier », complète la professionnelle, qui remarque aussi que certains des entrepreneurs avec lesquels elle travaille refusent d’entamer un chantier tant que tous les matériaux n’ont pas été réceptionnés.
Pénuries de matériaux à travers le monde et difficultés liées au transport international continuent d’allonger les délais d’approvisionnement pour les professionnels français. Il faudra donc composer avec en 2022 pour l’organisation des projets et chantiers. « Notre service achats doit encore faire face à des ruptures de stock, des retards d’approvisionnement et la hausse des prix de certaines matières premières nécessaires à la réalisation de nos projets de rénovation, mais la situation s’améliore peu à peu. Notre équipe s’adapte au contexte pour trouver des solutions », confie Maxime Gaffory.
Les professionnels sont donc obligés d’adapter leurs façons de faire pour limiter au maximum les retards liés aux problèmes d’approvisionnement. L’architecte d’intérieur Alexandra Teboul, par exemple, commence désormais ses conceptions par les pièces techniques et essaie de définir au plus tôt le choix des matériaux, en laissant moins de délai de réflexion à ses clients. « J’ai aussi toujours en tête des produits de remplacement au cas où et je n’annonce plus de délais de fin de chantier », complète la professionnelle, qui remarque aussi que certains des entrepreneurs avec lesquels elle travaille refusent d’entamer un chantier tant que tous les matériaux n’ont pas été réceptionnés.
Face à cette situation, la décoratrice Marion Dubost a pris la décision de systématiquement annoncer des délais plus longs à ses clients pour favoriser les bonnes surprises.
Quant à l’architecte d’intérieur Anne Chemineau, elle anticipe davantage en termes de commandes et de matériaux : « Dès que le projet est validé dans les grandes lignes, nous sommes déjà en mode référencement et précommande. Nous prévoyons également un plan B, au cas où nous rencontrons un problème d’approvisionnement pour une référence, par exemple. Nous faisons le nécessaire pour ne jamais laisser un client sans réponse ou solution. C’est quelque chose que nous avons appris avec la pandémie et ses conséquences sur notre activité. »
La consommation locale, lorsque cela est possible, et l’achat de seconde main sont certainement les meilleures réponses que l’on peut donner aux problèmes d’approvisionnement, que privilégient d’ailleurs la plupart des professionnels avec lesquels nous nous sommes entretenus.
Quant à l’architecte d’intérieur Anne Chemineau, elle anticipe davantage en termes de commandes et de matériaux : « Dès que le projet est validé dans les grandes lignes, nous sommes déjà en mode référencement et précommande. Nous prévoyons également un plan B, au cas où nous rencontrons un problème d’approvisionnement pour une référence, par exemple. Nous faisons le nécessaire pour ne jamais laisser un client sans réponse ou solution. C’est quelque chose que nous avons appris avec la pandémie et ses conséquences sur notre activité. »
La consommation locale, lorsque cela est possible, et l’achat de seconde main sont certainement les meilleures réponses que l’on peut donner aux problèmes d’approvisionnement, que privilégient d’ailleurs la plupart des professionnels avec lesquels nous nous sommes entretenus.
Challenge n°3 : Faire face à la hausse des prix
Conséquence directe des pénuries et problèmes de transport, la hausse des prix des matériaux et fournitures se fait particulièrement ressentir auprès des professionnels de la maison en 2022. « On assiste toujours à une hausse des tarifs au mois de janvier, mais je trouve qu’elle se fait davantage ressentir cette année. À nous ensuite de faire ce qu’il faut pour respecter les budgets annoncés aux clients et ne pas les perdre », confie Alexandra Teboul. La designer Karen Tinka estime : « Clairement, on a pris 200 euros hors taxe du mètre carré sur une rénovation complète. L’augmentation est exponentielle et ne s’arrête pas en raison des ruptures et de l’épuisement de nos ressources. »
Nombreux sont les matériaux et fournitures concernés par cette augmentation des prix. « Plusieurs matières premières ont pris une hausse dès janvier, comme l’aluminium, le bois ou encore le plâtre », constate ainsi l’architecte d’intérieur Charlotte Fequet.
Pour sa consœur Alexa Funes, gérer l’augmentation des prix et de la durée des travaux fait partie des principaux défis auxquels va être confronté le secteur cette année. Par conséquent, et par respect de son engagement en faveur de l’environnement, l’architecte d’intérieur a choisi de sourcer de nombreux nouveaux matériaux plus locaux et écologiques. La décoratrice Marion Dubost essaie également d’anticiper au maximum l’augmentation des tarifs en poussant ses clients à se décider plus rapidement pour pouvoir passer les commandes avant que les prix ne grimpent.
Conséquence directe des pénuries et problèmes de transport, la hausse des prix des matériaux et fournitures se fait particulièrement ressentir auprès des professionnels de la maison en 2022. « On assiste toujours à une hausse des tarifs au mois de janvier, mais je trouve qu’elle se fait davantage ressentir cette année. À nous ensuite de faire ce qu’il faut pour respecter les budgets annoncés aux clients et ne pas les perdre », confie Alexandra Teboul. La designer Karen Tinka estime : « Clairement, on a pris 200 euros hors taxe du mètre carré sur une rénovation complète. L’augmentation est exponentielle et ne s’arrête pas en raison des ruptures et de l’épuisement de nos ressources. »
Nombreux sont les matériaux et fournitures concernés par cette augmentation des prix. « Plusieurs matières premières ont pris une hausse dès janvier, comme l’aluminium, le bois ou encore le plâtre », constate ainsi l’architecte d’intérieur Charlotte Fequet.
Pour sa consœur Alexa Funes, gérer l’augmentation des prix et de la durée des travaux fait partie des principaux défis auxquels va être confronté le secteur cette année. Par conséquent, et par respect de son engagement en faveur de l’environnement, l’architecte d’intérieur a choisi de sourcer de nombreux nouveaux matériaux plus locaux et écologiques. La décoratrice Marion Dubost essaie également d’anticiper au maximum l’augmentation des tarifs en poussant ses clients à se décider plus rapidement pour pouvoir passer les commandes avant que les prix ne grimpent.
Challenge n°4 : Gérer l’absentéisme et la disponibilité limitée des entreprises
L’architecte d’intérieur Perrine Patinier identifie une autre cause de retards pour les chantiers de 2022 : « Aujourd’hui les retards viennent plutôt des entreprises qui sont plus que débordées. » Plusieurs architectes d’intérieur et décorateurs avec lesquels nous nous sommes entretenus constatent en effet une pénurie d’artisans, allongeant les délais entre les phases de conception et de mise en œuvre de travaux. « Pour travailler avec un bon entrepreneur, on est sur des délais minimums de deux à trois mois », précise Karen Tinka.
Si la disponibilité des artisans est mise à mal par l’augmentation de la demande enregistrée depuis le début de la pandémie et la mise en place des mesures sanitaires, l’absentéisme lié aux cas contact et personnes testées positives au Covid-19 rend la situation encore plus tendue en ce début d’année. « Les entreprises sont débordées avec moins de personnel. J’essaie donc de multiplier les back-ups en cherchant plus de partenaires et d’aides pour pouvoir avancer sur mes projets et respecter les délais », partage Alexandra Teboul.
L’architecte d’intérieur Perrine Patinier identifie une autre cause de retards pour les chantiers de 2022 : « Aujourd’hui les retards viennent plutôt des entreprises qui sont plus que débordées. » Plusieurs architectes d’intérieur et décorateurs avec lesquels nous nous sommes entretenus constatent en effet une pénurie d’artisans, allongeant les délais entre les phases de conception et de mise en œuvre de travaux. « Pour travailler avec un bon entrepreneur, on est sur des délais minimums de deux à trois mois », précise Karen Tinka.
Si la disponibilité des artisans est mise à mal par l’augmentation de la demande enregistrée depuis le début de la pandémie et la mise en place des mesures sanitaires, l’absentéisme lié aux cas contact et personnes testées positives au Covid-19 rend la situation encore plus tendue en ce début d’année. « Les entreprises sont débordées avec moins de personnel. J’essaie donc de multiplier les back-ups en cherchant plus de partenaires et d’aides pour pouvoir avancer sur mes projets et respecter les délais », partage Alexandra Teboul.
Challenge n°5 : Renforcer les équipes sans nuire à la qualité du service
Les professionnels sont nombreux à renforcer leurs équipes et collaborateurs pour faire face à cette demande soutenue. C’est le cas au sein de l’Atelier Germain et l’Atelier Octa, mais également de l’entreprise tout corps d’état Mon Concept Habitation. « Côté ressources humaines, notre équipe d’architectes d’intérieur a été multipliée par deux à Paris pour répondre à la forte demande. Les équipes de nos agences à Lille, Bordeaux, Aix-en-Provence et Londres se sont également développées. Afin de renforcer la communication et la collaboration entre de nos équipes, nous avons revu l’aménagement des bureaux dans notre agence parisienne afin de mélanger la totalité de nos équipes archi, commerciales et marketing, ainsi que la direction », détaille le dirigeant Maxime Gaffory.
Le renforcement des équipes et la multiplication des prestataires posent en effet le problème du partage des informations concernant les projets, qui doit être effectué de manière encore plus efficace. Pour cela, l’outil de gestion Houzz Pro est d’une aide précieuse. Le tableau de bord projet permet en effet de partager les informations simplement et facilite la communication entre les différents acteurs intervenants sur un projet.
Les professionnels sont nombreux à renforcer leurs équipes et collaborateurs pour faire face à cette demande soutenue. C’est le cas au sein de l’Atelier Germain et l’Atelier Octa, mais également de l’entreprise tout corps d’état Mon Concept Habitation. « Côté ressources humaines, notre équipe d’architectes d’intérieur a été multipliée par deux à Paris pour répondre à la forte demande. Les équipes de nos agences à Lille, Bordeaux, Aix-en-Provence et Londres se sont également développées. Afin de renforcer la communication et la collaboration entre de nos équipes, nous avons revu l’aménagement des bureaux dans notre agence parisienne afin de mélanger la totalité de nos équipes archi, commerciales et marketing, ainsi que la direction », détaille le dirigeant Maxime Gaffory.
Le renforcement des équipes et la multiplication des prestataires posent en effet le problème du partage des informations concernant les projets, qui doit être effectué de manière encore plus efficace. Pour cela, l’outil de gestion Houzz Pro est d’une aide précieuse. Le tableau de bord projet permet en effet de partager les informations simplement et facilite la communication entre les différents acteurs intervenants sur un projet.
Challenge n°6 : Communiquer encore plus à distance
Habitude prise lors des confinements, contrainte liée aux périodes successives d’isolement ou solution pour réduire les déplacements, la communication à distance reste très présente dans le quotidien des professionnels de la maison. « La visio est de plus en plus présente dans mon travail car j’essaie de moins me déplacer », partage Marions Dubost.
L’architecte d’intérieur Alexandra Teboul travaille sur de plus en plus de projets à distance depuis le début de la crise sanitaire, pour lesquels il est indispensable d’avoir les bons outils : « J’ai par exemple beaucoup de demandes d’anciens clients parisiens qui ont des résidences secondaires. Même, si les projets ne sont pas très loin, je ne me déplace que quand cela est nécessaire. Avec le télétravail, je me rends compte que les clients se sont adaptés et acceptent mieux les communications à distance. » Pour mener à bien ses projets, la professionnelle essaie aussi de trouver des relais avec d’autres pros sur place qui vont partager leur réseau d’artisans.
Habitude prise lors des confinements, contrainte liée aux périodes successives d’isolement ou solution pour réduire les déplacements, la communication à distance reste très présente dans le quotidien des professionnels de la maison. « La visio est de plus en plus présente dans mon travail car j’essaie de moins me déplacer », partage Marions Dubost.
L’architecte d’intérieur Alexandra Teboul travaille sur de plus en plus de projets à distance depuis le début de la crise sanitaire, pour lesquels il est indispensable d’avoir les bons outils : « J’ai par exemple beaucoup de demandes d’anciens clients parisiens qui ont des résidences secondaires. Même, si les projets ne sont pas très loin, je ne me déplace que quand cela est nécessaire. Avec le télétravail, je me rends compte que les clients se sont adaptés et acceptent mieux les communications à distance. » Pour mener à bien ses projets, la professionnelle essaie aussi de trouver des relais avec d’autres pros sur place qui vont partager leur réseau d’artisans.
Challenge n°7 : Gérer le stress lié au contexte pandémique qui dure
Après deux ans de contexte tendu en raison de la crise sanitaire, le stress lié aux problèmes d’approvisionnement, au respect des délais de travaux ou à l’incertitude générale représente un défi de taille pour les acteurs du secteur de la rénovation. Nombreux sont ceux qui ont su s’adapter à la nouvelle normalité et prévoient de mettre tout en œuvre cette année pour réduire le stress que cela implique, pour eux comme pour leurs clients. « Ce sont des problèmes qui commencent à être récurrents. J’essaie donc de prendre de la distance et je me dis que je dois accepter ce nouveau mode de fonctionnement en étant plus souple et en conciliant mieux vie pro et perso », explique Alexandra Teboul.
Si Maxime Gaffory a dû s’adapter l’an dernier, il est désormais plus serein et estime avoir appris à faire face à la situation. Pour Anne Chemineau, cela passe aussi par « les partenariats avec les entreprises et les clients. Je recherche la compatibilité pour travailler avec des personnes qui ont les mêmes raisonnements que nous, avoir des rapports plus humains et harmonieux. Je pense que cela se ressent dans nos projets et que les plus belles réalisations découlent d’une relation saine avec les clients, de bons échanges participatifs et constructifs. »
Après deux ans de contexte tendu en raison de la crise sanitaire, le stress lié aux problèmes d’approvisionnement, au respect des délais de travaux ou à l’incertitude générale représente un défi de taille pour les acteurs du secteur de la rénovation. Nombreux sont ceux qui ont su s’adapter à la nouvelle normalité et prévoient de mettre tout en œuvre cette année pour réduire le stress que cela implique, pour eux comme pour leurs clients. « Ce sont des problèmes qui commencent à être récurrents. J’essaie donc de prendre de la distance et je me dis que je dois accepter ce nouveau mode de fonctionnement en étant plus souple et en conciliant mieux vie pro et perso », explique Alexandra Teboul.
Si Maxime Gaffory a dû s’adapter l’an dernier, il est désormais plus serein et estime avoir appris à faire face à la situation. Pour Anne Chemineau, cela passe aussi par « les partenariats avec les entreprises et les clients. Je recherche la compatibilité pour travailler avec des personnes qui ont les mêmes raisonnements que nous, avoir des rapports plus humains et harmonieux. Je pense que cela se ressent dans nos projets et que les plus belles réalisations découlent d’une relation saine avec les clients, de bons échanges participatifs et constructifs. »
L’une des bonnes résolutions de Karen Tinka pour 2022 est donc de « toujours travailler dans la bienveillance vis-à-vis de mes clients et dans la transparence avec mes partenaires. Quand un client est prêt à nous faire confiance, c’est la plus belle des récompenses. Je voudrais donc travailler avec des gens qui ont vraiment envie de travailler avec nous et prendre du plaisir à faire en sorte qu’ils se sentent bien chez eux. » Elle conclut en précisant qu’il y a assez de travail pour tout le monde actuellement et qu’il ne faut pas avoir peur de dire non si on sent qu’on ne donnera pas le meilleur sur un projet.
ET VOUS ?
Quels challenges vous attendez-vous à relever cette année ?
ET VOUS ?
Quels challenges vous attendez-vous à relever cette année ?
Pour certains, l’année a toutefois été marquée par des périodes plus ou moins soutenues en termes d’activité, comme l’explique l’architecte d’intérieur Alexa Funes, de l’Atelier Germain : « Nous avons fait un très beau début d’année avec une belle reprise, mais le nouveau confinement a marqué un coup d’arrêt à notre élan. Puis, nous avons constaté une très belle remontée au quatrième trimestre. » Un calendrier qui diffère un peu pour la société tout corps d’état Mon Concept Habitation. « Le deuxième trimestre a été particulièrement touché par la crise sanitaire avec des chantiers ralentis et parfois retardés par les mesures sanitaires. La fin d’année a aussi été impactée par le ralentissement de l’activité immobilière. Mais malgré ce contexte et grâce aux efforts communs, notre chiffre d’affaires de 2021 a été supérieur à celui de 2020 », explique son dirigeant Maxime Gaffory.