Développement durable
Architecture durable
Rencontre Houzz : Franklin Azzi, designer de l’année 2021
Rencontre avec l’« architecte technicien » qui repense la ville à l’échelle humaine, en privilégiant la pérennité
S’il n’avait pas été architecte, Franklin Azzi, 45 ans, aurait été chirurgien, prolongeant la vocation médicale de son grand-père médecin. L’architecture ne s’en éloigne pas tant que ça selon lui puisqu’elle « vise à étudier les symptômes et à trouver des remèdes ». Aussi, après son bac, préfère-t-il intégrer l’Ecole Spéciale d’Architecture où des intervenants comme les architectes Paul Virilio, Frédéric Borel ou Rudy Ricciotti le marquent durablement.
Par la suite, Franklin voyage, des friches urbaines écossaises où il étudie à la Glasgow School of Art, jusqu’à New Dehli et Ankara. De retour en France, il intègre Architecture Studio où il se confronte 9 ans au terrain et « apprend le métier » dans l’agence qui a collaboré en particulier à l’Institut du Monde Arabe aux côtés de Jean Nouvel. Il prolonge l’expérience en dirigeant une filiale de cette agence deux autres années avant de lancer sa propre structure en 2006, à 31 ans.
Par la suite, Franklin voyage, des friches urbaines écossaises où il étudie à la Glasgow School of Art, jusqu’à New Dehli et Ankara. De retour en France, il intègre Architecture Studio où il se confronte 9 ans au terrain et « apprend le métier » dans l’agence qui a collaboré en particulier à l’Institut du Monde Arabe aux côtés de Jean Nouvel. Il prolonge l’expérience en dirigeant une filiale de cette agence deux autres années avant de lancer sa propre structure en 2006, à 31 ans.
Boutique Jérôme Dreyfuss à Londres © Alexandre Tabaste
Que consacre le prix de « designer de l’année 2020 » qui vient de vous récompenser ?
J’ai été agréablement surpris d’avoir été distingué par un salon d’objets qui récompense généralement des profils de designers. Il consacre l’approche transversale de notre agence où mes collaborateurs et moi développons des projets à différentes échelles allant de l’aménagement urbain, à l’architecture, de l’architecture intérieure au design. Nous sommes avant tout des architectes qui concevons et suivons la réalisation de nos chantiers.
Que consacre le prix de « designer de l’année 2020 » qui vient de vous récompenser ?
J’ai été agréablement surpris d’avoir été distingué par un salon d’objets qui récompense généralement des profils de designers. Il consacre l’approche transversale de notre agence où mes collaborateurs et moi développons des projets à différentes échelles allant de l’aménagement urbain, à l’architecture, de l’architecture intérieure au design. Nous sommes avant tout des architectes qui concevons et suivons la réalisation de nos chantiers.
© Aethion
Que présenterez-vous au salon Maison&Objet de janvier 2021* ?
La thématique du salon est « WORK ! », consacrée aux espaces de travail, ce qui fait écho au travail de notre agence sur des projets dédiés au tertiaire et au retail. Le salon nous a donné un espace d’expression de 300 m² que nous avons souhaité mettre à profit de manière pédagogique, comme une fresque des espaces de travail à travers les époques, du bureau fermé à l’open space. Nous avons trouvé intéressant de mettre en exergue la parenté de l’évolution du poste de travail et celle de l’architecture, d’autant plus dans le contexte actuel de la pandémie qui a provoqué une réflexion de fond sur le lieu et l’espace de travail. Nous avons fait une recherche iconographique très documentée, car j’adore les images, et avons présenté le tout dans le style de l’émission Blow Up. Nous avons prolongé ce travail par un livre sur le sujet.
*En raison de la pandémie, la prochaine session du salon Maison&Objet se tiendra physiquement en janvier 2021.
Que présenterez-vous au salon Maison&Objet de janvier 2021* ?
La thématique du salon est « WORK ! », consacrée aux espaces de travail, ce qui fait écho au travail de notre agence sur des projets dédiés au tertiaire et au retail. Le salon nous a donné un espace d’expression de 300 m² que nous avons souhaité mettre à profit de manière pédagogique, comme une fresque des espaces de travail à travers les époques, du bureau fermé à l’open space. Nous avons trouvé intéressant de mettre en exergue la parenté de l’évolution du poste de travail et celle de l’architecture, d’autant plus dans le contexte actuel de la pandémie qui a provoqué une réflexion de fond sur le lieu et l’espace de travail. Nous avons fait une recherche iconographique très documentée, car j’adore les images, et avons présenté le tout dans le style de l’émission Blow Up. Nous avons prolongé ce travail par un livre sur le sujet.
*En raison de la pandémie, la prochaine session du salon Maison&Objet se tiendra physiquement en janvier 2021.
© Luc Boegly - réhabilitation des Halles Alstom à Nantes dans lesquelles a été créée l’École des Beaux-Arts - Livraison 2017
Quelle est votre conception de l’architecture ?
L’ère de l’architecte-artiste comme on l’a connu dans les années 80 est révolue. Avec humilité, l’architecte doit garder à l’esprit que « l’architecture banale », comme la nomment les architectes Jacques Herzog et Pierre de Meuron, compose la ville à 99 % et que rares sont les mécènes aux commandes extraordinaires. En partant d’une page blanche sur laquelle on exerce un geste gratuit sans étudier le contexte local, cela confine à retrouver la même architecture, avec les mêmes matériaux de construction (en particulier le béton), de Paris à Bilbao, de Chicago à New York…
Loin de la recherche d’une signature égocentrique, je considère que l’architecte s’est mué en super technicien, sans aucune connotation péjorative. Il doit se livrer à des études scientifiques approfondies du contexte pour construire moins cher et plus durable ou décider de réhabiliter. Je ne suis pas de ceux qui préfèrent faire « tabula rasa » quand il est possible de recycler, même si le bâtiment est décrié, comme la Tour Montparnasse dont nous allons attaquer la réhabilitation avec le Collectif AOM. Je considère qu’un bâtiment est beau quand il est bon, qu’il offre le bonheur à ses occupants dans les fonctionnalités qu’il leur procure et dans la durée.
Quelle est votre conception de l’architecture ?
L’ère de l’architecte-artiste comme on l’a connu dans les années 80 est révolue. Avec humilité, l’architecte doit garder à l’esprit que « l’architecture banale », comme la nomment les architectes Jacques Herzog et Pierre de Meuron, compose la ville à 99 % et que rares sont les mécènes aux commandes extraordinaires. En partant d’une page blanche sur laquelle on exerce un geste gratuit sans étudier le contexte local, cela confine à retrouver la même architecture, avec les mêmes matériaux de construction (en particulier le béton), de Paris à Bilbao, de Chicago à New York…
Loin de la recherche d’une signature égocentrique, je considère que l’architecte s’est mué en super technicien, sans aucune connotation péjorative. Il doit se livrer à des études scientifiques approfondies du contexte pour construire moins cher et plus durable ou décider de réhabiliter. Je ne suis pas de ceux qui préfèrent faire « tabula rasa » quand il est possible de recycler, même si le bâtiment est décrié, comme la Tour Montparnasse dont nous allons attaquer la réhabilitation avec le Collectif AOM. Je considère qu’un bâtiment est beau quand il est bon, qu’il offre le bonheur à ses occupants dans les fonctionnalités qu’il leur procure et dans la durée.
Deskopolitan ® We are content(s)
La récente crise sanitaire va-t-elle, selon vous, impacter l’architecture ?
Complètement. Avec l’épisode Covid 19, on a fait le lien entre la crise sanitaire et la crise environnementale. Ce ne sont pas des phénomènes liés mais imbriqués. Du fait de la peur qui a découlé de la récente crise sanitaire, une écoute plus forte s’est développée sur les valeurs environnementales. J’espère que cela va accroître les consciences, et faire concrètement bouger les lignes car on ne peut clairement plus continuer comme avant. En termes de construction, rien n’a changé depuis l’après-guerre. L’industrie du bâtiment est l’une des plus polluantes au monde (avec celle de l’automobile) car on construit massivement avec du béton, une filière qui s’est créée pour répondre à un besoin de construire vite et en grand nombre après 1945. Dans le contexte actuel, il est urgent que l’état intervienne fermement afin de réglementer ce lobby très puissant du béton. À l’inverse des pays du Nord, notre esprit méditerranéen a malheureusement besoin de brimades pour changer… À l’époque d’Haussmann, Paris s’est construit en pierres car le bassin parisien offrait des carrières. Nous devons retrouver ce bon sens qui consiste à contextualiser les constructions, privilégier des matériaux locaux et des filières courtes pour construire durable.
La récente crise sanitaire va-t-elle, selon vous, impacter l’architecture ?
Complètement. Avec l’épisode Covid 19, on a fait le lien entre la crise sanitaire et la crise environnementale. Ce ne sont pas des phénomènes liés mais imbriqués. Du fait de la peur qui a découlé de la récente crise sanitaire, une écoute plus forte s’est développée sur les valeurs environnementales. J’espère que cela va accroître les consciences, et faire concrètement bouger les lignes car on ne peut clairement plus continuer comme avant. En termes de construction, rien n’a changé depuis l’après-guerre. L’industrie du bâtiment est l’une des plus polluantes au monde (avec celle de l’automobile) car on construit massivement avec du béton, une filière qui s’est créée pour répondre à un besoin de construire vite et en grand nombre après 1945. Dans le contexte actuel, il est urgent que l’état intervienne fermement afin de réglementer ce lobby très puissant du béton. À l’inverse des pays du Nord, notre esprit méditerranéen a malheureusement besoin de brimades pour changer… À l’époque d’Haussmann, Paris s’est construit en pierres car le bassin parisien offrait des carrières. Nous devons retrouver ce bon sens qui consiste à contextualiser les constructions, privilégier des matériaux locaux et des filières courtes pour construire durable.
Raspail ® Luc Boegly
Avez-vous des matériaux de prédilection ?
Je n’ai aucune religion en matière de matériaux. Je suis pour une flexibilité complète en fonction du contexte. Le bilan carbone d’un bâtiment se calcule de l’extraction des matières premières, jusqu’à son démantèlement et son recyclage. Or, le transport des matériaux est ce qui pèse le plus lourd sur son empreinte carbone. Je n’aime pas le béton qui est très polluant. Je privilégie la filière sèche, en introduisant le bois ou le métal. Cela dépend complètement de la situation de la construction par rapport aux ressources locales.
Les réhabilitations vont aussi s’accroître et devenir obligatoire avec les nouvelles normes thermiques et, là encore, pas besoin de litres de béton pour rénover. On peut utiliser des structures légères, assemblées. Les majors de la construction commencent d’ailleurs à organiser leurs compétences pour obéir à l’obligation de recycler dans le cadre de la RE 2020, la nouvelle réglementation thermique des bâtiments.
Avez-vous des matériaux de prédilection ?
Je n’ai aucune religion en matière de matériaux. Je suis pour une flexibilité complète en fonction du contexte. Le bilan carbone d’un bâtiment se calcule de l’extraction des matières premières, jusqu’à son démantèlement et son recyclage. Or, le transport des matériaux est ce qui pèse le plus lourd sur son empreinte carbone. Je n’aime pas le béton qui est très polluant. Je privilégie la filière sèche, en introduisant le bois ou le métal. Cela dépend complètement de la situation de la construction par rapport aux ressources locales.
Les réhabilitations vont aussi s’accroître et devenir obligatoire avec les nouvelles normes thermiques et, là encore, pas besoin de litres de béton pour rénover. On peut utiliser des structures légères, assemblées. Les majors de la construction commencent d’ailleurs à organiser leurs compétences pour obéir à l’obligation de recycler dans le cadre de la RE 2020, la nouvelle réglementation thermique des bâtiments.
Maison particulière à Yport ® Franklin Azzi
Est-ce important de concevoir une architecture durable ?
La durabilité d’un bâtiment est essentielle, c’est même pour moi l’ingrédient principal d’une bonne architecture car elle limite la dépense en ressources. Je me sens quant à moi impliqué sur le fait d’apporter une garantie à vie sur la construction d’un bâtiment. Plus largement, j’aime tous les objets durables. Au bureau, nous avons des trousses de l’armée pour nos stylos et je collectionne personnellement les habits militaires, non que je sois militariste mais parce que j’admire ces objets efficaces et durables, conçus en grande série et sans défaut. Nous devons tendre vers la perfection de la durabilité des bâtiments et éviter leur obsolescence programmée. La durabilité d’un bâtiment est une réponse à la société de consommation, un choix politique laissé à la responsabilité de l’architecte.
Est-ce important de concevoir une architecture durable ?
La durabilité d’un bâtiment est essentielle, c’est même pour moi l’ingrédient principal d’une bonne architecture car elle limite la dépense en ressources. Je me sens quant à moi impliqué sur le fait d’apporter une garantie à vie sur la construction d’un bâtiment. Plus largement, j’aime tous les objets durables. Au bureau, nous avons des trousses de l’armée pour nos stylos et je collectionne personnellement les habits militaires, non que je sois militariste mais parce que j’admire ces objets efficaces et durables, conçus en grande série et sans défaut. Nous devons tendre vers la perfection de la durabilité des bâtiments et éviter leur obsolescence programmée. La durabilité d’un bâtiment est une réponse à la société de consommation, un choix politique laissé à la responsabilité de l’architecte.
Projet Montparnasse - Vue Sol Maine ® Collectif Nouvelle AOM (Franklin Azzi Architecture, Chartier Dalix Architectes, Hardel et Le Bihan Architectes)
Parlez-nous du projet actuel de la réhabilitation de la tour Montparnasse ?
La tour Montparnasse était vieillissante. Datant de 1973, avant les chocs pétroliers, elle avait été construite sans le souci de la réglementation thermique. On injectait du chaud quand il faisait froid, du froid quand il faisait chaud et plusieurs étages étaient d’ailleurs perdus, consacrés à la machinerie. Elle devenait trop onéreuse pour ses 70 copropriétaires privés qui y détiennent des bureaux. Certains auraient préféré la démolir, mais avec le groupement Nouvelle AOM (qui réunit également Chartier Dalix Architectes et Hardel et Le Bihan Architectes), nous avons souhaité présenter un plan de réhabilitation.
Parlez-nous du projet actuel de la réhabilitation de la tour Montparnasse ?
La tour Montparnasse était vieillissante. Datant de 1973, avant les chocs pétroliers, elle avait été construite sans le souci de la réglementation thermique. On injectait du chaud quand il faisait froid, du froid quand il faisait chaud et plusieurs étages étaient d’ailleurs perdus, consacrés à la machinerie. Elle devenait trop onéreuse pour ses 70 copropriétaires privés qui y détiennent des bureaux. Certains auraient préféré la démolir, mais avec le groupement Nouvelle AOM (qui réunit également Chartier Dalix Architectes et Hardel et Le Bihan Architectes), nous avons souhaité présenter un plan de réhabilitation.
projet Montparnasse - perspective café et jardin ® Collectif Nouvelle AOM (Franklin Azzi Architecture, Chartier Dalix Architectes, Hardel et Le Bihan Architectes)
Je ne suis pas pour le progrès high-tech en matière d’architecture, qui transforme le bâtiment en super machine. Au contraire, nous avons misé sur la nature et le fait que la Tour Montparnasse avait déjà assumé son bilan carbone depuis 50 ans. Sa peau en verre noir, simple vitrage, était un cauchemar thermique. En analysant la constante exposition de la Tour à un vent nord/sud, nous avons envisagé une nouvelle double peau en verre, où le rafraîchissement est naturel grâce au vent. Un système de stores intégrés dans le double vitrage s’active grâce à des capteurs lorsqu’il fait trop chaud. Les espaces de machinerie, devenus inutiles, sont devenus des jardins intérieurs, arrosés avec les litres d’eau qui se déversent sur la façade lorsqu’il pleut, ce qui évite le ruissellement dans la ville. Enfin, le vitrage noir d’origine va être démonté et servira de parement dans les 30 cages d’ascenseurs et d’escaliers du bâtiment. Nous ne voulions pas les jeter ni même assumer que le voisinage nous voie en train de transporter ces matériaux dans des bennes. L’architecte a un rôle d’ambassadeur et de pédagogue sur ces questions de recyclage. Il en va de sa responsabilité civique.
Je ne suis pas pour le progrès high-tech en matière d’architecture, qui transforme le bâtiment en super machine. Au contraire, nous avons misé sur la nature et le fait que la Tour Montparnasse avait déjà assumé son bilan carbone depuis 50 ans. Sa peau en verre noir, simple vitrage, était un cauchemar thermique. En analysant la constante exposition de la Tour à un vent nord/sud, nous avons envisagé une nouvelle double peau en verre, où le rafraîchissement est naturel grâce au vent. Un système de stores intégrés dans le double vitrage s’active grâce à des capteurs lorsqu’il fait trop chaud. Les espaces de machinerie, devenus inutiles, sont devenus des jardins intérieurs, arrosés avec les litres d’eau qui se déversent sur la façade lorsqu’il pleut, ce qui évite le ruissellement dans la ville. Enfin, le vitrage noir d’origine va être démonté et servira de parement dans les 30 cages d’ascenseurs et d’escaliers du bâtiment. Nous ne voulions pas les jeter ni même assumer que le voisinage nous voie en train de transporter ces matériaux dans des bennes. L’architecte a un rôle d’ambassadeur et de pédagogue sur ces questions de recyclage. Il en va de sa responsabilité civique.
Franklin Azzi © Noel Manalili
ET VOUS ?
Que pensez-vous du parcours de Franklin Azzi ?
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Entouré de 60 collaborateurs, il s’installe près de la Bourse à Paris, dans un bâtiment de fonte et de verre, ancien atelier de stockage des tissus Boussac qu’il réhabilite. Un premier manifeste de sa vision d’architecte pour celui qui prend ses distances avec les « architectes artistes qui partent d’une page blanche et ont le geste gratuit ». Il préfère quant à lui réhabiliter plutôt que faire table rase du passé pour inventer la ville du futur.
Distingué comme « designer de l’année » par le salon Maison&Objet, dont l’édition de septembre sera remplacée par la Digital Fair en raison de la pandémie de Covid 19, c’est néanmoins par ses projets d’architecture que Franklin Azzi a marqué les esprits ces dernières années, à l’instar de la refonte des Halles Alstom et l’école des Beaux-Arts de Nantes, le Beaupassage dans le VIIe arrondissement à Paris, de boutiques de mode aux quatre coins du monde (Bali Barret, Isabel Marant, Jérôme Dreyfuss…), ou encore la métamorphose de bureaux comme ceux de la rue du Renard à Paris.
Lauréat de la prochaine réhabilitation de la Tour Montparnasse - à travers le collectif Nouvelle AOM (Franklin Azzi Architecture, Chartier Dalix Architectes et Hardel et Le Bihan Architectes) - il s’est confié à Houzz sur sa vision humaniste et engagée de son métier.