Rencontre Houzz : Manuel Sequeira, architecte humaniste
« Un chantier est réussi quand le propriétaire se l'approprie entièrement et ne cite plus mon nom. »
Curieux et avide de nouveaux projets et de rencontres inattendues, Manuel Sequeira s’anime dès qu’on le questionne sur son métier d’architecte. Et pour cause : ce passionné navigue de pays en chantiers, récoltant au passage de nombreuses anecdotes et signant autant de foyers, bureaux ou même cabinets médicaux emplis d’âme. Car c’est bien ce que défend Manuel Sequeira : une architecture incarnée qui replace le particulier au centre de la conception d’un espace pour défendre le bien-vivre. Rencontre.
Qu’est-ce qui vous passionne dans le métier d’architecte ?
J’ai la chance, encore aujourd’hui, d’être démarché par des clients qui me proposent des projets surprenants. Et puis mon métier me permet de travailler dans tous les pays d’Europe, de toucher aussi bien au particulier qu’à l’institutionnel, de faire à la fois de la construction et de la rénovation, et de travailler sur le design comme sur des objets du quotidien tels que des assiettes, des rideaux, etc. Je trouve que c’est extraordinaire, pour un architecte, de pouvoir imaginer un appartement, une maison, un immeuble ou un lieu de travail et de concevoir en même temps une chaise, une table ou même une lampe. On touche vraiment à tout ce qui concerne la vie. Je crois que c’est ça, en fait, qui me passionne : il n’y a aucune limite à ce qu’on peut concevoir et surtout à ce qu’on peut réaliser.
J’ai la chance, encore aujourd’hui, d’être démarché par des clients qui me proposent des projets surprenants. Et puis mon métier me permet de travailler dans tous les pays d’Europe, de toucher aussi bien au particulier qu’à l’institutionnel, de faire à la fois de la construction et de la rénovation, et de travailler sur le design comme sur des objets du quotidien tels que des assiettes, des rideaux, etc. Je trouve que c’est extraordinaire, pour un architecte, de pouvoir imaginer un appartement, une maison, un immeuble ou un lieu de travail et de concevoir en même temps une chaise, une table ou même une lampe. On touche vraiment à tout ce qui concerne la vie. Je crois que c’est ça, en fait, qui me passionne : il n’y a aucune limite à ce qu’on peut concevoir et surtout à ce qu’on peut réaliser.
Comment définiriez-vous l’architecture ?
Je reproche beaucoup aux architectes de créer des sculptures pour faire valoir leur ego. Pour moi, l’architecture, ce n’est pas ça. Nous sommes des hommes de l’art, certes, mais notre mission est avant tout de mettre en valeur et de révéler quelqu’un qui vient nous voir pour une bonne raison. Au-delà de la résolution de problématiques d’espace, c’est, à mon sens, le travail de l’architecte aujourd’hui.
Je reproche beaucoup aux architectes de créer des sculptures pour faire valoir leur ego. Pour moi, l’architecture, ce n’est pas ça. Nous sommes des hommes de l’art, certes, mais notre mission est avant tout de mettre en valeur et de révéler quelqu’un qui vient nous voir pour une bonne raison. Au-delà de la résolution de problématiques d’espace, c’est, à mon sens, le travail de l’architecte aujourd’hui.
Quelles sont vos sources d’inspiration ?
L’inspiration vient à tous les niveaux : dans la rue, dans les magazines, en regardant la télévision, en lisant un livre, en discutant avec mes enfants, avec des amis… Partout ! Quand un projet démarre et que je discute pour la première fois avec un client, je ne sais jamais ce que cela va donner. Mais je garde en tête les échanges que j’ai avec lui et laisse les idées germer dans ma tête au fil des jours suivants. Parfois, le déclic vient de détails qui peuvent sembler ridicules. Je me souviens, par exemple, avoir imaginé l’escalier d’un projet en épluchant une orange. L’épaisseur même de la peau et l’image de colimaçon m’ont plu. J’ai pensé à ce projet-là et je me suis dit : pourquoi ne pas partir là-dessus ? Ce qui est essentiel, par contre, c’est de toujours partir d’une problématique liée à la personne, jamais d’une simple envie de faire une sculpture.
L’inspiration vient à tous les niveaux : dans la rue, dans les magazines, en regardant la télévision, en lisant un livre, en discutant avec mes enfants, avec des amis… Partout ! Quand un projet démarre et que je discute pour la première fois avec un client, je ne sais jamais ce que cela va donner. Mais je garde en tête les échanges que j’ai avec lui et laisse les idées germer dans ma tête au fil des jours suivants. Parfois, le déclic vient de détails qui peuvent sembler ridicules. Je me souviens, par exemple, avoir imaginé l’escalier d’un projet en épluchant une orange. L’épaisseur même de la peau et l’image de colimaçon m’ont plu. J’ai pensé à ce projet-là et je me suis dit : pourquoi ne pas partir là-dessus ? Ce qui est essentiel, par contre, c’est de toujours partir d’une problématique liée à la personne, jamais d’une simple envie de faire une sculpture.
Comment travaillez-vous avec vos clients ?
Souvent, on demande à l’architecte de donner son idée. Or, je trouve que tout le monde a la capacité de créer et de produire. Nous n’avons simplement pas forcément les clés pour le faire. J’essaye donc d’échanger au maximum avec mes clients en les voyant régulièrement pour les inclure dans un projet qui deviendra leur chez-eux. Entendre les gens dire « c’est du Manuel Sequeira » ne m’intéresse pas. Je veux que mes clients soient heureux de dire que ça correspond à leur façon de vivre et à leur personnalité. Je ne veux pas qu’ils aient du mal à ajouter un canapé, de peur de casser ce que j’aurais créé. Au contraire, quand quelqu’un apporte sa propre touche, ça signifie qu’il a pris possession de l’espace.
Souvent, on demande à l’architecte de donner son idée. Or, je trouve que tout le monde a la capacité de créer et de produire. Nous n’avons simplement pas forcément les clés pour le faire. J’essaye donc d’échanger au maximum avec mes clients en les voyant régulièrement pour les inclure dans un projet qui deviendra leur chez-eux. Entendre les gens dire « c’est du Manuel Sequeira » ne m’intéresse pas. Je veux que mes clients soient heureux de dire que ça correspond à leur façon de vivre et à leur personnalité. Je ne veux pas qu’ils aient du mal à ajouter un canapé, de peur de casser ce que j’aurais créé. Au contraire, quand quelqu’un apporte sa propre touche, ça signifie qu’il a pris possession de l’espace.
Justement, pour vous, qu’est-ce qu’un projet réussi ?
Un projet est réussi quand le client parvient, à la fin du chantier, à se l’approprier dans sa globalité et à ne plus citer votre nom. Pour y parvenir, j’intègre mes clients depuis le départ, depuis l’essence même du projet. J’organise de nombreux rendez-vous avec eux pour comprendre ce qu’ils recherchent et leur façon de voir les choses. Car mon but n’est jamais de faire un projet qui me ressemble à moi, mais qui leur ressemble à eux.
Un projet est réussi quand le client parvient, à la fin du chantier, à se l’approprier dans sa globalité et à ne plus citer votre nom. Pour y parvenir, j’intègre mes clients depuis le départ, depuis l’essence même du projet. J’organise de nombreux rendez-vous avec eux pour comprendre ce qu’ils recherchent et leur façon de voir les choses. Car mon but n’est jamais de faire un projet qui me ressemble à moi, mais qui leur ressemble à eux.
Quels conseils pouvez-vous donner à un jeune architecte ?
Rester toujours soi-même, mettre de côté son ego, toujours avoir du plaisir à concevoir et à créer, s’écouter un maximum et rester ouvert sur l’autre. Surtout, ne pas penser que l’on sait tout. C’est la meilleure façon de s’enrichir, de ne pas se fermer et de continuer à apprendre. Car c’est bien ce qui est extraordinaire dans notre métier : continuer à apprendre et ne pas stagner.
Rester toujours soi-même, mettre de côté son ego, toujours avoir du plaisir à concevoir et à créer, s’écouter un maximum et rester ouvert sur l’autre. Surtout, ne pas penser que l’on sait tout. C’est la meilleure façon de s’enrichir, de ne pas se fermer et de continuer à apprendre. Car c’est bien ce qui est extraordinaire dans notre métier : continuer à apprendre et ne pas stagner.
Pourquoi faire appel à un architecte ?
Soyons réalistes : en France, faire appel à un architecte est vu comme élitiste. Mais je ne vois pas les choses de cette façon-là parce que vivre dans une maison conçue par un architecte, c’est vivre de la meilleure façon qui soit. Quand on veut une bonne viande, on va chez un bon boucher, quand on est malade, on va voir un bon médecin, donc si on veut bien vivre, on va voir un architecte. Il est là pour vous aider à imaginer votre propre cocon.
Il ne faut pas hésiter à pousser les portes d’un bureau, ne serait-ce que pour demander conseil. Je pense que tout le monde mérite de vivre dans un intérieur adapté à son mode de vie et que l’on ne peut pas appeler ça de l’élitisme. C’est tout simplement se dire « je vaux le coup », je mérite de vivre dans un endroit qui me correspond. Après, est-ce qu’on en a forcément les moyens ? Oui, car vous trouverez toujours un architecte à la hauteur de votre portefeuille. Rien ne vous empêche de prendre rendez-vous avec lui pour discuter de votre habitat et lui demander conseil. Il pourra vous diriger même s’il ne peut pas vous aider sur la totalité de votre projet.
Découvrez les projets de Manuel Sequeira :
Visite Privée : Un petit écrin grand luxe dans le Marais
Visite Privée : Un 65 m² à Paris qui simplifie la vie
Visite Privée : Un appartement de 70 m² tourné vers la lumière
Visite Privée : Une petite maison devenue grande
Visite Privée : L’appartement d’un auteur dramatique revu et corrigé
Visite Privée : Un appartement parisien devient plus moderne et malin
Soyons réalistes : en France, faire appel à un architecte est vu comme élitiste. Mais je ne vois pas les choses de cette façon-là parce que vivre dans une maison conçue par un architecte, c’est vivre de la meilleure façon qui soit. Quand on veut une bonne viande, on va chez un bon boucher, quand on est malade, on va voir un bon médecin, donc si on veut bien vivre, on va voir un architecte. Il est là pour vous aider à imaginer votre propre cocon.
Il ne faut pas hésiter à pousser les portes d’un bureau, ne serait-ce que pour demander conseil. Je pense que tout le monde mérite de vivre dans un intérieur adapté à son mode de vie et que l’on ne peut pas appeler ça de l’élitisme. C’est tout simplement se dire « je vaux le coup », je mérite de vivre dans un endroit qui me correspond. Après, est-ce qu’on en a forcément les moyens ? Oui, car vous trouverez toujours un architecte à la hauteur de votre portefeuille. Rien ne vous empêche de prendre rendez-vous avec lui pour discuter de votre habitat et lui demander conseil. Il pourra vous diriger même s’il ne peut pas vous aider sur la totalité de votre projet.
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