Rencontre Houzz : Tamim Daoudi, designer de matières à réflexion
« Le design place le citoyen au centre du dispositif de création. Un concept qu’il serait intéressant d’appliquer... en politique »
Malgré un avenir tout tracé vers des études de sciences politiques, Tamim Daoudi a fait de sa passion du dessin son métier. Ce Franco-syrien, qui a aussi vécu en Égypte et en Autriche avant d’installer ses bureaux à Strasbourg, se passionne pour la corrélation entre le défi de création artistique et le plaisir que l’objet apporte à son utilisateur. Il partage avec nous sa vision du design contemporain et futur, ses idées et ses raisonnements captivants. Interview.
Trophée Sève 2016
Quel est votre parcours ?
J’ai passé les concours des grandes écoles de design : l’École supérieure des arts appliqués Duperré, puis l’Ensaama Olivier de Serre, j’ai ensuite obtenu une licence d’arts appliqués à La Sorbonne… Ce parcours complet m’a permis d’aborder les différents courants du design : à l’Ensaama, l’approche est très technique (création de formes démoulables, rapport matériau-coût, réalisations viables…), alors qu’aux Arts déco, elle est plus conceptuelle et on est encouragés à s’affranchir des contraintes… Deux méthodes complémentaires qui m’ont passionné et qui m’ont beaucoup apporté dans mon travail.
Mon installation en Alsace en 2008, à Strasbourg très exactement, a marqué le début de ma carrière. J’ai volontairement choisi de me démarquer en habitant cette ville, dont l’esprit manufacturier me plaît beaucoup, au lieu de suivre le flot de jeunes designers parisiens.
J’ai passé les concours des grandes écoles de design : l’École supérieure des arts appliqués Duperré, puis l’Ensaama Olivier de Serre, j’ai ensuite obtenu une licence d’arts appliqués à La Sorbonne… Ce parcours complet m’a permis d’aborder les différents courants du design : à l’Ensaama, l’approche est très technique (création de formes démoulables, rapport matériau-coût, réalisations viables…), alors qu’aux Arts déco, elle est plus conceptuelle et on est encouragés à s’affranchir des contraintes… Deux méthodes complémentaires qui m’ont passionné et qui m’ont beaucoup apporté dans mon travail.
Mon installation en Alsace en 2008, à Strasbourg très exactement, a marqué le début de ma carrière. J’ai volontairement choisi de me démarquer en habitant cette ville, dont l’esprit manufacturier me plaît beaucoup, au lieu de suivre le flot de jeunes designers parisiens.
En quoi consiste votre job aujourd’hui ?
Je travaille au sein d’un incubateur d’entreprise, ou start-up. Et en parallèle de mes créations personnelles, je réponds à des demandes de créations pour des produits finis, viables, ergonomiques, beaux et pratiques, sur un marché ciblé. J’ai par exemple créé un banc pour la métallerie Hanssen, entre autres réalisations – mais plusieurs sont encore tenues au secret !
Lors de ma collaboration avec le PDG d’Hanssen, j’ai visité l’usine, appréhendé le process de fabrication et j’ai beaucoup échangé avec les ouvriers. Des hommes très ouverts, à l’opposé de ce que l’on imagine du process figé dans ce domaine habituellement ! Ensemble, nous avons gagné le prix Tango&Scan du mobilier métallique de la ville de Strasbourg. Un travail d’équipe passionnant qui m’a permis d’imaginer ensuite également un banc et une chaise tubulaires.
Je travaille au sein d’un incubateur d’entreprise, ou start-up. Et en parallèle de mes créations personnelles, je réponds à des demandes de créations pour des produits finis, viables, ergonomiques, beaux et pratiques, sur un marché ciblé. J’ai par exemple créé un banc pour la métallerie Hanssen, entre autres réalisations – mais plusieurs sont encore tenues au secret !
Lors de ma collaboration avec le PDG d’Hanssen, j’ai visité l’usine, appréhendé le process de fabrication et j’ai beaucoup échangé avec les ouvriers. Des hommes très ouverts, à l’opposé de ce que l’on imagine du process figé dans ce domaine habituellement ! Ensemble, nous avons gagné le prix Tango&Scan du mobilier métallique de la ville de Strasbourg. Un travail d’équipe passionnant qui m’a permis d’imaginer ensuite également un banc et une chaise tubulaires.
TUBE-COLLECTION
C’est ainsi qu’est née la collection Tube ?
Tout à fait. À partir d’un tube, j’ai mené une réflexion sur les manières de valoriser un élément aussi basique d’une métallerie et j’ai réalisé un travail sur les lignes, l’équilibre, les dissymétries et la couleur.
Tout à fait. À partir d’un tube, j’ai mené une réflexion sur les manières de valoriser un élément aussi basique d’une métallerie et j’ai réalisé un travail sur les lignes, l’équilibre, les dissymétries et la couleur.
BARTHOLDI
Votre lien au consommateur final est primordial…
Bien sûr, en tant que designer, la notion d’usage m’intéresse énormément et sans doute que ma nature avenante, avec un grand intérêt pour les gens eux-mêmes, est un atout personnel comme professionnel. J’aime aller voir le consommateur, observer la façon dont il réagit à des contraintes, à son environnement… J’organise d’ailleurs des sessions créatives avec des consommateurs qui me guident dans mon process de réflexion et de fabrication. De manière générale, je me sens plus proche de la notion d’intelligence collective pensée par Bruce Nussbaum que du process de design thinking que je trouve trop enfermé dans la sphère de l’entreprise.
En photo : Projet de suspension lumineuse pour le lycée Bartholdi à Colmar.
Bien sûr, en tant que designer, la notion d’usage m’intéresse énormément et sans doute que ma nature avenante, avec un grand intérêt pour les gens eux-mêmes, est un atout personnel comme professionnel. J’aime aller voir le consommateur, observer la façon dont il réagit à des contraintes, à son environnement… J’organise d’ailleurs des sessions créatives avec des consommateurs qui me guident dans mon process de réflexion et de fabrication. De manière générale, je me sens plus proche de la notion d’intelligence collective pensée par Bruce Nussbaum que du process de design thinking que je trouve trop enfermé dans la sphère de l’entreprise.
En photo : Projet de suspension lumineuse pour le lycée Bartholdi à Colmar.
WORTHY
En quoi votre dernière création, la lampe Worthy, présentée cette année à la Paris Design Week, exprime-t-elle votre approche ?
Ma philosophie, c’est être simplement moi-même dans l’expression de mon travail. Mon objectif, ce n’est pas juste de créer de la forme pour la forme, mais d’être très clair dans mon dessin, de raconter une histoire. Avec un objet, j’aime rendre la vie de quelqu’un plus agréable et pratique, tout en restant dans la simplicité, dans l’authenticité. En fait, je peux dire que je n’aime pas les formes « belles », mais la démarche elle-même de création d’une forme, le cheminement en somme.
Ma philosophie, c’est être simplement moi-même dans l’expression de mon travail. Mon objectif, ce n’est pas juste de créer de la forme pour la forme, mais d’être très clair dans mon dessin, de raconter une histoire. Avec un objet, j’aime rendre la vie de quelqu’un plus agréable et pratique, tout en restant dans la simplicité, dans l’authenticité. En fait, je peux dire que je n’aime pas les formes « belles », mais la démarche elle-même de création d’une forme, le cheminement en somme.
360
Et puis, j’ai conservé ce regard candide d’enfance, j’ai toujours vu ce métier comme le fait d’observer un magicien travailler : le spectateur/consommateur ne voit pas le tour de passe-passe pour aboutir au prestige ! Fabrication, maturation des dessins, changements… La fabrication d’un objet prototype demande des projets longs. Alors quand la réalisation se produit, c’est émouvant, très intense en émotion.
CURV
Quelle place donnez-vous à la notion d’émotion dans votre travail ?
Le design apporte des outils de personnalisation d’un intérieur et mon objectif n’est pas la quête de l’objet universel, mais de la création d’une émotion. J’ai créé ce banc en béton fibré en lui apportant le plus de légèreté possible, en apportant une touche de poésie au matériau.
Banc Curv en béton : collaboration Tamim Daoudi et Grégoire Ruault
Le design apporte des outils de personnalisation d’un intérieur et mon objectif n’est pas la quête de l’objet universel, mais de la création d’une émotion. J’ai créé ce banc en béton fibré en lui apportant le plus de légèreté possible, en apportant une touche de poésie au matériau.
Banc Curv en béton : collaboration Tamim Daoudi et Grégoire Ruault
Tabouret 5th AVE
De manière générale, j’essaie de trouver un équilibre dans les matériaux, les formes et l’assemblage, pour apporter une autre dimension à un objet, lui donner une nouvelle définition… et surtout surprendre, faire rêver. En voici un exemple avec mon tabouret 5th AVE, et sa table associée.
Tabouret 5th AVE : collaboration Tamim Daoudi et Grégoire Ruault
Tabouret 5th AVE : collaboration Tamim Daoudi et Grégoire Ruault
OVO-01
Que représente la notion de design pour vous ?
Le métier de designer est en pleine mutation. Je suis un grand rêveur et pourtant je fais un métier qui est ancré dans une réalité budgétaire, avec une notion de cahier des charges à respecter.
Et puis le design, c’est certes un métier, mais c’est surtout une méthode et une éthique. Je pense que nous, designers, devons créer avant tout des produits respectueux de l’environnement et qui ne soient pas néfastes pour les usagers.
Un concept, à mon humble avis, qu’il serait intéressant d’appliquer en politique… C’est-à-dire replacer le citoyen au centre du dispositif et modeler la politique à partir de l’humain. C’est carrément un sujet d’étude, de thèse ! Il faudrait que je me lance… mais je suis plus un praticien qu’un théoricien, j’aime avant tout « faire », mettre ses idées en pratique… Et être au contact du réel.
Le métier de designer est en pleine mutation. Je suis un grand rêveur et pourtant je fais un métier qui est ancré dans une réalité budgétaire, avec une notion de cahier des charges à respecter.
Et puis le design, c’est certes un métier, mais c’est surtout une méthode et une éthique. Je pense que nous, designers, devons créer avant tout des produits respectueux de l’environnement et qui ne soient pas néfastes pour les usagers.
Un concept, à mon humble avis, qu’il serait intéressant d’appliquer en politique… C’est-à-dire replacer le citoyen au centre du dispositif et modeler la politique à partir de l’humain. C’est carrément un sujet d’étude, de thèse ! Il faudrait que je me lance… mais je suis plus un praticien qu’un théoricien, j’aime avant tout « faire », mettre ses idées en pratique… Et être au contact du réel.
FOLD
Vous enseignez également…
Tout à fait, je suis enseignant à la faculté des Arts à Strasbourg en matière de « Théorie et pratique du design ». Ce que j’observe tous les jours ? Que les étudiants sont souvent attirés par les feux de la rampe car le design a un côté rock ’n’ roll, mais c’est loin de n’être que ça. Designer, c’est un métier qui reste exigeant, qui peut être difficile quand on veut être indépendant et même frustrant, car certaines idées ne voient jamais le jour… Les jeunes ne sont pas toujours conscients de ça.
En photo : Table de la gamme Fold, dont le principe est de faire la culbute entre un matériau lourd et une légèreté par le dessin, pour une sensation recherchée.
Tout à fait, je suis enseignant à la faculté des Arts à Strasbourg en matière de « Théorie et pratique du design ». Ce que j’observe tous les jours ? Que les étudiants sont souvent attirés par les feux de la rampe car le design a un côté rock ’n’ roll, mais c’est loin de n’être que ça. Designer, c’est un métier qui reste exigeant, qui peut être difficile quand on veut être indépendant et même frustrant, car certaines idées ne voient jamais le jour… Les jeunes ne sont pas toujours conscients de ça.
En photo : Table de la gamme Fold, dont le principe est de faire la culbute entre un matériau lourd et une légèreté par le dessin, pour une sensation recherchée.
FRAGMENT
Que vous apporte cette autre casquette ?
Ce contact de la prochaine génération. Et c’est fascinant d’être témoin de la façon dont ces futurs designers voient le monde autour d’eux dans leurs projets ! Ça me nourrit aussi. Dans ce métier, il faut savoir se remettre en cause, car nous sommes à l’aube d’un virage à 360 °C…
Ce contact de la prochaine génération. Et c’est fascinant d’être témoin de la façon dont ces futurs designers voient le monde autour d’eux dans leurs projets ! Ça me nourrit aussi. Dans ce métier, il faut savoir se remettre en cause, car nous sommes à l’aube d’un virage à 360 °C…
Décapsuleur L
Comment va évoluer le design selon vous ?
Aujourd’hui, on parle des makers, de DIY et de FabLabs, d’impression additive, de stéréolithographie… Le cadre traditionnel clients-producteur-fabricant est donc en train de disparaître. Il faut savoir qu’avec les nouvelles imprimantes 3D avec thermoformeuse, chacun peut désormais réaliser des objets chez soi ! L’usine se déplace ainsi vers le consommateur. Alors où est la place du designer là-dedans ? Va-t-il petit à petit être réduit à proposer des visuels 3D sur des sites Web ? D’ici dix ans, nous nous attendons à un changement radical de la façon de fabriquer les objets.
Aujourd’hui, on parle des makers, de DIY et de FabLabs, d’impression additive, de stéréolithographie… Le cadre traditionnel clients-producteur-fabricant est donc en train de disparaître. Il faut savoir qu’avec les nouvelles imprimantes 3D avec thermoformeuse, chacun peut désormais réaliser des objets chez soi ! L’usine se déplace ainsi vers le consommateur. Alors où est la place du designer là-dedans ? Va-t-il petit à petit être réduit à proposer des visuels 3D sur des sites Web ? D’ici dix ans, nous nous attendons à un changement radical de la façon de fabriquer les objets.
BIG CHIEF
Serions-nous donc en route vers la grande époque de l’autonomie ?
Je pense souvent à cette démonstration de Mohandas Gandhi en 1930, lors de la Marche du Sel : il a montré qu’au lieu d’acheter du sel imposé par l’Angleterre, on pouvait l’extraire gratuitement, qu’au lieu d’acheter ses habits, chacun pouvait tisser ses vêtements. Bref, il a remis au centre du quotidien la notion d’autonomie. Cette notion, à mon sens, est fondamentale dans notre monde actuel et futur. Les gens recherchent à nouveau cette indépendance dans le but de se sentir plus libres et de ne plus dépendre des grandes firmes.
Chaise Big Chief : collaboration Tamim Daoudi et Boys in the wood
Je pense souvent à cette démonstration de Mohandas Gandhi en 1930, lors de la Marche du Sel : il a montré qu’au lieu d’acheter du sel imposé par l’Angleterre, on pouvait l’extraire gratuitement, qu’au lieu d’acheter ses habits, chacun pouvait tisser ses vêtements. Bref, il a remis au centre du quotidien la notion d’autonomie. Cette notion, à mon sens, est fondamentale dans notre monde actuel et futur. Les gens recherchent à nouveau cette indépendance dans le but de se sentir plus libres et de ne plus dépendre des grandes firmes.
Chaise Big Chief : collaboration Tamim Daoudi et Boys in the wood
Trophée Sève 2016
Concrètement, aujourd’hui, on peut prendre l’exemple du jardin, où les particuliers ont une forte envie de cultiver leur potager, de construire des serres individuelles pour devenir autonomie d’un point de vue alimentaire. Lors de ma collaboration avec Waterair, nous avons mené une réflexion autour de l’esprit spirituel du jardin et du retour au zen. Il paraît qu’il serait même possible d’imprimer en 3D des aliments ! Heureusement je pense qu’il y a des limites à l’impression…
Par contre, imprimer un objet cassé comme une poignée pour réparer une porte, c’est déjà possible. Dans le futur, le consommateur aura juste à se déplacer pour le loisir et le plaisir, mais non plus pour acheter quelque chose, puisqu’il aura la possibilité de tout imprimer de chez lui, ou d’avoir recours à un FabLab. Voilà qui remet en cause tout le système et l’avenir de la consommation !
Par contre, imprimer un objet cassé comme une poignée pour réparer une porte, c’est déjà possible. Dans le futur, le consommateur aura juste à se déplacer pour le loisir et le plaisir, mais non plus pour acheter quelque chose, puisqu’il aura la possibilité de tout imprimer de chez lui, ou d’avoir recours à un FabLab. Voilà qui remet en cause tout le système et l’avenir de la consommation !
Table OVO-02
D’après vous, comment le design est-il perçu en France ?
Malheureusement, le design n’est pas assez connu ou seulement sur un aspect esthétique. En France, souvent, qui dit design dit « beau ». Or là encore, il y a matière à réflexion.
Le designer « éco-loqique » Philippe Riehling a fait une démonstration que j’ai beaucoup aimée : il a désigné la célèbre chaise de Jean Prouvé en demandant : « Est-elle belle ? » Oui, bien sûr ! Mais… et la peinture de la Joconde, que l’on peut montrer juste à côté, est-elle belle ? « Beau » ne serait donc pas un adjectif, et à la notion de beauté, je préfère encore une fois celle de l’émotion.
Malheureusement, le design n’est pas assez connu ou seulement sur un aspect esthétique. En France, souvent, qui dit design dit « beau ». Or là encore, il y a matière à réflexion.
Le designer « éco-loqique » Philippe Riehling a fait une démonstration que j’ai beaucoup aimée : il a désigné la célèbre chaise de Jean Prouvé en demandant : « Est-elle belle ? » Oui, bien sûr ! Mais… et la peinture de la Joconde, que l’on peut montrer juste à côté, est-elle belle ? « Beau » ne serait donc pas un adjectif, et à la notion de beauté, je préfère encore une fois celle de l’émotion.
5 AM
Last but not least, vous êtes également engagé dans l’association à but non lucratif IDeE, pour la promotion du design…
Cette association a pour but de favoriser la démarche design dans les entreprises. Elle initie des collaborations entre artisans, industriels et designers sous la forme de groupes de travail afin de valoriser le savoir-faire de ces firmes.
Ce qui m’anime dans la promotion du design, c’est la volonté de sensibiliser les entreprises à la culture du design, d’intégrer la méthodologie comme une évidence.
Comment je souhaite apporter ma pierre à l’édifice du design ? Simplement en continuant à aimer ce que je fais et à communiquer ma passion pour ce beau métier…
Lampe 5 am : collaboration Tamim Daoudi et Grégoire Ruault
ET VOUS ?
Que pensez-vous du parcours et des réalisations de Tamim Daoudi ?
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Cette association a pour but de favoriser la démarche design dans les entreprises. Elle initie des collaborations entre artisans, industriels et designers sous la forme de groupes de travail afin de valoriser le savoir-faire de ces firmes.
Ce qui m’anime dans la promotion du design, c’est la volonté de sensibiliser les entreprises à la culture du design, d’intégrer la méthodologie comme une évidence.
Comment je souhaite apporter ma pierre à l’édifice du design ? Simplement en continuant à aimer ce que je fais et à communiquer ma passion pour ce beau métier…
Lampe 5 am : collaboration Tamim Daoudi et Grégoire Ruault
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Tout a commencé véritablement au Centre culturel français de Damas, où j’ai eu un déclic : j’ai eu envie de bouquiner autre chose que de la géopolitique, et je me suis dirigé vers le rayon art. Au hasard, j’ai ouvert le livre Le design de 1945 à nos jours, et ce fut un véritable coup de foudre. Je l’ai dévoré, et aujourd’hui encore, je l’ai toujours… Grâce à lui, j’ai retrouvé le dessin comme étape essentielle du processus de design et j’ai pris conscience du fait que tous les objets designés sont le résultat d’une profonde réflexion créative.