Suivez le Guide : Achat et rénovation d'un bien pour 92 000 euros
Jean-Claude a acheté une ancienne annexe d'imprimerie pour la transformer en un deux-pièces contemporain de 53 m²
Claire Tardy
5 juillet 2017
Editor, Houzz France
Après nous voir donné un aperçu de son intérieur en réponse à notre appel à photos, Jean-Claude nous a ouvert les portes de l’appartement qu’il habite dans le vieux Mâcon. Le créateur aux multiples casquettes a acquis cette ancienne annexe d’imprimerie en début d’année 2017 pour la modique somme de 32 000 euros. De la plomberie à l’isolation, tout était à refaire pour transformer une surface étroite de 17 mètres de long en deux-pièces contemporain de 53 m². Un défi que Jean-Claude, en bon passionné de rénovation, a relevé avec entrain : « C’est le huitième bien que je retape. J’aime les lieux qui ont de vraies problématiques comme ici, avec une configuration en couloir. »
Coup d’œil
Qui vit ici : Jean-Claude Ladovic
Emplacement : Mâcon
Date de début des travaux : novembre 2016
Durée des travaux : deux mois et demi
Superficie : 86 m², dont 53 m² de rez-de-chaussée et 33 m² de cave
Architecte : Translucide Architecture
Budget : 92 000 euros, dont 32 000 pour l’achat du bien et 60 000 pour la rénovation du rez-de-chaussée et de la cave
Photos : Aurélien Vivier © 2017 Houzz
Coup d’œil
Qui vit ici : Jean-Claude Ladovic
Emplacement : Mâcon
Date de début des travaux : novembre 2016
Durée des travaux : deux mois et demi
Superficie : 86 m², dont 53 m² de rez-de-chaussée et 33 m² de cave
Architecte : Translucide Architecture
Budget : 92 000 euros, dont 32 000 pour l’achat du bien et 60 000 pour la rénovation du rez-de-chaussée et de la cave
Photos : Aurélien Vivier © 2017 Houzz
L’univers de Jean-Claude est aussi riche et diversifié que son parcours. Après une carrière dans l’immobilier à Paris, il a opéré une première reconversion pour devenir fleuriste en Côte-d’Or. Un métier qu’il exercera pendant une dizaine d’années, avant de se tourner vers la profession de peintre décorateur. Cette période de sa vie marque aussi ses premiers pas dans la rénovation d’appartements, qui deviendra vite une passion : « J’aime acheter des locaux dont personne ne veut pour les retaper. Je marche au coup de cœur et j’ai un penchant pour les endroits avec de fortes problématiques d’aménagement. »
La quarantaine bien sonnée, l’autodidacte décide d’adopter un mode de vie plus stable et accepte un poste dans une société d’agroalimentaire, près de Mâcon. Il continue néanmoins d’exprimer sa créativité sur son temps libre en exerçant les activités de photographe et plasticien amateur.
La quarantaine bien sonnée, l’autodidacte décide d’adopter un mode de vie plus stable et accepte un poste dans une société d’agroalimentaire, près de Mâcon. Il continue néanmoins d’exprimer sa créativité sur son temps libre en exerçant les activités de photographe et plasticien amateur.
Photo Avant
AVANT : Après avoir retapé un premier appartement dans le centre-ville de Mâcon, Jean-Claude a mis la main sur cet ancien atelier de PAO. « Je cherchais un local où il était possible d’aménager un endroit mixte, entre atelier et habitation. Quand j’ai visité cette annexe d’imprimerie pour la première fois, j’ai tout de suite été séduit, mais j’ai dû attendre de mettre mon logement en vente avant de pouvoir l’acheter », raconte-t-il.
L’espace en rez-de-chaussée n’était composé que d’une pièce étroite de 53 m², avec une longueur de 17 mètres et une largeur comprise entre 3 et 4 mètres. Située juste en dessous, la cave voûtée de 33 m² n’était pas accessible. « J’ai adoré la problématique de couloir, et l’emplacement dans le vieux Mâcon, juste en face de la préfecture, me plaisait beaucoup. J’aimais aussi la copropriété pour sa cour commune arborée. » Le prix très intéressant du bien, 32 000 euros, faisait aussi partie de ses principaux atouts.
Les lieux étaient toutefois en très mauvais état et tout était à refaire, plomberie et électricité incluses. L’une des principales contraintes concernait l’absence de branchement pour l’assainissement. « Les réseaux d’évacuation étaient trop petits pour les eaux usées des WC et nous avons été obligés de percer un mur pour raccorder l’appartement sur une descente de l’immeuble. » Jean-Claude n’a donc pas eu d’autre choix que de placer la salle de bains tout au fond de la surface.
L’espace en rez-de-chaussée n’était composé que d’une pièce étroite de 53 m², avec une longueur de 17 mètres et une largeur comprise entre 3 et 4 mètres. Située juste en dessous, la cave voûtée de 33 m² n’était pas accessible. « J’ai adoré la problématique de couloir, et l’emplacement dans le vieux Mâcon, juste en face de la préfecture, me plaisait beaucoup. J’aimais aussi la copropriété pour sa cour commune arborée. » Le prix très intéressant du bien, 32 000 euros, faisait aussi partie de ses principaux atouts.
Les lieux étaient toutefois en très mauvais état et tout était à refaire, plomberie et électricité incluses. L’une des principales contraintes concernait l’absence de branchement pour l’assainissement. « Les réseaux d’évacuation étaient trop petits pour les eaux usées des WC et nous avons été obligés de percer un mur pour raccorder l’appartement sur une descente de l’immeuble. » Jean-Claude n’a donc pas eu d’autre choix que de placer la salle de bains tout au fond de la surface.
APRÈS : En raison d’un souci de santé, le passionné de rénovation a fait appel au cabinet Translucide Architecture pour l’accompagner dans son projet. Ensemble, ils ont décidé de cloisonner cet espace en longueur le moins possible. La différenciation des espaces se fait donc par une accumulation d’estrades et des planchers de hauteurs différentes. « La belle hauteur sous plafond a permis de surélever le sol du salon de 30 centimètres, celui de la chambre de 60 centimètres et celui de la salle de bains de 90 centimètres », détaille Jean-Claude. De quoi laisser suffisamment de place à l’installation des réseaux et écoulements. Les zones se distinguent aussi par le revêtement de leur sol et plafond.
Les seules cloisons existantes sont en grande partie transparentes, pour laisser circuler la lumière naturelle jusque dans la salle de bains. « Les deux portes vitrées sont identiques et presque alignées, comme ça, je peux voir la rue quand je suis tout au fond de l’appartement », explique Jean-Claude.
L’entrée se fait par la salle à manger, à travers l’arche blanche que l’on aperçoit sur la gauche de l’espace.
Les seules cloisons existantes sont en grande partie transparentes, pour laisser circuler la lumière naturelle jusque dans la salle de bains. « Les deux portes vitrées sont identiques et presque alignées, comme ça, je peux voir la rue quand je suis tout au fond de l’appartement », explique Jean-Claude.
L’entrée se fait par la salle à manger, à travers l’arche blanche que l’on aperçoit sur la gauche de l’espace.
Les travaux de dépose ont découvert un vieux plafond à la française à 3,5 mètres de hauteur, que Jean-Claude a voulu conserver au-dessus de la cuisine. Il a simplement été brossé, lessivé et repeint avec un effet dégradé pour préserver le côté ancien. Le parquet est en sapin déclassé, laissé à l’état brut.
Le coin salle à manger et cuisine est certainement le point le plus lumineux de l’appartement grâce à la présence de grandes fenêtres ouvertes sur la rue. « La façade est exposée plein nord, mais profite des reflets du soleil sur la préfecture, située juste en face. Cela apporte tellement de lumière que je n’allume presque jamais les lampes jusque dans le salon. » Tous les ouvrants ont été remplacés par des doubles vitrages.
Chaises : Fly ; Table : Maisons du Monde ; Suspension : Egg of Columbus Seletti
Le coin salle à manger et cuisine est certainement le point le plus lumineux de l’appartement grâce à la présence de grandes fenêtres ouvertes sur la rue. « La façade est exposée plein nord, mais profite des reflets du soleil sur la préfecture, située juste en face. Cela apporte tellement de lumière que je n’allume presque jamais les lampes jusque dans le salon. » Tous les ouvrants ont été remplacés par des doubles vitrages.
Chaises : Fly ; Table : Maisons du Monde ; Suspension : Egg of Columbus Seletti
La cuisine en chêne massif vient de la grande distribution. « Je voulais quelque chose d’intemporel. Ce modèle peut paraître classique, mais je trouve le liseré autour des encadrements et ses poignées assez moderne », explique Jean-Claude. La crédence est un plaquage en stratifié, avec un motif graphique représentant des plans architecturaux.
La personnalité de Jean-Claude se retrouve davantage dans l’impressionnante collection de lettres au-dessus des meubles hauts. « Je m’entends bien avec les commerçants du quartier et je récupère les anciens lettrages lorsqu’ils remettent leur enseigne à neuf. Seul le “Cooking” a été trouvé dans un magasin de décoration », détaille-t-il. Avec la suspension en boîtes d’œufs recyclées au-dessus de l’évier, elles font toute l’originalité de la cuisine.
Cuisine : Ikea ; Crédence : Leroy Merlin
La personnalité de Jean-Claude se retrouve davantage dans l’impressionnante collection de lettres au-dessus des meubles hauts. « Je m’entends bien avec les commerçants du quartier et je récupère les anciens lettrages lorsqu’ils remettent leur enseigne à neuf. Seul le “Cooking” a été trouvé dans un magasin de décoration », détaille-t-il. Avec la suspension en boîtes d’œufs recyclées au-dessus de l’évier, elles font toute l’originalité de la cuisine.
Cuisine : Ikea ; Crédence : Leroy Merlin
L’espace entre l’évier et les fenêtres permettra prochainement d’accéder à la cave, une fois l’escalier construit. Juste au-dessus de la trémie, tout juste terminée, trônent des objets chers à Jean-Claude, comme le vieux ventilateur de La Poste que son frère chineur lui a offert. Les céramiques et les plantes sont des cadeaux de sa nièce, elle-même fleuriste à Sceaux et propriétaire d’un commerce baptisé Les Petites Pensées. Enfin, la peinture sur pochoir est l’œuvre du graffeur Ted Nomad, ami du propriétaire et spécialisé dans les pochoirs. Beaucoup d’autres créations de proches et de connaissances décorent l’appartement.
En face de la trémie, le mur en pierre témoigne de l’âge du bâtiment. « Nous avons découvert ce morceau des anciens remparts de Mâcon en cassant tous les doublages des parois pour refaire l’isolation. Je voulais le conserver avec un soubassement en Placo, mais ce n’était pas possible en raison de la dégradation des pierres. J’ai toutefois gardé certains pans en bon état pour mettre en valeur l’origine du lieu », raconte Jean-Claude.
Le fauteuil années 50 est le fruit du travail d’un tapissier que le propriétaire connaît bien. Il se marie parfaitement aux petites tables gigognes en forme d’œuf. Juste au-dessus de ces dernières se trouve l’une des œuvres de Jean-Claude : « Il s’agit de la même photo d’art urbain, manipulée de différentes manières avec un travail de colorisation. C’est quelque chose que je fais souvent. »
Support de plates : Westwing ; Tables gigognes : Potiron ; Fauteuil : Artist2Nature
Le fauteuil années 50 est le fruit du travail d’un tapissier que le propriétaire connaît bien. Il se marie parfaitement aux petites tables gigognes en forme d’œuf. Juste au-dessus de ces dernières se trouve l’une des œuvres de Jean-Claude : « Il s’agit de la même photo d’art urbain, manipulée de différentes manières avec un travail de colorisation. C’est quelque chose que je fais souvent. »
Support de plates : Westwing ; Tables gigognes : Potiron ; Fauteuil : Artist2Nature
En plus de son plancher surélevé, la zone salon se distingue par son faux plafond à 2,8 mètres de hauteur, qui assure l’isolation acoustique de la pièce. Au sol, le parquet en sapin est peint en blanc pour accentuer la différence entre les espaces. Devant l’angle de mur en pierre, un placard est aménagé avec les mêmes meubles que ceux de la cuisine. Il permet de ranger les accessoires techniques, comme l’aspirateur.
« Tous les murs de l’appartement sont blancs, car j’aime prendre le temps de m’installer et de voir comment les lumières interagissent avant de choisir une teinte », explique le propriétaire. En attendant, les touches de couleurs sont apportées par le mobilier et les accessoires, comme le meuble télé bleu. Il est assorti au pouf et petites tables gigognes de style industriel qui habillent la zone. De l’autre côté de la pièce, l’œil est tout de suite attiré par le grand tableau de 4 x 1 mètre au-dessus du canapé. Il s’agit d’une autre œuvre du maître des lieux, réalisée à partir d’une photo prise en République Tchèque.
Canapé et meuble télé : Ikea ; Suspension : Meublesetobjets.com ; Pouf gris : Artist2Nature
« Tous les murs de l’appartement sont blancs, car j’aime prendre le temps de m’installer et de voir comment les lumières interagissent avant de choisir une teinte », explique le propriétaire. En attendant, les touches de couleurs sont apportées par le mobilier et les accessoires, comme le meuble télé bleu. Il est assorti au pouf et petites tables gigognes de style industriel qui habillent la zone. De l’autre côté de la pièce, l’œil est tout de suite attiré par le grand tableau de 4 x 1 mètre au-dessus du canapé. Il s’agit d’une autre œuvre du maître des lieux, réalisée à partir d’une photo prise en République Tchèque.
Canapé et meuble télé : Ikea ; Suspension : Meublesetobjets.com ; Pouf gris : Artist2Nature
Sous le grand tableau, des œuvres plus petites sont exposées sur une cimaise, dont celle, en rouge, d’une jeune artiste tchèque que Jean-Claude a fait venir pour une exposition à Mâcon. La composition à côté du canapé témoigne une nouvelle fois de la créativité du propriétaire. La petite table a été fabriquée avec un reste de plancher teinté, brossé et verni. Elle accueille quatre panneaux sur lesquels est imprimée la même photo en différentes couleurs.
Derrière l’estrade, entre le coin salon et salle à manger, un bureau est aménagé dans une arche similaire à celle de l’entrée.
Derrière l’estrade, entre le coin salon et salle à manger, un bureau est aménagé dans une arche similaire à celle de l’entrée.
L’escalier en métal qui mène à la chambre a été conçu sur mesure par un ami ferronnier de Jean-Claude. Les mêmes aménagements relient la salle à manger au salon et la chambre à la salle de bains. Sur la droite, une nouvelle création de Ted Nomad impressionne : « C’est une œuvre créée pour Octobre Rose à l’occasion d’une exposition en faveur du dépistage du cancer du sein. »
Verrières et portes vitrées : Leroy Merlin
Verrières et portes vitrées : Leroy Merlin
Dans la chambre, le sapin du sol laisse sa place à un parquet en stratifié. Si la hauteur sous plafond est une nouvelle fois réduite, la luminosité de la pièce est renforcée par la présence d’une fenêtre en hauteur, donnant sur la cour de l’immeuble. Elle est dotée d’une vitre opacifiante pour l’intimité des lieux.
Deux armoires aux façades assez modernes encadrent le lit, en face duquel de nouveaux objets, dont une nouvelle œuvre de Jean-Claude, sont exposés sur une table étroite en bois et métal. On y retrouve notamment un vieil appareil argentique, que le propriétaire prévoit d’utiliser bientôt pour ses travaux. L’ancienne malle de voyage est un autre cadeau de son frère : « En général, je vends les appartements que je retape avec les meubles, mais je conserve certains objets comme cette malle et le ventilateur, qui me suivent depuis le début. »
Armoire et lampe cuivrée : Ikea
Deux armoires aux façades assez modernes encadrent le lit, en face duquel de nouveaux objets, dont une nouvelle œuvre de Jean-Claude, sont exposés sur une table étroite en bois et métal. On y retrouve notamment un vieil appareil argentique, que le propriétaire prévoit d’utiliser bientôt pour ses travaux. L’ancienne malle de voyage est un autre cadeau de son frère : « En général, je vends les appartements que je retape avec les meubles, mais je conserve certains objets comme cette malle et le ventilateur, qui me suivent depuis le début. »
Armoire et lampe cuivrée : Ikea
En tête de lit, Jean-Claude a exposé le collage d’une artiste de la région, Fann, au-dessus d’une petite partie de sa collection de photophores. « J’en ai partout dans l’appartement ! » Les lampes de chevet ont, quant à elles, été ramenées d’un séjour à la montagne.
Le même parquet en stratifié, mais repeint, recouvre le sol de la salle de bains. « La pièce ne fait que 2,3 mètres de hauteur, mais cela est suffisant et évite de chauffer pour rien. »
Le meuble vasque en bois a été fabriqué sur mesure par Jean-Claude : « C’est l’une des rares choses que je pouvais faire moi-même, en raison de mon état de santé. » Il contient deux anciens petits bacs en cuir de La Poste.
Vasque : Ikea
Le meuble vasque en bois a été fabriqué sur mesure par Jean-Claude : « C’est l’une des rares choses que je pouvais faire moi-même, en raison de mon état de santé. » Il contient deux anciens petits bacs en cuir de La Poste.
Vasque : Ikea
Le rendu de la douche est très réussi au vu de l’investissement limité qu’elle a nécessité. « J’étais parti acheter un receveur de douche pour ma nièce, quand la pièce que nous avions choisie est tombée par terre. En raison d’une marque insignifiante, j’ai pu l’acheter pour 10 euros », raconte Jean-Claude. L’espace revêt un carrelage basique avec une frise en mosaïque.
Achat et rénovation compris, Jean-Claude est parvenu à transformer ce vieil atelier en lieu de vie agréable pour seulement 92 000 euros. Un prix qui fait rêver, car l’appartement se trouve en centre-ville et est aujourd’hui estimé à 140 000 euros.
Receveur de douche et carrelage : Leroy Merlin
ET VOUS ?
Que pensez-vous de l’appartement de Jean-Claude ? Vous avez rénové votre maison ? Partagez vos photos dans la partie commentaires ci-dessous !
La rubrique Suivez le Guide est composée de reportages photo organisés par Houzz dans les intérieurs de Houzzers décorés avec goût. Vous aussi, vous êtes fier de votre foyer et voulez le partager avec nous ? Envoyez-nous quelques photos à redaction@houzz.com !
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Achat et rénovation compris, Jean-Claude est parvenu à transformer ce vieil atelier en lieu de vie agréable pour seulement 92 000 euros. Un prix qui fait rêver, car l’appartement se trouve en centre-ville et est aujourd’hui estimé à 140 000 euros.
Receveur de douche et carrelage : Leroy Merlin
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