Suivez le Guide : Chez Aya, peu de choses et beaucoup de bonheur
Parfois les astres s'alignent pour que les projets réussissent. Et c'est ce qui s'est passé pour Aya et cet appartement
Agnès Carpentier
30 octobre 2018
Contributrice HOUZZ. Journaliste.
Aya, 29 ans, est graphiste en freelance depuis trois ans, un job qui lui va comme un gant. Il met à profit ses aptitudes de créative née et lui permet de voyager autour du monde, comme elle y a été rompue depuis l’enfance. Son studio de 20 m² en location lui convenait aussi très bien jusqu’au jour où elle a abrité pour un temps sa sœur et son neveu, ce qui l’a fait réfléchir. Elle se projette dans un endroit plus grand, qui puisse servir de refuge pour sa famille en cas de coup dur et accueillir tous ses amis d’ici et d’ailleurs, pour une nuit ou une soirée festive. Elle parle autour d’elle de son projet, se fait conseiller la ville de Pantin par un de ses amis, un lieu idéal pour vivre selon lui, « le nouveau Brooklyn ». Aya y visite un premier appartement et, de la fenêtre, aperçoit un joli petit immeuble en briques roses 1930 qu’elle trouve adorable. Quelque temps après, une seconde annonce l’accroche et elle se retrouve… aux pieds dudit petit immeuble !
Au troisième étage, elle découvre un trois-pièces en assez bon état et des propriétaires charmants. Elle décide de faire une offre pour s’entraîner à la négociation. Et contre toute attente, les propriétaires, acceptent. Elle n’a plus le choix, il lui faut trouver un financement, ce qui n’est pas aisé lorsque l’on est freelance. Après quelques refus catégoriques de banquiers aux sourires amusés, une autre de ses amis lui sauve la mise : elle connaît un conseiller financier dont la copine est freelance et qui pourra l’aider. Aya en est quitte pour l’épluchage scrupuleux de ses revenus et dépenses sur deux ans avant que le banquier ne la considère fiable, mais le prêt est acquis. Voici comment Aya se retrouve propulsée pour la première fois dans l’aventure de la propriété et de la rénovation, bien plus vite qu’elle ne l’aurait jamais imaginé.
Coup d’œil
Qui habite ici : Aya, graphiste freelance, 29 ans
Emplacement : Pantin
Superficie : 38 m²
Livraison : janvier 2018
Durée des travaux : 2,5 mois
Maître d’œuvre : Hakan Goren
Entrepreneur : MSM Aluminium
Budget : achat appartement : 145 000 euros ; travaux, déco, aménagement, électroménager : 60 000 euros
Crédit photos : Jours & Nuits
Au troisième étage, elle découvre un trois-pièces en assez bon état et des propriétaires charmants. Elle décide de faire une offre pour s’entraîner à la négociation. Et contre toute attente, les propriétaires, acceptent. Elle n’a plus le choix, il lui faut trouver un financement, ce qui n’est pas aisé lorsque l’on est freelance. Après quelques refus catégoriques de banquiers aux sourires amusés, une autre de ses amis lui sauve la mise : elle connaît un conseiller financier dont la copine est freelance et qui pourra l’aider. Aya en est quitte pour l’épluchage scrupuleux de ses revenus et dépenses sur deux ans avant que le banquier ne la considère fiable, mais le prêt est acquis. Voici comment Aya se retrouve propulsée pour la première fois dans l’aventure de la propriété et de la rénovation, bien plus vite qu’elle ne l’aurait jamais imaginé.
Coup d’œil
Qui habite ici : Aya, graphiste freelance, 29 ans
Emplacement : Pantin
Superficie : 38 m²
Livraison : janvier 2018
Durée des travaux : 2,5 mois
Maître d’œuvre : Hakan Goren
Entrepreneur : MSM Aluminium
Budget : achat appartement : 145 000 euros ; travaux, déco, aménagement, électroménager : 60 000 euros
Crédit photos : Jours & Nuits
« Quand je suis sortie de chez le notaire à 14 heures, je suis allée m’acheter une tarte tatin, mon dessert préféré, et j’ai avalé un kir en me répétant “je suis propriétaire”. C’était irréel ! »
Aya n’a pas acheté dans le but d’investir financièrement mais humainement, de fédérer les siens autour d’elle, de leur offrir un lieu chaleureux pour se rassembler, passer du temps ensemble. Dans cet espoir, elle s’est totalement impliquée dans son projet de rénovation en cherchant partout les astuces, la débrouille et les bons plans pour limiter les frais. « Et surtout éviter les dépenses de ressources inutiles, le gâchis. J’ai pas mal déménagé étant petite, au Mali, au Brésil, en Australie… et j’ai eu l’habitude de ne garder que l’essentiel, les choses qui comptent beaucoup pour moi. Dans cet appartement, je voulais que les matériaux soient durables, que l’on retrouve tout en bon état dans vingt ans et que l’espace respire, laisse circuler librement les énergies avec le minimum de meubles », explique-t-elle.
Aya n’a pas acheté dans le but d’investir financièrement mais humainement, de fédérer les siens autour d’elle, de leur offrir un lieu chaleureux pour se rassembler, passer du temps ensemble. Dans cet espoir, elle s’est totalement impliquée dans son projet de rénovation en cherchant partout les astuces, la débrouille et les bons plans pour limiter les frais. « Et surtout éviter les dépenses de ressources inutiles, le gâchis. J’ai pas mal déménagé étant petite, au Mali, au Brésil, en Australie… et j’ai eu l’habitude de ne garder que l’essentiel, les choses qui comptent beaucoup pour moi. Dans cet appartement, je voulais que les matériaux soient durables, que l’on retrouve tout en bon état dans vingt ans et que l’espace respire, laisse circuler librement les énergies avec le minimum de meubles », explique-t-elle.
Dans ce trois-pièces, on entrait par la cuisine et toutes les pièces s’alignaient en enfilade, sans aucun couloir : salle de bains, cuisine, salon et chambre. Aya a tenu à conserver ce plan car il fait paraître l’espace plus vaste. En revanche, pour faire « respirer les lieux », une notion qui lui tient terriblement à cœur, elle a imaginé des verrières pour recréer des murs lumineux. Ainsi, entre la cuisine et la salle de bains et entre sa chambre et son bureau, elle a fait placer des châssis métalliques vitrés, réalisés sur mesure, qui donnent de plus vastes perspectives et un vrai sentiment d’ouverture.
Aya a repensé l’espace des jours (et nuits) durant, se consacrant elle-même aux plans tandis qu’elle confiait la rénovation à un maître d’œuvre de ses amis, Hakan Goren. « Il ne fait que des appartements de luxe et de grands espaces d’habitude, ça l’a changé. Nous avons échangé pendant des heures, j’ai travaillé avec lui sous forme de mood-boards pour chaque pièce, et il m’a accompagnée tout au long de mon projet. »
Comme la cuisine d’origine était sombre, avec une fenêtre minuscule, Aya a imaginé l’ouvrir vers la salle de bains qui avait une fenêtre bien orientée afin de récupérer cette luminosité en second jour. Mais pourquoi ne pas plutôt faire tomber la cloison vers le salon ? « J’ai vécu souvent dans des studios où j’ai compris l’importance de la différenciation des espaces. Je ne suis pas spécialement pour l’ouverture de la cuisine dans la pièce de vie, car ces deux pièces correspondent à deux fonctions différentes et surtout deux instants différents : celui de l’élaboration des plats et celui du repas. Actuellement, beaucoup de personnes ouvrent les pièces pour en faire une seule mais je trouve ça dommage de ne pas garder l’intimité d’espaces différents. C’est s’empêcher de cuisiner et rigoler à plusieurs pendant que d’autres prennent l’apéro au salon par exemple. Et la garder close est quand même préférable pour le bruit et les odeurs, même si j’adore pouvoir ouvrir la porte et parler d’une pièce à l’autre », explique-t-elle.
Question ambiance, Aya voulait tout autre chose que la cuisine d’origine aux meubles gris, au lino rouge et à la crédence en petits carreaux turquoise des anciens propriétaires, où il fallait allumer la lumière même en pleine journée… Elle avait envie d’une cuisine claire et chaleureuse et, à la fois, nette et épurée pour accueillir ses visiteurs. Elle a donc opté pour un modèle blanc, tout simple, sans poignées apparentes, souligné par un plan de travail en chêne massif huilé.
Après avoir placé le réfrigérateur et le lave-linge en partie basse, il restait peu d’espace pour les rangements sous plan, optimisés avec un coulissant et un aménagement dans l’angle.
Hakan Goren, le maître d’œuvre, a suggéré des étagères en chêne (chutes du plan de travail) pour ruser dans le pan coupé tout en apportant du caractère. Aya y range ses bocaux, ses recettes et une vieille bouteille d’eau gazeuse Ventadour : « C’est un cadeau de l’un de mes amis. Il l’a trouvée dans la cave de sa grand-mère et me l’a ramenée en me disant que j’étais la seule fille au monde à qui elle ferait autant plaisir qu’un bracelet Swarovski. Et il ne s’est pas trompé. L’histoire de l’objet a plus de valeur que le prix », nous glisse Aya.
Le carrelage de la cuisine a représenté un chapitre de l’histoire à lui seul. Aya avait flashé sur ce grès cérame de chez Surface, mais le trouvait bien trop cher. Elle a donc passé quatre samedis après-midi de suite dans cette boutique de carrelages à tourner autour du pot, à étaler au sol tous les modèles en tergiversant. « À force, j’appelais le vendeur par son prénom, Nicolas, et il me servait un café quand il me voyait arriver, avant que nous comparions ensemble toutes mes options possibles », en rit encore Aya. Au final, elle a préféré casser sa tirelire que renoncer à son carreau coup de cœur. Elle ne le regrette pas, car il donne une vraie personnalité à l’entrée, façon azulejos portugais, et il est extrêmement résistant : « La première fois que ma nièce d’un an est venue voir l’appartement, elle a explosé une bouteille d’huile de 1,5 litre dans la cuisine. Qu’est-ce que cela aurait été si j’avais craqué pour des carreaux de ciment ! J’ai bien fait de suivre mes intuitions », raconte Aya.
De la cuisine, on accède à la salle de bains qui occupe l’un des bouts de l’appartement. La cloison entière a été déplacée pour réduire la pièce d’eau et redonner de la place à la cuisine. La partie basse de la porte vitrée est en verre opalin, afin de préserver l’intimité de ceux qui ont envie de prendre un bain.
Aya a en effet choisi de mettre une baignoire : « Ce n’est pas pour moi car je ne prends jamais de bains, conscience écolo oblige, mais j’ai pensé à mes neveux et nièces et à mes copines enceintes ou qui viennent d’avoir un bébé. Si elles ont besoin de baigner leur enfant, elles auront de quoi. »
Les plantes faisaient également partie des fondamentaux d’Aya, qui adore la nature : un héritage de son papa, ingénieur agronome. Encore voulait-elle qu’elles n’encombrent pas le sol de l’appartement. Elle a donc imaginé un petit jardin en hauteur, bien rangé sur des rayonnages en chêne : « Il est à l’endroit parfait pour que je cuisine en donnant sur mon petit jardin intérieur », explique la jeune femme. Pour parfaire l’ambiance green, elle a choisi au sol des carreaux de « bois céramique », du grès cérame en relief qui imite le bois. On retrouve aussi cette fois de vrais azulejos, achetés pendant un week-end à Lisbonne.
Les plantes faisaient également partie des fondamentaux d’Aya, qui adore la nature : un héritage de son papa, ingénieur agronome. Encore voulait-elle qu’elles n’encombrent pas le sol de l’appartement. Elle a donc imaginé un petit jardin en hauteur, bien rangé sur des rayonnages en chêne : « Il est à l’endroit parfait pour que je cuisine en donnant sur mon petit jardin intérieur », explique la jeune femme. Pour parfaire l’ambiance green, elle a choisi au sol des carreaux de « bois céramique », du grès cérame en relief qui imite le bois. On retrouve aussi cette fois de vrais azulejos, achetés pendant un week-end à Lisbonne.
Comme le shooting a eu lieu le lendemain de l’emménagement d’Aya, le salon n’est pas encore décoré comme elle l’aurait idéalement souhaité : « Mes amis sont des créatifs, peintres, graphistes, sculpteurs… je rêve de leur acheter des œuvres et d’en parer petit à petit les murs », nous explique-t-elle. Car pour Aya, l’ambiance parfaite n’est pas blanche, mais pleine de couleurs, en souvenir de sa petite enfance au Mali.
Avec le sol en parquet massif, elle reconnaît avoir eu beaucoup de chance, car il était intégralement recouvert de lino rouge lorsqu’elle a acheté. Après un ponçage et une vitrification mate, il est comme dans ses rêves, car Aya craque pour le style ancien. Autour d’un canapé chiné sur Le Bon Coin, elle a posé un tapis ramené de Turquie, un fauteuil africain qu’un sculpteur lui a fabriqué au Togo, une table basse et son coin repas.
Avec le sol en parquet massif, elle reconnaît avoir eu beaucoup de chance, car il était intégralement recouvert de lino rouge lorsqu’elle a acheté. Après un ponçage et une vitrification mate, il est comme dans ses rêves, car Aya craque pour le style ancien. Autour d’un canapé chiné sur Le Bon Coin, elle a posé un tapis ramené de Turquie, un fauteuil africain qu’un sculpteur lui a fabriqué au Togo, une table basse et son coin repas.
Cette table est le seul meuble acheté neuf par Aya : « Une cliente m’a payé ma prestation avec des bons cadeaux Fleux’ et j’ai choisi cette table car elle est transparente et laisse donc bien passer la lumière sans couper l’espace en deux. »
Le coin salle à manger était essentiel à ses yeux, l’une de ses motivations pour acheter : « Je n’avais même pas de table dans mon studio, c’était compliqué de recevoir mes amis à dîner. »
Dans un esprit de modularité, elle a choisi une table entièrement pliante. Quant aux chaises, ce sont des rescapées de la rue qui ont trouvé refuge chez elle.
Dans un esprit de modularité, elle a choisi une table entièrement pliante. Quant aux chaises, ce sont des rescapées de la rue qui ont trouvé refuge chez elle.
Sur l’enfilade réalisée par l’un de ses amis à partir de ses plans, Aya a installé son petit musée intime : les clichés des gens qu’elle aime ; ses petites plantes grasses, dont l’une offerte par sa meilleure amie dans un pot au message qui la décrit si bien ; deux dessins auxquels elle tient :
« Une épreuve d’un dessin Hermès bleu et orange, qui me rappelle mes collègues de la Fédération Française de Tennis. Quant à la lithographie noire et blanche, c’est un dessin très précieux à mes yeux. Elle a été réalisée par ma cousine artiste et offerte pour mon anniversaire. Elle représente la mue de son corps, qu’elle réalise tous les ans en papier de soie », explique la jeune femme.
« Une épreuve d’un dessin Hermès bleu et orange, qui me rappelle mes collègues de la Fédération Française de Tennis. Quant à la lithographie noire et blanche, c’est un dessin très précieux à mes yeux. Elle a été réalisée par ma cousine artiste et offerte pour mon anniversaire. Elle représente la mue de son corps, qu’elle réalise tous les ans en papier de soie », explique la jeune femme.
La musique occupe tout un autre pan de la vie d’Aya et elle avoue en écouter toute la journée. En voyageant à Amsterdam il y a peu, elle a dégoté pour pas cher une collection de vieux vinyles, dont l’un, très rare, était un enregistrement d’un morceau que sa tante et son père chantaient souvent quand elle était petite. Aya a acheté le lot, sans même avoir de quoi les écouter… « Mon copain est arrivé avec cette platine sous le bras pour mes 29 ans, ça m’a beaucoup émue », confie-t-elle.
Aya passe beaucoup de temps à travailler à son bureau quand elle n’est pas en voyage. Elle y a donc placé ses objets préférés, à commencer par ses livres : « Je lis tout le temps, de tout : des magazines d’art, des romans, mais surtout des romans graphiques qui ont un vrai plus grâce aux différents styles d’illustrations », explique-t-elle.
Aya a récupéré, chiné ou fait elle-même la plupart des meubles : le bureau ne fait pas exception. C’est à la base une table de salle à manger qu’elle a achetée sur Le Bon Coin à un particulier. Elle l’a recoupée aux dimensions qu’elle souhaitait pour son bureau, a réadapté les pieds épingles et s’est servi des restes de bois pour créer les étagères à plantes dans la salle de bains. Quant à la chaise d’école violette, elle l’a trouvée dans la rue.
Aya a récupéré, chiné ou fait elle-même la plupart des meubles : le bureau ne fait pas exception. C’est à la base une table de salle à manger qu’elle a achetée sur Le Bon Coin à un particulier. Elle l’a recoupée aux dimensions qu’elle souhaitait pour son bureau, a réadapté les pieds épingles et s’est servi des restes de bois pour créer les étagères à plantes dans la salle de bains. Quant à la chaise d’école violette, elle l’a trouvée dans la rue.
La petite branche peinte, accrochée au-dessus de son bureau est un autre de ses trésors : « C’est un cadeau que j’affectionne particulièrement car il a été fait main et pensé par mon filleul. Il m’a expliqué tout fier que c’était un support pour mes boucles d’oreilles (le seul bijou que je porte). Depuis, il me suit dans chacun des appartements que j’ai pu avoir. »
Aya affectionne également l’arbre tressé dans le coin de la pièce, cadeau de ses amis pour son aménagement : « C’était un de mes rêves. Depuis petite, je me disais que le jour où j’aurai un “chez-moi”, j’y mettrai un arbre », explique-t-elle.
Aya affectionne également l’arbre tressé dans le coin de la pièce, cadeau de ses amis pour son aménagement : « C’était un de mes rêves. Depuis petite, je me disais que le jour où j’aurai un “chez-moi”, j’y mettrai un arbre », explique-t-elle.
La verrière a permis d’élargir le point de vue du bureau vers la chambre, et inversement, et de faire paraître ces pièces bien plus grandes qu’elles ne le sont.
Derrière la verrière, la chambre d’Aya est un modèle de minimalisme, totalement assumé. « Je voulais un lit et une armoire et c’est tout », affirme-t-elle. Mais pas n’importe lesquels : elle a fini par trouver sur Le Bon Coin une armoire haute et peu profonde, comme elle le souhaitait. Si peu profonde qu’elle a dû chercher partout des cintres adéquats et qu’elle a fini par trouver son bonheur d’occasion… dans une piscine municipale !
Derrière la verrière, la chambre d’Aya est un modèle de minimalisme, totalement assumé. « Je voulais un lit et une armoire et c’est tout », affirme-t-elle. Mais pas n’importe lesquels : elle a fini par trouver sur Le Bon Coin une armoire haute et peu profonde, comme elle le souhaitait. Si peu profonde qu’elle a dû chercher partout des cintres adéquats et qu’elle a fini par trouver son bonheur d’occasion… dans une piscine municipale !
Le lit a aussi été chiné sur Le Bon Coin, fabriqué par deux demoiselles à la manière d’un astucieux sommier coffre. Il permet à Aya de ranger toute sa literie, car elle déteste que les choses traînent et bloquent la circulation des énergies. Quant à la tête de lit maçonnée qui lui permet de poser sa déco, ses livres et d’éteindre la lumière sans se relever, elle incarne la quintessence des meubles qu’Aya affectionne : « Des tout-en-un minimalistes qui ne prennent pas beaucoup de place et rendent plein de services ! »
Peut-être la préfiguration de la future vie rêvée d’Aya : « En van aménagé quelque part au Pérou, qui sait ? »
Pour l’heure, elle compte bien profiter à fond de son appartement et de son nouveau bonheur de recevoir les siens quand elle le veut, dans l’attente de suspendre aux murs quelques souvenirs chers à ses yeux.
ET VOUS ?
Que pensez-vous de l’intérieur d’Aya ?
La rubrique Suivez le Guide est composée de reportages photo organisés par Houzz dans les intérieurs de Houzzers décorés avec goût. Vous aussi, vous êtes fier de votre foyer et voulez le partager avec nous ? Envoyez-nous quelques photos à redaction@houzz.com !
Trouvez le bon pro pour votre projet
Visitez d’autres appartements
Retrouvez d’autres foyers français
Peut-être la préfiguration de la future vie rêvée d’Aya : « En van aménagé quelque part au Pérou, qui sait ? »
Pour l’heure, elle compte bien profiter à fond de son appartement et de son nouveau bonheur de recevoir les siens quand elle le veut, dans l’attente de suspendre aux murs quelques souvenirs chers à ses yeux.
ET VOUS ?
Que pensez-vous de l’intérieur d’Aya ?
La rubrique Suivez le Guide est composée de reportages photo organisés par Houzz dans les intérieurs de Houzzers décorés avec goût. Vous aussi, vous êtes fier de votre foyer et voulez le partager avec nous ? Envoyez-nous quelques photos à redaction@houzz.com !
Trouvez le bon pro pour votre projet
Visitez d’autres appartements
Retrouvez d’autres foyers français
Dossiers Houzz associés
Avant/Après
Avant/Après : Naissance d'un duplex idéal sur l'île Saint-Louis
Par Agnès Carpentier
10 mois de gros travaux débouchent sur une refonte modèle tant spatiale que déco de deux appartements pour une famille
Lire Plus
Avant/Après
Avant/Après : Un rez-de-chaussée tout en menuiseries sur mesure
Par Agnès Carpentier
À Nantes, cette maison familiale de 120 m² monte en gamme grâce à un élégant ensemble menuisé
Lire Plus
Avant/Après
Avant/Après : À Paris Ternes, 43 m2 comme à la maison
Par Agnès Carpentier
Ce pied-à-terre loué à des expatriés a été rénové intégralement avec confort, sans que les propriétaires ne se déplacent
Lire Plus
Avant/Après
Avant/Après : Belle rencontre dans 100 m2 sur plan à Levallois
Par Agnès Carpentier
Cet appartement neuf a été optimisé spatialement et esthétiquement en 2 mois pour une famille
Lire Plus
Avant/Après
Avant/Après : À Clichy, un studio de 20m2 plein de bonnes idées
Par Agnès Carpentier
Pour cette primo-accédante, une optimisation spatiale et une déco aussi efficaces qu'économiques
Lire Plus
Avant/Après
Avant/Après : À Paris, style contrasté pour 80 m2 à petit budget
Par Agnès Carpentier
Une rénovation intégrale modèle à moins de 1 200 euros par mètre carré pour une famille avec deux jeunes enfants
Lire Plus
Avant/Après
Avant/Après : À Nice, gros défi d'un 60 m2 rongé par les termites
Par Agnès Carpentier
L'expertise de l'archi d'intérieur Ludwig Fiuza a permis de muer ce 60 m² en péril en un élégant pied-à-terre familial
Lire Plus
Avant/Après
Avant/Après : Deux petits appartements new-yorkais ne font qu'un
Par Becky Harris
Un architecte a combiné un deux-pièces et un studio pour créer un logement coloré et fonctionnel
Lire Plus
Avant/Après
Avant/Après : Rêve en blanc pour le 33 m2 d'une trentenaire
Par Agnès Carpentier
À Paris, cette trentenaire a rêvé son nid douillet comme un igloo chaleureux
Lire Plus
Avant/Après
Avant/Après : Vivre à l'année comme dans une maison de vacances
Par Agnès Carpentier
Cette maison de 170 m² avec piscine concrétise le rêve d'une famille après les confinements
Lire Plus
J’adore ce reportage. Plein de vie de gentillesse d’humanité. ❤️❤️❤️
La vie pénètre dans cet appartement et que de bonnes idées. Des rangements astucieux sont toujours à réfléchir et c'est bravo!
C'est le premier reportage qui m'a vraiment accrochée sur houzz, et il reste mon préféré !
J'aime le fait que ce petit appartement n'ait pas un plan parfait (pas évident de rentrer par la cuisine, pas évident non plus que la salle de bain soit si peu séparée du reste), mais qu'il soit assumé avec ingéniosité et bonne humeur, et une recherche de luminosité et d'ouverture.
Il y a de la générosité dans le fait d'ouvrir sa maison à des observateurs et de leur en raconter l'histoire, d'exposer ce qui sous-tend ses choix d'aménagement, de décoration, de mode de vie. Merci Aya ! Et tous mes voeux pour la suite.