Suivez le Guide : L'aventure guadeloupéenne d'une famille
Transformée par un couple de bricoleurs, cette maison sur pilotis s'apparente aujourd'hui à un petit coin de paradis
Claire Tardy
1 février 2017
Editor, Houzz France
Partis pour une année sabbatique sur un catamaran aux Antilles, Aurélie et sa famille sont tombées sous le charme de la Guadeloupe et n’en sont jamais reparties. La tribu a posé ses valises dans la ville de Saint-François après avoir eu un coup de cœur pour une maison sur pilotis typique de la région, alors en mauvais état. L’ampleur des travaux à réaliser n’a pas effrayé ce couple passionné de rénovation, qui a entrepris la métamorphose des lieux de ses propres mains et en harmonie avec la nature environnante. Ré-agencement des espaces, construction d’une piscine, d’une extension et d’un appartement indépendant, Aurélie et Pierre ont pleinement laissé leur créativité s’exprimer pour concevoir un habitat de rêve au cœur d’un jardin tropical.
Coup d’œil :
Qui habite ici : Aurélie, Pierre et leurs trois enfants
Emplacement : Saint-François, Guadeloupe
Superficie : 2 500 m² ; 200 m² de maison dont 50 m² pour le bungalow
Photos : Stéphane Alunno © 2017 Houzz
Coup d’œil :
Qui habite ici : Aurélie, Pierre et leurs trois enfants
Emplacement : Saint-François, Guadeloupe
Superficie : 2 500 m² ; 200 m² de maison dont 50 m² pour le bungalow
Photos : Stéphane Alunno © 2017 Houzz
Le chemin d’Aurélie ne serait jamais passé par la Guadeloupe sans un coup de pouce du destin. Cette mère de famille a quitté la région d’Arcachon il y a quelques années pour faire une croisière en catamaran dans le sud des Antilles avec son mari et ses trois enfants, alors âgés de 7 à 14 ans. « Cette année sabbatique a été pour nous l’occasion de vivre une aventure très forte, au cours de laquelle nous avons vraiment resserré nos liens », se rappelle Aurélie.
À ce stade, la Guadeloupe n’était toujours pas inscrite sur l’itinéraire de la famille. Ce n’est que lorsque des amis du couple, qui passaient les fêtes de fin d’année dans l’archipel, ont proposé à la joyeuse tribu de les rejoindre pour Noël que la famille a décidé de faire un détour par Saint-François. « Nous sommes tout de suite tombés sous le charme de cette ville à taille humaine et nous avons rapidement voulu nous y installer. » C’est ainsi qu’Aurélie, Pierre et leurs trois enfants ne sont jamais rentrés de leur croisière aux Antilles.
À ce stade, la Guadeloupe n’était toujours pas inscrite sur l’itinéraire de la famille. Ce n’est que lorsque des amis du couple, qui passaient les fêtes de fin d’année dans l’archipel, ont proposé à la joyeuse tribu de les rejoindre pour Noël que la famille a décidé de faire un détour par Saint-François. « Nous sommes tout de suite tombés sous le charme de cette ville à taille humaine et nous avons rapidement voulu nous y installer. » C’est ainsi qu’Aurélie, Pierre et leurs trois enfants ne sont jamais rentrés de leur croisière aux Antilles.
En 2009, les deux parents se sont mis à la recherche d’un bien à acheter dans la région et ont eu un coup de foudre pour cette maison sur pilotis typique des Antilles et son jardin magnifique. « La construction n’était pas très jolie, mais nous avons tout de suite vu le potentiel des lieux. L’ensemble avait quelque chose d’atypique qui nous a plu et les volumes étaient intéressants », se souvient Aurélie.
Le mauvais état du bâtiment n’a pas découragé ces deux passionnés de rénovation, habitués à transformer leurs habitations comme ils l’avaient déjà fait à Arcachon. Depuis l’achat de la maison, Aurélie et Pierre n’ont pas cessé de la modeler à leur image : « Le rapport à la nature est très important pour nous et nous voulions garder la végétation au plus près possible des pièces, alors que notre mode de vie est tourné vers l’extérieur. »
Le mauvais état du bâtiment n’a pas découragé ces deux passionnés de rénovation, habitués à transformer leurs habitations comme ils l’avaient déjà fait à Arcachon. Depuis l’achat de la maison, Aurélie et Pierre n’ont pas cessé de la modeler à leur image : « Le rapport à la nature est très important pour nous et nous voulions garder la végétation au plus près possible des pièces, alors que notre mode de vie est tourné vers l’extérieur. »
Situé à proximité d’une forêt, le terrain d’Aurélie et Pierre donne l’impression de se trouver à la campagne alors qu’il n’est qu’à 300 mètres de la plage. Comme la plupart des constructions créoles, la maison tournait le dos au vent et à la mer. Elle était complètement fermée côté jardin et le couple a choisi de la repositionner face à la mer pour utiliser tout le potentiel du terrain. « L’exposition au vent permet également une ventilation naturelle des lieux », précise Aurélie.
Modifié à plusieurs reprises par les propriétaires précédents, le bâtiment était composé de plusieurs éléments dépareillés. Il était donc nécessaire d’épurer et uniformiser l’ensemble, ce que le couple de bricoleurs a entrepris de ses propres mains. Plusieurs parties de la maison ont été démolies pour laisser place à de nouvelles constructions : « Nous avons détruit l’espèce d’igloo en béton présent à l’origine pour faire nous-mêmes une extension en bois. » Aujourd’hui les lieux comprennent cinq chambres, deux salles de bains, une pièce à vivre qui rassemble salon et cuisine, ainsi qu’une lingerie.
Modifié à plusieurs reprises par les propriétaires précédents, le bâtiment était composé de plusieurs éléments dépareillés. Il était donc nécessaire d’épurer et uniformiser l’ensemble, ce que le couple de bricoleurs a entrepris de ses propres mains. Plusieurs parties de la maison ont été démolies pour laisser place à de nouvelles constructions : « Nous avons détruit l’espèce d’igloo en béton présent à l’origine pour faire nous-mêmes une extension en bois. » Aujourd’hui les lieux comprennent cinq chambres, deux salles de bains, une pièce à vivre qui rassemble salon et cuisine, ainsi qu’une lingerie.
Tout un travail a également été réalisé sur le jardin, dont le potentiel était considérable. « L’avantage avec le climat guadeloupéen est que n’importe quelle bouture devient rapidement une plante immense. Nous avons donc facilement restructuré la végétation autour de la maison. »
Des plantes tropicales en tout genre encerclent désormais l’entrée et son allée, situées sur le côté opposé au jardin, et ombragent les lieux. « Vue d’ici, on n’a pas l’impression d’arriver dans une maison, mais plutôt dans un abri en bois », s’amuse Aurélie.
Des plantes tropicales en tout genre encerclent désormais l’entrée et son allée, situées sur le côté opposé au jardin, et ombragent les lieux. « Vue d’ici, on n’a pas l’impression d’arriver dans une maison, mais plutôt dans un abri en bois », s’amuse Aurélie.
La vaste porte en bois s’ouvre sur un couloir qui mène au salon. La première impression donne le ton, alors que plusieurs pièces chinées et meubles faits par les propriétaires se dévoilent dès le palier, comme la console faite de bois rouge et de bois flotté ou la petite armoire. La frise d’ardoises d’écolier organisée selon les jours de la semaine est une trouvaille faite par Aurélie en métropole avant de partir. « La statue en forme de visages nous a été offerte en guise de remerciement par un sculpteur que nous avons accueilli plusieurs fois pour les vacances », précise Aurélie.
La petite terrasse située au bout du couloir a été créée au tout début des travaux, alors que la grande n’existait pas encore. Elle faisait face à la cuisine d’origine, située dernière la porte en bois rouge que l’on aperçoit en arrière-plan. Le couple se sert aujourd’hui de l’espace pour prendre le café.
La table et les deux chaises ont été récupérées et restaurées : « J’aime bien faire les poubelles et c’est comme ça que j’ai trouvé ce mobilier », plaisante Aurélie. La mère de famille a gardé la structure des trois meubles, qu’elle a repeinte et sur laquelle elle a ajouté du bois pour la table et les assises.
La table et les deux chaises ont été récupérées et restaurées : « J’aime bien faire les poubelles et c’est comme ça que j’ai trouvé ce mobilier », plaisante Aurélie. La mère de famille a gardé la structure des trois meubles, qu’elle a repeinte et sur laquelle elle a ajouté du bois pour la table et les assises.
La piscine et la grande terrasse couverte sont arrivées plus tard. Elles ont été faites de toutes pièces par Aurélie et Pierre pour ouvrir complètement ce côté de la maison. « Nous avons tout fait nous-mêmes, à l’exception du liner du bassin, en mettant à profit les connaissances en rénovation que nous avons développées avec le temps. »
Le bassin est surélevé par rapport au jardin et s’inscrit dans la continuité de la terrasse. « Il nous paraissait naturel de l’aménager de cette manière. Cela nous a simplement demandé plus de travail de béton que pour une piscine creusée, alors que nous préférons travailler le bois. Ce dernier est un matériau moins contraignant et à l’esthétique plus chaleureuse. »
Le bassin est surélevé par rapport au jardin et s’inscrit dans la continuité de la terrasse. « Il nous paraissait naturel de l’aménager de cette manière. Cela nous a simplement demandé plus de travail de béton que pour une piscine creusée, alors que nous préférons travailler le bois. Ce dernier est un matériau moins contraignant et à l’esthétique plus chaleureuse. »
D’une surface de près de 40 m², la terrasse est divisée en deux parties : l’une dédiée au salon et l’autre à la salle à manger, avec un petit coin plancha. L’ensemble est abrité du soleil et de la pluie par une pergola en bois, qui permet de profiter de l’espace à tout moment de la journée et de l’année.
Pour le mobilier, Aurélie et Pierre ont une nouvelle fois fait appel à leur créativité. « Nous avons du mal à acheter des meubles tout faits dans les magasins et nous préférons les créer nous-mêmes, comme ici avec les chutes de bois que nous avons utilisé pour la terrasse », explique Aurélie. Même les coussins ont été conçus par la propriétaire avec du tissu que lui ramènent ses parents de métropole. Les suspensions en paille sont les seuls éléments de la terrasse qui n’ont pas été fabriqués. « En Guadeloupe, nous avons beaucoup de magasins aux influences balinaises, comme celui où j’ai acheté ces abat-jour. » Quant aux pots de fleur en terre cuite, ils ont été récupérés dans une jardinerie.
Pour le mobilier, Aurélie et Pierre ont une nouvelle fois fait appel à leur créativité. « Nous avons du mal à acheter des meubles tout faits dans les magasins et nous préférons les créer nous-mêmes, comme ici avec les chutes de bois que nous avons utilisé pour la terrasse », explique Aurélie. Même les coussins ont été conçus par la propriétaire avec du tissu que lui ramènent ses parents de métropole. Les suspensions en paille sont les seuls éléments de la terrasse qui n’ont pas été fabriqués. « En Guadeloupe, nous avons beaucoup de magasins aux influences balinaises, comme celui où j’ai acheté ces abat-jour. » Quant aux pots de fleur en terre cuite, ils ont été récupérés dans une jardinerie.
Les clayettes en bois fixées au-dessus des fenêtres sont typiques de la Guadeloupe et ornaient déjà les ouvertures du bâtiment d’origine. Elles ont simplement été déplacées en fonction des besoins de la construction dans sa nouvelle forme pour conserver son esthétique antillaise. « Nous n’avons pas de vitre en raison de la clémence du climat et seuls les volets permettent de fermer la maison. Pour que la tâche soit moins lourde, nous avons installé des volets roulants sur les grandes ouvertures. »
Depuis la terrasse, on accède à la pièce principale, qui rassemble le salon, la cuisine et un coin bureau.
Comme la plupart des meubles de la maison, le canapé du salon est une création des propriétaires. Il est en pin traité contre les termites et l’humidité de classe 4 : « C’est un matériau qui résiste bien aux insectes et au climat de la région, dont le prix est plus intéressant que celui des bois exotiques. De plus, il était facile pour nous de nous fournir sur l’île. »
Comme la plupart des meubles de la maison, le canapé du salon est une création des propriétaires. Il est en pin traité contre les termites et l’humidité de classe 4 : « C’est un matériau qui résiste bien aux insectes et au climat de la région, dont le prix est plus intéressant que celui des bois exotiques. De plus, il était facile pour nous de nous fournir sur l’île. »
La table basse suit la famille depuis plusieurs années. Aurélie l’adapte à la décoration des différentes maisons dans lesquelles elle l’installe. Pour celle-ci, elle a repeint en gris ardoise les pieds en fer forgé et remplacé la vitre par du parquet.
Le mur derrière la télévision correspond à la paroi de l’extension en bois construite par le couple.
Le mur derrière la télévision correspond à la paroi de l’extension en bois construite par le couple.
Pour fabriquer le bureau, Aurélie et Pierre ont utilisé des planches de bois qu’ils ont poncées pour les vieillir et leur donner un aspect de palettes blanchies. Le meuble est mis en valeur par un lampadaire acheté sur l’île et une branche de bois flotté trouvée sur la plage. « J’adore le bois flotté. Je l’utilise souvent pour créer des accessoires ou des meubles, mais je trouvais cette branche tellement jolie au naturel que je l’ai gardée telle quelle. »
La planche de surf fixée au-dessus du bureau symbolise une passion commune des membres de la famille : le kit surf. « Nous la trouvions jolie avec son style hawaïen ancien et nous l’avons exposée comme un tableau. De temps en temps, nous la décrochons pour aller surfer, puis nous la remettons en place. »
À la base, la cuisine était située dans une pièce fermée et ne donnait pas sur la terrasse, où sont pris la plupart des repas. Aurélie trouvait cet agencement peu pratique et a choisi de réaménager l’espace cuisine de ce côté de la maison pour plus de convivialité.
À la base, la cuisine était située dans une pièce fermée et ne donnait pas sur la terrasse, où sont pris la plupart des repas. Aurélie trouvait cet agencement peu pratique et a choisi de réaménager l’espace cuisine de ce côté de la maison pour plus de convivialité.
Toujours pour le côté accueillant, Aurélie a organisé sa cuisine autour d’un îlot central. « Je ne voulais pas être enfermée dans cet espace et je souhaitais qu’il soit tourné vers la vue sur le jardin, la piscine et la forêt. »
Les placards de l’ancienne cuisine ont été démontés et déplacés pour former le mobilier de la nouvelle. Repeints, ils sont entourés de bois pour s’adapter au volume de leur nouvel emplacement. L’horloge d’apparence ancienne, située au-dessus du plan de travail, a en réalité été achetée dans une boutique de l’archipel : « En France, nous avions pour habitude de chiner pour trouver des vieux objets, mais cela est devenu difficile en Guadeloupe. Nous essayons donc de nous adapter et de trouver des choses qui font un peu anciennes. »
Les placards de l’ancienne cuisine ont été démontés et déplacés pour former le mobilier de la nouvelle. Repeints, ils sont entourés de bois pour s’adapter au volume de leur nouvel emplacement. L’horloge d’apparence ancienne, située au-dessus du plan de travail, a en réalité été achetée dans une boutique de l’archipel : « En France, nous avions pour habitude de chiner pour trouver des vieux objets, mais cela est devenu difficile en Guadeloupe. Nous essayons donc de nous adapter et de trouver des choses qui font un peu anciennes. »
Accolée à la maison, l’extension construite par le couple accueille aujourd’hui deux chambres et une salle de bains. Le béton d’origine a laissé sa place à une structure en bois pour un rendu plus chaleureux.
« Après la destruction de l’igloo en béton, nous voulions réutiliser l’espace abattu, dont la surface au sol pouvait accueillir deux chambres d’enfant. Ces derniers ayant déjà choisi leur espace de l’autre côté de la maison, nous avons décidé de créer notre suite parentale dans l’extension », raconte Aurélie.
Ouverte sur la terrasse, elle bénéficie d’une agréable vue sur la piscine et le jardin. « Depuis le lit, la vue est vraiment dégagée sur la forêt et on aperçoit régulièrement des oiseaux et des iguanes. » L’absence de vitre est compensée par des casquettes pour protéger la chambre du soleil et de la pluie.
La suite parentale comporte une salle de bains aménagée sur mesure par le couple. Le meuble est fait de vieux bambous flottés récupérés et d’une vasque en pierre de lave, matériau typique des îles volcaniques.
La suite parentale comporte une salle de bains aménagée sur mesure par le couple. Le meuble est fait de vieux bambous flottés récupérés et d’une vasque en pierre de lave, matériau typique des îles volcaniques.
Chacun des enfants de la famille dispose de sa propre chambre. Ici, celle du fils d’Aurélie et de Pierre est aménagée à l’aide d’un lit en pin fait maison et d’une tête de lit en bois vieilli, habillée de couleurs et de motifs au pochoir.
Le parquet d’origine des chambres a été poncé pour un rendu plus clair.
Le parquet d’origine des chambres a été poncé pour un rendu plus clair.
Le même aménagement se retrouve dans la chambre voisine, dont la décoration est plus féminine. Les lampes de chevet ont été fabriquées avec des galets et du bois flotté pour une ambiance bord de mer.
« La chambre de ma fille est la seule pièce de la maison qui n’est pas toute blanche. Je me suis amusée avec les lignes présentes sur les murs et l’armoire, une ancienne sellerie récupérée dans un centre équestre », précise Aurélie. L’aménagement de la pièce est complété par la présence d’un fauteuil, que la propriétaire a désossé et refait avec du bois.
La salle de bains principale se démarque par sa douche extérieure. « On a l’impression de se laver dehors, mais l’intimité est préservée par la structure de ciment et l’abondance des plantes qui se trouvent autour. C’est assez amusant et nous partageons régulièrement l’espace avec une petite grenouille le soir. » Pour accentuer ce côté de l’aménagement, Aurélie a simplement ajouté la composition de galets et repeint le fond de la douche en gris.
La douche est séparée du reste de la salle de bains par une porte, de manière à pouvoir fermer l’espace la nuit et en l’absence des propriétaires. La partie intérieure est aménagée à l’aide d’une autre vasque en pierre de lave, posée sur un meuble en pin fait sur mesure. Le tout est agrémenté de sable et feuilles de corail ramassés sur la plage.
La douche est séparée du reste de la salle de bains par une porte, de manière à pouvoir fermer l’espace la nuit et en l’absence des propriétaires. La partie intérieure est aménagée à l’aide d’une autre vasque en pierre de lave, posée sur un meuble en pin fait sur mesure. Le tout est agrémenté de sable et feuilles de corail ramassés sur la plage.
Au début des travaux, Aurélie et son mari ont souhaité consolider les pilotis de la maison, située en zone sismique. Ils ont alors pris conscience du volume situé sous la construction et ont décidé de s’en servir pour créer un appartement indépendant, doté de son propre jardin. « Comme nous vivons aux Antilles, nous recevons beaucoup de visites de plus ou moins longue durée de nos proches. Le bungalow s’est donc présenté comme une solution idéale pour les accueillir. » L’espace comprend une chambre, une salle de bains, une pièce à vivre avec cuisine et salon, ainsi qu’une terrasse privée.
L’intimité de la terrasse est préservée par la présence d’un brise-vue en bois, évitant le vis-à-vis avec la piscine située au niveau supérieur. Il s’avère également utile en cas de fortes pluies. Ici aussi, le mobilier a été conçu par les propriétaires. « Nous avons ajouté beaucoup de bois sur les murs et dans les meubles pour briser le côté béton de la construction », précise Aurélie.
La signature du couple se retrouve dans la décoration du bungalow, dont les éléments sont soit récupérés soit faits maison. Tous les meubles et aménagements sont en pin et des compositions de bois flotté rythment l’ensemble.
Le lit est mis en valeur par une moustiquaire, également présente pour rassurer les invités en ce qui concerne les moustiques.
Le lit est mis en valeur par une moustiquaire, également présente pour rassurer les invités en ce qui concerne les moustiques.
Aurélie n’a pas fini de rénover sa maison et le bungalow. Elle prévoit notamment d’ajouter un bac à punch dans le jardin de ce dernier pour améliorer le confort de ses hôtes. Mais l’heure est plutôt à la détente alors que le couple vient de finaliser la construction d’une seconde maison sur son terrain, qu’il compte mettre en location. « Nous ne sommes pas partis en vacances depuis que nous avons acheté la maison, étant sans cesse dans les travaux de rénovation. L’avantage en Guadeloupe est que l’on se sent en vacances dès que l’on pose les outils. » Le couple souhaite toutefois s’accorder une vraie pause pour rendre visite à sa fille, partie étudier en métropole, et s’adonner à sa seconde passion : le voilier.
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c'est superbe !!!! mon rêve bravo à vous!!
cool,Moi même je vie a l'ile de la reunion je vs envie ,magnifique maison vs avez des doigts de fée,bonne continuation,MAGNIFIKA