Visites Privées
Suivez le Guide : Marie passe 3 ans au chevet de la maison Lego
Suivez-nous chez Marie, dans une maison qu'elle a pensée de A à Z et dont elle a porté la construction pendant 3 ans
Marie, 43 ans, médecin généraliste, et son mari, dentiste, sont respectivement originaires de Nice et Bordeaux. Pour le travail, ils trouvent à s’installer à Montargis avec leurs trois enfants, Paco, Zoé et Tiago, aujourd’hui âgés de 16, 12 et 10 ans. Ils achètent d’abord une longère rénovée, dans laquelle ils se frottent à la gestion des travaux en orchestrant la création d’une cuisine de 50 m² en extension, avant de quitter la ville dans laquelle leurs enfants ont du mal à s’épanouir. Marie fait quelques visites dans le secteur de Fontainebleau, cherchant à acquérir une nouvelle maison dans l’ancien. Mais quand, par hasard, un agent immobilier lui propose un terrain à construire, elle a le coup de cœur pour sa configuration en pente et ses gros rochers arrondis en grès, typiques de la géologie locale. Avec son mari, elle se prend à rêver d’une maison sur pilotis, qui se poserait sur ce terrain avec le moins d’impact humain possible. Pour les épauler, l’agent leur glisse le nom d’un jeune couple d’architectes nouvellement installés dans la région et de leur fructueuse collaboration naît, trois ans après, « la maison Lego ».
Coup d’oeil
Qui habite ici : Marie, 43 ans, médecin généraliste, son mari Godzo, dentiste, et leurs trois enfants, Paco, 16 ans, Zoé, 12 ans, et Tiago, 10 ans
Emplacement : dans un village près de Fontainebleau
Date de la réalisation : Premier rendez-vous avec les architectes en février 2014 ; 1er coup de pelle en septembre 2015 ; réception en juin 2017
Superficie : 250 m²
Architectes : Citoula & Raulet Architectes
Budget : 650 000 euros hors terrain
Crédit photos : Jours & Nuits
Coup d’oeil
Qui habite ici : Marie, 43 ans, médecin généraliste, son mari Godzo, dentiste, et leurs trois enfants, Paco, 16 ans, Zoé, 12 ans, et Tiago, 10 ans
Emplacement : dans un village près de Fontainebleau
Date de la réalisation : Premier rendez-vous avec les architectes en février 2014 ; 1er coup de pelle en septembre 2015 ; réception en juin 2017
Superficie : 250 m²
Architectes : Citoula & Raulet Architectes
Budget : 650 000 euros hors terrain
Crédit photos : Jours & Nuits
Marie n’aime ni la monotonie ni l’instinct grégaire. Même dans sa profession de médecin généraliste, elle n’exerce pas de façon classique mais occupe un poste de nuit, gérant les urgences de l’hôpital. Si elle s’était écoutée, elle serait devenue médecin légiste et aurait suivi les enquêtes policières mais, aujourd’hui, elle préfère regarder des séries à la télévision plutôt que de négliger sa famille pour cette passion chronophage. Tout son temps libre, elle a préféré le consacrer à la construction de cette maison, leur maison de famille. Un projet qui a mis 3 ans à aboutir et dans lequel elle s’est impliquée corps et âme.
Du style, Marie dit ne pas en avoir. « Certains de mes patients habitués m’appellent “le docteur Converse” », plaisante-t-elle. Mais il faudrait plutôt dire qu’elle ne suit pas de style préformaté, préférant écrire le sien, bien épaulé par son mari que tout le monde appelle Godzo.
Leur maison si particulière, ils l’ont pensée grâce à une synergie fertile avec leurs deux jeunes architectes et en prenant le temps d’affiner leurs choix.
« Je suis flattée, bien sûr, quand les gens disent qu’ils aiment, mais mon but ultime était que nous soyons bien et simplement de faire une maison à notre image », explique-t-elle.
Leur maison si particulière, ils l’ont pensée grâce à une synergie fertile avec leurs deux jeunes architectes et en prenant le temps d’affiner leurs choix.
« Je suis flattée, bien sûr, quand les gens disent qu’ils aiment, mais mon but ultime était que nous soyons bien et simplement de faire une maison à notre image », explique-t-elle.
L’escalier jaune, qui traverse la pièce de vie est emblématique des choix personnels et fulgurants de la jeune femme : « C’est un escalier d’usine en résine composite tout comme les caillebotis, légers et confortables lorsque l’on y marche pieds nus (ce qui est le cas été comme hiver). Je voulais absolument un escalier industriel et jaune pour monter à l’étage. L’artisan n’avait jamais posé ce type d’escalier ailleurs que dans des industries. Il était vraiment étonné. »
Pour la petite histoire, Marie avait posté cette photo sur le site Houzz et, cet escalier jaune vif qui illumine toute la pièce de vie, n’a pas échappé à l’œil aguerri de la rédaction.
La porte d’entrée en verre coloré, le plafond vert de l’entrée puis le plafond métallique de la maison témoignent de la genèse du projet : « À l’origine, nous avons imaginé une maison sur pilotis à la structure métallique et les architectes ont planché à partir de cette idée. Dans leur première étude, on atteignait la maison par une passerelle et l’entrée s’enfonçait comme une faille à l’intérieur de la façade. Et de cette faille sortait une lueur verte, presque inquiétante. Nous n’avons jamais pu aboutir à une maison en pilotis car le sous-sol sableux de Fontainebleau, exigeait d’arrimer la maison en plantant des renforts très profondément. Niveau budget, ce n’était pas envisageable. Nous avons simplement gardé l’idée de la structure métallique de la maison, la façade bardée de bois gris quasi dénuée d’ouvertures et l’entrée verte », explique Marie.
À l’origine, le couple s’était attribué une enveloppe de 500 000 euros pour faire bâtir une bâtisse de 250 m², mais il s’est avéré plus difficile que prévu de rester dans le budget : « Nous avons demandé aux architectes un ensemble de matériaux bon marché comme une ossature métallique et bois, de la peinture de garage ou du vinyle au sol, de l’OSB pour les façades de cuisine et du béton brut pour les plans de travail ou encore de la faïence 15 x 15 dans les salles d’eau. Pourtant il s’ajoute toujours des imprévus qui allongent la facture comme le raccordement aux eaux usées ou le terrassement des extérieurs. Et il faut savoir que travailler les matériaux bruts de façon originale coûte aussi très cher. Les parpaings que nous avons laissés apparents dans l’autre escalier ont requis un temps de main-d’œuvre phénoménal pour que les joints soient impeccables », explique la jeune femme.
Évier rose : Poalgi ; Piano de cuisson : La Cornue ; Sur la hotte : lampe de pharmacie verte en forme de croix
Évier rose : Poalgi ; Piano de cuisson : La Cornue ; Sur la hotte : lampe de pharmacie verte en forme de croix
Pourtant, Marie n’a pas ménagé sa peine pour minimiser les coûts, dessinant elle-même la cuisine. Elle a même réalisé le fond de hotte elle même grâce à un morceau de papier peint terrazzo mis sous verre. « J’avais fait faire un devis pour un vrai terrazzo mais c’était fou », explique-t-elle.
L’espace de rangement ne fait pas défaut avec un meuble de 7 colonnes et deux grands linéaires dont elle a fait faire toutes les façades en panneaux OSB par un menuisier. Dans leur précédente maison, elle avait opté pour des plans en béton ciré mais Marie en a trouvé le rendu « trop travaillé, trop précieux ». Elle a préféré cette fois des plans en béton de 15 cm d’épaisseur, coulés sur place par un artisan. Malheureusement, quand l’entreprise Schmidt est venue poser les meubles sous les plans, les mesures n’étaient pas bonnes et il a fallu raboter tous les caissons…
« Dans une construction, on va de surprise en surprise et mieux vaut être solide. Ce jour-là nous sommes carrément partis de la maison avec les enfants tellement les artisans ont soulevé de poussière », témoigne-t-elle.
Papier peint terrazzo : PaperMint
L’espace de rangement ne fait pas défaut avec un meuble de 7 colonnes et deux grands linéaires dont elle a fait faire toutes les façades en panneaux OSB par un menuisier. Dans leur précédente maison, elle avait opté pour des plans en béton ciré mais Marie en a trouvé le rendu « trop travaillé, trop précieux ». Elle a préféré cette fois des plans en béton de 15 cm d’épaisseur, coulés sur place par un artisan. Malheureusement, quand l’entreprise Schmidt est venue poser les meubles sous les plans, les mesures n’étaient pas bonnes et il a fallu raboter tous les caissons…
« Dans une construction, on va de surprise en surprise et mieux vaut être solide. Ce jour-là nous sommes carrément partis de la maison avec les enfants tellement les artisans ont soulevé de poussière », témoigne-t-elle.
Papier peint terrazzo : PaperMint
La construction a également cristallisé les envies créatives de Godzo. Il a notamment fabriqué l’éclairage de la cuisine à base de suspensions en émail vintage et de câbles de couleur qui dessinent un chemin sur le plafond. « Notre chemin de lumière », l’appelle poétiquement Marie, qui a aussi craqué pour une autre des créations de son époux : « C’est un écorché sous Plexiglas, qu’il a entouré d’échafaudages où des figurines semblent le construire. » Godzo est également l’auteur de la grande sculpture cactus placée sous l’escalier jaune et réalisée pour l’anniversaire de sa femme.
La salle à manger accueille un vrai bijou, qui nous révèle une des grandes passions du couple, les Lego. Ils sont même devenus le fil rouge de la maison laquelle, de l’extérieur, ressemble à un assemblage géant.
La vaste table, que l’on découvre entourée de chaises chinées par le couple aux Puces du design, a été construite à partir de 30 000 briques ! Le piétement métallique a été fait par un ami, Godzo a créé le plateau de bois sur lequel reposent les Lego et le plateau de verre a été réalisé par un artisan. C’est Marie qui s’est chargée de la partie la plus spectaculaire : l’assemblage du plateau.
La vaste table, que l’on découvre entourée de chaises chinées par le couple aux Puces du design, a été construite à partir de 30 000 briques ! Le piétement métallique a été fait par un ami, Godzo a créé le plateau de bois sur lequel reposent les Lego et le plateau de verre a été réalisé par un artisan. C’est Marie qui s’est chargée de la partie la plus spectaculaire : l’assemblage du plateau.
« Nous l’avions posé dans l’entrée et j’en faisais quelques petites lignes tous les jours. Nous nous sommes rendu compte à cette occasion que les enfants étaient incapables de faire un joli bazar organisé. Ils n’arrivaient pas à vraiment mélanger les couleurs ni la taille des briques », plaisante-t-elle.
Chaises années 70 : Omkstak de Rodney Kinsman
Chaises années 70 : Omkstak de Rodney Kinsman
Détail succulent, chaque membre de la famille a sa place personnalisée par des figurines Lego qui rappellent ses passions. La place de Marie est bien sûr celle du médecin légiste et son patient représentés par ces figurines Lego : « C’est l’artiste Jason Freeny qui a fait les Lego à moitié squelette dans la table, ainsi que les statues sur le bar (foetus Lego). Je l’adore ! », explique-t-elle.
En fin d’article, vous retrouverez les photos des places de tous les membres de la famille.
En fin d’article, vous retrouverez les photos des places de tous les membres de la famille.
Au centre de la pièce de vie, le couple a imaginé un espace salon imbriqué dans le sol, à la manière des lounge corners de certaines maisons américaines design ou encore des sunset corners d’extérieurs. « Comme nous souhaitions une maison sur pilotis qui suive le dénivelé du terrain, nous l’avions pensée à l’origine construite autour d’un escalier plein de livres. Les architectes ont gardé cette idée des marches dans lesquelles viendraient s’imbriquer les volumes. Plus globalement, nous avons conservé l’idée du dénivelé et des différents niveaux grâce aux différents espaces accessibles par des marches », décrypte Marie.
Le coin salon a été parqueté pour créer une unité avec la terrasse placée devant. Les propriétaires rêvent d’acheter un brasero et de créer dehors leur sunset lounge familial. Mais quand il ne fait pas beau, la famille et les amis se réunissent sur les marches qui jouent le rôle d’assises.
Comme on l’a déjà distingué ici et là, le couple est amateur de meubles design et de luminaires iconiques. Ici, près de la célèbre chaise longue LC4 de Le Corbusier, se trouve la première lampe design qu’ils ont achetée quand ils habitaient ensemble dans le Sud, une Tizio. « On voit aussi un autre de mes trésors à côté de la chaise à bascule Eames chinée : une chaise Bertoia d’époque, repérée couverte de fientes dans le pigeonnier de mon grand-père », souligne Marie.
Le couple ne dédaigne pas non plus l’impertinence, revendiquée par leur nain coquin qui rêve de rejoindre le jardin.
Lampe Tizio : Artemide
Comme on l’a déjà distingué ici et là, le couple est amateur de meubles design et de luminaires iconiques. Ici, près de la célèbre chaise longue LC4 de Le Corbusier, se trouve la première lampe design qu’ils ont achetée quand ils habitaient ensemble dans le Sud, une Tizio. « On voit aussi un autre de mes trésors à côté de la chaise à bascule Eames chinée : une chaise Bertoia d’époque, repérée couverte de fientes dans le pigeonnier de mon grand-père », souligne Marie.
Le couple ne dédaigne pas non plus l’impertinence, revendiquée par leur nain coquin qui rêve de rejoindre le jardin.
Lampe Tizio : Artemide
Ici, deux lampes Pipistrello tiennent compagnie aux fines sculptures de TheLine, représentant les grandes métropoles dans lesquelles s’est rendue la famille : Tokyo, Rome, Jérusalem, Paris et New York.
La première rencontre avec les architectes a scellé leur collaboration. La relation a tout de suite pris un tour assez intime, autour d’un apéritif et quand le jeune couple d’architectes a demandé à Marie et Godzo ce qui serait le plus important pour eux dans leur maison, ils ont évoqué les BD. « Et quand on a abandonné l’idée d’une maison sur pilotis construite autour d’un escalier plein de BD, est restée l’idée du coin BD », raconte Marie.
Élaboré comme un meuble cloison en L, cette bibliothèque est percée d’une découpe qui, depuis l’entrée, permet d’embrasser le jardin. « Aujourd’hui, pile en face, nous voyons notre nouvelle piscine », nous glisse la jeune femme.
Le poêle du coin BD était un vrai désir de la famille. Ils ont cherché longtemps avant de tomber sur cette réinterprétation design d’un poêle traditionnel en céramique. « Le problème étant que dès que Godzo l’allume, nous sommes au sauna car nous avons un plancher chauffant. En plus, la maison a été construite selon des normes bioclimatiques, avec les grandes baies vitrées au sud et de la mousse expansée comme isolant sur les parois. C’est le défaut de la maison, elle est trop isolée et il faudrait que nous placions des stores », explique Marie.
Lampe potence du coin BD : Jean Prouvé ; Poêle Stack : Le stufe di Castellamonte
Lampe potence du coin BD : Jean Prouvé ; Poêle Stack : Le stufe di Castellamonte
Finalement, Marie et Godzo ne se sont pas totalement appropriés le coin BD avec ses banquettes qu’ils trouvent inconfortables. Quand les amis viennent, ils préfèrent la grande table ou éventuellement les marches du lounge corner.
La maison rêvée à l’origine sur pilotis pour suivre le terrain pentu, a tout de même gardé l’idée d’un escalier central desservant les chambres des enfants empilées les unes sur les autres : au rez-de-chaussée celle de Zoé, au milieu celle de Tiago, et en haut, celle de l’aîné Paco. Au premier étage sont venues s’adjoindre la chambre parentale, la salle de jeux, la buanderie et les salles d’eau.
« La construction a commencé par cet escalier central en béton qui parcourt les deux étages. Nos voisins ont cru que nous faisions une tour de contrôle. Notre maison en bardage bois gris vieilli, avec son toit plat et sa palissade de tôle ondulée a fait terriblement jaser. C’était le premier toit plat du village ! Les gens s’arrêtent encore parfois pour nous dire que ça les choque ou alors qu’ils adorent », raconte Marie.
Les chambres d’enfants, à l’instar de celle de Zoé, ont toutes été faites sur le même principe, avec une alcôve en Batipin pour encadrer le lit : « C’était notre interprétation de l’esprit cabane ! »
Zoé, l’artiste de la famille, est celle qui a pris le plus possession de ses murs : « Ces alcôves sont leurs espaces personnels. Les enfants passent beaucoup de temps dans leur chambre et nous avons imaginé de grands espaces à personnaliser pour encourager leur créativité », explique Marie.
L’autre côté de la chambre est occupé par un « coin papote » formé par des banquettes coffres de rangement où peuvent aussi s’installer les copines. On distingue le cheval en peluche de la seule cavalière de la famille et le chevalet de Zoé qui s’adonne a beaucoup d’activités manuelles : « Elle peint, coud, et fait beaucoup de créations en pâte Fimo », explique la maman non sans fierté.
Pour monter directement à la chambre de Tiago, on emprunte l’escalier en béton, illustré par quelques affiches des règlements d’Alcatraz : « Un souvenir de notre mariage à Vegas l’an dernier et de notre voyage en famille en Californie », glisse la jeune femme.
Mais pour monter à l’autre bout du premier étage on peut également emprunter l’escalier jaune dans le salon. Sa cage a été habillée de nombreux encadrements, affiches, gravures ou peintures, qui rappellent au couple de bons souvenirs de vie, en particulier quand Godzo le Bordelais est venu habiter quelques années avec Marie la Niçoise sur la Côte d’Azur, au Haut-de-Cagnes.
Mais pour monter à l’autre bout du premier étage on peut également emprunter l’escalier jaune dans le salon. Sa cage a été habillée de nombreux encadrements, affiches, gravures ou peintures, qui rappellent au couple de bons souvenirs de vie, en particulier quand Godzo le Bordelais est venu habiter quelques années avec Marie la Niçoise sur la Côte d’Azur, au Haut-de-Cagnes.
Longé par la réplique du grand meuble de la cuisine, le palier du premier étage sert d’immense dressing familial : « La buanderie jouxte ce grand placard et c’est très pratique qu’elle soit au cœur de la maison. Quand les affaires sont sèches je peux les ranger juste à côté », explique Marie qui est à l’origine de cette idée bien pensée pour faciliter la gestion du linge de la famille.
Sur le palier, l’espace buanderie dispose d’un évier. Pratique également pour se laver les mains sur le chemin avant de descendre à table.
Un sol en gazon synthétique égaie le coin de la buanderie où la famille fait sécher le linge. Il fait écho à la crédence en fausses plantes de l’évier et sûrement aussi à la conscience écologique de la famille. « Nous ne sommes pas des verts prosélytes, mais faisons tous attention à gaspiller le moins possible et à apprécier la nature », explique la jeune femme.
La chambre de Tiago, le benjamin, fait état d’une des autres passions familiales : Star Wars !
Tiago n’a pas trop investi son espace personnel car « c’est le geek de la famille toujours branché sur son écran s’il n’est pas dehors en train de faire le casse-cou », plaisante Marie. Heureusement, elle a pourvu à la déco avec un sommier en carton qui fait beaucoup d’effet.
Voici Tiago justement, en pleine séance cinématographique sur sa tablette, confortablement lové dans le canapé Togo de la salle de jeu/salon télé qui jouxte sa chambre.
« Ce drôle d’objet c’est un parasol que Godzo a ramené d’Ibiza dans le coffre de la voiture. On l’a mis là un jour, sur un coup de tête. Les enfants l’appellent le “parapasol”, car il n’y a pas de soleil en intérieur. »
Toujours au premier étage, la salle de bains des enfants fait une autre des fiertés de Marie :
« Elle donne sur le jardin au moyen d’une immense baie et elle est scindée en deux, un côté filles, un côté garçons. Chaque côté a sa vasque et sa douche et les enfants peuvent se laver en même temps. Elle a été dessinée par les architectes et j’ai choisi tous les revêtements pour créer une ambiance vestiaire de piscine publique. »
« Elle donne sur le jardin au moyen d’une immense baie et elle est scindée en deux, un côté filles, un côté garçons. Chaque côté a sa vasque et sa douche et les enfants peuvent se laver en même temps. Elle a été dessinée par les architectes et j’ai choisi tous les revêtements pour créer une ambiance vestiaire de piscine publique. »
Les toilettes de l’étage ont aussi leur particularité : une fenêtre toute hauteur qui donne dans la cage d’escalier en parpaings, celui qui dessert les trois chambres d’enfants.
Toujours au premier, voici la chambre parentale. Vous n’aurez pas manqué de remarquer les tableaux et les coussins sur le thème du ski, une autre des passions de la famille qui se rend chaque année sur les pistes. Zoé et ses parents surfent tandis que les garçons skient. De Val d’Isère, Godzo et Marie ont ramené les tableaux des skieurs hommes et femmes qui se font face, une œuvre de l’illustrateur Charlie Adam.
La housse de couette herbe est encore un clin d’œil écolo de Marie : « J’ai grandi au bord de la mer, la nature j’en ai besoin », nous explique-t-elle. Et de poursuivre : « Mais le plus nature de tous, c’est Tiago. Il part des après-midi entiers avec son prof pour escalader les rochers de la forêt de Fontainebleau. »
Place à la fonctionnalité avant tout dans la salle de bains parentale.
Grimpons au second étage par l’escalier en béton pour nous rendre dans la chambre de Paco, l’aîné. À cet étage il n’y a que lui, ce qui n’est pas pour déplaire à l’ado de 16 ans.
Comme sa sœur Zoé, Paco dispose d’un coin assises/coffres qu’il a aménagé façon salon.
Tables basses : Ikea
Tables basses : Ikea
Quand la maison a été enfin achevée après trois ans de péripéties, Godzo a dit « plus jamais » et Marie s’est dit que c’était quand même une aventure stressante. « Mes idées précises sont venues tout compliquer », estime-t-elle. Mais à la visite de cette maison, on se dit que la détermination de Marie pour faire vivre ses idées et magnifier celles de toute la famille en valait vraiment la peine.
Comme promis, voici les photos des détails de la table à manger en Lego prises par Marie. Zoom sur les figurines qui représentent chaque membre de la famille : ici, Marie, le médecin passionné de médecine légale
Comme promis, voici les photos des détails de la table à manger en Lego prises par Marie. Zoom sur les figurines qui représentent chaque membre de la famille : ici, Marie, le médecin passionné de médecine légale
Et quant à celle-ci : « Non, ce n’est pas la place des deux teckels nains de la famille, baptisés Lego et Jedi, car la table a été faite dix ans avant leur arrivée, ni du chaton, qui a rejoint le foyer il y a peu. Ce sont deux rats, pour symboliser la place d’un autre invité », plaisante Marie.
La rubrique Suivez le Guide est composée de reportages photo organisés par Houzz dans les intérieurs de Houzzers décorés avec goût. Vous aussi, vous êtes fier de votre foyer et voulez le partager avec nous ? Envoyez-nous quelques photos à redaction@houzz.com !
ET VOUS ?
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