Suivez le Guide : Un appartement oublié trouve une famille à sa mesure
Trois mois ont suffi pour redonner des couleurs à ce classique appartement du vieux centre de Paris
Cet appartement ne leur appartient pas, pourtant Fanny et Philippe l’ont refait de fond en comble. Locataires comme dans leur précédent logement, ils n’ont pas hésité à entreprendre de lourds aménagements pour installer leur famille dans un univers à leur image. Une démarche plutôt rare mais qui ne leur a pas fait peur. « Nous avons trouvé un accord avec le propriétaire et pris les travaux à notre charge. Il fallait tout refaire, les lieux n’avait pas bougé depuis les années 70. » Fanny et Philippe ont réussi à complètement transformer cet espace.
Cette vue large de l’appartement permet de comprendre la distribution des lieux. En face, derrière la cuisine, on aperçoit l’entrée. L’escalier dessert la chambre des parents. La photo est prise depuis le palier qui dessert la grande bibliothèque. Juste au-dessous se cachent les deux grandes chambres des enfants.
Philippe, Fanny et leur deux filles Uin Chan, 10 ans, et Tishany, 6 ans, assis sur les escaliers qui mènent à la grande bibliothèque de la mezzanine.
Il leur a fallu de long mois pour trouver l’appartement idéal. « Finalement, c’est un agent immobilier que j’avais vu un an auparavant qui est revenu vers moi avec cette proposition », précise Fanny. Les lieux étaient chargés d’histoire, mais les dernières rénovations avaient effacé toute splendeur. Fanny se sent capable de redonner son cachet à l’appartement. Ici, chacun trouvera sa place, entouré des belles pièces arty qu’elle a choisi au fil des années avec son mari. Comme ce tableau de Pierre Deprez qui se marie parfaitement avec le fauteuil Tulipe de Saarinen édité par Knoll et customisé par l’artiste Bruno Schiepan.
Dans l’entrée comme dans le reste du rez-de-chaussée, un parquet huilé rappelle les origines ancestrales de l’appartement. Il est pourtant tout neuf, car sous la vieille moquette se cachait une simple chape de béton. Fanny a trouvé le massacre qui trône entre les deux fenêtres en se promenant en forêt. Un objet détourné qui peut aujourd’hui servir de portemanteau.
Il leur a fallu de long mois pour trouver l’appartement idéal. « Finalement, c’est un agent immobilier que j’avais vu un an auparavant qui est revenu vers moi avec cette proposition », précise Fanny. Les lieux étaient chargés d’histoire, mais les dernières rénovations avaient effacé toute splendeur. Fanny se sent capable de redonner son cachet à l’appartement. Ici, chacun trouvera sa place, entouré des belles pièces arty qu’elle a choisi au fil des années avec son mari. Comme ce tableau de Pierre Deprez qui se marie parfaitement avec le fauteuil Tulipe de Saarinen édité par Knoll et customisé par l’artiste Bruno Schiepan.
Dans l’entrée comme dans le reste du rez-de-chaussée, un parquet huilé rappelle les origines ancestrales de l’appartement. Il est pourtant tout neuf, car sous la vieille moquette se cachait une simple chape de béton. Fanny a trouvé le massacre qui trône entre les deux fenêtres en se promenant en forêt. Un objet détourné qui peut aujourd’hui servir de portemanteau.
À la première visite, aucune trace du passé et surtout aucune cloison. Les lieux sont sombres, entièrement peints en gris et recouverts de moquette.« C’est un architecte qui avait fait les travaux il y a plus de quarante ans, il a poussé le radicalisme jusqu’à supprimer toutes les moulures et les parquets. Il n’y avait ici qu’une seule immense pièce qui faisait office de salon, salle à manger, cuisine, chambre… Les mezzanines n’étaient même pas fermées. » Chloé Tiphaine, qui a mené les travaux avec son associé Denis Duong, s’est d’abord attelée à faire entrer la lumière. L’appartement, situé au premier étage, doit faire face à d’importants vis-à-vis que l’on aperçoit ici par les fenêtres haute de 4,20 mètres.
Le grenier, qui prolonge la mezzanine, surplombait le coin salon. Il a été supprimé en partie, ce qui a permis de libérer l’espace devant les fenêtres.
La cheminée qui s’arrêtait à la hauteur de la plaque de métal a pu être rehaussée. Devant, les canapés Habitat et les tables Tulipe de Knoll ont trouvé leur place et une seconde vie. Sur le mur, on aperçoit une photo de l’artiste Francesca Piqueras. « Elle est aussi l’auteur de la photo qui se trouve en haut de l’escalier, nous aimons beaucoup son travail qui souligne les rapports entre l’homme et la nature. »
La cheminée qui s’arrêtait à la hauteur de la plaque de métal a pu être rehaussée. Devant, les canapés Habitat et les tables Tulipe de Knoll ont trouvé leur place et une seconde vie. Sur le mur, on aperçoit une photo de l’artiste Francesca Piqueras. « Elle est aussi l’auteur de la photo qui se trouve en haut de l’escalier, nous aimons beaucoup son travail qui souligne les rapports entre l’homme et la nature. »
Le coin cuisine est vraiment l’espace de vie centrale de l’appartement. Ici la famille se retrouve à tous moments de la journée pour travailler, jouer et manger.
« Il est assez rare d’avoir à récupérer du mobilier de si grande taille. Comme on le devine, nous avons dû couper de 60 centimètres le piétement de la cheminée en briques noires pour dégager la place nécessaire », précise Chloé.
« Il est assez rare d’avoir à récupérer du mobilier de si grande taille. Comme on le devine, nous avons dû couper de 60 centimètres le piétement de la cheminée en briques noires pour dégager la place nécessaire », précise Chloé.
Les meubles de cuisine Ikea ont été récupérés dans l’ancien appartement du couple. Une plaque de marbre de Carrare a été ajoutée et du carrelage métro posé au mur. Un aménagement très simple qui laisse la part belle aux rangements ouverts et colorés.
Comme la table, ils ont été réalisés sur mesure par un artisan. Fanny voulait retrouver l’atmosphère d’une épicerie à l’ancienne. Pari gagné avec ses étagères accessibles et parfaitement organisées. Elle l’assure, cela fonctionne aussi quand le désordre prend le pas !
Comme la table, ils ont été réalisés sur mesure par un artisan. Fanny voulait retrouver l’atmosphère d’une épicerie à l’ancienne. Pari gagné avec ses étagères accessibles et parfaitement organisées. Elle l’assure, cela fonctionne aussi quand le désordre prend le pas !
À l’entrée de la chambre d’Uin Chan et Tishany, les cocons de papier signés Céline Wright apportent une douce lumière.
Les deux petites filles tiennent toujours à partager le même refuge, les mêmes jeux et le même bureau. « C’est une table que nous avions dans notre ancien appartement que nous avons fait couper et remonter en étagères et plan de travail pour les filles », explique Fanny. « Je trouve très important qu’à leur âge, elles puissent vivre complètement dans le même univers. »
Dans toutes les chambres, les murs qui correspondent à la tête des lits ont été tapissés de papier peint géométrique. C’est le cas dans la chambre des filles comme dans celle des garçons à l’autre bout de l’appartement.
Ici, Philippe peut accueillir ses fils. Et dans le couloir qui mène à leur chambre, Fanny a installé une table de famille ancienne qui fait souvent office de bureau.
Derrière, les rangements très pratiques on été repeints en blanc. Ils permettent de garder ce passage tout à fait en ordre. Une nécessité dans cet appartement extrêmement ouvert et fluide. Comme on le voit sur cette photo, les portes des chambres sont vitrées. C’est aussi le cas pour la chambre des filles, la vie en commun est ainsi privilégiée pour toute la famille.
Derrière, les rangements très pratiques on été repeints en blanc. Ils permettent de garder ce passage tout à fait en ordre. Une nécessité dans cet appartement extrêmement ouvert et fluide. Comme on le voit sur cette photo, les portes des chambres sont vitrées. C’est aussi le cas pour la chambre des filles, la vie en commun est ainsi privilégiée pour toute la famille.
Sous l’escalier qui mène à la chambre parentale, Fanny a eu la bonne idée d’installer devant une glace un luminaire ancien. Une jolie façon de détourner un classique accessoire de famille.
Les vitres ont été créées pour cloisonner la mezzanine qui était complètement ouverte. La chambre ne fait que 1,90 mètre de hauteur. « Nous avons décidé de jouer sur ce défaut pour en faire une sorte de bonbonnière. J’avais en tête l’image d’une boîte de nuit très fille ! » Tonalités rouges, table de maquillage, tableaux et un joli bronze chiné achèvent la décoration de ce cocon.
Retour à l’escalier qui mène à la bibliothèque depuis la pièce à vivre. Le mur ci-contre est le seul qui soit peint d’une couleur pastel. Un vert d’eau qui fait écho aux plantes que Fanny aime disposer sur l’escalier qui mène à la bibliothèque. Au-dessous, rapportée de leur ancien appartement, une pierre de 800 kilos qui est en fait une ancienne cheminée à l’éthanol. La maîtresse des lieux en a fait un joli autel déco, avec un buste de Bouddha et une lampe Céline Wright qui dialogue en douceur avec la suspension Ay Illuminate.
« Avec l’apport de lumière et la grande cuisine à vivre, la bibliothèque faisait partie de nos exigences », se souvient Fanny qui a ouvert récemment un restaurant librairie dans le XVIe arrondissement. « Ici, je retrouve des objets qui font partie de ma vie depuis longtemps, comme les fauteuils, le secrétaire, le tableau ou la chaise de barbier trouvée dans une brocante. C’est vraiment un espace fait de bric et de broc. »
Le plan du rez-de-chaussée
Le plan de l’étage composé de mezzanines
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Qui habite ici : Fanny, Philippe, leurs deux filles et, le week-end, les trois fils de Philippe
Emplacement : dans le Ier arrondissement de Paris
Superficie : 220 m² ; 3 chambres, 3 salle de bains
Architectes : Chloé Tiphaine et Denis Duong de Lali Architecture. « Une équipe soudée, jeune et bourrée d’énergie, pour qui rien n’est un problème. » Fanny a apprécié le dynamisme du duo face à la difficulté des travaux.
Anecdote : Ces derniers ont pris les cotes de tous les meubles avant de faire leur plan afin de prévoir l’emplacement à la fin du chantier.
Photos : Meero © 2015 Houzz