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Suivez le Guide : Un vieux hangar transformé en loft d'exception
Quand Nadège découvre cet ancien hangar à vendre à La Rochelle, elle l'imagine déjà transformé en bulle de verdure !
Nadège Nari, architecte d’intérieur à La Rochelle, a toujours aimé vivre dans des endroits atypiques. Déjà, jeune étudiante à Paris, elle occupait un atelier d’artiste de 18 m². Quand elle découvre un ancien hangar près du centre de La Rochelle à vendre pour 60 000 euros, elle imagine un loft idéal pour s’y poser avec sa famille et y développer son agence. Mais les contraintes techniques, réglementaires et financières sont nombreuses. Le bâtiment, bien situé, n’a aucune qualité architecturale : sur une petite parcelle de 90 m² tout en longueur, il est sombre et se rétrécit avec une énorme chambre froide rehaussée sur une estrade bétonnée… Difficile pour son entourage de se projeter, mais Nadège visualise déjà le résultat final dans sa tête. C’est en commençant la démolition qu’elle découvre que la structure n’est pas assez solide pour supporter la bâtisse projetée. La restructuration s’avère plus onéreuse que prévue et le bâtiment est quasiment déposé pour repartir sur des fondations solides. Le travail est titanesque, mais du dessin des plans à la réalisation finale, Nadège est sur tous les fronts. Notre architecte d’intérieur, qui a travaillé plusieurs années comme dessinateur-projeteur dans la haute qualité environnementale, est dotée d’une forte conscience écologique et a de bonnes connaissances techniques. Puisqu’il faut rebâtir, ce sera une maison exemplaire sur le plan environnemental, un bâtiment certifié BBC Effinergie Réhabilitation. Commencé en 2011, le gros œuvre est mis en stand-by le temps de trouver de nouveaux fonds. En 2014, après avoir fait « du camping » six mois, le temps de finir les aménagements intérieurs, Nadège touche enfin au but. Et le résultat est à son image : un endroit raffiné et chaleureux, plein de lumière et de nature et où chaque détail reflète son perfectionnisme.
Coup d’œil
Qui habite ici : Nadège Nari, architecte d’intérieur, 38 ans
Emplacement : près du centre-ville de La Rochelle
Architecte d’intérieur : Atelier Nadège Nari
Superficie : 85 m² sur deux niveaux, parcelle de 90 m²
Date : permis de construire obtenu en 2011, fin des travaux en 2014
Budget : 280 000 euros tout compris (achat du hangar inclus)
Anecdote : Voulez-vous connaître l’un des secrets de l’énergie intarissable de Nadège ? Elle adore l’aloe vera, « ma plante porte-bonheur », comme elle l’appelle ! Elle en fait pousser ici et là dans sa maison et en boit même au petit déjeuner.
Photos : Stanislas Ledoux © 2016 - Houzz
Coup d’œil
Qui habite ici : Nadège Nari, architecte d’intérieur, 38 ans
Emplacement : près du centre-ville de La Rochelle
Architecte d’intérieur : Atelier Nadège Nari
Superficie : 85 m² sur deux niveaux, parcelle de 90 m²
Date : permis de construire obtenu en 2011, fin des travaux en 2014
Budget : 280 000 euros tout compris (achat du hangar inclus)
Anecdote : Voulez-vous connaître l’un des secrets de l’énergie intarissable de Nadège ? Elle adore l’aloe vera, « ma plante porte-bonheur », comme elle l’appelle ! Elle en fait pousser ici et là dans sa maison et en boit même au petit déjeuner.
Photos : Stanislas Ledoux © 2016 - Houzz
Doté d’un toit à une pente, le hangar s’élève à 4,60 mètres au plus haut et à 3,60 au plus bas.
L’un de ses flancs est longé par des jardins privés, l’autre par un hangar similaire. Il n’est pas possible d’ouvrir de fenêtres sur les côtés. La bâtisse tout en longueur ne fait que 4 mètres de large et ressemble à un couloir.
L’un de ses flancs est longé par des jardins privés, l’autre par un hangar similaire. Il n’est pas possible d’ouvrir de fenêtres sur les côtés. La bâtisse tout en longueur ne fait que 4 mètres de large et ressemble à un couloir.
Impossible de récupérer le hangar comme l’avait imaginé Nadège au départ… Les murs en mâchefer et les fondations sont entièrement à reprendre. Pour obéir au PLU, Nadège doit respecter 4 mètres de recul par rapport à la voie publique et reconstruire la bâtisse à une hauteur identique à la précédente construction.
Aujourd’hui, Nadège Nari est souriante car elle a réussi son pari d’aménager un loft lumineux, une bulle de verdure au cœur de la ville. Elle a bien voulu nous faire visiter son petit paradis.
APRÈS
Une fois passé le haut portail en bois brûlé qui dissimule la bâtisse de la rue, on distingue la façade entièrement vitrée de la maison. La baie coulissante sur trois vantaux sert également de porte d’entrée. « J’ai dessiné cette façade en menuiserie aluminium à rupteur de pont thermique et double vitrage à faible émissivité pour récupérer un maximum l’énergie gratuite du soleil car la maison est orientée sud-ouest. La baie toute hauteur apporte aussi beaucoup de lumière à l’intérieur », explique Nadège.
La terrasse en béton couverte d’un bouche-pores puis vernie, agrémentée d’un palmier, est équipée d’une table à l’esprit industriel. Nadège l’a fabriquée avec un encadrement en fers plats et un plateau en bois déstructuré qu’elle a fait brûler pour faire ressortir le relief et les veines du bois. L’étoile en métal ajouré est un photophore de Noël qu’elle a détourné en applique.
Baie coulissante : Aluminox ; Photophore : Jardiland
Une fois passé le haut portail en bois brûlé qui dissimule la bâtisse de la rue, on distingue la façade entièrement vitrée de la maison. La baie coulissante sur trois vantaux sert également de porte d’entrée. « J’ai dessiné cette façade en menuiserie aluminium à rupteur de pont thermique et double vitrage à faible émissivité pour récupérer un maximum l’énergie gratuite du soleil car la maison est orientée sud-ouest. La baie toute hauteur apporte aussi beaucoup de lumière à l’intérieur », explique Nadège.
La terrasse en béton couverte d’un bouche-pores puis vernie, agrémentée d’un palmier, est équipée d’une table à l’esprit industriel. Nadège l’a fabriquée avec un encadrement en fers plats et un plateau en bois déstructuré qu’elle a fait brûler pour faire ressortir le relief et les veines du bois. L’étoile en métal ajouré est un photophore de Noël qu’elle a détourné en applique.
Baie coulissante : Aluminox ; Photophore : Jardiland
La courette de 4 x 4 mètres a été conçue de concert avec la cuisine qui se situe juste derrière : « Je voulais que la cuisine puisse se connecter au patio pour s’agrandir aux beaux jours en un salon d’été avec cuisine et îlot central attenants. Le sol en béton et le mur en briques, dedans comme dehors, ont été traités en continuité avec les mêmes matériaux pour créer l’unité. »
La cuisine abrite aussi le piano sur lequel Diego, son fils de huit ans, apprend à jouer. Nadège a elle-même étudié cet instrument pendant sept ans.
La cuisine abrite aussi le piano sur lequel Diego, son fils de huit ans, apprend à jouer. Nadège a elle-même étudié cet instrument pendant sept ans.
Dans la cuisine, ce pot à lait vintage a été chiné en brocante. Briquettes et métal distillent l’esprit industriel typique des lofts.
La cuisine profite d’un beau volume car toute la hauteur de la bâtisse y est utilisée. Elle s’organise autour d’un îlot mobile sur roulettes d’une hauteur de 110 centimètres, sur lequel on peut s’accouder façon bar. Une arrivée électrique dissimulée dans la chape sous l’îlot a permis de le doter d’un rétroéclairage LED qui enchante le lieu à la nuit tombée.
Les matériaux naturels étant l’un des fils directeurs de la construction, le flanc de l’îlot est en panneau de bois thermoformé Marotte tandis que le plan de travail et la crédence ont été conçus en bambou. « Pas la peine de traiter cette matière vraiment très résistante », affirme Nadège. Deux tabourets associent le bois clair, le blanc et le bois, des teintes soigneusement choisies par la jeune femme pour créer sa bulle de verdure à l’esprit zen.
Tabourets chez Hay
Les matériaux naturels étant l’un des fils directeurs de la construction, le flanc de l’îlot est en panneau de bois thermoformé Marotte tandis que le plan de travail et la crédence ont été conçus en bambou. « Pas la peine de traiter cette matière vraiment très résistante », affirme Nadège. Deux tabourets associent le bois clair, le blanc et le bois, des teintes soigneusement choisies par la jeune femme pour créer sa bulle de verdure à l’esprit zen.
Tabourets chez Hay
Les meubles de cuisine, fabriqués sur mesure d’après les plans de Nadège, s’assemblent comme des boîtes. En medium laqué mat, ils sont dotés de fermetures push/pull qui leur évitent d’avoir des poignées, pour plus de légèreté.
Une étagère haute, qui festonne la cuisine en reprenant les mêmes matériaux et couleurs, accueille des cactus et des succulentes qui demandent peu de soins.
Les suspensions d’un style industriel sont une œuvre de Nadège : elle les a fabriquées avec de vieilles roues de vélo et une LED qui imite les ampoules à filament.
Une étagère haute, qui festonne la cuisine en reprenant les mêmes matériaux et couleurs, accueille des cactus et des succulentes qui demandent peu de soins.
Les suspensions d’un style industriel sont une œuvre de Nadège : elle les a fabriquées avec de vieilles roues de vélo et une LED qui imite les ampoules à filament.
Entre la cuisine et le salon attenant, on distingue sur la droite le poêle à granulés qui suffit à chauffer toute la maison. « Cette maison consomme 80 Kwh/m²/an contre 260 pour une habitation ancienne non isolée », explique Nadège. « Grâce à l’isolation renforcée du toit, des murs et des baies, les besoins en énergie ont été réduits au minimum afin de passer la certification BBC Effinergie. J’ai monté un dossier auprès de Promotelec pour valider le fait que la maison a un faible impact environnemental. C’est un gage de qualité, notamment en cas de revente. »
Les murs de la maison ont notamment été doublés au moyen de panneaux minces en polystyrène expansé type Polyplac (R=3,2) avec rupteur de ponts thermiques.
Poêle à granulés : MCZ, le Tube
Les murs de la maison ont notamment été doublés au moyen de panneaux minces en polystyrène expansé type Polyplac (R=3,2) avec rupteur de ponts thermiques.
Poêle à granulés : MCZ, le Tube
Étant donné la parcelle de départ, toutes les pièces du niveau bas sont en enfilade. De la cuisine, on passe au salon en descendant cinq marches. « Le salon est surplombé par le second niveau. Comme je manquais de hauteur, j’ai fait décaisser le sol d’un mètre de profondeur sur 12 mètres de long », explique Nadège.
Il en résulte un coin intime et chaleureux, rendu très cosy par un canapé modulable contemporain éclairé par des appliques métalliques de style Mouille. L’effet industriel est au rendez-vous grâce au conduit apparent du poêle et à la chape de béton brut de l’étage dont on voit encore les empreintes des bois de coffrage. Les fers plats, ajoutés pour cacher les traces de ruban adhésif des banches, apportent un bel effet graphique. Derrière le canapé, le mur a été enduit de chaux couleur laiton. Le sol a été couvert de parquet de chêne contrecollé pour plus de chaleur.
Canapé : Cubic, chez H&H ; Appliques : AM.PM ; Tables basses avec top en bambou : Habitat
Il en résulte un coin intime et chaleureux, rendu très cosy par un canapé modulable contemporain éclairé par des appliques métalliques de style Mouille. L’effet industriel est au rendez-vous grâce au conduit apparent du poêle et à la chape de béton brut de l’étage dont on voit encore les empreintes des bois de coffrage. Les fers plats, ajoutés pour cacher les traces de ruban adhésif des banches, apportent un bel effet graphique. Derrière le canapé, le mur a été enduit de chaux couleur laiton. Le sol a été couvert de parquet de chêne contrecollé pour plus de chaleur.
Canapé : Cubic, chez H&H ; Appliques : AM.PM ; Tables basses avec top en bambou : Habitat
Du salon, on atteint la pièce à l’effet « waouh » de la maison : un patio végétalisé qui récupère toute la hauteur de la bâtisse. C’est un véritable puits de lumière généré par une verrière d’environ 10 m² faisant toute la largeur du toit. Elle peut coulisser aux deux tiers, laissant ainsi un espace central à ciel ouvert à la belle saison. Des ouvertures ne pouvant être percées sur les côtés, l’architecte a trouvé cette astuce pour baigner de lumière sa maison, tout en lui garantissant une ventilation optimale.
À ce niveau du salon, l’architecte a dû créer un mur latéral en béton banché pour consolider les fondations et y faire reposer les dalles de l’étage. Pour gagner de la profondeur à l’étage, le mur n’a pas été monté au-delà de la dalle, seuls des poteaux porteurs structurels ont été érigés pour soutenir les poutres de la charpente. Pour pallier l’étroitesse de la pièce en rez-de-chaussée, Nadège a joué avec les miroirs, tel un triptyque sous le mur végétalisé, ce qui double la profondeur virtuellement. « Et ça fonctionne ! »
À ce niveau du salon, l’architecte a dû créer un mur latéral en béton banché pour consolider les fondations et y faire reposer les dalles de l’étage. Pour gagner de la profondeur à l’étage, le mur n’a pas été monté au-delà de la dalle, seuls des poteaux porteurs structurels ont été érigés pour soutenir les poutres de la charpente. Pour pallier l’étroitesse de la pièce en rez-de-chaussée, Nadège a joué avec les miroirs, tel un triptyque sous le mur végétalisé, ce qui double la profondeur virtuellement. « Et ça fonctionne ! »
Étant donné que Nadège ne pouvait pas avoir de vrai jardin par manque d’espace, elle a rêvé d’un mur végétalisé comme ceux du botaniste Patrick Blanc, leur inventeur, dont elle admire l’œuvre : « Il a fallu revenir à la réalité. Le système d’irrigation était difficile à mettre en œuvre et coûtait très cher. Je me suis rabattue sur des végétaux stabilisés, des eucalyptus, de l’amarante et de la mousse végétale. Ils sont traités avec une solution qui les garde intacts pendants dix ans sans soin. Le mur de 5 m² m’a coûté 5 000 euros environ. »
Au-dessus des végétaux passe le caisson nécessaire aux tuyaux d’évacuation. Nadège a eu l’idée de l’équiper d’un éclairage LED. La nuit venue, le mur végétal s’illumine : magique !
Au-dessus des végétaux passe le caisson nécessaire aux tuyaux d’évacuation. Nadège a eu l’idée de l’équiper d’un éclairage LED. La nuit venue, le mur végétal s’illumine : magique !
L’escalier de métal, fabriqué par un ferronnier à base d’IPN, longe le nouveau mur structurel désolidarisé du mitoyen. Pour ne pas perdre d’espace, une grande bibliothèque sur mesure a été aménagée en dessous. Nadège l’a imaginée avec un soubassement qui sert de banquette quand elle reçoit et cache des tiroirs sur roulettes pour tout ranger. Elle dispose également de rayonnages ouverts et d’un panneau coulissant qui dissimule la télévision.
La bibliothèque a été réalisée en medium, brossé puis cérusé en blanc. Pour la touche déco, un papier peint chocolat, imitation peau d’autruche, habille le fond des étagères.
Le compteur électrique a été dissimulé derrière une porte totem peinte en noir métallisé qui met en valeur la guitare au premier plan. La musique est indispensable à la vie de Nadège qui, en plus du piano, s’essaie à la guitare. « C’est ma soupape de décompression ! », avoue-t-elle.
Le garde-corps de l’escalier est une autre œuvre de Nadège : « Les pièces sont en enfilade comme sur un bateau, si bien que j’ai eu envie de filer la métaphore marine discrètement. On est à La Rochelle quand même ! Je suis allée chercher des drisses pré-étirées dans les boutiques d’accastillage au port. Ce sont des cordages qui servent à hisser les voiles sur les bateaux et qui ont été étirés pour se détendre le moins possible dans le temps. Je les ai réparties de façon aléatoire, ça m’a pris pas mal de temps à mettre en place. »
Le compteur électrique a été dissimulé derrière une porte totem peinte en noir métallisé qui met en valeur la guitare au premier plan. La musique est indispensable à la vie de Nadège qui, en plus du piano, s’essaie à la guitare. « C’est ma soupape de décompression ! », avoue-t-elle.
Le garde-corps de l’escalier est une autre œuvre de Nadège : « Les pièces sont en enfilade comme sur un bateau, si bien que j’ai eu envie de filer la métaphore marine discrètement. On est à La Rochelle quand même ! Je suis allée chercher des drisses pré-étirées dans les boutiques d’accastillage au port. Ce sont des cordages qui servent à hisser les voiles sur les bateaux et qui ont été étirés pour se détendre le moins possible dans le temps. Je les ai réparties de façon aléatoire, ça m’a pris pas mal de temps à mettre en place. »
Tout au bout du rez-de-chaussée, une cloison cintrée dessine le volume de la salle de bains tandis que la porte de droite donne accès aux toilettes.
La salle de bains, conçue dans un esprit zen et minimaliste, n’est pas sans évoquer l’univers d’un spa à Bali. Elle s’ouvre sur un jardin minéral aménagé dans une zone tampon d’environ un mètre de large sur toute la hauteur se situant au fond de la parcelle.
« L’idée était de pouvoir ouvrir la baie et se doucher dehors lorsqu’il fait chaud, mais l’hiver, nous profitons du ciel de pluie et de la proximité de la nature », explique Nadège.
Douche en mortier fin lissé : Marius Aurenti
Douche en mortier fin lissé : Marius Aurenti
L’espace tampon permet de donner de la lumière naturelle à la pièce et de créer une bonne ventilation dans la maison. « Cela ne m’a pas dispensé d’une VMC simple flux », détaille Nadège. « Elle est couplée à un chauffe-eau thermodynamique qui récupère la chaleur de l’air vicié pour chauffer gratuitement l’eau sanitaire de la maison. L’appoint se fait électriquement en cas de besoin. C’est un modèle d’efficacité énergétique. La salle de bains contient un local technique dans lequel il est placé. »
Chauffe-eau thermodynamique : Aéraulix, chez Atlantic
Chauffe-eau thermodynamique : Aéraulix, chez Atlantic
Un plan de toilette en bambou et des calades pour la touche exotique, un grand miroir
en pied pour apporter de la profondeur et de l’élégance, sans oublier la touche de poésie : les calades ont été percées çà et là pour y accueillir de petites LED qui illuminent la pièce telles des lucioles. Tout a été pensé pour susciter le rêve et la détente.
Nadège a préféré encastrer la vasque à poser ronde.
Calades : Bati Orient ; Système LED : Dipline
en pied pour apporter de la profondeur et de l’élégance, sans oublier la touche de poésie : les calades ont été percées çà et là pour y accueillir de petites LED qui illuminent la pièce telles des lucioles. Tout a été pensé pour susciter le rêve et la détente.
Nadège a préféré encastrer la vasque à poser ronde.
Calades : Bati Orient ; Système LED : Dipline
Pour donner de la profondeur aux toilettes, elles ont été tapissées d’un miroir sur tout un pan de mur. Elles sont bien éclairées et ventilées grâce à l’ouverture au-dessus du bâti-support qui donne sur l’espace tampon. Elles disposent d’une douchette et d’un lave-mains en renfoncement.
Peinture noire satinée à l’eau : Unikalo
Peinture noire satinée à l’eau : Unikalo
Le lave-mains est en pierre naturelle et la robinetterie encastrée pour un effet fontaine. On retrouve ici les mêmes préoccupations poétiques que dans la salle de bains.
En haut de l’escalier, la plateforme au-dessus du salon sert de bureau à l’architecte qui travaille à la maison. Un Velux juste au-dessus de son bureau rend l’espace très lumineux. Il peut être occulté par un système électrique.
« Le confort thermique en toiture est optimal : toute la charpente a été déposée et remplacée par des panneaux sandwich autoporteurs Simonin ayant une résistance thermique de 5. Ils ont été renforcés par un panneau en fibres de bois ayant quant à lui une résistance de 3,5 qui améliore également le confort acoustique », développe l’architecte d’intérieur.
« L’espace est complètement ouvert. De mon fauteuil (à gauche) je peux voir le mur végétal, la chambre de mon fils (à droite) et aussi la cuisine, la cour. J’ai toujours Diego sous les yeux. Ses jouets sont juste en bas, dans le patio, rangés dans un meuble Ikea que j’ai relooké », explique Nadège.
Vue sur l’immense baie de toit de 10 m² qui coulisse aux deux tiers : « Quand le soir tombe, je m’accoude au garde-corps de 110 centimètres de haut et je contemple les étoiles », confie-t-elle.
Une passerelle en caillebotis métallique permet de traverser du bureau de Nadège à l’espace des chambres en passant au-dessus du patio. « En plus de faire industriel, cette passerelle est très graphique. Quand le soleil la traverse, cela crée en prime de magnifiques ombres portées. »
La chambre de Diego est petite (6 m²) mais lumineuse. La grande baie atelier vitrée juste en face du bureau de Nadège donne sur le mur végétal, si bien que l’on se sent pas du tout à l’étroit. On aperçoit un radiateur électrique (panneau radiant) qui sert d’appoint l’hiver. Le Velux peut être occulté électriquement et la baie manuellement par des stores.
« J’ai aménagé sa chambre dans un esprit de cabane perchée. Pour réchauffer le sol en béton brut, un tapis Pinocchio apporte aussi du peps et de la couleur. » explique Nadège.
Tapis : Pinocchio chez Hay
Tapis : Pinocchio chez Hay
Voici la chambre parentale, lambrissée de pin au plafond, enduite d’enduit à la chaux chocolat au niveau de la tête de lit et tapissée de papier effet tie and dye sur un côté : « Je voulais recréer une ambiance bohème chic sans dépenser trop d’argent. Le papier peint vient d’une grande surface. Les porte-bijoux sont des moulures en polystyrène que j’ai peintes et auxquelles j’ai ajouté des poignées. J’ai complété l’ambiance par des rideaux en lin froissés. »
Détail de la tête de lit : une tringle toute largeur placée à mi-hauteur permet de fixer éventuellement un textile. Actuellement une baladeuse d’atelier éclaire le chevet et file la métaphore industrielle.
En face du lit, un grand dressing dissimule les effets de Nadège.
La chambre se situe juste au-dessus de la salle de bains. Très claire, elle profite également de l’espace tampon en bout de parcelle via son mur vitré. Afin de profiter de l’espace au maximum, Nadège a fait bâtir un mini-balcon sur cette zone. « La porte se ferme car sinon, en hiver, il ferait très froid dans la chambre. L’espace tampon est fermé mais n’est pas isolé », explique Nadège.
Baladeuse : AM.PM
En face du lit, un grand dressing dissimule les effets de Nadège.
La chambre se situe juste au-dessus de la salle de bains. Très claire, elle profite également de l’espace tampon en bout de parcelle via son mur vitré. Afin de profiter de l’espace au maximum, Nadège a fait bâtir un mini-balcon sur cette zone. « La porte se ferme car sinon, en hiver, il ferait très froid dans la chambre. L’espace tampon est fermé mais n’est pas isolé », explique Nadège.
Baladeuse : AM.PM
Voici l’espace tampon vue de face du petit balcon. On distingue le conduit en Inox du chauffe-eau thermodynamique qui se détache du mur de parement briques et qui a été laissé apparent pour l’effet industriel escompté.
Et Nadège de conclure : « J’ai vraiment porté et rêvé ce projet. Les six derniers mois, nous avons même campé dans un chantier sans cuisine, à faire les finitions déco. À présent, je me sens bien et zen dans ma bulle. »
ET VOUS ?
Que pensez-vous de ce loft ?
La rubrique Suivez le Guide est composée de reportages photos organisés par Houzz dans les intérieurs de houzzers décorés avec goût. Vous aussi, vous êtes fiers de votre foyer et voulez le partager avec nous ? Envoyez-nous quelques photos à redaction@houzz.com !
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Et Nadège de conclure : « J’ai vraiment porté et rêvé ce projet. Les six derniers mois, nous avons même campé dans un chantier sans cuisine, à faire les finitions déco. À présent, je me sens bien et zen dans ma bulle. »
ET VOUS ?
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Voici le hangar, proche du centre de La Rochelle, tel que le découvre Nadège lors de son achat en 2011 pour 60 000 euros. Il sert de lieu de stockage à une boucherie. Elle n’a pas de coup de cœur pour le bâtiment étroit et fermé, mais estime rapidement le potentiel de sa situation au cœur de la ville. Par ailleurs, le bâtiment industriel s’accorde bien à son projet de loft.