Suivez le Guide : Une douce atmosphère bohème chic à Sydney
Immersion dans la maison de style Paddington de la décoratrice d'intérieur Sibella Court
Nikki To
21 juillet 2015
Lorsqu’on explore la maison de Sibella Court, on se laisse embarquer dans une charmante aventure. Complétée à merveille par les éléments éclectiques qui habillent chaque recoin de chaque pièce, l’ancienne structure de cette bâtisse en enfilade de style Paddington (réinterprétation colorée et simplifiée du style victorien) reste omniprésente dans le décor de la maison. Et contribue pleinement à son harmonie.
Sibella Court est une décoratrice d’intérieur mondialement connue et une amoureuse des objets qui ont une âme. Elle passe le plus clair de son temps à concevoir des espaces pour les plus grands noms de l’industrie hôtelière. Une créativité qu’elle a naturellement utilisé pour imaginer et aménager son propre espace à vivre. Le rez-de-chaussée de sa maison accueillait auparavant les bureaux de son entreprise. Mais l’expansion de son activité professionnelle a nécessité de nouveaux bureaux à St Peters et lui a donné un espace vide à réinvestir au sein de sa maison.
En véritable globe-trotter, Sibella s’envole souvent pour New York et Byron Bay mais continue à vivre dans sa maison ensoleillée de Sydney. Elle a minutieusement sélectionné de véritables trouvailles qui proviennent à la fois de ses fournisseurs australiens et internationaux et s’est entourée d’objets qui racontent l’histoire de sa vie. Son ingéniosité et son ambitieuse créativité se mêlent ici pour faire la démonstration d’un style bien à elle.
Coup d’œil
Qui habite ici : Sibella Court, son compagnon Ben Harper et leur fille Silver
Emplacement : Paddington, Sydney, Nouvelle-Galles du Sud, Australie
Anecdote : Cette maison que l’on appelle « terrace » date de 1860. C’est un ancien magasin, construit et habité par la même famille jusqu’en 2008, date d’arrivée de celle de Sibella.
Sibella Court est une décoratrice d’intérieur mondialement connue et une amoureuse des objets qui ont une âme. Elle passe le plus clair de son temps à concevoir des espaces pour les plus grands noms de l’industrie hôtelière. Une créativité qu’elle a naturellement utilisé pour imaginer et aménager son propre espace à vivre. Le rez-de-chaussée de sa maison accueillait auparavant les bureaux de son entreprise. Mais l’expansion de son activité professionnelle a nécessité de nouveaux bureaux à St Peters et lui a donné un espace vide à réinvestir au sein de sa maison.
En véritable globe-trotter, Sibella s’envole souvent pour New York et Byron Bay mais continue à vivre dans sa maison ensoleillée de Sydney. Elle a minutieusement sélectionné de véritables trouvailles qui proviennent à la fois de ses fournisseurs australiens et internationaux et s’est entourée d’objets qui racontent l’histoire de sa vie. Son ingéniosité et son ambitieuse créativité se mêlent ici pour faire la démonstration d’un style bien à elle.
Coup d’œil
Qui habite ici : Sibella Court, son compagnon Ben Harper et leur fille Silver
Emplacement : Paddington, Sydney, Nouvelle-Galles du Sud, Australie
Anecdote : Cette maison que l’on appelle « terrace » date de 1860. C’est un ancien magasin, construit et habité par la même famille jusqu’en 2008, date d’arrivée de celle de Sibella.
Vu de la rue, le devant de la maison arbore toujours l’enseigne de The Society Inc.
Construite dans les années 1860, la maison n’héberge plus son entreprise, mais Sibella continue d’en faire un espace communautaire. « En tant qu’ancien magasin, la maison reste un endroit où l’on aime se rassembler et discuter – les voisins sont souvent dans la rue et je fais pousser des herbes aromatiques et des légumes dans mon potager pour que les gens puissent en profiter et se servir », explique-t-elle.
Construite dans les années 1860, la maison n’héberge plus son entreprise, mais Sibella continue d’en faire un espace communautaire. « En tant qu’ancien magasin, la maison reste un endroit où l’on aime se rassembler et discuter – les voisins sont souvent dans la rue et je fais pousser des herbes aromatiques et des légumes dans mon potager pour que les gens puissent en profiter et se servir », explique-t-elle.
Après avoir vécu dix ans à New York, Sibella Court est revenue travailler à Sydney et avait besoin d’un nouveau foyer. Une de ses amies est tombée par hasard sur cette maison en enfilade et a tout de suite su que c’était l’endroit idéal pour la styliste. « J’en suis tombée amoureuse dès la première visite et j’étais bien décidée à l’acheter », dit-elle.
La maison avait été transmise de génération en génération au sein d’une même famille qui l’avait construite dans les années 1860. Elle avait besoin d’être rénovée mais Sibella Court et son père (un entrepreneur du bâtiment à la retraite, avec plus de quarante ans d’expérience à son actif) étaient tout à fait capables de relever le défi.
« J’habitais dans un loft de 185 m² à Chinatown, à New York. Cette maison de deux étages faisait 160 m². J’avais hâte de la décorer et de la meubler mais c’est un espace de taille bien plus intime ! », explique-t-elle.
Sibella et son père ont commencé par retirer toutes les moquettes et les cloisons « bizarres ».
« Il a été facile de les enlever couche après couche pour révéler la beauté des matériaux d’origine », explique Sibella. Le plus difficile a été de faire des saignées dans les murs pour l’électricité, de retirer les couches de peinture sur les escaliers et de poncer les sols.
« J’habitais dans un loft de 185 m² à Chinatown, à New York. Cette maison de deux étages faisait 160 m². J’avais hâte de la décorer et de la meubler mais c’est un espace de taille bien plus intime ! », explique-t-elle.
Sibella et son père ont commencé par retirer toutes les moquettes et les cloisons « bizarres ».
« Il a été facile de les enlever couche après couche pour révéler la beauté des matériaux d’origine », explique Sibella. Le plus difficile a été de faire des saignées dans les murs pour l’électricité, de retirer les couches de peinture sur les escaliers et de poncer les sols.
Elle a utilisé sa maison pour illustrer son style dans différentes publications, y compris dans un livre qu’elle a sorti.
« C’est une maison qui raconte des histoires et chaque objet représente un souvenir d’un endroit où je suis allée, d’une personne avec qui j’étais ou bien du bon temps que j’ai passé – il s’agit vraiment d’une chronologie de ma vie et de ce que j’ai vécu, », explique-t-elle.
« Cela fait plus de vingt ans que je suis décoratrice d’intérieur et que je m’entoure d’objets que j’aime », explique-t-elle. « Mon métier m’a menée vers de nombreuses aventures de par le monde, desquelles j’ai ramené des souvenirs, grands et petits : des galets de plage, des tapis en peau de chèvre, des stores en bambou, des ustensiles de cuisine faits main, des tissus et tout ce qui peut tenir dans mes bagages ! »
« C’est une maison qui raconte des histoires et chaque objet représente un souvenir d’un endroit où je suis allée, d’une personne avec qui j’étais ou bien du bon temps que j’ai passé – il s’agit vraiment d’une chronologie de ma vie et de ce que j’ai vécu, », explique-t-elle.
« Cela fait plus de vingt ans que je suis décoratrice d’intérieur et que je m’entoure d’objets que j’aime », explique-t-elle. « Mon métier m’a menée vers de nombreuses aventures de par le monde, desquelles j’ai ramené des souvenirs, grands et petits : des galets de plage, des tapis en peau de chèvre, des stores en bambou, des ustensiles de cuisine faits main, des tissus et tout ce qui peut tenir dans mes bagages ! »
Les histoires qui se cachent derrière les objets souvenirs de Sibella sont innombrables. Ce meuble, par exemple, était utilisé dans une usine de crayons à papier en Égypte. Elle l’a acheté à une vente aux enchères et il a trouvé une place de choix dans la pièce de devant.
« Il accueille à présent une importante quantité d’objets que j’ai collectés çà et là depuis que j’ai trois ans. J’adore cette idée de papier peint 3D et j’ai aussi d’autres étagères qui vont du sol au plafond à l’étage pour accueillir mes collections et ma considérable bibliothèque ! », explique Sibella.
« Il accueille à présent une importante quantité d’objets que j’ai collectés çà et là depuis que j’ai trois ans. J’adore cette idée de papier peint 3D et j’ai aussi d’autres étagères qui vont du sol au plafond à l’étage pour accueillir mes collections et ma considérable bibliothèque ! », explique Sibella.
Grâce à sa longue carrière dans la déco d’intérieur, Sibelle a un carnet d’adresses plein à craquer. Un atout précieux lorsqu’elle se lance dans un nouveau projet, comme celui du design décalé de sa petite cuisine.
La salle de bains et la cuisine ont été ajoutées à l’espace dans les années 1930-40. Sibella a décidé de rénover mais de conserver le plan original des pièces.
« J’ai acheté un évier de cuisine en fonte à la vente de The Great Gatsby et de là-bas, j’ai appelé mon père pour qu’il vienne chez moi et me débarrasse de mon ancienne cuisine bas de gamme – la cuisinière et tout le reste ! », dit-elle.
La salle de bains et la cuisine ont été ajoutées à l’espace dans les années 1930-40. Sibella a décidé de rénover mais de conserver le plan original des pièces.
« J’ai acheté un évier de cuisine en fonte à la vente de The Great Gatsby et de là-bas, j’ai appelé mon père pour qu’il vienne chez moi et me débarrasse de mon ancienne cuisine bas de gamme – la cuisinière et tout le reste ! », dit-elle.
Pour les étagères apparentes, elle a fait appel au forgeron Saul Tomkins de Coloforge qui a roulé à la main et perforé des feuilles d’acier avec des tasseaux pour les appliquer le long du mur jusqu’au plafond. Toute la cuisine a ensuite été recouverte de zinc pour qu’elle s’inscrive dans la durée.
Sibella a minutieusement préservé de belles poutres pour créer le plan de travail et des montants pour l’évier. Et elle a su adapter une ancienne cuisinière en fonte.
Sibella a minutieusement préservé de belles poutres pour créer le plan de travail et des montants pour l’évier. Et elle a su adapter une ancienne cuisinière en fonte.
La carrière de son père dans le milieu du bâtiment a donné à Sibella une bonne compréhension et un respect des professionnels qui œuvrent dans ce domaine.
« Cela fait deux ans que je tourne une émission de télé pour ABC (diffusion en août 2015 en Australie) sur la restauration des héritages. Cela m’a permis de rencontrer des artisans et commerçants spécialisés auxquels je peux faire appel », explique-t-elle.
« Cela fait deux ans que je tourne une émission de télé pour ABC (diffusion en août 2015 en Australie) sur la restauration des héritages. Cela m’a permis de rencontrer des artisans et commerçants spécialisés auxquels je peux faire appel », explique-t-elle.
Sibella a décidé de se faire plaisir pour la décoration de sa maison et ne s'en est pas tenue à un budget trop serré. Elle n'achète jamais de tissus bas de gamme mais remarque tout de même qu'elle est assez douée pour trouver des prix compétitifs.
Sibella a créé un lieu qui lui convient à elle, mais aussi à sa famille. « Mon principal but, lorsque je décore, est d’obtenir un espace qui reflète le style de vie de ma famille et nos personnalités. Un espace qui colle à sa structure », explique-t-elle.
Sibella est attirée par les matériaux simples et humbles et a fait son possible pour mettre en valeur les éléments historiques de sa maison. Elle a conservé le parquet en bois brut, les murs nus ornés seulement de rails pour suspendre des cadres (qu’elle estime essentiels pour la déco) et de larges plinthes.
« Je me suis attachée à coller à ce que la maison était lorsqu’elle a été construite dans les années 1860 quand c’était un magasin. Je lui ai amoureusement rendu son originalité et son histoire », raconte Sibella.
« Je me suis attachée à coller à ce que la maison était lorsqu’elle a été construite dans les années 1860 quand c’était un magasin. Je lui ai amoureusement rendu son originalité et son histoire », raconte Sibella.
Son revêtement préféré est la peinture – elle adore la manière dont elle peut changer l’ambiance d’une pièce.
« Je suis un prodige de la couche de peinture et je suis connue pour pouvoir changer une pièce blanche en “Tatoo” (un bleu foncé de tempête, qui figure dans la gamme de peintures proposée par The Society Inc.) en une seule après-midi », s’amuse-t-elle.
« Je suis un prodige de la couche de peinture et je suis connue pour pouvoir changer une pièce blanche en “Tatoo” (un bleu foncé de tempête, qui figure dans la gamme de peintures proposée par The Society Inc.) en une seule après-midi », s’amuse-t-elle.
Tous les éléments de la pièce attirent le regard. Mélanger d’anciens objets à des éléments contemporains ajoute de la chaleur à la pièce.
Aménagée à l’étage, cette chambre pour une personne exploite au mieux la lumière naturelle. L’abat-jour vintage et le bleu vif du couvre-lit attirent l’attention.
Sibella a choisi la pièce de devant à l’étage pour en faire sa chambre. « Elle a des proportions généreuses, et après avoir si souvent dormi à l’hôtel pendant des années, j’ai essayé de personnaliser l’espace pour en faire la chambre d’hôtel parfaite », dit-elle.
Dans la salle de bains, elle a utilisé du carrelage bon marché de métro new-yorkais et l’a complété par des joints et une baguette noirs.
« J’ai décidé de ne pas faire attention au mélange des finitions et j’ai utilisé une nouvelle cabine de douche extérieure de chez Hardware & General qui va parfaitement ici », précise-t-elle.
Elle a trouvé un ancien lavabo de laverie et un ensemble de robinetterie aux Puces de Clignancourt à Paris puis a demandé à son forgeron de lui fabriquer un pied de lavabo en acier. Les lumières sont des trouvailles vintage qu’elle a fait recâbler. Pour finir et parfaire la rénovation de cette salle de bains, elle a enlevé la vieille baignoire pour la remplacer par un sol en teck.
« J’ai décidé de ne pas faire attention au mélange des finitions et j’ai utilisé une nouvelle cabine de douche extérieure de chez Hardware & General qui va parfaitement ici », précise-t-elle.
Elle a trouvé un ancien lavabo de laverie et un ensemble de robinetterie aux Puces de Clignancourt à Paris puis a demandé à son forgeron de lui fabriquer un pied de lavabo en acier. Les lumières sont des trouvailles vintage qu’elle a fait recâbler. Pour finir et parfaire la rénovation de cette salle de bains, elle a enlevé la vieille baignoire pour la remplacer par un sol en teck.
Sibella aime aussi beaucoup intégrer la nature à l’intérieur de sa maison. « J’adore tout ce qui est vert, peut-être parce que j’ai vécu dans la jungle urbaine de New York. Il y a trois plantes grimpantes à l’extérieur de la maison et le cabanon où se trouvent les poubelles a un toit couvert de succulentes… Chacune des fenêtres est équipée d’une jardinière. J’ai planté une vigne vierge et une passiflore qui poussent petit à petit ».
La rubrique Suivez le Guide est composée de reportages photos organisés par Houzz dans les intérieurs de houzzers décorés avec goût. Vous aussi, vous êtes fiers de votre foyer et voulez le partager avec nous ? Envoyez-nous quelques photos à redaction@houzz.com !
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