Architecture
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Suivi de chantier : Une échoppe bordelaise surélevée gagne 39 m²
Cette surélévation d’une échoppe bordelaise pour un papa et ses deux filles commence par une histoire d’échelle !
Fraîchement séparé, avec deux adolescentes en garde alternée, ce papa bordelais cherche à poser ses valises quand il hérite d’une échoppe appartenant à sa maman depuis de nombreuses années. L’ancienne maison d’artisan du XVIIIe, une « double échoppe » comme on le dit communément, a été aménagée dans les années 70 en habitation de 56 m² habitables, répartis en quatre pièces équivalentes séparées au centre par un couloir (une chambre, une cuisine, un salon et une salle à manger). Le propriétaire envisage de surélever la maisonnette pour caser sous le toit deux chambres pour ses filles et souhaiterait idéalement décloisonner le rez-de-chaussée pour installer une grande pièce de vie de type loft.
Plan de l’existant en 2D
Les échoppes bordelaises sont d’anciens ateliers d’artisans qui se présentent comme des maisonnettes mitoyennes à deux pentes, sans étage, dans lesquelles un couloir dessert une ou deux pièces.
Le propriétaire venait quant à lui d’hériter d’une « double échoppe » avec couloir central distribuant quatre pièces de taille à peu près équivalente : à gauche, une salle à manger et une chambre, et à droite, un salon et une cuisine/salle de bains. À l’arrière de la maison, une courette sombre et légèrement en biais (entre 1,35 m et 1,75 m de profondeur), se terminait par un mur de 4 m de haut, sur lequel s’adossait une autre maison.
Les échoppes bordelaises sont d’anciens ateliers d’artisans qui se présentent comme des maisonnettes mitoyennes à deux pentes, sans étage, dans lesquelles un couloir dessert une ou deux pièces.
Le propriétaire venait quant à lui d’hériter d’une « double échoppe » avec couloir central distribuant quatre pièces de taille à peu près équivalente : à gauche, une salle à manger et une chambre, et à droite, un salon et une cuisine/salle de bains. À l’arrière de la maison, une courette sombre et légèrement en biais (entre 1,35 m et 1,75 m de profondeur), se terminait par un mur de 4 m de haut, sur lequel s’adossait une autre maison.
Couloir central avant travaux
Seul avec ses deux enfants, il désirait faire rénover et surélever l’échoppe de 56 m² et son programme idéal consistait à caser dans la surface trois chambres, deux salles de bains et une pièce de vie ouverte, idéalement de type loft. Si les échoppes sont des biens fortement prisés à Bordeaux, elles s’assortissent la plupart du temps de rénovations conséquentes pour les surélever et les rendre adéquates à la vie contemporaine, ce qui impose l’intervention d’un bon professionnel.
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Seul avec ses deux enfants, il désirait faire rénover et surélever l’échoppe de 56 m² et son programme idéal consistait à caser dans la surface trois chambres, deux salles de bains et une pièce de vie ouverte, idéalement de type loft. Si les échoppes sont des biens fortement prisés à Bordeaux, elles s’assortissent la plupart du temps de rénovations conséquentes pour les surélever et les rendre adéquates à la vie contemporaine, ce qui impose l’intervention d’un bon professionnel.
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Le salon de l’échoppe avant travaux
Marie Labat, architecte d’intérieur designer, était venue visiter le bien avec le charpentier pour se livrer aux études de faisabilité. Elle cherchait à estimer la hauteur qu’il allait être possible de rajouter à la maison et pressentait qu’en raison des règles d’urbanisme de la ville de Bordeaux, il serait impossible de loger trois chambres à l’étage. Dès lors la pièce de vie loft allait paraître assez étriquée en bas et Marie sentait que le programme était un peu ambitieux pour cette petite maison…
Marie Labat, architecte d’intérieur designer, était venue visiter le bien avec le charpentier pour se livrer aux études de faisabilité. Elle cherchait à estimer la hauteur qu’il allait être possible de rajouter à la maison et pressentait qu’en raison des règles d’urbanisme de la ville de Bordeaux, il serait impossible de loger trois chambres à l’étage. Dès lors la pièce de vie loft allait paraître assez étriquée en bas et Marie sentait que le programme était un peu ambitieux pour cette petite maison…
L’ancienne cuisine
« C’est alors que j’ai aperçu l’échelle dans la cour qu’avait employée le charpentier. Je l’ai posée contre le mur de la courette et je suis montée. En passant la tête au-dessus du mur, j’ai été saisie par la vue dégagée sur l’îlot de jardins, plein ouest. J’ai immédiatement compris qu’il fallait inverser le plan de la maison, placer les chambres en bas et tourner la pièce de vie vers cette vue en créant un balcon. Quand je suis descendue, j’ai dit ma découverte à mon client et je l’ai fait monter à son tour. En redescendant, il était enthousiaste et m’a dit : “Banco, j’adore votre idée ! », en sourit-elle encore.
« C’est alors que j’ai aperçu l’échelle dans la cour qu’avait employée le charpentier. Je l’ai posée contre le mur de la courette et je suis montée. En passant la tête au-dessus du mur, j’ai été saisie par la vue dégagée sur l’îlot de jardins, plein ouest. J’ai immédiatement compris qu’il fallait inverser le plan de la maison, placer les chambres en bas et tourner la pièce de vie vers cette vue en créant un balcon. Quand je suis descendue, j’ai dit ma découverte à mon client et je l’ai fait monter à son tour. En redescendant, il était enthousiaste et m’a dit : “Banco, j’adore votre idée ! », en sourit-elle encore.
Plan rez-de-chaussée après travaux en 2D
Marie Labat a donc fait ses plans en prévoyant au rez-de-chaussée les trois chambres et deux salles de bains et, à l’étage, la pièce de vie de type loft avec un balcon de 4 m².
La cour offrait du potentiel pour créer l’escalier entre les deux niveaux et permettait même de garder une courette de 4 m² : « Il ne fallait pas oublier de conserver un espace de stockage pour les vélos et les bacs poubelles. À Bordeaux, je vois régulièrement des échoppes où les bacs sont au milieu du couloir faute d’avoir anticipé cet élément et la municipalité interdit de les laisser dans la rue… », rappelle-t-elle.
Marie Labat a donc fait ses plans en prévoyant au rez-de-chaussée les trois chambres et deux salles de bains et, à l’étage, la pièce de vie de type loft avec un balcon de 4 m².
La cour offrait du potentiel pour créer l’escalier entre les deux niveaux et permettait même de garder une courette de 4 m² : « Il ne fallait pas oublier de conserver un espace de stockage pour les vélos et les bacs poubelles. À Bordeaux, je vois régulièrement des échoppes où les bacs sont au milieu du couloir faute d’avoir anticipé cet élément et la municipalité interdit de les laisser dans la rue… », rappelle-t-elle.
Plan étage après travaux en 2D
La partie stockage au rez-de-chaussée permettait même de créer un petit balcon juste au-dessus afin de pouvoir ouvrir la pièce de vie sur l’extérieur et de la faire profiter de la vue sur le soleil couchant.
La partie stockage au rez-de-chaussée permettait même de créer un petit balcon juste au-dessus afin de pouvoir ouvrir la pièce de vie sur l’extérieur et de la faire profiter de la vue sur le soleil couchant.
Visuel du rez-de-chaussée partiellement démoli
1. Démolition et reconstruction partielles
La maison a été entièrement démolie, hormis les murs porteurs, en début de chantier. Puis tout a été reconstruit à neuf en ossature bois pour rajouter le moins de poids possible à la structure existante.
1. Démolition et reconstruction partielles
La maison a été entièrement démolie, hormis les murs porteurs, en début de chantier. Puis tout a été reconstruit à neuf en ossature bois pour rajouter le moins de poids possible à la structure existante.
Visuel du rez-de-chaussée en cours de chantier
Ici, on distingue le rez-de-chaussée avec les stigmates au sol du couloir central. Après le curetage, les réseaux ont tous été reposés. « Ils sortaient en partie centrale du couloir à l’origine et on a fait un rainurage vers les autres pièces du rez-de-chaussée », affirme Marie. Puis le logement a été isolé comme on le fait classiquement.
Au fond à gauche, se dévoile la partie couverte de la courette, la surface qui a été récupérée pour créer l’escalier.
Au fond à droite, on devine la courette de stockage à ciel ouvert.
Ici, on distingue le rez-de-chaussée avec les stigmates au sol du couloir central. Après le curetage, les réseaux ont tous été reposés. « Ils sortaient en partie centrale du couloir à l’origine et on a fait un rainurage vers les autres pièces du rez-de-chaussée », affirme Marie. Puis le logement a été isolé comme on le fait classiquement.
Au fond à gauche, se dévoile la partie couverte de la courette, la surface qui a été récupérée pour créer l’escalier.
Au fond à droite, on devine la courette de stockage à ciel ouvert.
Emplacement de l’escalier et espace de stockage laissé à ciel ouvert à la place de la cour
« Même si on voulait absolument gagner de la hauteur, décaisser le sol n’était pas une solution. Outre que cela serait revenu très cher, il fallait respecter les réseaux EP existants au niveau de la courette », explique Marie.
« Même si on voulait absolument gagner de la hauteur, décaisser le sol n’était pas une solution. Outre que cela serait revenu très cher, il fallait respecter les réseaux EP existants au niveau de la courette », explique Marie.
Esquisse 3D du rez-de-chaussée après travaux
« J’ai commencé l’esquisse en 3D dès avril 2017. On a posé le permis de construire début juin 2017 et on l’a obtenu en septembre suivant. Les travaux ont eu lieu d’octobre 2017 à mars 2018 », poursuit-elle.
« J’ai commencé l’esquisse en 3D dès avril 2017. On a posé le permis de construire début juin 2017 et on l’a obtenu en septembre suivant. Les travaux ont eu lieu d’octobre 2017 à mars 2018 », poursuit-elle.
La chambre avant travaux
2. L’aménagement des chambres et salles de bains
Les deux pièces sur rue sur ce modèle sont devenues les chambres des filles du propriétaire. Les barreaux ont été ôtés pour que ces demoiselles ne se sentent pas emprisonnées.
2. L’aménagement des chambres et salles de bains
Les deux pièces sur rue sur ce modèle sont devenues les chambres des filles du propriétaire. Les barreaux ont été ôtés pour que ces demoiselles ne se sentent pas emprisonnées.
La deuxième pièce sur rue avant travaux
« Dans ces deux chambres, nous avons gardé le plancher d’origine en pitchpin, essence souvent employée localement, que nous avons poncé et vitrifié. Nous l’avons juste protégé pendant la démolition », se remémore Marie.
« Dans ces deux chambres, nous avons gardé le plancher d’origine en pitchpin, essence souvent employée localement, que nous avons poncé et vitrifié. Nous l’avons juste protégé pendant la démolition », se remémore Marie.
Voici l’une des chambres après travaux. Au niveau de la fenêtre, on distingue le plafond de l’échoppe : il culminait à 2,88 m à l’origine et a été abaissé à 2,35. « Pour disposer de suffisamment de hauteur au niveau de la surélévation, nous avons abaissé le plancher par rapport au niveau existant. Cela n’a pas provoqué de ressenti oppressant dans les chambres eu égard à leur superficie assez restreinte (11 m²). Le nouveau plancher a été créé en Fermacell, un matériau lourd et très isolant au niveau phonique. C’est pourquoi nous avons créé un solivage adapté qui forme un chevêtre au sommet de la fenêtre », décrypte Marie.
La maison est chauffée grâce à une climatisation réversible laquelle chauffe en hiver et rafraîchit l’été. L’unité extérieure a été placée dans la cour, sous le balcon en hauteur. Comme on le voit dans cette seconde chambre d’ado, chaque pièce a été équipée d’une unité intérieure de type « split ».
« Impossible de se dispenser de la clim l’été à Bordeaux, en particulier sous les toits et même s’ils sont isolés. Si nous avions eu davantage de hauteur sous plafond, nous aurions pu installer une climatisation gainable dont on n’aurait vu que les discrètes bouches de sortie », explique la professionnelle.
« Impossible de se dispenser de la clim l’été à Bordeaux, en particulier sous les toits et même s’ils sont isolés. Si nous avions eu davantage de hauteur sous plafond, nous aurions pu installer une climatisation gainable dont on n’aurait vu que les discrètes bouches de sortie », explique la professionnelle.
Esquisse de la salle d’eau des filles
Près des chambres des adolescentes, cette salle d’eau a été créée sur leur demande avec une douche à l’italienne.
La chambre du propriétaire est côté cour, soit à l’emplacement le moins lumineux, car elle récupère du jour depuis la partie de cour laissée à ciel ouvert grâce à un caillebotis métallique ajouré. Le sol de sa chambre a été habillé d’un plancher contrecollé en chêne, identique à celui de l’étage.
Esquisse de la salle de bains
Voici sa salle de bains privée prévue avec une baignoire et un petit coin buanderie.
Au sol des salles de bains, dans le couloir et au pied de l’escalier on a posé un carrelage imitation carreaux de ciment : « Il faut savoir qu’à l’origine les échoppes bordelaises étaient pavées de carreaux de ciment. Le propriétaire souhaitait retrouver cet esprit avec un patchwork graphique assez neutre. Nous avons fait un clin d’œil à l’histoire grâce à une imitation en grès cérame, plus facile d’entretien », explique Marie.
carrelage : Basic decoromix naturale chez Tuscania
Voici sa salle de bains privée prévue avec une baignoire et un petit coin buanderie.
Au sol des salles de bains, dans le couloir et au pied de l’escalier on a posé un carrelage imitation carreaux de ciment : « Il faut savoir qu’à l’origine les échoppes bordelaises étaient pavées de carreaux de ciment. Le propriétaire souhaitait retrouver cet esprit avec un patchwork graphique assez neutre. Nous avons fait un clin d’œil à l’histoire grâce à une imitation en grès cérame, plus facile d’entretien », explique Marie.
carrelage : Basic decoromix naturale chez Tuscania
3. La création de l’étage
Visitons à présent l’étage, c’est-à-dire la partie inventée de A à Z par Marie Labat, l’architecte d’intérieur. Elle a créé une surface de 39 m² Carrez supplémentaires après avoir pu rehausser uniquement l’arrière de la maison à partir du faîtage, en raison des règles d’urbanisme de la ville.
Visitons à présent l’étage, c’est-à-dire la partie inventée de A à Z par Marie Labat, l’architecte d’intérieur. Elle a créé une surface de 39 m² Carrez supplémentaires après avoir pu rehausser uniquement l’arrière de la maison à partir du faîtage, en raison des règles d’urbanisme de la ville.
« La panne intermédiaire du toit [la deuxième poutre en partant de la droite, NDLR] correspond à l’ancien faîtage de la maison, comme on le voit sur les pierres de Bordeaux qui sont encore visibles au niveau de la mitoyenneté. Je voulais monter la toiture tout droit et ne faire qu’une pente pour gagner en volume mais l’urbanisme nous a imposé de redescendre pour créer une toiture à deux pentes comme dans le quartier », explique-t-elle.
L’idée de génie de Marie prend corps sur ce visuel. C’est en posant son échelle contre ce mur du fond de la courette, abîmé par le salpêtre, qu’elle a découvert l’îlot de jardins à l’arrière, une vue dégagée qui lui a donné envie de tourner la pièce de vie de ce côté.
On distingue également la place de l’escalier sur la gauche dont la trémie se situe dans l’ancienne courette.
On distingue également la place de l’escalier sur la gauche dont la trémie se situe dans l’ancienne courette.
Voici la vue découverte par Marie.
Sur la droite, entre le plancher et le mur, ce morceau de la courette a été annexé pour servir de balcon. Le haut du mur où s’adosse la maison du voisin sert de garde-corps. Pour que la lumière naturelle parvienne jusqu’à la courette basse, Marie a décidé d’employer un caillebotis en acier galvanisé en guise de sol.
Esquisses 3D de l’étage après travaux
L’escalier et son claustra en chêne massif ont été fabriqués par l’entreprise Castillon, à Andernos-les-Bains. Il nous conduisent à l’étage depuis le rez-de-chaussée, où sont les chambres et les salles de bains. Le propriétaire a décidé de créer son coin bureau sous l’escalier.
« L’étage s’est transformé en loft comme le voulait mon client, avec un balcon pour déjeuner dehors en bonus. J’ai même réalisé son souhait de placer la couleur bleue proche de celle des Jardins de Majorelle, la propriété d’Yves Saint Laurent à Marrakech, dont il avait très envie pour rehausser son salon », se remémore Marie.
peinture : Unikalo
peinture : Unikalo
Ce coin de la pièce, encadré par le garde-corps sur mesure en verre de l’escalier, a été réservé au salon avec ses canapés et son meuble télé. Sur le fond outremer se détachent deux appliques façon origami en métal plié.
Appliques Delta chez Metropolight
Appliques Delta chez Metropolight
Le propriétaire avait également très envie d’un poêle à bois chaleureux pour les soirées d’hiver. Le poêle 500 de Contura a été posé par la société Techniflammes, à Ambarès et Lagrave : « Un modèle suédois avec un rendement excellent pour 4000 euros pose comprise ! »
L’étage est baigné de lumière, illuminé à la fois par les baies vitrées de la terrasse et par les fenêtres de toit que l’architecte d’intérieur avait prévus sur ses plans : « Les fenêtres de toit sont des éléments à bien anticiper en architecture car elles requièrent une demande préalable de travaux auprès de la mairie. À Bordeaux, outre que les fenêtres de grande taille ne sont pas toujours acceptées, il faut impérativement les caler sur le rythme des ouvertures existantes de la façade. Donc les trois fenêtres de toit côté rue sont venues à l’aplomb des deux fenêtres et de la porte d’entrée. Nous avons complété par deux autres Velux à l’arrière de la même taille (78 x 98 cm). »
Le balcon est un vrai plus qui rend la cuisine très claire et lui apporte une vue arborée agréable et dégagée vers le couchant. « C’est devenu le coin préféré du propriétaire ! », nous glisse Marie.
Pour la rendre encore plus attrayante, elle a fait refaire le haut du mur du voisin et la rive zinguée du mur qui sert de garde-corps. Sur le côté, pour limiter les vues diagonales, elle a dû faire ajouter un garde-corps en bois à claire-voie. Le propriétaire l’a aménagée avec une table de bar et un barbecue électrique pour manger dehors avec ses filles dès que c’est possible.
Pour la rendre encore plus attrayante, elle a fait refaire le haut du mur du voisin et la rive zinguée du mur qui sert de garde-corps. Sur le côté, pour limiter les vues diagonales, elle a dû faire ajouter un garde-corps en bois à claire-voie. Le propriétaire l’a aménagée avec une table de bar et un barbecue électrique pour manger dehors avec ses filles dès que c’est possible.
Derrière la poutre intermédiaire, là où le plafond s’abaisse en dessous de 1,80 m, l’architecte a astucieusement pensé à faire cloisonner un espace de stockage. « C’est à la fois le cellier et le grenier de la maison, là où on stocke l’aspirateur, les outils et tout ce qui sert une fois de temps en temps. C’est également là où on a placé le cumulus et le compteur électrique », explique-t-elle.
Le propriétaire a choisi lui-même cette table pour huit personnes afin de pouvoir inviter ses amis, ce qu’il ne manque pas de faire souvent tellement il est fier et heureux de son petit nid douillet !
ET VOUS ?
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Coup d’œil
Qui vit ici : un papa solo et ses deux filles ado
Superficie : 56 m² au départ / 95 m² après surélévation
Emplacement : dans le cœur de Bordeaux
Livraison du projet : 26 mars 2018
Durée des travaux : 6 mois
Architecte d’intérieur designer : Marie Labat (Soul Sens)
Budget : 180 000 euros
Crédit photos : © Eric Bouloumié