Tendances 2021 : Quels incontournables dans les extérieurs ?
Entre prise de conscience environnementale et besoin de loisirs, les jardins sont voués à se transformer cette année
Les extérieurs, petits balcons comme grands jardins, ont pris énormément de valeur avec la crise sanitaire. Ce qui était souvent considéré comme un simple plus avant la pandémie, un atout lors d’un achat immobilier, est devenu un critère essentiel pour de nombreux aspirants propriétaires. Les extérieurs n’ont pas seulement été revalorisés pour leur simple existence, mais aussi pour leur utilisation. Aujourd’hui, les propriétaires ne veulent plus se contenter de les contempler, mais y vivre en leurs assignant des fonctionnalités précises. Les balcons, terrasses et jardins ne sont plus seulement esthétiques, comme en témoignent les experts avec lesquels nous nous sommes entretenus. De leurs témoignages, nous avons tiré onze grandes tendances pour les extérieurs de 2021.
Pour le paysagiste Kevin Clare, le jardin nourricier s’inscrit aussi dans une démarche environnementale. « Le défi écologique et la crise sanitaire resserrent le monde autour de l’échelle locale, dont l’unité de base est le foyer. Alors que les confinements et la distanciation sociale nous incitent à rechercher davantage d’autonomie dans nos foyers, et que les cycles courts sont vus comme un moyen de vivre mieux tout en respectant la planète, il est temps d’explorer comment un petit potager dans son jardin peut contribuer à nourrir la famille, et sensibiliser au passage les enfants au cycle des saisons. En nourrissant ces végétaux avec les déchets organiques du foyer, la pratique du compost ajoute une touche de circularité supplémentaire qui révèle tous les avantages d’avoir un jardin », explique le professionnel.
7 questions à se poser pour réussir son compost
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Des espaces utiles
Au-delà de la fonction nourricière, les jardins d’aujourd’hui ne se doivent plus d’être seulement esthétiques, mais utiles. Comme pour nos intérieurs, nous avons pris le temps en 2020 de les apprécier et de réfléchir à la manière dont nous pourrions davantage en profiter. C’est aussi ce qu’observe Philippe Delage de Luget, de l’agence L’esprit au vert : « Les extérieurs sont devenus une priorité. Pendant le confinement, les gens qui avaient la chance d’en avoir un se sont dit qu’ils devaient mieux l’exploiter, et ceux qui n’en avaient pas ont cherché à en avoir un. Par conséquent, ils ne sont plus considérés comme un plus lors de l’acte d’achat, mais bien comme une caractéristique recherchée. Les propriétaires souhaitent l’investir pour en faire quelque chose de bien et d’utile », analyse le paysagiste. Ce dernier aide alors ses clients à créer des fonctions dans leurs extérieurs pour les utiliser le plus possible. « Cela peut-être un coin détente, un espace de réception, un coin lecture, un coin repas, donner un but précis aux espaces, une vraie raison de s’y rendre », continue le professionnel.
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Des espaces utiles
Au-delà de la fonction nourricière, les jardins d’aujourd’hui ne se doivent plus d’être seulement esthétiques, mais utiles. Comme pour nos intérieurs, nous avons pris le temps en 2020 de les apprécier et de réfléchir à la manière dont nous pourrions davantage en profiter. C’est aussi ce qu’observe Philippe Delage de Luget, de l’agence L’esprit au vert : « Les extérieurs sont devenus une priorité. Pendant le confinement, les gens qui avaient la chance d’en avoir un se sont dit qu’ils devaient mieux l’exploiter, et ceux qui n’en avaient pas ont cherché à en avoir un. Par conséquent, ils ne sont plus considérés comme un plus lors de l’acte d’achat, mais bien comme une caractéristique recherchée. Les propriétaires souhaitent l’investir pour en faire quelque chose de bien et d’utile », analyse le paysagiste. Ce dernier aide alors ses clients à créer des fonctions dans leurs extérieurs pour les utiliser le plus possible. « Cela peut-être un coin détente, un espace de réception, un coin lecture, un coin repas, donner un but précis aux espaces, une vraie raison de s’y rendre », continue le professionnel.
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Modularité et sur-mesure
Comme les intérieurs, les extérieurs ne sont pas extensibles et il faut souvent composer avec des mètres carrés limités pour répondre aux besoins et envies de chacun. Selon Kevin Clare, une solution s’impose pour répondre au mieux à tous les besoins, correspondant à ce que nous observons également dans les intérieurs : la modularité et le sur-mesure. « La pandémie a permis de réinventer nos façons de travailler et notre rapport au domicile. Avec le télétravail, il a fallu composer avec des intérieurs parfois un peu trop exigus et peu confortables. Pour ceux qui ont la chance d’avoir un espace extérieur, c’est l’occasion d’en faire une pièce supplémentaire pour les beaux jours, ajoutant des possibilités à la modularité des usages du logement - que la cour ou le jardin soit un lieu de travail ou d’évasion, le temps d’une pause. À ce titre, le mobilier est crucial, il pourra être conçu et réalisé sur-mesure afin de s’adapter au mieux à l’espace et aux besoins des occupants », explique le paysagiste.
Théo Gallibert, paysagiste de T.O l’Atelier des Jardins, remarque aussi une forte demande pour le mobilier sur mesure : « On nous demande beaucoup des banquettes, des banquettes avec coffres ou encore des esplanades bain de soleil sur mesure pour optimiser parfaitement les espaces, notamment dans les petits jardins ».
Astuces de pros : Comment créer des rangements sur la terrasse ?
Modularité et sur-mesure
Comme les intérieurs, les extérieurs ne sont pas extensibles et il faut souvent composer avec des mètres carrés limités pour répondre aux besoins et envies de chacun. Selon Kevin Clare, une solution s’impose pour répondre au mieux à tous les besoins, correspondant à ce que nous observons également dans les intérieurs : la modularité et le sur-mesure. « La pandémie a permis de réinventer nos façons de travailler et notre rapport au domicile. Avec le télétravail, il a fallu composer avec des intérieurs parfois un peu trop exigus et peu confortables. Pour ceux qui ont la chance d’avoir un espace extérieur, c’est l’occasion d’en faire une pièce supplémentaire pour les beaux jours, ajoutant des possibilités à la modularité des usages du logement - que la cour ou le jardin soit un lieu de travail ou d’évasion, le temps d’une pause. À ce titre, le mobilier est crucial, il pourra être conçu et réalisé sur-mesure afin de s’adapter au mieux à l’espace et aux besoins des occupants », explique le paysagiste.
Théo Gallibert, paysagiste de T.O l’Atelier des Jardins, remarque aussi une forte demande pour le mobilier sur mesure : « On nous demande beaucoup des banquettes, des banquettes avec coffres ou encore des esplanades bain de soleil sur mesure pour optimiser parfaitement les espaces, notamment dans les petits jardins ».
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Tout pour cuisiner
Si une fonctionnalité se démarque aujourd’hui, dans la continuité du potager, c’est bien celle liée à la préparation et à la consommation des repas. Tout comme les cuisines sont au centre de la maison, notamment en période de pandémie et alors que nous prenons moins de repas à l’extérieur, manger dehors est un souhait qui se fait davantage ressentir chez les Français. « Si ce n’est pas une cuisine extérieure, les clients nous demandent au moins un pose-plat et un espace repas. Le tout est de créer une véritable pièce à vivre en extérieur », partage Florence Dubost.
Philippe Delage de Luget constate lui aussi une réelle demande pour des cuisines extérieures : « Avoir une cuisine d’extérieur fait sens quand la cuisine est loin de la terrasse, quand il y a une belle exposition et qu’on prévoit l’aménagement d’un coin repas. Je vérifie toujours la cohérence de la demande des clients avant de lancer un tel projet. Parfois, il est préférable d’opter pour une plancha ou un barbecue un peu développé, plus accessible en termes d’espace et de budget. »
Conseils de pro pour aménager une cuisine d’extérieur sur la terrasse
Tout pour cuisiner
Si une fonctionnalité se démarque aujourd’hui, dans la continuité du potager, c’est bien celle liée à la préparation et à la consommation des repas. Tout comme les cuisines sont au centre de la maison, notamment en période de pandémie et alors que nous prenons moins de repas à l’extérieur, manger dehors est un souhait qui se fait davantage ressentir chez les Français. « Si ce n’est pas une cuisine extérieure, les clients nous demandent au moins un pose-plat et un espace repas. Le tout est de créer une véritable pièce à vivre en extérieur », partage Florence Dubost.
Philippe Delage de Luget constate lui aussi une réelle demande pour des cuisines extérieures : « Avoir une cuisine d’extérieur fait sens quand la cuisine est loin de la terrasse, quand il y a une belle exposition et qu’on prévoit l’aménagement d’un coin repas. Je vérifie toujours la cohérence de la demande des clients avant de lancer un tel projet. Parfois, il est préférable d’opter pour une plancha ou un barbecue un peu développé, plus accessible en termes d’espace et de budget. »
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Cette photo de La Nostra Secrets d’Intérieur fait partie des plus sauvegardées de l’année 2020.
Des matériaux plus durables et naturels
La crise sanitaire a aussi accéléré la prise de conscience environnementale dans tous les domaines, y compris au jardin. Nous nous sommes tous rendus compte du nombre de produits et matériaux qui traversent le monde avant d’atterrir entre nos mains, et donc des excès liés à leur empreinte carbone. Par conséquent, les propriétaires sont de plus en plus nombreux à réclamer des matériaux locaux. C’est notamment ce qu’observe Florence Dubost : « Les clients sont plus attentifs à la provenance des matériaux. Ils demandent des bois locaux, même s’ils sont moins résistants dans le temps que les bois exotiques, par exemple. Il y a une vraie volonté de consommer mieux et en circuits plus courts. »
Cette volonté de mieux consommer passe forcément par une demande plus importante pour tous les matériaux d’origine naturelle. « Indiscutablement, nous sommes aujourd’hui sur des produits naturels et nobles, comme l’ardoise, le bois, le pavé. Les bois français sont des produits qui marchent bien aussi », partage Philippe Delage de Luget. Une tendance qui s’inscrit dans la continuité de ce que nous observons dans les intérieurs. « Les tendances déco intérieures mettent généralement un an à se traduire dans les extérieurs. Ainsi le bois et le rotin, que nous avons beaucoup vus dans les magazines de déco, sont très demandés en ce moment », poursuit Florence Dubost.
Des matériaux plus durables et naturels
La crise sanitaire a aussi accéléré la prise de conscience environnementale dans tous les domaines, y compris au jardin. Nous nous sommes tous rendus compte du nombre de produits et matériaux qui traversent le monde avant d’atterrir entre nos mains, et donc des excès liés à leur empreinte carbone. Par conséquent, les propriétaires sont de plus en plus nombreux à réclamer des matériaux locaux. C’est notamment ce qu’observe Florence Dubost : « Les clients sont plus attentifs à la provenance des matériaux. Ils demandent des bois locaux, même s’ils sont moins résistants dans le temps que les bois exotiques, par exemple. Il y a une vraie volonté de consommer mieux et en circuits plus courts. »
Cette volonté de mieux consommer passe forcément par une demande plus importante pour tous les matériaux d’origine naturelle. « Indiscutablement, nous sommes aujourd’hui sur des produits naturels et nobles, comme l’ardoise, le bois, le pavé. Les bois français sont des produits qui marchent bien aussi », partage Philippe Delage de Luget. Une tendance qui s’inscrit dans la continuité de ce que nous observons dans les intérieurs. « Les tendances déco intérieures mettent généralement un an à se traduire dans les extérieurs. Ainsi le bois et le rotin, que nous avons beaucoup vus dans les magazines de déco, sont très demandés en ce moment », poursuit Florence Dubost.
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Des jardins moins gourmands en eau
Dans ce contexte écoresponsable, une autre tendance se démarque en ce qui concerne le choix des végétaux. Les paysagistes avec lesquels nous nous sommes entretenus font état d’une plus grande volonté de la part de leurs clients d’avoir des végétaux moins gourmands en eau. « On commence à accepter l’idée de moins arroser, les gazons notamment. D’ailleurs, on en met de moins en moins en termes de surface », témoigne le paysagiste Olivier Mosnier, de I.D.O jardins, qui remarque ainsi une plus grande utilisation des plantes tapissantes, comme les helxine, dichondra, zoysia ou lippia, mais aussi de gazon synthétique dans les petits jardins. Florence Dubost et Mélisse Carpentier sont du même avis : « On nous demande de plus en plus de végétaux qui nécessitent peu d’arrosage, du moins dans les jardins car en terrasse il est impossible de ne pas arroser », nuance Florence.
La tendance ne répond pas toujours à une démarche environnementale, mais souvent à une volonté de réduire le besoin d’entretien de son jardin. C’est ce qu’observe par exemple Théo Gallibert lorsque nombre de ses clients lui demandent « de remplacer la haie séparative par une clôture en bois pour avoir moins d’entretien à réaliser. »
Xeriscaping : Tout ce que vous devez savoir
Des jardins moins gourmands en eau
Dans ce contexte écoresponsable, une autre tendance se démarque en ce qui concerne le choix des végétaux. Les paysagistes avec lesquels nous nous sommes entretenus font état d’une plus grande volonté de la part de leurs clients d’avoir des végétaux moins gourmands en eau. « On commence à accepter l’idée de moins arroser, les gazons notamment. D’ailleurs, on en met de moins en moins en termes de surface », témoigne le paysagiste Olivier Mosnier, de I.D.O jardins, qui remarque ainsi une plus grande utilisation des plantes tapissantes, comme les helxine, dichondra, zoysia ou lippia, mais aussi de gazon synthétique dans les petits jardins. Florence Dubost et Mélisse Carpentier sont du même avis : « On nous demande de plus en plus de végétaux qui nécessitent peu d’arrosage, du moins dans les jardins car en terrasse il est impossible de ne pas arroser », nuance Florence.
La tendance ne répond pas toujours à une démarche environnementale, mais souvent à une volonté de réduire le besoin d’entretien de son jardin. C’est ce qu’observe par exemple Théo Gallibert lorsque nombre de ses clients lui demandent « de remplacer la haie séparative par une clôture en bois pour avoir moins d’entretien à réaliser. »
Xeriscaping : Tout ce que vous devez savoir
Cette photo de Kevin Clare fait partie des plus sauvegardées de l’année 2020.
À l’abri des regards
En passant plus de temps dans nos jardins et sur nos terrasses, nous nous sommes aussi aperçus que nous n’étions pas les seuls. « J’ai travaillé sur un projet de jardin d’appartement attenant à un jardin collectif pour tout l’immeuble. Alors qu’il était généralement inutilisé, les propriétaires n’avaient jamais ressenti le besoin d’isoler leur jardin de cet espace. Or, avec les confinements, ce jardin collectif a été beaucoup plus utilisé et ils ont ressenti le besoin d’intimiser davantage leur extérieur », raconte Philippe Delage de Luget. De manière générale, le professionnel constate une plus grande demande de la part de ses clients pour gagner en intimité dans leur extérieur. « Les gens se sont rendus compte des vis-à-vis en passant plus de temps dans leurs jardins et veulent aujourd’hui se cacher sans cacher la vue », poursuit le paysagiste.
Florence Dubost et Mélisse Carpentier font exactement le même constat auprès de leur clientèle : « Depuis le premier confinement, les gens veulent encore plus se cacher des vis-à-vis, car, si on passe plus de temps dans nos jardins, nos voisins aussi. » La protection de l’intimité sera donc une caractéristique importante des jardins cette année.
Comment préserver l’intimité en terrasse ?
À l’abri des regards
En passant plus de temps dans nos jardins et sur nos terrasses, nous nous sommes aussi aperçus que nous n’étions pas les seuls. « J’ai travaillé sur un projet de jardin d’appartement attenant à un jardin collectif pour tout l’immeuble. Alors qu’il était généralement inutilisé, les propriétaires n’avaient jamais ressenti le besoin d’isoler leur jardin de cet espace. Or, avec les confinements, ce jardin collectif a été beaucoup plus utilisé et ils ont ressenti le besoin d’intimiser davantage leur extérieur », raconte Philippe Delage de Luget. De manière générale, le professionnel constate une plus grande demande de la part de ses clients pour gagner en intimité dans leur extérieur. « Les gens se sont rendus compte des vis-à-vis en passant plus de temps dans leurs jardins et veulent aujourd’hui se cacher sans cacher la vue », poursuit le paysagiste.
Florence Dubost et Mélisse Carpentier font exactement le même constat auprès de leur clientèle : « Depuis le premier confinement, les gens veulent encore plus se cacher des vis-à-vis, car, si on passe plus de temps dans nos jardins, nos voisins aussi. » La protection de l’intimité sera donc une caractéristique importante des jardins cette année.
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Des jardins champêtres
Olivier Mosnier remarque que les jardins sont de plus en plus fouillis, avec beaucoup de fleurs, de coins et recoins. Pour lui, le jardin tend à être le plus naturel possible et la demande n’est plus aux espaces épurés et minimalistes. Florence Dubost qualifie cette tendance de « champêtre » et la décrit ainsi : « Cela se traduit par des plantations fournies, opulentes et mélangées. L’idée est de donner un air de petit jardin à n’importe quel extérieur, même les terrasses. »
Retrouvez tous les lauréats des Best of Houzz 2021
Des jardins champêtres
Olivier Mosnier remarque que les jardins sont de plus en plus fouillis, avec beaucoup de fleurs, de coins et recoins. Pour lui, le jardin tend à être le plus naturel possible et la demande n’est plus aux espaces épurés et minimalistes. Florence Dubost qualifie cette tendance de « champêtre » et la décrit ainsi : « Cela se traduit par des plantations fournies, opulentes et mélangées. L’idée est de donner un air de petit jardin à n’importe quel extérieur, même les terrasses. »
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Invitation au voyage
Au-delà des plantations, des utilisations et des fonctionnalités, Florence Dubost remarque une autre similitude dans les demandes de ses clients : la création d’une ambiance qui invite au voyage, comme en bord de mer, pour s’évader au quotidien. « On nous demande beaucoup le style paillote, plage, bord de mer. Cela passe par l’utilisation de bois flotté, de meubles en rotin et de teintes claires, comme le bois et le blanc », observe la paysagiste. Pour elle, il s’agit de la simple traduction en extérieur des tendances observées dans les intérieurs au cours des dernières années, renforcée par le fait que nous avons besoin d’évasion alors que la pandémie nous empêche de voyager.
Pour Kevin Clare, l’évasion passe aussi par le choix des végétaux : « Les mesures de confinement et de couvre-feu ont considérablement augmenté le temps passé au domicile. Ainsi, la sphère privée occupe une place majeure dans notre quotidien et cela se manifeste par un intérêt fort pour le cadre de vie et en l’occurrence le végétal. Les envies des clients tendent à s’orienter vers une palette végétale diversifiée avec des notes exotiques qui invitent au voyage et à l’évasion - important en ces temps sédentaires, qui offrent une expérience différente à chaque saison. »
« Les gens ont envie d’amener une touche exotique chez eux pour être dépaysés », complète Théo Gallibert.
Invitation au voyage
Au-delà des plantations, des utilisations et des fonctionnalités, Florence Dubost remarque une autre similitude dans les demandes de ses clients : la création d’une ambiance qui invite au voyage, comme en bord de mer, pour s’évader au quotidien. « On nous demande beaucoup le style paillote, plage, bord de mer. Cela passe par l’utilisation de bois flotté, de meubles en rotin et de teintes claires, comme le bois et le blanc », observe la paysagiste. Pour elle, il s’agit de la simple traduction en extérieur des tendances observées dans les intérieurs au cours des dernières années, renforcée par le fait que nous avons besoin d’évasion alors que la pandémie nous empêche de voyager.
Pour Kevin Clare, l’évasion passe aussi par le choix des végétaux : « Les mesures de confinement et de couvre-feu ont considérablement augmenté le temps passé au domicile. Ainsi, la sphère privée occupe une place majeure dans notre quotidien et cela se manifeste par un intérêt fort pour le cadre de vie et en l’occurrence le végétal. Les envies des clients tendent à s’orienter vers une palette végétale diversifiée avec des notes exotiques qui invitent au voyage et à l’évasion - important en ces temps sédentaires, qui offrent une expérience différente à chaque saison. »
« Les gens ont envie d’amener une touche exotique chez eux pour être dépaysés », complète Théo Gallibert.
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De la couleur
Ainsi, en termes de couleurs, la professionnelle observe que les terracotta, roses poudrés ou encore le vert sapin, si plébiscités dans les intérieurs, arrivent aussi dans les extérieurs. Selon elle, ils viennent compléter une gamme de couleurs naturelles. Florence relativise toutefois en expliquant que ses clients partent souvent « d’une base neutre rehaussée par une couleur, soit à la mode actuellement, soit que les clients apprécient tout simplement. »
La couleur fait aussi partie des tendances observées par Olivier Mosnier, à qui les clients demandent d’en ajouter dans leurs jardins « que ce soit avec les fleurs, le mobilier ou une structure du jardin, comme un mur ou des voiles d’ombrage. »
De la couleur
Ainsi, en termes de couleurs, la professionnelle observe que les terracotta, roses poudrés ou encore le vert sapin, si plébiscités dans les intérieurs, arrivent aussi dans les extérieurs. Selon elle, ils viennent compléter une gamme de couleurs naturelles. Florence relativise toutefois en expliquant que ses clients partent souvent « d’une base neutre rehaussée par une couleur, soit à la mode actuellement, soit que les clients apprécient tout simplement. »
La couleur fait aussi partie des tendances observées par Olivier Mosnier, à qui les clients demandent d’en ajouter dans leurs jardins « que ce soit avec les fleurs, le mobilier ou une structure du jardin, comme un mur ou des voiles d’ombrage. »
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Plus de piscines
Si ce n’est évidemment pas applicable à tous les extérieurs, les professionnels attestent d’une augmentation des demandes pour des piscines. C’est notamment l’observation que fait Florence Dubost, qui exerce à Lyon et ses alentours : « Paradoxalement à la demande de jardins moins gourmands en eau, nous avons beaucoup de demandes de piscines. Les étés sont très chauds et les gens passent beaucoup plus de temps chez eux, partent moins en vacances, ils veulent donc utiliser davantage leur maison comme un lieu de loisirs. Pour nous, il s’agit essentiellement de petits bassins car nous travaillons en ville », explique la pro.
Même si les piscines ne dépendent pas de son domaine d’activité, Théo Gallibert remarque lui aussi une demande plus importante pour des bassins. « La crise a donné envie aux gens d’avoir un extérieur plus agréable avec une terrasse ou une piscine. Même si ce n’est pas mon domaine, je sais que les piscinistes ont eu énormément de travail ces derniers mois », témoigne le pro.
13 questions à se poser avant de faire creuser une piscine
Plus de piscines
Si ce n’est évidemment pas applicable à tous les extérieurs, les professionnels attestent d’une augmentation des demandes pour des piscines. C’est notamment l’observation que fait Florence Dubost, qui exerce à Lyon et ses alentours : « Paradoxalement à la demande de jardins moins gourmands en eau, nous avons beaucoup de demandes de piscines. Les étés sont très chauds et les gens passent beaucoup plus de temps chez eux, partent moins en vacances, ils veulent donc utiliser davantage leur maison comme un lieu de loisirs. Pour nous, il s’agit essentiellement de petits bassins car nous travaillons en ville », explique la pro.
Même si les piscines ne dépendent pas de son domaine d’activité, Théo Gallibert remarque lui aussi une demande plus importante pour des bassins. « La crise a donné envie aux gens d’avoir un extérieur plus agréable avec une terrasse ou une piscine. Même si ce n’est pas mon domaine, je sais que les piscinistes ont eu énormément de travail ces derniers mois », témoigne le pro.
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ET VOUS ?
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Des jardins nourriciers
La pandémie nous a poussés à revoir nos priorités et à nous concentrer sur l’essentiel. Dans les jardins, cela se traduit par la redécouverte des vertus de la nature, nourricières notamment, comme le constatent les professionnels avec lesquels nous nous sommes entretenus dans les demandes de leurs clients. « Les gens sont restés chez eux et ont beaucoup considéré leur extérieur en se motivant à investir dans un potager, un compost ou encore des arbres fruitiers. Des aménagements qui répondent aussi à la tendance actuelle à vouloir bien manger, savoir ce qu’il y a dans son assiette et produire soi-même sa nourriture, dans le but de consommer plus responsable », partage la paysagiste Florence Dubost, de l’agence Scènes extérieures, accompagnée de sa collègue Mélisse Carpentier, qui constate un réel engouement de la part de ses clients pour les jardins nourriciers. « Avant, 60 % de nos clients ne s’intéressaient pas du tout à cet aspect du jardin, aujourd’hui les deux tiers veulent des éléments nourriciers. Il y a clairement une vraie demande, encore plus forte depuis le deuxième confinement », poursuit la professionnelle. De son côté, le paysagiste Alexandre Duval, de Duval&Bossennec, avait déjà fait ce constat lors du premier confinement et attestait d’une demande plus importante de jardins nourriciers, dotés de potagers et arbres fruitiers adaptés aux besoins de chacun.